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RADIO-CANADA – Catherine Moreau, publié le 24 novembre 2023

Jeudi soir, la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface (CCFSB) a récompensé trois de ses membres pour la première fois depuis 2018. Cette soirée de reconnaissance, qui a rassemblé les lauréats et des chefs d’entreprise de divers secteurs d’activité, s’est déroulée à l’Hôtel Norwood, à Winnipeg.

La CCFSB dit qu’il est important de se remettre à reconnaître le travail des entrepreneurs franco-manitobains.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Lancés en 1995, les Prix d’entrepreneurship de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface reconnaissent le travail d’entreprises à but lucratif, dont le siège social est au Manitoba, et les entrepreneurs qui offrent des services en français et qui se sont démarqués.

La présidente de la CCFSB, Sylvie Laurencelle, affirme qu’il était important de se remettre à reconnaître les entrepreneurs franco-manitobains. Ils embauchent des gens. Ils paient des salaires, des taxes. Ils font tourner l’économie. Tous les dollars qu’ils dépensent, ça contribue à l’économie franco-manitobaine, souligne-t-elle.

Sylvie Laurencelle encourage les entrepreneurs franco-manitobains à devenir membres de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

C’est la clinique bilingue Deezar Raval Physiotherapy qui remporte le prix de reconnaissance Jeunes entrepreneurs francophones. Établie depuis 2019 dans le quartier du parc Windsor, elle fournit des services de physiothérapie, de rééducation vestibulaire, de massothérapie et de thérapie sportive.

Ce prix est remis à des entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, qui sont gestionnaires depuis au moins deux ans d’une entreprise qui leur appartient et qui a connu un succès remarquable au cours de l’année.

Pour les deux propriétaires francophones de la clinique, Quentin Raval et Josée Deezar, l’offre de services en français s’est avérée un filon. On a vraiment pu ouvrir les portes à beaucoup de patients. Beaucoup de gens voulaient ces services-là en français. Ça nous a vraiment permis d’augmenter la clientèle, affirme M. Raval.

Le Prix entrepreneur, qui est remis à une entreprise établie depuis au moins un an et qui a démontré un engagement exceptionnel envers la communauté, a été décerné à Voyageur Houseboats, qui a été incorporée en 2021.

Il s’agit de la première entreprise de location de bateaux-maisons au Manitoba à exercer à l’intérieur d’un parc provincial, celui du Whiteshell. Elle offre depuis 2022 des séjours sur un bateau autonome sur la rivière Winnipeg.

Le fondateur de Voyageur Houseboats, Jérémy Faure, se réjouit de cet honneur. C’est vraiment une reconnaissance extraordinaire. On travaille dans l’ombre pendant des années et, tout d’un coup, on est reconnu. Ça nous met devant les projecteurs, ça fait un peu bizarre, mais ça aide aussi énormément, surtout pour une toute nouvelle entreprise, affirme le lauréat.

On va commencer notre troisième année d’exploitation et, donc, on cherche tout le temps de nouveaux clients. On espère que ça pourra attirer plus de gens de la francophonie chez nous, ajoute M. Faure.

Jérémy Faure est le fondateur de Voyageur Houseboats, la première entreprise de location de bateaux-maisons au Manitoba à exercer à l’intérieur d’un parc provincial, celui du Whiteshell. PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Par ailleurs, c’est la maison d’édition, établie depuis près de 30 ans au Manitoba, Apprentissage Illimité/AHA Learning qui remporte le Prix de distinction. Fondée en 1996, l’entreprise édite, conçoit et détaille des ressources éducatives et littéraires en français, en anglais et en espagnol.

Ce prix est décerné à une entreprise établie depuis au moins trois ans et qui a démontré un engagement exceptionnel envers la communauté.

Sylvie Laurencelle, encourage les entrepreneurs franco-manitobains à devenir membres de la CCFSB.

Vous allez retrouver des personnes comme vous qui sont à différentes étapes dans leur carrière. Vous allez vous trouver des gens qui ont des problèmes ou bien des défis similaires aux vôtres et vous allez vous retrouver entre pairs, puis trouver des façons peut-être de collaborer. C’est vraiment une belle opportunité, affirme-t-elle.

Les lauréats ont reçu une adhésion gratuite d’un an à la CCFSB. La Chambre de commerce propose son prochain rendez-vous le 14 décembre, pour un cocktail à l’occasion des Fêtes, qui se tiendra au Marion Street Eatery.

Avec des informations de Cédrick Noufele

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 22 novembre

TORONTO – À dix jours de l’élection qui déterminera le nouveau leader du Parti libéral de l’Ontario, Ted Hsu, Bonnie Crombie, Nate Erskine-Smith et Yasir Naqvi ont confié à ONFR leurs vues. Si certains sont bilingues ou presque et que d’autres apprennent toujours le français, les quatre candidats semblent sensibles à la cause franco-ontarienne comme élément intrinsèque des élections de 2026, pour pouvoir prétendre au titre de premier ministre de l’Ontario.

Yasir Naqvi, Bonnie Crombie, Ted Hsu et Nate Erskine-Smith se disputent le leadership libéral ontarien. Montage ONFR

En entretien avec ONFR, le député provincial bilingue de Kingston et les Iles Ted Hsu, nous raconte dans un français courant son rapport particulier à la langue.

