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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 avril 2024
Dans le cadre de la 37e édition du Festival BD Québec, une rencontre littéraire animée par les illustratrices Camille Perron-Cormier du Nouveau-Brunswick et Michèle Laframboise de l’Ontarioaura lieu ce samedi 13 avril 2024 à 11h45 au Centre de Congrès de Québec.
Le Festival Québec BD est de retour au Salon international du livre du Québec pour présenter les dernières nouveautés du 9e art et de ses créateurs.
Fait marquant de la 37e édition : le public québécois aura l’occasion de découvrir l’univers de la BD en milieu francophone minoritaire.
Organisée le samedi prochain à 11h45 par le Centre de la francophonie de l’Amérique (CFA), une rencontre littéraire sera animée par la franco-ontarienne Michèle Laframboise et l’acadienne Camille Perron-Cormier.
Les deux illustratrices discuteront de leur choix de créer en français dans un contexte franco-canadien et de la bande dessinée en tant que média pour promouvoir la lecture en français.
Notons, par ailleurs, que la rencontre aura lieu à scène Québec BD au Stand 106 du Salon international du livre de Québec.
« De par notre mission, nous sommes fiers de soutenir l’organisation de cet événement et d’offrir tout au long de l’année des espaces de découvertes et de dialogues avec des intervenantes et intervenants de la francophonie d’ici et d’ailleurs, enrichissant ainsi la diversité culturelle tout en valorisant notre belle langue française », lit-on dans l’invitation du CFA.
Crée en 2006 et opérationnel depuis 2008, le CFA a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Relevant du gouvernement du Québec, le CFA concrétise sa mission à travers une pléthore de programmes et de projets.
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Non seulement le genre ne se démode pas, mais gagne en popularité, selon les musiciens.
Un genre musical ancré dans la tradition, mais toujours fort populaire est célébré ces jours-ci à Terre-Neuve-et-Labrador.
L’édition 2024 de la remise de prix annuelle Canadian Folk Music Awards a lieu dans la capitale de la province, Saint-Jean. Du 3 au 7 avril, une variété de concerts était au programme.
L’événement a attiré des musiciens de partout au pays, dont des francophones, qui sont une dizaine à être en nomination.
Même si le folk figure parmi les plus anciens genres de musique moderne, il n’a pas perdu la faveur des jeunes musiciens, et a même gagné en popularité dans les 10 ou 15 dernières années.
Pour André Lavergne, du groupe gaspésien Dans l’Shed, finaliste pour le prix des auteurs-compositeurs francophones de l’année, le genre ne peut pas vieillir.
Le folk ressort tout le temps parce que c’est une musique qui ne se démode pas, dit-il. Une nouvelle saveur, c’est le fun, mais c’est rare que ça reste dans le temps.
Éric Dion, l’autre membre du duo, a été attiré par la beauté et la simplicité du folk.
Pour moi, c’est la sincérité, puis les textes aussi. C’est un niveau très, très élevé de musicalité, de dextérité, mais de sincérité incroyable aussi, dit-il.
La Franco-Manitobaine Jocelyne Baribeau classe sa musique dans le folk alternatif. Elle joue depuis son enfance. C’est une musique qui prône l’unité, déclare-t-elle, et un son qui entraîne et rassemble le public.
C’est vraiment des histoires qui rassemblent. C’est souvent les histoires d’un peuple, d’une culture, des histoires d’amour, de tradition, de racines, explique-t-elle.
L’ambiance familiale dégagée par ce style musical rehausse l’expérience, renchérit le multi-instrumentiste Robin LeBlanc. Il parle d’une ambiance familiale.
On vit un moment, comme dans une grande cuisine, mais c’est une salle de spectacle, illustre-t-il.
La famille LeBlanc, un groupe de Bathurst au Nouveau-Brunswick qui est ancré dans les traditions acadiennes et celtiques, est composée des parents Robin et Rebecca et de leurs trois filles, Charlotte, Mélodie et Rosalie.
Pour leur performance sur l’album Perdrais-je mon temps…Would I be losing my time…, les trois adolescentes sont en nomination cette année aux Canadian Folk Music Awards dans la catégorie Jeunes artistes de l’année.
Les autres finalistes sont Abigale (pour l’album Different Roads), Fiddelium (Lit Up), Mia Kelly (Garden Through the War), Paige Penney (Game Changer) et The Trilogy (Irish Millie).
C’est vraiment impressionnant de voir que le folk est vivant dans la jeunesse parce qu’on voit moins ça, au Nouveau-Brunswick, dit la violoniste Charlotte LeBlanc.
Jocelyne Baribeau constate un intérêt croissant envers la musique folk partout au pays et ne s’en étonne pas.
Ça fait du bien chanter, bouger, dit-elle. Ça fait du bien pour l’âme et on a besoin de ça, je pense.
