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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 3 juin 2023

CORNWALL – Après la première crise scolaire survenue à Sturgeon Falls en 1971 lors de laquelle les Franco-Ontariens ont lutté et obtenu gain de cause pour leur école secondaire publique « homogène » de langue française, une autre crise scolaire a éclaté, cette fois-ci dans l’Est de la province, dans la ville de Cornwall. C’était il y a 50 ans.

Manifestation lors du front commun franco-ontarien, où élèves, organismes et chefs de file de partout en province convergent devant les bureaux du conseil scolaire à Cornwall. On estime que la manifestation a attiré entre 1000 et 1500 personnes. Source : IDÉLLO/TFO.

À Cornwall, la fin des années 1960 s’accompagne de changements profonds dans les institutions du monde de l’éducation. Le Collège de Cornwall, un des rares collèges classiques ayant existé en Ontario français, ferme ses portes. Les étudiants masculins de ce collège entièrement francophone et géré par la congrégation religieuse des Clercs de Saint-Viateur se tournent vers l’École secondaire Saint-Laurent, l’école bilingue de la ville, fondée en 1951.

On compte plus de 500 élèves francophones, dans une ville où on ne dénombre pas moins de cinq paroisses catholiques de langue française et tout autant d’écoles élémentaires de langue française. Bref, la francophonie au début des années 1970 à Cornwall est nombreuse.  

Dès 1969, les francophones de Cornwall demandent au conseil scolaire de Stormont-Dundas et Glengarry de transformer Saint-Laurent en une école uniquement de langue française. 

Le conseil scolaire accepte mais, un mois plus tard, offre plutôt un vieux couvent désaffecté pour loger l’école française. On arrive plutôt alors à une entente pour partager l’école Saint-Laurent. Une demi-victoire. 

 La crise scolaire prend rapidement un allure provinciale et fait la Une du journal Le Droit. Source : Le Droit, 4 juin 1973, p. 1. 

En septembre 1970, l’école fonctionne avec un système d’horaire à relais entre les rotations françaises et anglaises.  Mais le conseil maintient un programme bilingue dans une autre école, nommée Général-Vanier. Cela a eu pour effet de diviser les inscriptions du côté francophone. 

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