« J’ai vécu en France trois fois au total pendant quatre ans : à Paris alors que je travaillais à la Banque Nationale, à Grenoble en tant que scientifique, et, enfin, à Toulouse, où nous avons pris une année sabbatique en famille en 2016 pour que mes deux filles aient aussi cette expérience immersive et étudient dans les écoles françaises. »

Pour celui-ci, les institutions universitaires, centres d’enseignement, de recherche et de formation professionnelle sont indispensables à la préservation de la langue et de la culture franco-ontariennes. « J’appuie le soutien financier pour les universités francophones de l’Ontario », déclare M. Hsu qui a aussi affirmé à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) appuyer le financement de l’Université de Sudbury.

D’autre part, il indique que la « grave pénurie de médecins de famille en Ontario a également éclipsé la pénurie de services de soins primaires pour les francophones. J’appuierai de ce fait l’expansion des services en français pour les soins de santé en Ontario ».

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RADIO-CANADA – Publié le 22 novembre 2023

La province a annoncé du financement supplémentaire pour un des projets, celui de l’école François-Buote.

En 10 ans, le nombre d’élèves inscrits à l’école Pierre-Chiasson a presque doublé.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

« On a trois de nos six écoles qui ont maintenant des projets d’infrastructures en marche. Ça, c’est du jamais vu », déclare Ghislain Bernard, le directeur général de la Commission scolaire de langue française à l’Île-du-Prince-Édouard.

Dans son budget d’immobilisation record présenté mardi, le gouvernement provincial a ajouté un million de dollars pour le projet d’agrandissement de l’école François-Buote.

Le financement total pour cette école francophone de Charlottetown atteint 13,5 millions de dollars. À la fin des travaux, l’école, qui déborde en ce moment, pourra accueillir jusqu’à 750 élèves.

Ghislain Bernard est le directeur général de la Commission scolaire de langue française.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Cet agrandissement de François-Buote avait été déclaré prioritaire par la Commission scolaire de langue française (CSLF).

La somme supplémentaire annoncée mardi était la seule pour une école francophone, mais le conseil scolaire est loin de s’en formaliser, car il y a plusieurs chantiers en ce moment.

Pendant des années, c’était un projet à la fois. Alors on est très heureux de pouvoir en faire plus qu’un, a dit Ghislain Bernard, mercredi.

L’école François-Buote, le 3 janvier 2021, à Charlottetown
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

L’école Pierre-Chiasson, située à DeBlois, dans le nord-est de l’île, déborde aussi. Elle a accueilli 45 élèves à sa première rentrée, en 2012. Aujourd’hui, 115 y sont inscrits. La direction a dû s’arranger avec les moyens qu’elle avait.

Pierre-Chiasson, c’était rendu critique, souligne Ghislain Bernard. La bibliothèque est devenue une salle de classe. On a des espaces communautaires qui sont devenus des salles de classe.

La bibliothèque a été convertie en salle de classe.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Le gouvernement provincial a octroyé 1 million de dollars pour construire deux nouvelles salles de classe qui, espère-t-on, permettra de retenir les élèves jusqu’à la 12e année. Les travaux vont se faire en 2024.

J’aimerais vraiment pouvoir agrandir, dit Raquel Wells, la directrice adjointe de l’école Pierre-Chiasson. Avoir une école du 21e siècle, pouvoir offrir les services que les jeunes méritent. Ces élèves-là méritent d’avoir une école qui répond à leurs besoins. J’espère qu’on pourra la leur offrir.

Raquel Wells
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Enfin, le budget de construction d’une nouvelle école Évangéline est de 53,8 millions de dollars. La province avait annoncé un investissement de 41 millions dans son budget d’immobilisation, il y a un an.

Cette année, le gouvernement fédéral a ajouté un financement de 12,9 millions.

L’école Évangéline, à Abram-Village, quelques jours après le passage de l’ouragan Fiona en septembre 2022
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

L’école Évangéline, située à Abram-Village, avait été lourdement endommagée par l’ouragan Fiona en septembre 2022.

On commence un peu à zéro, mais il y a de bonnes personnes autour de la table, puis il y a une volonté de la communauté et de la commission scolaire, a affirmé mercredi le directeur général de la commission scolaire, Ghislain Bernard.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 novembre 2023

Au terme d’une carrière de 25 ans dans le milieu de l’éducation postsecondaire francophone en Nouvelle-Écosse, le recteur et le vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne Allister Surette mettra un terme à son mandat en juin 2024.

L’Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Gracieuseté.

C’est la fin d’un chapitre pour l’Université de Sainte-Anne. Son recteur et vice-chancelier Allister Surette quittera en juin 2024 l’unique université francophone de la Nouvelle-Écosse à l’issu de 25 ans de carrière. 25 ans de bons et loyaux services pour le développement de l’éducation postsecondaire francophone dans la province la plus peuplée de l’Atlantique.