Les francophones nommés aux Canadian Folk Music Awards 2024
Auteur-compositeur(s) francophone de l’année :
Aleksi Campagne – For the Giving/Sansriendonner
Catherine Durand – La maison orpheline
Dans l’Shed – La nouvelle saison
Marie-Ève Laure – Reviens
Veranda – Là-bas
Artiste de la relève de l’année : La Déferlance – Le feu aux poudres
Album traditionnel de l’année : La Déferlance – Le feu aux poudres
Chanteur traditionnel de l’année : François-Félix Roy – Peines perdues
Auteur-compositeur autochtone de l’année : Willows – Maison vent
Groupe de l’année : Genticorum – Au coeur de l’aube
Groupe vocal de l’année : Musique à bouches – Il est grand temps
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 5 avril et mis à jour le 7 avril 2024
OTTAWA – Depuis 2019, un groupe de parents s’engage activement en faveur de l’établissement d’une école francophone dans le centre-ville de la capitale. En réponse à cette demande, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) a officiellement soumis une requête au programme des immobilisations prioritaires du gouvernement provincial afin de démarrer la construction de cette école tant attendue.
La réponse du gouvernement de l’Ontario devrait tomber durant le mois d’avril. Ce qui est attendu est un financement accordé pour la construction d’une école secondaire pouvant accueillir plus de 1000 élèves.
Mercredi soir, dans le quartier de la Petite Italie, de nombreux parents d’élèves du centre-ville se sont réunis pour discuter de ce projet. Près d’une quarantaine de parents, ainsi que le député provincial d’Ottawa-Centre, Joël Harden, le député fédéral d’Ottawa-Centre, Yasir Naqvi, le conseiller scolaire Joël Beddows et une grande partie de l’équipe du CEPEO, ont exprimé tour à tour l’urgence de disposer d’une école le plus rapidement possible.
Devant la foule de parents, Yasir Naqvi a exprimé son intention d’appuyer ce dossier qui lui est très important. « Mes enfants ont accès à une éducation francophone et il leur faudra continuer cette éducation », a-t-il dit en français.
« C’est un droit de la Charte canadienne, a-t-il ajouté. Il faut sécuriser une parcelle de terrain et je vais appuyer le CEPEO et m’entretenir avec la Commission de la capitale nationale (CCN) au sujet des Plaines LeBreton. »
Si Les Plaines LeBreton semblent être une option plutôt viable, Jennifer Larocque, mère de famille et membre du regroupement pour une école secondaire au cœur du centre-ville, explique l’engouement autour de cet espace.
« Le terrain permet de rêver, parce que c’est un développement au cœur du centre-ville qui hébergera des sites importants, possiblement un nouvel aréna pour les Sénateurs d’Ottawa, la nouvelle bibliothèque municipale, de nouvelles constructions novatrices, alors c’est la promesse d’un lieu dynamique, le tout à proximité de deux bouches sur la voie du train léger. »
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RADIO-CANADA – Frédéric Cammarano, publié le 4 avril 2024
La population vieillit rapidement en Atlantique. ICI Acadie vous présente cette semaine une série de reportages sur cet enjeu crucial.
La liste de foyers de soins sélectionnés par Régina et Omer Robichaud était bien courte. Ils avaient établi plusieurs critères, mais le plus important était de pouvoir vivre en français, même si cela voulait dire attendre.
Après neuf mois, ils se sont installés au Faubourg du Mascaret, l’un des rares foyers de soins désigné francophone de la région de Moncton. C’est un choix que Mme Robichaud ne regrette pas.
Les farces qu’on se raconte, des histoires, les jokes-là, ça se traduit pas là. Ça ne sonne pas bien en anglais, explique Régina Robichaud.
En fait, selon la femme de 78 ans, pouvoir vivre en français en foyer de soins allait tellement de soi qu’elle et son mari n’ont même jamais discuté de la question.
Longue attente
Pour pouvoir obtenir une place dans ce foyer de soins, il aura fallu de la patience et quelques sacrifices.
Tout débute en février 2020 lorsqu’Omer Robichaud subit trois accidents vasculaires cérébraux en moins de deux mois. Il est alors placé en attente d’une place en foyer de soins au Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont.
Tous les jours, Régina Robichaud lui tient compagnie, puis rentre chez elle le soir pour y jouer du piano et réussir à traverser cette attente difficile. La mélomane possède un large recueil de pièces musicales, presque toutes en français.
Je m’assoyais au piano, puis je remercie Donat Lacroix qui venait de sortir un nouveau recueil de chants et je passais d’un couvert à l’autre avec les belles mélodies de Donat Lacroix , explique-t-elle.
Musique et déménagement
Pour faciliter l’entrée au Faubourg du Mascaret de son mari, Régina Robichaud a accepté d’y emménager aussi.
