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René Déquier devient sous-ministre adjoint au Bureau de l’éducation française au Manitoba |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Corentin Mittet-Magnan, publié le 7 mars 2024

Le gouvernement du Manitoba a choisi René Déquier comme sous-ministre adjoint au Bureau de l’éducation française (BEF). Lors de sa campagne électorale, le Nouveau Parti démocratique (NPD) du Manitoba avait promis de rétablir ce poste.

René Déquier occupe actuellement le poste de directeur général adjoint de la DSFM. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

L’actuel directeur général adjoint de la de DSFM, qui est originaire de Sainte-Anne et un ancien directeur d’école, entrera en fonction à partir du 15 août. En 2017, le poste avait été supprimé par le gouvernement progressiste-conservateur.

Le BEF a toujours été un pilier pour l’éducation française. Premièrement, ils élaborent la programmation pour les écoles françaises et les écoles d’immersion. Ils sont un appui pour les écoles et ils sont aussi une voix au sein du gouvernement pour rappeler les défis et les besoins de ces écoles, a-t-il expliqué en entrevue jeudi à l’émission Le 6 à 9.

La Société de la francophonie manitobaine avait fait du renforcement du rôle du BEF une de ses priorités à l’approche des élections provinciales de l’automne 2023, notamment dans un document qui rassemble ses demandes et qui a été transmis aux partis politiques.

Alors candidat, Wab Kinew avait répondu à cette demande en expliquant que le Manitoba était vraiment une province bilingue et qu’il fallait créer le poste de sous-ministre adjoint pour le BEF.

René Déquier explique qu’il a accepté cette nomination parce qu’il considère l’éducation comme une pierre angulaire de la communauté francophone. Il espère pouvoir offrir la meilleure éducation possible aux élèves, qui sont le futur de notre communauté.

Pour atteindre cet objectif, celui qui se dit passionné par la langue française devra répondre au défi du manque de personnel, un dossier dans lequel il ne voit pas de solutions simples ou magiques, mais qu’il veut aborder rapidement avec le ministère de l’Éducation.

La question du financement de l’éducation francophone figure également dans la liste de ses priorités. Il n’y a jamais trop d’argent, assure le futur sous-ministre adjoint.

L’éducation c’est un investissement et pas une dépense. […] J’espère avoir une influence sur où vont les sous du gouvernement.

Un vent d’espoir

Pour le directeur général de la Division scolaire Louis-Riel (DSLR), Christian Michalik, il est bon de voir que le nouveau gouvernement valorise le continuum du français au Manitoba.

Il estime que c’est une excellente nouvelle que ce poste soit à nouveau pourvu. Lorsqu’il était vide, il y avait une perte d’influence auprès du ministre de l’Éducation.

C’est bien de voir que nous allons avoir de nouveau un sous-ministre adjoint responsable pour le bureau de l’éducation française, soutient Christian Michalik.

Ça donne espoir.

Une citation de Christian Michalik

Pour lui, le bagage d’expérience du nouveau sous-ministre adjoint lui servira dans son nouveau rôle, car il travaille depuis longtemps pour la DSFM.

René Dequier est la bonne personne pour le poste, explique M. Michalik. Le fait que ce soit René Dequier c’est super, on aurait pas pu faire un meilleur choix, exprime-t-il.

Le vice-président de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Derrek Bentley, abonde dans le même sens. Il estime que le retour du sous-ministre adjoint permettra d’éviter les futurs défis reliés à la protection de l’éducation en français au Manitoba.

Quand le poste à été coupé, nous étions vraiment déçus, mais il fallait s’assurer qu’au haut niveau du gouvernement, il y a une voix capable de porter les messages de l’éducation en français.

La SFM a hâte de travailler avec [M. Dequier] sur le sujet de l’éducation française du berceau à la berçante.

M. Bentley espère qu’ils pourront trouver des façons de s’assurer que ce poste soit protégé, et que la personne en place ait les outils pour bien faire son travail.

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