Qui parle vraiment français chez les candidats à la chefferie libérale en Ontario ? |ONFR+|
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 22 novembre
TORONTO – À dix jours de l’élection qui déterminera le nouveau leader du Parti libéral de l’Ontario, Ted Hsu, Bonnie Crombie, Nate Erskine-Smith et Yasir Naqvi ont confié à ONFR leurs vues. Si certains sont bilingues ou presque et que d’autres apprennent toujours le français, les quatre candidats semblent sensibles à la cause franco-ontarienne comme élément intrinsèque des élections de 2026, pour pouvoir prétendre au titre de premier ministre de l’Ontario.
![](https://francite.ca/wp-content/uploads/2023/11/last2.jpg)
En entretien avec ONFR, le député provincial bilingue de Kingston et les Iles Ted Hsu, nous raconte dans un français courant son rapport particulier à la langue.
« J’ai vécu en France trois fois au total pendant quatre ans : à Paris alors que je travaillais à la Banque Nationale, à Grenoble en tant que scientifique, et, enfin, à Toulouse, où nous avons pris une année sabbatique en famille en 2016 pour que mes deux filles aient aussi cette expérience immersive et étudient dans les écoles françaises. »
Pour celui-ci, les institutions universitaires, centres d’enseignement, de recherche et de formation professionnelle sont indispensables à la préservation de la langue et de la culture franco-ontariennes. « J’appuie le soutien financier pour les universités francophones de l’Ontario », déclare M. Hsu qui a aussi affirmé à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) appuyer le financement de l’Université de Sudbury.
D’autre part, il indique que la « grave pénurie de médecins de famille en Ontario a également éclipsé la pénurie de services de soins primaires pour les francophones. J’appuierai de ce fait l’expansion des services en français pour les soins de santé en Ontario ».