Même si j’ai trouvé ça difficile de prendre la décision, je n’avais pas de choix, dit-elle. Elle précise néanmoins qu’elle a posé une condition, celle d’apporter son piano, question d’avoir avec elle à la fois sa passion, sa culture et sa langue et ainsi faciliter cette transition.
Il faut dire que c’est grâce aux chansons françaises que le couple s’est rencontré au milieu des années 1960, dans une chorale acadienne plus précisément.
La musique ne les a ensuite plus jamais quittés. Lors des fêtes de famille, lui jouait de l’harmonica et elle, de l’accordéon.
Un objectif en tête
Régina Robichaud reconnaît que l’attente de neuf mois en 2020 n’a pas été facile, en pleine pandémie de COVID-19.
Elle note que le couple n’a jamais perdu de vue son objectif de vivre dans ce foyer francophone, qui était alors en construction. Il n’a jamais non plus considéré d’autres options pour espérer accélérer le processus, voire le simplifier.
Il y a question de fierté. Les mononcles, les matantes… tout le monde est francophone. On a quelques anglophones parmi la famille aussi, mais ça va de soi que tout se passe en français. Nos chansons, quand on fait nos sing along, on met quelques chants anglais pour nos beaux-frères, etc., explique-t-elle.
Le Faubourg du Mascaret se trouve aussi tout près de l’Université de Moncton, à laquelle le couple est étroitement lié. Lui, doyen en éducation pendant de nombreuses années et elle, professeure en nutrition et études familiales. Le foyer abritait aussi déjà certains amis.
Le poids de devenir proche aidante
Omer Robichaud entre finalement au foyer de soins en novembre 2020.
Au fil des mois, l’aide que Régina Robichaud doit fournir à son mari est de plus en plus importante.
Par exemple, il aimait beaucoup les croustilles, mais il était devenu très compliqué pour lui de manger lui-même.
Je mettais le morceau de chips dans sa main, puis là, il essayait. Il essayait. Ça a pris plusieurs semaines avant qu’il réussisse, mais, vers la fin, il pouvait manger lui-même, raconte-t-elle.
Omer Robichaud est décédé en 2021 environ un an après être entré au foyer de soins.
Régina Robichaud ne regrette aujourd’hui rien de cette longue attente pour obtenir une place dans le foyer de soins francophone de leur choix, ni de cette période même si elle a été particulièrement difficile de son propre aveu.
Faut reconnaître qu’être proche aidant, c’est très demandant, c’est très exigeant physiquement du point de vue santé. On se rétablit et on le fait. On va au devoir. Surtout quand ton mari dit : « Je sais pas ce que je ferais si tu étais pas là », dit-elle.
La fin de vie, on peut la faciliter, on peut la rendre un peu plus vivable si on peut dire, conclut Régina Robichaud.
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ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 4 avril et mis à jour le 5 avril 2024
[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]
En ce début de mois d’avril, la culture francophone de l’Ontario et d’ailleurs brille de mille feux en films, humour et théâtre. Cette semaine, des pièces de théâtre qui donnent à réfléchir sont à l’affiche, ainsi que des fous rires grâce au cinéma et à un stand-up humoristique.
Films
Petit jésus de Julien Rigoulot au Sudbury Indie Cinema
Le Sudbury Indie Cinema propose cette semaine une comédie franco-canadienne réalisée par Julien Rigoulot. L’histoire tourne autour de Jean, un homme désespérément convaincu que son fils est une sorte de messie après l’avoir vu ressusciter leur chien. Excentrique et décalé, Jean poursuit sa quête de convaincre le reste de son entourage.
Du côté de Barrie, la Clé, un organisme sans but lucratif offrant de multiples services aux francophones et francophiles du comté de Simcoe, fait exceptionnellement d’une pierre trois coups dans le cadre de son Gala humour qui fera briller non pas deux, mais trois comédiens en pleine ascension dans leurs régions respectives. Cette soirée stand-up compte mettre en avant les talents de la Franco-Ontarienne Evelyne Roy-Molgat, également animatrice de la soirée, de Lucas Boucher, comédien provenant de Québec et ceux du Néo-Brunswickois, Thomas Lapointe.
M’appelle Mohamed Ali à la Nouvelle Scène Gilles Desjardins
Armé d’un scénario rédigé par la plume tranchante de l’auteur congolais, Dieudonné Niangouna, une troupe d’acteurs noirs du Théâtre de la Vieille 17, s’empare de la scène ottavienne pour raconter l’histoire du célèbre boxeur et activiste politique, Mohamed Ali. Un parcours puissant et toujours d’actualité, cette interprétation établit des parallèles avec la lutte actuelle pour la justice raciale, tant sur scène qu’en dehors.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 5 avril 2024
Organisé en collaboration avec I’Université d’Ottawa, le 91e Congrès de I’Acfas se déroulera du 13 au 17 mai 2024 dans la capitale fédérale sous le thème « Mobiliser les savoirs en français ».