Importants progrès

« Sous la direction de M. Surette, l’Université Sainte-Anne a réalisé d’importants progrès. Elle a réussi deux campagnes majeures de financement qui ont récolté plus de 10 millions de dollars chacune. Plusieurs édifices du campus de Pointe-de-l’Église ont fait peau neuve, notamment le Centre sportif Marcel-R.-Comeau, l’édifice Gustave-Blanche, la Bibliothèque Louis-R.-Comeau et l’ajout récent de la piste d’athlétisme et du terrain de soccer », lit-on dans un communiqué de l’Université Sainte-Anne.

Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne – gracieuseté

Autres réalisations durant les trois mandats successifs d’Allister Surette : un record d’inscriptions en 2019, une reconnaissance de l’université Sainte-Anne comme chef de file en recherche dans plusieurs domaines ainsi que davantage de notoriété et de visibilité.

Comme tout parcours, celui d’Allister Surette a connu certaines embuches. Il s’agit principalement de la fusion du Collège de l’Acadie et de l’Université Sainte-Anne, suivi de la pandémie de la COVID-19, qui a représenté un des plus grands défis de l’histoire de l’institution.

« Elle s’en est sortie grâce au dévouement inébranlable de l’équipe », juge l’institution postsecondaire.

Au niveau de ses relations externes, Allister Surette a établi un rapprochement avec les communautés acadiennes et francophones de la Nouvelle-Écosse, notamment lors des processus de consultation et d’élaboration de ses trois derniers plans stratégiques; le premier au Collège de l’Acadie et les deux derniers à l’Université Sainte-Anne.

« La situation dans laquelle se trouve l’institution actuellement est favorable et que le moment est opportun pour mon départ. La situation financière est stable et il est temps pour un nouveau plan stratégique. C’est au tour de quelqu’un d’autre de prendre la relève », déclare pour sa part le recteur de l’université.

Suite à son départ prévu en juin 2024, un comité d’embauche issu du Conseil des gouverneurs sera chargera de trouver un successeur.

Basée dans la région acadienne de Clare où se trouve son campus principal, l’Université Sainte-Anne dispose de quatre autres campus, à savoir Halifax, Tusket et Petit-de-Grat. Elle offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde.

De 1998 à 2003, Allister Surette était président et chef de la direction du Collège de l’Acadie. C’est à partir de l’an 2000 que Surette a joué un rôle clé dans le développement de l’Université Sainte-Anne, un établissement d’enseignement postsecondaire de langue française résultant de la fusion de l’ancienne Université Sainte-Anne et le Collège de l’Acadie. En 2003, il a été nommé vice-recteur du développement et des partenariats de l’Université Sainte-Anne, un poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination en tant que recteur et vice-chancelier en 2011.

Université Sainte-Anne

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RADIO-CANADA – Publié le 20 novembre 2023

Le Centre culturel franco-manitobain (CCFM) lance un nouveau fonds de dotation grâce à un don de 25 000 $ visant « à soutenir les activités artistiques, éducatives et culturelles » de l’organisation, selon un communiqué.

Le fonds Les Amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25000$ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le fonds Les amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25 000 $ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobains, comme l’explique le communiqué.

M. Forest a remis un chèque aux Amis du CCFM à l’occasion d’une conférence de presse lundi. Il a fait ce don en l’honneur de sa défunte épouse, Marcelle Forest, qui a été la première femme à présider le conseil d’administration du centre, de 1986 à 1988, dit le communiqué.

L’opération vise à répondre aux besoins financiers croissants de l’organisation, qui œuvre à la promotion de la culture francophone au Manitoba. « Face à ce défi, les Amis du CCFM ont pris l’initiative de créer le Fonds de dotation Les amis du CCFM, en partenariat avec Francofonds, qui est spécialisé dans la gestion des fonds philanthropiques. »

Construire une base solide pour les prochaines campagnes

C’est énorme!, s’est exclamée Ginette Lavack, la directrice générale du CCFM.

Elle explique que cette contribution de la famille Forest permettra aux Amis du CCFM de doubler tous les dons reçus jusqu’à atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif de récolter 50 000 $.

Ginette Lavack ajoute que le mandat de l’organisation, indépendante du CCFM, est de venir en soutien au centre dans tous les projets qu’on souhaiterait entreprendre, que ce soit des projets d’infrastructures, nos opérations ou notre programmation annuelle.

Il s’agit pour l’organisme de construire une base solide pour les prochaines campagnes de collecte de fonds ainsi que de marquer ses 50 ans, qui seront célébrés en 2024.

Je vise encore plus haut, mais bon, il faut commencer quelque part. Je pense que de se donner l’objectif de 50 000 $ pour nos 50 ans, c’est vraiment quelque chose de spécial, a indiqué Mme Lavack.

Selon elle, un partenariat a été établi avec Francofonds pour développer une culture philanthropique envers le CCFM.

Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail

Nathalie Kleinschmit, la directrice générale de Francofonds et chargée de la gestion du nouveau fonds, a expliqué que l’argent va soutenir les activités du centre.

Elle ajoute qu’il peut recevoir du financement pour le bâtiment, par exemple, mais que ce qui manque très souvent, ce sont les fonds pour nourrir ses activités.

Nathalie Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de «développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté».
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Mme Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté.

