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Suzette Hafner, inlassable bénévole de la francophonie de Waterloo en Ontario |ONFR+|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 2 septembre et mis à jour le 14 septembre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

CAMBRIDGE – Ancienne présidente de l’Association des francophones de Kitchener-Waterloo (AFKW), Suzette Hafner est une des voix de la région de Waterloo. À 80 ans, cette ex-enseignante de français qui siège aujourd’hui au conseil d’administration de l’Entité 2 nous décrit les particularités de sa communauté, immergée dans un océan anglophone, aux portes du Sud-Ouest ontarien.

Suzette Hafner réside à Cambrige, dans la région de Waterloo. Crédit image: Rudy Chabannes
«Comment êtes-vous arrivée dans la région de Waterloo ?

J’ai déménagé ici pour être proche de mon fils établi dans la région. Venant de Montréal, je voulais continuer à vivre en français. Alors une des premières choses que j’ai faites a été de contacter l’AFKW et de participer au club de lecture qui existe toujours. De fil en aiguille, je me suis impliquée de plus en plus.

Que retenez-vous de vos quatre années à titre de présidente de l’AFKW ?

On a essayé durant ces années-là de faire connaître et rayonner cette francophonie. Il y avait des activités qui demeurent encore aujourd’hui comme la fête de Noël et la Franco-Fête, mais je crois que ce qui est à souligner c’est la membriété qui a augmenté durant cette période. L’AFKW est devenue une association reconnue, particulièrement dans le domaine culturel. Nos activités ont rassemblé un public nombreux et ont eu beaucoup de succès. Il y avait au niveau culturel un certain essor bâti des partenariats avec d’autres organismes et les gens étaient prêts à se déplacer jusqu’à Elora pour voir une exposition.

Votre époux Joseph-Ambroise Desrosiers était aussi un contributeur de ces événements culturels, notamment en qualité de conteur…

Joseph était fantastique, un conteur né ! Il était originaire de Sainte-Geneviève, un petit village francophone du Manitoba. Quand il était jeune, il avait joué dans des pièces là-bas.. Il connaissait par cœur Les Mots de Victor Hugo qu’il était capable de réciter avec les gestes.

Crédit image: leregional.com

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