6000 chercheurs francophones en provenance du Québec, du Canada et de l’international. C’est le nombre moyen des participants au Congrès annuel de l’Acfas, le plus grand rassemblement de scientifiques francophones dans le monde.
Le plus grand rassemblement de chercheurs dans la francophonie
Au menu de l’événement : colloques, communications libres, activités spéciales et Science-moi!, une activité grand public.
Présentée sous un format hybride alliant présentiel et virtuel, la programmation du 91e Congrès de l’Acfas est à la fois dense et variée avec pas moins 220 colloques scientifiques, 450 communications libres ainsi qu’une dizaine d’activités spéciales et une dizaine d’activités Science-moi!.
« Le congrès annuel de l’Acfas est le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie. », peut-on lire sur le site web de l’Acfas.
Notons, par ailleurs, que les activités sont multidisciplinaires et couvrent une très large éventail de discipline scientifiques comme la médecine et les sciences de la santé, les sciences humaines ou appliquées.
Fondée en 1923 sous le nom d’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, l’organisme a été renommé Association francophone pour le savoir entre 2001 et mai 2019.
Depuis mai 2019, l’Association se dénomme tout simplement Acfas. Basé à Montréal, l’organisme dispose de 6 antennes régionales au Canada ainsi que 6500 membres actifs et 600 bénévoles issus de 32 pays.
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À Fort McMurray, jeudi matin, le gouvernement de l’Alberta a officialisé le financement pour la construction de nouvelles écoles francophones un peu partout dans la province.
L’heure était aux réjouissances dans la communauté francophone, notamment pour Mathieu Cayouette, parent d’un enfant qui fréquente l’École Boréale. Il s’agit d’un établissement qui recevra du financement pour un nouveau bâtiment qui permettra d’accueillir des élèves de la prématernelle à la douzième année.
On était très excités [lorsque] l’annonce avait été faite, mais être dans la salle à voir le gouvernement de l’Alberta venir nous parler en français pour nous faire l’annonce officiellement était extrêmement émotionnel pour beaucoup de personnes dans la salle, dit-il.
Il ajoute qu’il est ravi d’avoir le soutien de la province et du ministère de l’Éducation.
L’ancienne présidente du conseil des parents de l’École Boréale, Melissa LaRose, indique que le projet de l’École Boréale est important pour les familles qui parlent français, qui veulent un service d’éducation pour être capables de partager cette culture avec leurs enfants.
Lors de la conférence de presse, le ministre de la Technologie et de l’Innovation de la province, Nate Glubish, a rappelé l’importance de financer des projets d’écoles scolaires.
L’une des choses que j’ai apprises au cours des dernières années est l’importance pour les familles francophones d’avoir accès à une éducation francophone équivalente à [celle des] anglophones.
Une citation de Nate Glubish, ministre de la Technologie et de l’Innovation de l’Alberta
Il s’agit d’un droit ancré dans la Charte des droits et libertés, et nous devons donc travailler ensemble pour augmenter le nombre d’écoles francophones dans toute l’Alberta.
L’édition 2024 du Festival boréal comptera sur des têtes d’affiche canadiennes tirées des sphères indie rock et R&B.
La directrice générale du Festival, Tessa Balaz, estime que le prochain Festival sera le plus fort depuis la création de l’événement en 1972.
Plus de 40 artistes se livreront sur scène sur une période de quatre jours, du 4 au 7 juillet.
La Reine du R&B canadien, Jully Black, lancera les festivités le 4 juillet. Elle a cumulé plusieurs prix Juno et Gemini au fil de sa carrière, en plus d’être membre de l’Allée des célébrités canadiennes.
Elle a également fait les manchettes l’an dernier pour avoir modifié les paroles de l’hymne national du Canada lors du match des étoiles de la Ligue nationale de basketball.
Le groupe indie rock alternatif torontois July Talk, trois fois lauréat du prix Juno d’album alternatif de l’année, suivra le 5 juillet.
Le lendemain soir, le Festival propose un autre géant de l’indie canadien : The Rural Alberta Advantage.
Le groupe, qui célébrera ses 20 ans en 2025, figurait sur la longue liste des finalistes au prix Polaris en 2011 grâce à son deuxième album, Departing.
Tim Baker sera chargé de clore le Festival le 7 juillet. L’ancien membre du groupe Hey Rosetta compte plusieurs nominations aux prix Junos et Polaris et est en lice pour six prix aux prochains prix East Coast Music.