Francofonds sera responsable de la gestion du fonds, dont les intérêts seront versés chaque année au CCFMpour nourrir la vitalité du centre et celle de toute la communauté, affirme-t-elle.

Notre rôle est de veiller à ce capital et de faire en sorte qu’il y ait des rendements à perpétuité pour le centre. L’organisme accueille les dons dès ce lundi sur son site (Nouvelle fenêtre).

Pour cette première campagne de financement des Amis du CCFM, ce dernier a nommé Marcelle Forest présidente d’honneur en reconnaissance de son soutien exceptionnel et de son investissement remarquable.

M. Forest explique avoir fait ce don pour reconnaître sa défunte épouse et qu’il s’agit d’un grand moment pour eux deux. Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail qu’ils font ici aujourd’hui.

Il souhaite une longue vie au CCFM et au nouveau fonds des Amis du CCFM.

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RADIO-CANADA – Mélinda Trochu, publié le 20 novembre 2023

Alors que l’Association historique francophone de Victoria était en voie de dissolution au printemps, notamment à cause du manque d’implication de bénévoles, elle a désormais un nouveau conseil d’administration (CA). Elle a également plusieurs projets en cours dont un sur les Métis.

Pour l’instant, les membres du conseil d’administration font un point sur les finances et envisagent de recruter une directrice « même à temps partiel ». (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

L’idée, c’est de faire revivre l’Association historique, explique Denise Branter, une nouvelle membre du CA, qui assure que cette dernière avait été laissée en très bon état. Trois, quatre personnes font désormais partie du conseil d’administration et l’équipe continue [d’]essayer de trouver des personnes qui sont intéressées à faire partie de l’Association, ajoute-t-elle.

L’Association prévoit d’organiser une assemblée générale annuelle et espère que l’élan ressenti en juin pour la préserver se concrétisera avec l’arrivée de nouveaux bénévoles prêts à s’investir.

L’avenir en suspens de l’Association historique francophone de Victoria.

Pour l’instant, les membres du CA font le point sur les finances et aimeraient possiblement recruter une directrice même à temps partiel. Pour Denise Branter, il était important de faire perdurer cette association pour mieux connaître les ancêtres de la région et enseigner cet héritage aux enfants.

Le directeur général de la Société historique francophone de la Colombie-Britannique, Maurice Guibord, a hâte de travailler avec cette nouvelle équipe : On est là pour eux, pour faire en sorte que cela perdure.

Il veut essayer de travailler avec l’Association pour peut-être rendre certaines archives publiques. C’était avec grande peine qu’on a été témoin de problèmes vécus au courant de la dernière décennie pour obtenir des bénévoles; [ce n’est] pas toujours évident pour des communautés.

Un projet sur les Métis
L’un des projets de l’Association qui se termine s’intitule Portraits et mémoires de Métis à Victoria.

L’anthropologue sociale Carole Masure vit depuis 16 ans à Victoria et a pu, grâce à ses relations avec des amis autochtones, trouver cinq Métis qui ont accepté de parler de leurs ancêtres. Ce projet avait pour but d’enrichir les archives de l’Association de perspectives autochtones.

Carole Masure est anthropologue sociale et professeure de français, et vit à Victoria depuis 16 ans. PHOTO : FOURNIE PAR CAROLE MASURE

Carole Masure a aussi pu participer au repas-partage de la Métis Nation of Greater Victoria, fermé au public, ce qui lui a permis de développer un réseau. Pour raconter les histoires des ancêtres métis, Carole Masure a photographié des objets représentant l’histoire familiale des participants, afin de rendre cela vivant.

Parmi les objets, il y a notamment une ceinture fléchée, un calendrier avec Jésus représentant le lien avec la chrétienté, des coquillages et une plume d’aigle, autant de représentations d’attachements de ces Métis à leur culture.

Au fur et à mesure des échanges, des thèmes récurrents ont émergé : la rivière Rouge, le traumatisme intergénérationnel dû aux pensionnats pour Autochtones et la question de savoir qui a le droit de se définir comme Métis. Carole Masure a inclus un Métis de l’est dans ses portraits, car elle ne pense pas que c’est à elle d’exclure, ou non, un témoignage.


Celle qui est aussi professeure de français a fait des recherches avec ses élèves sur la première milice de Victoria du milieu du 19e siècle qui était en grande majorité composée de Métis.

L’un des portraits est celui de l’arrière-petite-fille d’Isabella Ross, une Métisse, la première femme ayant été propriétaire terrienne en Colombie-Britannique. Il n’y a eu qu’un seul témoignage en français, mais tout sera traduit en français et publié sur le site de l’Association historique, précise Carole Masure.

[Il y a] la honte [d’être Métis] qui se transforme en fierté maintenant, petit à petit, très lentement […] c’est une fierté qui se construit, qui se bâtit.

Grâce à ce projet, l’anthropologue sociale explique qu’elle en a appris davantage sur les coureurs des bois, dont l’image s’est ternie avec des témoignages d’abandon, de mauvais soins, de maltraitances, et espère que les résultats de ses recherches deviendront un outil pédagogique.

Raconter l’histoire sans lunettes roses est bien le sens de ce projet, comme le précise Denise Branter.

