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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 31 mai 2023

SUDBURY – Au sortir d’une saison universitaire historique, la nageuse originaire du Nord de l’Ontario se lance dans une carrière professionnelle avec pour objectif de se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris 2024. 

Vraie battante, Nina Kucheran n’est pas du genre à se laisser abattre par les déceptions. Malgré une qualification pour les championnats du monde à Doha qui lui a échappé lors des essais à Toronto en mars dernier, la Franco-Ontarienne a le regard tourné vers l’avenir et plus précisément l’été 2024. C’est bien évidemment les Jeux olympiques à Paris que vise la native de Sudbury. 

« Ma non-qualification pour les championnats du monde n’a pas d’incidence sur les Jeux olympiques. C’est totalement séparé. Ça aurait été bon si j’avais pu me qualifier pour les Mondiaux mais ça n’aura pas un gros impact », confie-t-elle, concentrée sur les qualifications pour les Jeux en mai 2024, à Montréal. « Mes compétitions cet été et tout ce que je vais faire, c’est pour me préparer pour ces qualificatifs. » 

Le chemin jusqu’à Montréal est encore long mais la nageuse qui sort d’une formidable saison collégiale avec l’Université de Floride, est sur une bonne dynamique alors qu’elle commence tout juste sa carrière professionnelle. 

« Je viens de finir ma dernière année au niveau collégial avec l’Université de Floride. Je vais maintenant intégrer l’équipe professionnelle. C’est ma première année en étant une athlète professionnelle. Donc je suis vraiment excitée », indique-t-elle.

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RADIO-CANADA – Patrick Henri, publié le 1er mai 2023

La saison des Riverhawks d’Edmonton s’amorce vendredi au sein de la Ligue de baseball de la Côte-Ouest (WCL). Une douzaine de joueurs sont de retour avec la formation pour cette deuxième saison.

Réjean Bourget espère passer toute la saison avec les Riverhawks d’Edmonton.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN FOURNIER

On retrouve aussi plusieurs nouveaux visages, la majorité d’entre eux étant des Américains qui jouent pour des équipes universitaires américaines au sein de la NCAA.

Quelques joueurs sont aussi des Albertains qui tentent leur chance avec l’équipe. Parmi eux, le Franco-Albertain Réjean (RJ) Bourget.

Le voltigeur de centre vient de passer deux saisons avec l’équipe du programme universitaire des Riverhawks au sein de la Conférence canadienne de baseball universitaire (CCBC).

Il a connu beaucoup de succès, comme en font foi ses statistiques. La saison dernière, il a frappé pour une moyenne de .327. Il a frappé 35 coups sûrs en 107 présences au bâton, dont 10 doubles, un triple et deux circuits. Il a de plus volé 11 buts.

Le joueur de 24 ans a signé un contrat de 10 jours avec l’équipe, ce qui devrait lui laisser le temps de montrer ce qu’il sait faire.

Je suis rapide, je veux montrer que je suis un bon voltigeur de centre et que je frappe bien, a mentionné l’ex-élève de l’École des Beaux-Lacs de Bonnyville.

L’entraîneur-chef de Riverhawks Jake Lanferman a été son entraîneur au cours des deux dernières saisons avec le programme universitaire, ce qui est un gros avantage selon Réjean Bourget.

Il sait ce que je peux faire sur le terrain, a affirmé le voltigeur.

J’entends l’utiliser dès les premiers matchs, a mentionné Jake Lanferman laissant entendre que son jeune protégé avait tout à perdre plutôt que tout à gagner lors des premiers jours de la saison.

L’entraîneur démontre beaucoup de confiance envers le joueur du nord-est de la province et croit que celui-ci sera avec l’équipe pour plus de 10 jours.

Tout est possible

Réjean Bourget vit en quelque sorte un rêve en se retrouvant avec les Riverhawks. Quand il était plus jeune, il a tenté, sans succès, d’aller jouer aux États-Unis.

Le programme universitaire des Riverhawks lui a donné la chance de se faire remarquer et il aura maintenant la chance de se mesurer à des joueurs qui aspirent à être repêchés par une équipe des ligues majeures.

Notre ligue est forte, pas aussi forte que la NCAA, mais c’est un bon calibre, dit-il en ajoutant que pour faire sa place, il ne doit pas trop penser. Il a confiance d’avoir tout ce qu’il faut pour jouer au sein de la WCL.

Il voit aussi sa présence avec l’équipe comme une preuve qu’il faut toujours continuer de croire en ses rêves.

Ça montre aux jeunes que tout est possible. Même si tu ne viens pas d’Edmonton ou d’un grand centre, si tu travailles fort et que tu fais de ton mieux, tout peut arriver, partage-t-il.

Réjean Bourget poursuit des études en français à l’Université Concordia d’Edmonton. Il espère par la suite se diriger en éducation, afin de devenir enseignant en éducation physique.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 28 mai 2023

LYON – Vanessa Gilles et l’Olympique lyonnais ont fêté le 16e titre national de l’équipe française de soccer, samedi. La Franco-Ontarienne termine la saison avec deux titres nationaux et un quart de finale européen à son palmarès.