La diversité est également à l’avant-plan de la programmation avec, entre autres, la présence de l’artiste autochtone des Six Nations DJ Shub, du canado-mexicain Boogat, de la Franco-manitobaine Willows et du groupe multiethnique torontois Moskitto Bar.
Une place a aussi été réservée pour le Nord de l’Ontario. Les Sudburois Edouard Landry, Dayv Poulin, le duo Jacinthe Trudeau et Jeff Wiseman et le groupe Chanelle Albert & The Easy Company de même que Jamie Dupuis, de New Liskeard, seront de la programmation.
Sur son site web, le Festival boréal indique vouloir dévoiler plus de détails sur les activités à venir d’ici 48 heures.
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RADIO-CANADA – Mehdi Jaouhari, publié le 4 mars 2024
La décision du ministère de la Justice du Nouveau-Brunswick de fermer le palais de justice de Caraquet et de transformer celui de Tracadie en tribunal satellite, pour ensuite le fermer complètement, a été prise sans tenir compte des droits de la communauté francophone, selon un jugement de la Cour du Banc du Roi.
Dans sa décision du 28 mars, la juge Christa Bourque donne donc raison au Forum des maires de la Péninsule acadienne et ordonne l’annulation de ces fermetures. Elle demande au gouvernement provincial de prendre une nouvelle décision dans ce dossier et accorde des dépens de 8000 $.
Pas de services depuis 2022
Il n’y a plus de services de tribunaux dans la Péninsule acadienne depuis juin 2022, après les fermetures consécutives des palais de justice de Caraquet et de Tracadie. La Péninsule possédait alors la seule sous-unité judiciaire dont le fonctionnement était uniquement en français dans la province. Tous les services ont alors été transférés à Bathurst.
Cette décision a été vivement critiquée dans la région et le Forum des maires a décidé de porter l’affaire en justice.
La juge Bourque leur donne raison sur toute la ligne, une grande victoire selon le maire de Caraquet, Bernard Thériault. Il souligne, dans une publication sur Facebook, que cette décision va maintenant obliger les instances gouvernementales à ne pas prendre des décisions importantes sans regarder sous la lentille de la préservation et le développement de la communauté linguistique.
Pour nous, les francophones, c’est une décision historique. Ça fait une différence pour nos droits linguistiques, qui doivent être protégés , a déclaré, en entrevue jeudi, le maire de Tracadie, Denis Losier.
J’espère que dans le futur, quand il y aura d’autres décisions dans d’autres ministères, on sera en mesure de regarder l’impact que ça peut avoir […] sur le développement des collectivités, ajoute-t-il. Chaque décision comme ça pour sauver de l’argent, c’est des emplois qui quittent notre région, et ç’a un impact économique considérable.
Le gouvernement n’a pas tenu compte des droits linguistiques
Dans son jugement, la juge indique que le gouvernement n’a pas tenu compte des droits garantis par la Charte des droits et libertés, de la Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques du Nouveau-Brunswick et de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.
Elle pointe le fait que ces fermetures se sont faites sans consultation préalable et que le ministre Hugh Flemming avait à tout le moins […] le devoir de se demander si sa décision […] aurait un impact sur la préservation et le développement de la communauté minoritaire francophone.
Elle détermine que le gouvernement avait l’obligation de considérer les valeurs de préservation, de développement et d’épanouissement de la communauté linguistique minoritaire dans l’exercice de son pouvoir discrétionnaire de décider de la fermeture du palais de justice.
Un palais de justice, un symbole important
Le fait que le gouvernement ait fermé des palais de justice est une situation différente de la fermeture d’autres services gouvernementaux, explique le jugement.
L’accès limité nuit à l’engagement de la communauté et à la confiance dans le système judiciaire, pointe la juge.
Elle ajoute que la demande du Forum des maires ne concernait pas une demande de services en français ou d’un droit de gestion, mais plutôt une reconnaissance du rôle joué par un palais de justice dans une communauté.
La province soutenait de son côté que la décision avait été prise pour des raisons économiques et pour optimiser les ressources. Le ministère a d’abord demandé que la cause soit rejetée, car la décision a été prise dans l’exercice du pouvoir discrétionnaire du gouvernement, un argument rejeté par la cour.
Le gouvernement provincial pourrait porter la cause en appel, mais n’a pas pris de décision à cet effet.
Le ministère de la Justice et de la Sécurité publique prend en compte la décision du tribunal et respecte le processus judiciaire. Le ministère prendra le temps nécessaire pour examiner la décision, écrit le porte-parole du ministère, Allan Dearing, dans un courriel.
Une décision qui va au-delà des fermetures
Pour l’expert des droits linguistiques, Michel Doucet, la décision de la juge Doucet va au-delà des fermetures des tribunaux.