La suite pourrait être la création d’un programme scolaire sur l’histoire des Métis à Victoria en collaboration avec le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique. Denise Branter estime que cela permettrait de remettre les pendules à l’heure, avec comme objectif la vérité, et sûrement une démarche de réconciliation.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 novembre 2023

La plateforme francophone de diffusion numérique WebOuest a diffusé un reportage vidéo sur les 50 ans de carrière de la formation musicale Franco-Manitobaine Les Louis Boys.

Photo des archives des Louis Boys – reprise par Radio-Canada

« Ce sont les Rolling Stones de Saint-Boniface! Leurs chansons rendent hommage à Louis Riel et au patrimoine franco-manitobain ».

C’est en ces termes flatteurs que la plateforme numérique WebOuest présente Les Louis Boys, un groupe musical qui a célébré 50 ans de carrière en 2022.

Diffusé le 16 novembre dernier et animé par Laura Lussier, le reportage vidéo d’environ 20 minutes a donné la parole aux membres de la formation musicale dont le membre fondateur Edwin Prince.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 novembre 2023

À l’occasion de son cinquantième anniversaire, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a produit une rétrospective en format vidéo, en donnant la parole à des leaders communautaires qui ont contribué au développement de la francophonie Terre-Neuvienne et Labradorienne.

Capture d’écran – chaîne Youtube de la FFTNL

Initiés dès 2003, en marge du 30e anniversaire de la FFTNL, ces témoignages ont été complétés avec les personnes ayant été présidentes jusqu’en 2023, ainsi que du regretté Paul Charbonneau, directeur général de la FFTNL durant une période importante du mouvement.

« Ce sont de superbes témoignages que mes prédécesseurs nous ont laissés dans cette vidéo », mentionne Tony Cornect, président de la FFTNL dans un communiqué publié le 17 novembre.

« C’est un legs important qui est ainsi fait à nos communautés actuelles et futures. Il était important que soit rendus à la postérité ces témoignages, qui évoquent les grandes étapes du développement de notre mouvement et de nos communautés, et décrivent ô combien cela ne se fut pas sans difficulté. », a-t-il ajouté.


Fondée en 1973 dans la péninsule de Port au Port, fief historique de la francophonie de la province, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) est l’organisme porte-parole des communautés francophone et acadienne de Terre-Neuve-et-Labrador.

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RADIO-CANADA – Publié le 19 novembre 2023

C’était l’occasion d’exposer des produits typiquement acadiens et de dénicher des cadeaux uniques.

Il s’agissait de la deuxième édition du marché de Noël de la région Évangeline.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

La région Évangéline, à l’Île-du-Prince-Édouard, tenait en fin de semaine son marché de Noël.

C’était l’occasion d’exposer des produits typiquement acadiens et de dénicher des cadeaux uniques.

Plus de 500 visiteurs ont dévoré les nombreux kiosques que les artisans avaient préparés à leur intension Ce n’était pas seulement les vendeurs de la région. On en a qui viennent d’en dehors, a précisé Claudette Arsenault, l’une des organisatrices de l’événement.

Ce deuxième marché acadien de Noël a rallié celles et ceux qui y étaient l’an dernier. Edna Gallant ne s’est pas fait prier : J’aime beaucoup ça, parce qu’on les voit souvent ailleurs dans d’autres communautés. On a un bel espace, une belle terrasse, dit-elle.

Colinne Arsenault vendait les cabanes à oiseaux qu’elle bâtit elle-même.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

C’était tellement le fun l’année passée. J’adore le social, dit Colinne Arsenault, qui fabrique des cabanes à oiseaux et les vend sur place.

Si qu’on en vend, c’est beau. Si qu’on n’en vend pas, c’pas grave, lance-t-elle en riant.

Colette Aucoin voit le marché de Noël de la région Évangéline comme une vitrine pour ses produits.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Ça me donne la chance de m’exposer et aussi de supporter les autres petites entreprises, explique la couturière Colette Aucoin, qui propose des créations faites à la main à sa Boutique à Point, située à Summerside.

Pourquoi pas un rendez-vous toute l’année?

Face à cette réussite, organisateurs, exposants et visiteurs se demandent s’il ne faudrait pas en faire un rendez-vous plus fréquent, comme c’est le cas avec les marchés des fermiers de Charlottetown et de Summerside.

Une fois par mois, ce serait idéal. C’est quelque chose qu’on pourrait regarder, avance Claudette Arsenault.

Il s’agissait de la deuxième édition du marché de Noël de la région Évangeline.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Les produits locaux, on en a ici dans la région. Ça fait qu’on pourrait essayer un marché des fermiers Évangéline, ça pourrait marcher, dit Colette Aucoin.

Il y a tellement de talents ici que les gens seriont là, déclare Colinne Arsenault.

C’est bon pur les artisans, c’est plus de ventes pour les artisans aussi, conclut Colette Aucoin.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 20 novembre 2023

Wab Kinew a demandé à son ministre des Affaires francophones de faire du Manitoba une province « véritablement bilingue ». À la veille de la reprise parlementaire, cette tâche s’annonce autant vague qu’ardue.

