Aller au contenu

Révision de la Loi sur les langues officielles: Fredericton pourrait rectifier le tir |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 12 mai 2023

Le ministre de la Francophonie dit que Fredericton pourrait reculer sur l’abolition de la révision obligatoire tous les 10 ans.

Le ministre Glen Savoie dit que Fredericton pourrait reculer sur l’abolition de la révision obligatoire tous les 10 ans.

Plutôt que d’éliminer l’obligation de revoir la loi tous les dix ans, les progressistes-conservateurs pourraient opter pour une révision tous les cinq ans, comme le recommandaient les commissaires Finn et McLaughlin, en décembre 2021.

Le ministre responsable de la Francophonie, Glen Savoie, qui répondait aux questions des médias en l’absence du premier ministre Blaine Higgs, a reconnu que le gouvernement pourrait reculer sur la question d’éliminer la révision tous les dix ans. C’est possible, a-t-il déclaré.

« Est-ce que des amendements pourraient s’en venir? Absolument. »— Une citation de  Glen Savoie, ministre de la Francophonie

Le projet de loi 37 devrait être débattu la semaine prochaine. C’est à cette occasion que des amendements seraient apportés.

On a sûrement des suggestions qui émanent de notre caucus, on a des suggestions qui viennent du côté de l’opposition, on a des suggestions qui viennent des intervenants, des gens de la communauté, a expliqué Glen Savoie.

Blaine Higgs ouvert à l’idée d’apporter des changements, selon Glen Savoie

Le premier ministre Blaine Higgs, qui est en mission commerciale en Europe, ne s’est pas prononcé lui-même sur la question.

Toutefois, selon le ministre Savoie, il est ouvert à l’idée de modifier le projet de loi sur les langues officielles. Je n’ai jamais entendu qu’il serait fermé à l’idée d’avoir des amendements, dit-il.

« Le premier ministre a dit qu’il était ouvert. »— Une citation de  Glen Savoie, ministre de la Francophonie

Blaine Higgs.
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, serait ouvert à l’idée d’amender le projet de loi 37.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

L’objectif, pour le gouvernement, est d’obtenir l’appui de tous les élus, comme cela a été le cas lors des précédentes révisions de la Loi sur les langues officielles.

On va s’assurer que ce projet de loi passe à l’unanimité, si on peut. C’est ça le but pour nous autres du côté du gouvernement, assure Glen Savoie.

L’opposition espère que le projet de loi 37 sera amendé

Vendredi, la cheffe libérale Susan Holt a exprimé le souhait que le projet de loi 37 – qui vise à éliminer la révision obligatoire de la loi tous les dix ans et à créer un secrétariat – soit modifié.

Elle a laissé entendre que des gens du côté du gouvernement partagent son avis.

Susan Holt.
La cheffe libérale, Susan Holt, dit qu’il est question, dans les coulisses de l’Assemblée législative, d’un amendement qui imposerait une révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles tous les cinq ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

« Des membres du gouvernement nous ont confié qu’ils essaient d’avancer ça. […] On a entendu que, peut-être, ils considéreraient cinq ans, comme dans la recommandation du rapport [des commissaires sur la révision de la Loi sur les langues officielles], alors on attend ça », dit-elle.

« J’espère que ce sera le cas. »— Une citation de  Kevin Arseneau, député vert de Kent-Nord

Kevin Arseneau.
Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, espère que le gouvernement reviendra sur sa décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, a lui aussi eu vent d’éventuels changements. Il n’y a pas eu de discussions officielles, je l’ai entendu à l’extérieur de l’Assemblée, a-t-il souligné.

À lire aussi :

Cliquez-ici pour consulter le contenu original