C’est la façon dont Fredericton devrait prendre ses décisions depuis 1982 lorsque les obligations linguistiques ont été adoptées avec l’article 16. On ne le faisait pas. La décision leur rappelle de leur obligation de tenir compte de ces valeurs fondamentales de la Charte lorsqu’ils prennent des décisions, explique le juriste.
Il s’attend toutefois à ce que la cause soit portée en appel.
L’argument principal de la province devant la juge Bourque était que la question n’était pas justiciable parce c’était une décision politique et exécutive et non une décision d’une administration publique, alors je crois que sur ce point-là, la province va probablement vouloir porter la cause en appel et tenter d’écarter la dimension linguistique, mais la dimension linguistique sera toujours là, rappelle-t-il.
Les suggestions des maires
Le maire de Caraquet ne serait pas étonné que la province conteste la décision.
On sait pertinemment, en connaissant le gouvernement de Blaine Higgs, qui n’a jamais été particulièrement favorable aux questions francophones, qu’ils vont faire un appel du jugement ou qu’ils vont faire une consultation, comme la juge le demande, un peu en vitesse, indique Bernard Thériault.
Le Forum des maires veut rencontrer rapidement les représentants du gouvernement. Selon M. Thériault, les dirigeants municipaux ont des propositions, et ne seraient pas fermés à l’idée de la réouverture d’un seul des deux palais de justice.
Keith Chiasson, député libéral de Tracadie-Sheila, s’attend aussi à ce que le gouvernement fasse appel. S’ils avaient fait leurs devoirs dès le début, ils auraient su que ce n’était pas une possibilité de fermer ce service-là, qu’ils ont une obligation linguistique envers la population, dit-il.
Les députés de la Péninsule acadienne rencontrera les maires sous peu pour s’y préparer. C’est une première victoire, mais il y a encore plusieurs étapes à franchir avant de voir la réouverture d’un palais de justice, mentionne Keith Chiasson.
Avec des informations de Nouemsi Njiké, d’Alix Villeneuve et de René Landry
TOTONTO – Première étape vers une entente formelle, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ont signé ce mercredi une déclaration commune en vue de renforcer leur coopération dans plusieurs domaines clés de la francophonie.
Ratifié par la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, et son homologue néo-brunswickois Glen Savoie, ministre responsable de la Francophonie, le document prévoit une coopération renforcée dans plusieurs domaines.
Il est question d’encourager et promouvoir les échanges économiques, politiques, éducatifs et culturels, ainsi que d’opérer des initiatives conjointes dans la recherche, l’enseignement supérieur, le secteur municipal, les arts, le numérique, les communications, le tourisme ou encore la jeunesse.
Au cours de leur échange, qui s’est fait à distance, les deux ministres se sont entendus sur la nécessité de « trouver des occasions communes de supporter la vitalité de leurs communautés acadienne et francophones » et envisagent, dans les mois à venir, de développer des partenariats qui contribueront à « protéger et faire la promotion de la culture et du patrimoine francophones ».
La francophonie économique serait particulièrement ciblée, notamment en favorisant la connexion des entrepreneurs francophones entre eux, l’exploration de nouveaux marchés et l’innovation entrepreneuriale.
La Société de la francophonie manitobaine (SFM) soutient qu’« il y a une compréhension, au sein du gouvernement, de l’importance de la francophonie ». C’est l’impression que laisse le premier budget du gouvernement de Wab Kinew à la présidente du conseil d’administration de la SFM, Angela Cassie.
Selon Mme Cassie, ce budget est « un pas en avant » dans le financement des services en français au Manitoba.
Elle cite notamment l’augmentation des fonds de fonctionnement du Centre culturel franco-manitobain (CCFM) ou encore l’argent destiné aux municipalités bilingues.
Angela Cassie regrette toutefois le manque de précision concernant la place du français en santé et en immigration.
« Nous voulons nous assurer que les services en français sont inclus dans les investissements importants qu’on a vus hier. »—
Une citation de Angela Cassie, présidente du conseil d’administration de la SFM
La présidente du conseil d’administration de la SFM espère voir dans les jours à venir plus d’information quant aux priorités du plan stratégique communautaire de la SFM.
QUI :Originaire d’Alfred dans l’Est ontarien, Stéphane Sarrazinest député provincial sous la bannière des progressistes-conservateurs depuis 2022. Il fut le maire du canton d’Alfred et Plantagenet et avant ça, électricien.
LE CONTEXTE :D’abord adjoint parlementaire au ministre de l’Énergie, Todd Smith, M. Sarrazin est le nouvel assistant parlementaire de la ministre associée déléguée aux Petites Entreprises et de la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney.
L’ENJEU :Le député franco-ontarien prend la relève de Natalia Kusendova au poste d’adjoint parlementaire au ministère des Affaires francophones. Il prévoit oeuvrer dans la continuité, tout en renforçant les liens avec l’entrepreneuriat francophone en Ontario.