En ce moment, seul le Nouveau-Brunswick est une province sur le plan constitutionnel, intégralement bilingue, rappelle François Larocque, professeur de droit à l’Université d’Ottawa.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans la lettre de mandat qu’il a adressée à son ministre du Sport, de la Culture et du Patrimoine et responsable des Affaires francophones Glen Simard, Wab Kinew lui donne comme troisième objectif de reconnaître le rôle fondateur de la communauté francophone de notre province, protéger ses droits et améliorer l’accès à l’éducation, aux soins et aux services en langue française afin que nous soyons véritablement une province bilingue.

En ce moment, seul le Nouveau-Brunswick est une province sur le plan constitutionnel, intégralement bilingue, rappelle François Larocque, professeur de droit et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques à l’Université d’Ottawa.

Le Manitoba a des obligations constitutionnelles sur le plan linguistique en matière législative et en matière judiciaire, mais la loi, au Manitoba, ne garantit pas la prestation de services et des communications dans les deux langues, poursuit-il.

À l’heure actuelle, les services doivent être légalement offerts en français uniquement dans les régions désignées bilingues dans la province.

Enchâsser dans la constitution, une solution?

La formulation vague de la lettre de mandat de Glen Simard laisse cependant place à toute sorte d’interprétation. Selon François Larocque, une lecture optimiste pourrait voir, dans le mandat du ministre Simard, l’ouverture [du gouvernement] d’explorer la possibilité de modifier la constitution pour préserver les droits des francophones.

Une telle démarche est relativement simple, puisqu’il suffirait d’une entente entre Ottawa et Winnipeg. L’exemple du Nouveau-Brunswick nous démontre que tout ce que ça prendrait, c’est une entente bilatérale entre le parlement [fédéral] et la législature du Manitoba. Il s’agit donc d’une résolution prise par consensus bilatéral entre la législature du Manitoba et le Parlement. C’est l’article 43 de la loi constitutionnelle de 1982 qui prévoit cette formule d’amendement constitutionnel, poursuit-il.

De son côté, Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, estime que la lettre fixe un objectif ambitieuxFaire d’une province de l’ouest une province vraiment bilingue, malgré l’ancrage historique des francophones au Manitoba, qui sont un groupe fondateur, peut-être, mais pas un groupe dominant non plus, c’est très ambitieux, estime-t-il.

Par ailleurs, il relève que la lettre mentionne l’objectif d’améliorer les services, mais il pointe le fait qu’on n’est pas obligé pour ça de dire que le Manitoba doit devenir une province vraiment bilingue.

Risque politique

En réalité, le problème sous-jacent qui se cache derrière l’utilisation des termes véritablement bilingue dans la lettre de mandat est qu’ils peuvent créer des espoirs et des attentes tellement élevées qu’on est pratiquement certains qu’on n’arrivera pas à les atteindre, analyse Frédéric Boily.

Je ne crois pas que ça soit vraiment réaliste dans un mandat de 4 ans. Si vraiment on voulait réaliser cet objectif-là, il faudrait déjà se donner un horizon temporel plus long parce qu’on ne peut pas changer une dynamique qui s’est installée depuis des décennies en seulement un mandat.

Une citation de Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta

De cela découle un fort risque politique pour le nouveau gouvernement néo-démocrate de susciter déception et mécontentement au sein d’une partie des électeurs. C’est quelque chose qui peut se retourner contre le gouvernement lorsque viendra la prochaine élection, prévient M. Boily. C’est une lourde responsabilité [qui repose] sur les épaules du ministre.

Glen Simard reste prudent

En entrevue avec Radio-Canada, le nouveau ministre responsable des Affaires francophones, Glen Simard, joue la prudence quand il s’agit de préciser ce que signifie l’ordre indiqué dans sa lettre de mandat.

Pour lui, l’élément essentiel est l’offre de service dans les deux langues officielles : il s’agit, [qu’on soit] anglophone ou francophone, [de pouvoir] trouver les services [gouvernementaux dont on a] besoin en français, affirme-t-il.

Mais lorsqu’on lui demande si faire du Manitoba une province véritablement bilingue implique d’aller plus loin et de potentiellement modifier la constitution canadienne, il déclare laconiquement : En ce moment, je ne peux rien répondre [par rapport à] cela.

Du côté de la Société de la francophonie manitobaine, on ne s’oriente pas vers une telle demande. Son vice-président, Derek Bentley, voit dans la volonté du gouvernement de faire du Manitoba une province véritablement bilingue une incitation à rêver où on veut être dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans et de commencer à mettre des choses en place [qui ne sont pas juste] temporaires mais qui sont aussi protégées.

Le gouvernement pourrait donner quelques éléments de réponses quant à ses intentions envers la francophonie dans son premier discours du Trône, qui sera prononcé mardi.

Avec des informations de Mario De Ciccio

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 novembre 2023

Alors qu’on entre dans la deuxième moitié du mois de novembre, certains proposent déjà d’installer une ambiance du temps des fêtes. Les clochettes commenceront à sonner dès cette semaine, entre autres à Lafontaine. Pendant ce temps, des comédiens qui veulent refaire le monde et un chanteur qui en interprète la beauté se partagent les scènes de la capitale canadienne. Pour leur part, les Torontois pourront assister à des solos de danse… entre leurs mains.

