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Réimaginer l’éducation francophone en milieu minoritaire |FRANCITÉ|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 avril 2023

Pas moins de 250 acteurs et leaders de l’éducation francophone en milieu minoritaire se retrouvent à Ottawa le 27 et 28 avril au Sommet national de l’éducation pour réfléchir et échanger autour des perspectives et enjeux du secteur.

Sommet de l’éducation , Ottawa. Photo: Patrick Woodbury

C’est autour du thème « Réimaginer l’éducation » que la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) organise la 4e édition du Sommet national de l’éducation le 27 et 28 avril à Ottawa. Un thème qui fait écho à la sortie de la pandémie et son lot de bouleversements dans le secteur de l’éducation.

Au total, 250 acteurs clés de l’éducation en français, langue première, en contexte minoritaire au Canada ont répondu présents.

« Ce sommet offre un forum d’échanges et de réflexions sur les enjeux éducatifs qui nécessitent la mobilisation du réseau pour assurer la réussite et le bien-être des apprenants, petits et grands.», lit-on dans un communiqué publié par la FNCSF.

Au menu du sommet : des ateliers thématiques sur des enjeux clés en éducation en français, langue première, ainsi que des conférences notamment sur l’importance des données pour mieux outiller les réseaux scolaires et communautaires.

En prélude à l’événement qui a lieu tous les cinq ans, plus d’une centaine de personnes ont pris part le 20 avril dernier à un pré-sommet en mode virtuel.

Ce pré-sommet a permis, selon les organisateurs, de débattre de plusieurs enjeux liés au continuum éducatif de la petite enfance à l’âge adulte.

« Après 3 ans de pandémie qui a forcé le milieu éducatif à être dans l’urgence et à naviguer à vue, ce sommet tombe à point nommé pour permettre aux acteurs du milieu de prendre un pas de recul pour mieux cerner les priorités à venir pour assurer la réussite et le bien-être des apprenants et du personnel éducatif. Ce sommet promet d’être un véritable électrochoc ! », explique Simon Cloutier, président de la FNCSF.

Grâce à des activités diverses de remue-méninges, de réflexion et de discussions, la 4e édition se veut aussi une occasion pour mettre à profit le savoir-faire des participants et de leurs pratiques exemplaires pour bonifier le Plan stratégique sur l’éducation en langue française (PSELF).

Rappelons, enfin, que la FNCSF représente l’ensemble des conseils scolaires francophones au Canada en contexte minoritaire. Ces derniers offrent des services éducatifs en français à près de 173 000 élèves rassemblés dans plus de 700 établissements scolaires