« Dans quels dossiers allez-vous vous impliquer?
Je représente une communauté francophone, sans doute la plus importante en pourcentage de la population de l’Ontario. Dans notre région, le français est déjà largement utilisé, et nous disposons de services en français qui sont relativement satisfaisants comparativement au reste de la province. Mon objectif est donc d’utiliser cette base pour améliorer l’offre de services en français à travers toute la province.
Comme vous le savez, le budget de cette année a été augmenté, ce qui nous permettra d’améliorer les services offerts aux francophones de l’Ontario, et c’est là ma principale priorité.
Je continuerai à rencontrer les différents organismes francophones, et je suis très enthousiaste à l’idée de travailler avec la ministre Mulroney, une championne de la francophonie ontarienne. Je suis convaincu que nous pourrons accomplir de grandes choses ensemble.
De plus, ayant été nommé adjoint parlementaire au ministère des Petites entreprises, je compte également développer le volet économique en mettant l’accent sur la dimension francophone, en collaborant avec les entrepreneurs francophones. Je suis certain que nous pouvons offrir une représentation bilingue efficace.
Vous avez dirigé une entreprise francophone dans la région de Prescott et Russell par le passé. Pensez-vous être le mieux placé pour ces deux portefeuilles?
Absolument. Ma nomination en tant qu’adjoint parlementaire du ministre de l’Énergie était basée sur mon expertise dans ce domaine, ayant étudié l’électricité. Mais je crois que ma double expérience en représentant les francophones et en provenant du milieu des affaires me positionne de manière cohérente pour ces deux portefeuilles. Je comprends parfaitement ces enjeux.
La vitalité de la francophonie passe aussi par l’économie et son ouverture sur le monde. Avez-vous l’intention de promouvoir cette francophonie dans vos missions parlementaires?
Depuis 2022, je suis chargé de mission pour la région Amérique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, où je collabore avec des parlementaires francophones du monde entier pour renforcer la francophonie. Cette opportunité me permet de faire rayonner la francophonie et de travailler en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie. Mon objectif ultime est d’améliorer la situation de la francophonie ontarienne.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 4 avril 2024
La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a annoncé, ce mercredi, la nomination de Aude Aprahamian à titre de nouvelle directrice de son bureau au Québec. Elle entrera en poste le 8 avril prochain.
Du sang neuf à l’équipe de la FCFA à Québec. Aude Aprahamian succède à Michel Morin qui part à la retraite au terme d’un mandat de cinq ans.
De par son parcours, la nouvelle directrice générale connait aussi bien le Québec que la francophonie canadienne.
Avant d’être nominée à son nouveau poste, Aude Aprahamian occupait le poste d’attachée à la francophonie au Bureau du Québec à Toronto.
La nouvelle gestionnaire a également occupé plusieurs postes au sein du diffuseur public francophone le Groupe média TFO, dont celui de cheffe de mission stratégique auprès du chef de la direction.
Sur le plan académique, Aude Aprahamian détient une maîtrise en Administration et Management public de l’Université de Bretagne occidentale en France.
« À titre de directrice du bureau de la FCFA au Québec, Mme Aprahamian assumera la responsabilité des relations de la Fédération avec le gouvernement québécois, ainsi que de l’ensemble des initiatives de promotion, de collaboration et de rayonnement auprès de la société civile québécoise », détaille un communiqué de la FCFA publié aujourd’hui.
« Je suis ravie de me joindre à la FCFA et de poursuivre mon engagement envers les communautés francophones et acadienne. Ce mandat est une belle occasion d’œuvrer au rapprochement durable de nos communautés avec le Québec. J’ai hâte de travailler avec l’équipe du bureau au Québec ; je suis convaincue, qu’ensemble, nous allons mettre en œuvre des projets porteurs pour faire valoir la richesse de nos cultures », déclare Aude Aprahamian, nouvelle DG de la FCFA au Québec.
« Nous sommes ravis de pouvoir compter sur l’expertise d’Aude Aprahamian et son riche parcours professionnel. Elle aura pour mandat de solidifier les partenariats entre la société civile québécoise et celle de nos communautés pour favoriser un rapprochement durable entre francophones. Elle travaillera aussi à établir des liens nouveaux avec les ministères clés du gouvernement du Québec pour faire rayonner le français dans l’espace canadien », ajoute le directeur général de la FCFA, Alain Dupuis.
Par ailleurs, la FCFA tient à remercier le directeur sortant, Michel Morin, qui entame une retraite bien méritée après cinq années au service de la FCFA.
Le mandat de Michel Morin a été marqué par une croissance remarquable du bureau au Québec et par la tenue du Sommet sur le rapprochement des francophonies.