Le virus et la proie sera présenté au Théâtre français du CNA du 22 au 25 novembre. Crédit image: Marlène Gélineau Payette

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Musique

L’amour en baryton

Le baryton Luc Lalonde offrira un concert bilingue rempli de grandes chansons d’amour au Centre d’excellence artistique de l’Ontario (CEAO) ce samedi. Le spectacle Simplement, Love se veut une lettre d’amour aux arts et au public, a-t-il mentionné en entrevue à la radio ottavienne Unique FM. L’artiste y a également expliqué qu’il a lui-même profité du programme d’art à l’École secondaire publique De La Salle et souhaite maintenant redonner aux jeunes. C’est pourquoi il a créé la bourse Luc Lalonde, un montant de 1500$ avec la fondation Jean-Claude Bergeron, qui donnera un coup de pouce à un artiste qui termine l’école secondaire, afin qu’il puisse s’autoproduire.  Lors de son spectacle de samedi, le baryton originaire de Bourget sera accompagné du pianiste Anthony Lampron.

Luc Lalonde est un chanteur baryton originaire de Bourget, dans l’Est ontarien. Crédit image : Ricardo Boreka

Ottawa, le 18 novembre. Détails et billets sur la plateforme Le point de vente. https://lepointdevente.com/billets/dl8231118001

Théâtre

Brûlot politique

Les amateurs de discours enflammés dénonçant les injustices seront servis avec Le virus et la proie, présenté au Théâtre français du Centre national des arts (CNA) du 22 au 25 novembre. Le texte de Pierre Lefebvre a remporté le prix de l’essai LQ, créé par Lettres québécoises en collaboration avec Les correspondances d’Eastman. La version sur scène se situe entre l’essai et le théâtre. Les comédiens Tania Kontoyanni, Alexis Martin, Ève Pressault et Madani Tall le portent comme un manifeste, dans lequel ils s’adressent à « Monsieur, » personnage représentant les puissants de la Terre. La représentation du 24 novembre sera surtitrée en anglais et suivie d’une discussion d’après spectacle. Le soir de la première, Pierre Lefebvre sera l’invité de Mani Soleymanlou, directeur artistique du Théâtre français du CNA dans le cadre des Grandes rencontres du théâtre français. Les spectateurs peuvent également arriver plus tôt pour prendre le temps de découvrir l’installation sonore Les voix de la génération Z en complément de la pièce. Le slameur D-Track a offert des ateliers d’écriture à des jeunes dans les écoles afin de leur faire écrire un manifeste poétique. Les textes de 10 d’entre eux ont été enregistrés par Transistor Média et pourront être entendus dans le lobby du Studio Azrieli.

Alexis Martin et Tania Kontoyanni dans Le virus et la proie. Crédit image : Marlène Gélineau Payette

Ottawa, du 22 au 25 novembre. Détails et billets sur le site du CNA. https://nac-cna.ca/fr/event/33686

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 novembre 2023

Rendez-vous majeur du 7e art francophone en Atlantique, le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) a lieu cette année du 16 au 24 novembre 2023 à Moncton.

Promouvoir et rendre accessible le cinéma de la Francophonie aux francophones et aux francophiles de l’Atlantique tout en faisant connaître le cinéma acadien en Acadie et dans la Francophonie canadienne et internationale.

Telle la mission du FICFA, le rendez-vous incontournable pour les passionnés de cinéma francophone au Nouveau-Brunswick et dans toute la région de l’atlantique.

Lancé en 1987 à l’occasion du Sommet de la francophonie de Québec, ce festival est devenu au fil des ans une véritable vitrine du cinéma francophone dans la seule province officiellement bilingue du Canada.

Plus de 500 films y ont été projetés devant plus de 10 000 festivaliers depuis le lancement.

Au menu de la 37e édition : plus d’une vingtaine de longs métrages et plus d’une cinquantaine de courts métrages ainsi qu’une pléthore d’activités ouvertes au grand public. Parmi les films projetées, quelques-uns seront en compétition pour décrocher 8 prix.

France, Sénégal, Acadie, Québec, Tunisie, Belgique, Cameroun, Qatar sont autant de nations représentées dans la programmation de l’édition 2023.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 novembre 2023

Après le dévoilement du thème de l’édition 2024 « Découvrir aux éclats ! », les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) présentent LeFLOFRANCO et Micheline Marchildon, les deux porte-paroles de l’événement qui aura lieu en mars.

Un Franco-Ontarien et une Franco-Manitobaine. C’est le duo d’artistes qui seront porte-paroles de l’édition 2024 des Rendez-vous de la Francophonie (RVF). Un grand événement de promotion de la francophonie au Canada, qui a lieu tout au long du mois de mars d’un océan à l’autre depuis 25 ans déjà.

Un rappeur et une humoriste

La figure masculine des RVF sera représentée cette année par le rappeur Franco-Ontarien LeFLOFRANCO. Né à Paris, le porte-parole est d’origine haïtienne et a grandi dans la région d’Ottawa-Gatineau.

« Sa musique en français transcende et captive de multiples auditoires, anglophones comme francophones, jeunes et moins jeunes. », lit-on dans une biographie publiée dans le site officiel de l’événement.