La Franco-Ottavienne Vanessa Gilles a remporté le championnat de France avec l’équipe de Lyon. Source: Instagram Vanessa Gilles. Crédit image: Olympique lyonnais

L’équipe française, dont l’Ottavienne assure la défense centrale, était certaine de terminer en tête du championnat depuis sa victoire le week-end précédent sur son rival de toujours, le Paris Saint-Germain (1-0).

Avec six points d’écart creusés sur leurs poursuivantes, les Lyonnaises ont donc abordé sereinement le dernier match de la saison qui s’est soldé, samedi, par une nouvelle victoire (7-1), cette fois sur Reims. Vanessa Gilles n’était pas alignée pour cette ultime rencontre. Au classement final, elles devancent le PSG et le Paris FC.

C’est le deuxième titre de champion de France consécutif pour l’Olympique lyonnais féminin, le 16e de son histoire. Il intervient deux semaines après une autre consécration : sa victoire en Coupe de France, une fois encore face au PSG.

DOUBLÉ COUPE-CHAMPIONNAT APRÈS L’OR OLYMPIQUE

Ce doublé majeur Championnat-Coupe de France fait quelque peu digérer l’élimination surprise en Ligue des champions au stade des quarts de finale. Battues par Wolfsburg en mars dernier, les Lyonnaises n’ont pas pu défendre leur titre de championnes d’Europe qui se disputera le 3 juin prochain entre le FC Barça (Espagne) et Wolfsburg (Allemagne).

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 2 mai 2023

La saison des Raptors de Toronto s’est terminée le 12 avril avec une défaite lors des barrages d’accession aux séries éliminatoires face à Chicago. Près de trois semaines plus tard, avec du recul, l’heure est venue de revenir sur la saison des trois francophones de la seule franchise canadienne de la NBA.

Les basketteurs francophones des Raptors Pascal Siakam, Chris Boucher et Vincent Koloko. Crédit image: Chris Young

Avec un bilan de 41 victoires et 41 défaites, une neuvième place et une chance ratée d’accéder aux séries par les barrages, la saison des Raptors de Toronto a été décevante et frustrante. De grands mouvements sont à prévoir cet été dans le sillage du changement d’entraîneur déjà acté, avec le licenciement de Nick Nurse le 21 avril dernier. 

En attendant d’en savoir plus sur l’avenir de l’équipe, revenons sur la saison d’un point de vue plus individuel, à travers les trois joueurs francophones de l’effectif. Si le bilan collectif demeure mitigé, en revanche, Pascal Siakam, Chris Boucher et le jeune Christian Koloko ont plutôt réalisé de bonnes choses.

PASCAL SIAKAM : 29 ANS, AILIER/INTÉRIEUR

La détermination et la meilleure saison individuelle de Siakam en carrière n’auront pas suffi à faire décoller les Raptors cette saison. Crédit image : Chris Young

Statistiques cette saison (moyenne par match) : 24.2 points, 7,8 rebonds, 5,8 passes, 71 matchs disputés.

Les attentes avant la saison : Au sortir d’une saison précédente qui l’avait vu terminer dans la troisième meilleur cinq de la NBA (All NBA third team), le Camerounais avait annoncé la couleur dès la conférence de presse marquant le début de la saison. Il avait placé la barre très haute en déclarant son objectif de faire partie des cinq meilleurs joueurs de la ligue. Au-delà de la faisabilité ou non de cette déclaration, elle marquait surtout une volonté de continuer à progresser pour un joueur qui n’a cessé de le faire depuis son arrivée dans la ligue en 2016. Faisant partie des joueurs les plus anciens de l’effectif, on attendait également de Siakam qu’il s’impose comme un leader du vestiaire aux côtés de Fred VanVleet, une chose qu’il semblait également prendre à cœur. 

Sa saison : Bien qu’il n’ait pas rempli son objectif de top 5, Siakam a tout de même répondu aux attentes d’un point de vue statistique. Avec le plus gros temps de jeu de toute la ligue pour la deuxième année consécutive, il a réalisé sa meilleure saison aux points et aux passes décisives. 

En revanche, si en attaque il a été le joueur le plus constant de l’équipe, il a été plus irrégulier défensivement à l’image de ses coéquipiers. Le manque d’effort de ce côté du terrain a été souligné à plusieurs reprises pendant la saison et n’a jamais été réellement corrigé. 

Siakam n’est pas plus à blâmer que les autres, mais en tant que leader, on peut lui imputer cette incapacité à mobiliser le groupe de manière régulière. Sa saison demeure très satisfaisante, il est en course pour obtenir de nouveau une place dans le troisième équipe d’étoiles de la ligue.  

Son avenir : Il reste une année de contrat à Siakam et les négociations pour sa prolongation pourraient débuter cet été. Malgré cela, après cette saison décevante, la franchise canadienne dirigée par le duo Masai Ujiri-Bobby Webster pourrait prendre une autre direction. Le possible choix de reconstruire l’équipe autour du jeune prodige Scottie Barnes pourrait pousser Siakam vers la sortie. Les deux joueurs ont montré qu’ils étaient capables d’évoluer ensemble. Mais avec l’acquisition de Jakob Poeltl à la date limite des transactions, le trio Barnes-Siakam-Poeltl, composé de trois joueurs peu adroits à 3-points dans le cinq de départ, semble peu coller à la NBA moderne, qui exige du tir de loin. Une facette du jeu qui a d’ailleurs fait grand défaut à Toronto cette année…

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