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Protection du Français : l’insécurité linguistique plus dangereuse que le « Franglais » |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 2 mai 2023

Dans l’imaginaire collectif, la langue française glisse sur une longue pente qui la mènera éventuellement à sa perte. Mais visons-nous la bonne cible lorsque nous pointons le langage parlé des jeunes, les anglicismes ou le franglais ? Rien n’est moins sûr lorsque nous regardons la situation d’un point de vue sociolinguistique.

Source: Canva

Partout au pays, le déclin du français est vu comme un constat indiscutable. Récemment encore, de nouvelles données de Statistiques Canada montraient une certaine diminution du nombre de locuteurs unilingues francophones et du pourcentage de population bilingue en Ontario. En 2022, un sondage Ipsos commandé par Radio-Canada révélait que plus de 60 % de la population franco-ontarienne estimait que le français était en déclin.

Mais lorsqu’on parle de « déclin », on omet souvent de définir le terme. Parle-t-on du nombre de locuteurs, du poids démographique, de la qualité de la langue parlée ou écrite ou de l’accès aux services en français ? Tous ces aspects méritent une analyse qui va au-delà de l’impression ou de la lecture de données démographiques.

ONFR+ s’est entretenu avec la professeure éminente et directrice du laboratoire de sociolinguistique de l’Université d’Ottawa, Shana Poplack, et la coordonnatrice de la recherche du labo, Nathalie Dion. Leur travail consiste à remettre la langue dans son contexte social.

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