C’est également sous son impulsion qu’a été créée la marque Francité et l’événement Mobilisation franco, organisé annuellement par la FCFA en collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 2 avril 2024
Minorité vibrante au sein d’une société inuite, la communauté francophone du Nunavut célèbre le 25e anniversaire de leur territoire au sein de la confédération canadienne.
« Le Nunavut est un territoire qui a su affirmer sa voix et sa place au sein du Canada. En tant que franco-nunaviummiut, nous sommes fiers de contribuer à l’épanouissement de notre territoire et à la promotion et vitalité de notre identité culturelle au sein de notre communauté.».
C’est en ces termes que le président de l’Association des francophones du Nunavut (AFN) a souligné, ce lundi 1er avril 2024, le 25e anniversaire du Nunavut au sein de la Confédération canadienne.
Un quart de siècle auparavant, jour pour jour, le Nunavut était le dernier territoire à rejoindre dans le Canada. Un anniversaire qui revêt une importance politique et communautaire, d’après le président de l’AFN
Le Francais, une langue vivante au Nunavut
Contrairement aux autres provinces et territoires anglophones en dehors du Québec, le Nunavut est un territoire à majorité Inuite. L’anglais et la culture anglophone y est minoritaire tout comme le français et la francophonie.
« Le Nunavut se construit donc en se basant sur les principes directeurs de l’Inuit Qaujimajatuqangit, incluant ainsi le savoir traditionnel inuit dans les pratiques quotidiennes et de la vie moderne. Entre autres au cœur de ces valeurs se trouvent : travailler ensemble dans un but commun; respecter l’autre, entretenir des relations avec autrui et faire montre de compassion envers les autres; et promouvoir un bon état d’esprit en étant ouvert, accueillant et inclusif. », lit-on un dans un communiqué trilingue de l’AFN.
Selon les données du dernier recensement de Statistique Canada de 2021, la population capable de soutenir une conversation en francais dépasse 1400 personnes, soit 3,8 % de la population du territoire. La minorité anglophone représente quant à elle 33,02%.
Bien qu’elle soit minuscule en chiffres, la minorité francophone du Nunavut est vibrante. Elle est dotée d’une commission scolaire, d’un journal, d’une radio, d’un centre de formation pour adultes ainsi que de nombreux organismes et services francophones dans plusieurs secteurs.
Notons, enfin, que la présence des francophones au Nunavut remonte au début du 19e siècle à travers des pêcheurs de baleine et des missionnaires oblats, selon un article de l’historien Serge Dupuis paru sur l’Encyclopédie canadienne.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 30 mars et mis à jour le 2 avril 2024
[LA RENCONTRE D’ONFR]
Après près de 30 années à la tête de la Société franco-manitobaine (SFM), son directeur général Daniel Boucher a annoncé il y a quelques semaines sa retraite. Celui-ci quitte un paysage qui était fort différent à son arrivée en 1994, alors qu’on annonçait la création à ce moment-là de la Division scolaire franco-manitobaine qui gère aujourd’hui 24 écoles francophones dans la province. D’un plan stratégique sur cinquante années à la transformation de la francophonie manitobaine par l’immigration, nous avons discuté avec celui qui laissera son poste de directeur général de la SFM au mois d’août.
« Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre votre retraite?
Je pense que c’était tout simplement le temps. J’avais déjà anticipé un peu un plan il y a quelques années. J’ai eu 65 ans au mois d’octobre dernier alors j’ai considéré que c’était dans cette période de temps là que j’allais le faire. Deuxièmement, je pense que je laisse les dossiers entre bonnes mains et en bon état. Je suis optimiste pour l’avenir de la SFM.
Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre l’équipe de SFM au début des années 1990?
J’avais travaillé au gouvernement provincial auparavant pendant quatre ans, donc j’avais un certain goût pour la politique, mais je ne voulais pas en faire. Alors, c’est dans ce contexte-là que je suis allé à la SFM, dans les dossiers politiques. De savoir que j’allais être directeur général, je n’en avais aucune espèce d’idée et ce n’était pas dans mes plans au début. J’avais aussi un intérêt qui venait de ma famille, mes parents et d’autres mentors qui ont développé mon intérêt pour mon identité, ma langue, ma culture alors pour moi ça tombait bien.
On peut présumer alors que vous ne pensiez pas que vous pourriez occuper cet emploi pendant près de trois décennies?
Non jamais de la vie! C’était un essai dans un sens, car je ne savais pas ce que j’allais faire. Est-ce que j’allais retourner à l’université? C’est quelque chose que j’ai pensé, mais finalement j’ai pu finir mon premier degré à l’université. Mais non, je n’avais pas tracé ma destination encore, mais avec le temps, c’est devenu quelque chose que j’aimais beaucoup et qui m’intéressait. J’ai continué parce que j’aimais ça, ce n’est pas compliqué.