En 2019, il lance son premier album Force inhérente. Depuis, il monte sur scène d’un bout à l’autre du Canada, et même aux États-Unis. C’est en janvier 2022 que LeFLOFRANCO revient en force en faisant paraître cinq nouveaux titres dont quatre accompagnés d’un vidéoclip.

Du coté de la figure féminine, la comédienne Micheline Marchildon jouera le rôle de porte-parole.

Franco-Manitobaine de Saint-Boniface, Micheline Marchildon mène une longue et fructueuse carrière en tant que comédienne, humoriste et animatrice. Elle compte une quinzaine de saisons de télé, pour un total de plus de 300 épisodes.

« Comme humoriste, on l’a vue dans les émissions Le Prochain stand-upTrait d’humourD’un rire à l’autreLe sens du punchÇa fait la jobLe Hé Ho ShowTFO 24.7 ainsi que dans le gala Rire en français, produit par Juste pour rire », indique les organisateurs dans biographie.

Comme animatrice et comédienne, la porte-parole des RVF a animé Viens voir ici! à TVA, où elle explorait la francophonie canadienne hors Québec. Elle a aussi joué dans le sitcom franco-ontarien culte Météo +, diffusée sur TFO. On peut découvrir ses 1001 voix dans des dessins animés : Canot cocasse sur Unis TV, La Brigade sur Tou.tv et Fééli tout sur TFO.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 novembre 2023

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

La viabilité financière de l’Université de Hearst a été remise en question dans le rapport Harrison. Crédit image : Inès Rebei

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

« Le premier effet de la surprise passé, il faut maintenant gérer la suite et revenir dans le rationnel », a déclaré à ONFR Luc Bussières, le recteur de l’Université de Hearst, dont la viabilité, comme celle de l’Université de l’Ontario français (UOF), est remise en question par le rapport paru mercredi.

M. Bussières dit avoir hâte de connaître la position du ministère des Collèges et Universités (MCU) concernant les propositions du comité qui recommande, entre autres, de fédérer l’Université de Hearst et celle de l’Ontario français (UOF) avec l’Université d’Ottawa. Néanmoins, celui-ci reconnaît ne pas comprendre les propositions du groupe d’experts qu’il juge malvenues après l’autonomie récente de son établissement.

« Ces recommandations ne correspondent pas du tout à notre lecture de la réalité, ni à celui du discours du « par et pour » qui est complètement évacué de la lecture que le comité a faite », déclare-t-il.

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RADIO-CANADA – Publié le 17 novembre 2023

Le nombre de services du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard qui doivent être offerts en français, il y en a 19 à l’heure actuelle, va bientôt augmenter à 31.

Gilles Arsenault, ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, prévoit que son gouvernement va bientôt une douzaine de services de plus en français. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Ce sont des services publics en matière de santé, d’éducation, de transports et d’infrastructures, indique le ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones, Gilles Arsenault, sans préciser lesquels pour le moment.

Alors vous allez voir dans les prochaines semaines d’autres services désignés en français pour ces secteurs-là, affirme Gilles Arsenault au cours d’une entrevue accordée vendredi à l’émission Le réveil Île-du-Prince-Édouard, d’ICI Acadie.

Jusqu’à 377 fonctionnaires à l’heure actuelle sont capables de desservir le public dans les deux langues, selon M. Arsenault, et beaucoup d’autres s’inscrivent à la formation en langue française.

Le rapport annuel 2022-2023 des Affaires acadiennes et francophones, qui vient d’être publié, précise que le nombre de fonctionnaires qui parlent français est passé de 230 en 2015 à 377, ce qui est une hausse de 64 %.

Le rapport fait état de deux plaintes quant à l’absence du français dans le service de télémédecine 811, qui relève d’un fournisseur du secteur privé.

On offre un service de traduction qui est disponible pour répondre aux besoins lorsqu’on fait un appel à 811. Alors, on encourage les gens à vraiment se prévaloir de ce service-là et du service de traduction, affirme Gilles Arsenault.

La Saf’Île espère plus de détails financiers

Isabelle Dasylva-Gill, directrice de la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (Saf’Île), est contente que le gouvernement valorise la langue française et le bilinguisme, mais elle juge que le rapport annuel devrait être plus détaillé.

Nous ne voyons pas de rapport détaillé sur le financement qu’ils reçoivent du gouvernement fédéral pour la communauté francophone acadienne, déplore Mme Dasylva-Gill.

Isabelle Dasylva-Gill est la directrice de la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Bien sûr, ils pourront peut-être embaucher plus de personnes ou payer pour quelque chose dans la structure gouvernementale, mais peut-être que cela passera par la communauté et les programmes, mais nous n’avons pas cette information. Il n’y a aucun moyen de demander des comptes au gouvernement. C’est ce que nous demandons, ajoute-t-elle.

Le rapport annuel indique que le gouvernement fédéral donne 1,2 million de dollars à la province pour appuyer ses programmes et services en français, mais sans préciser à quoi sert exactement cet argent.

L’importance des services en français

La population francophone de la province n’est pas entièrement bilingue, souligne Paul Gallant, président du Comité consultatif de la communauté acadienne et francophone.

Paul Gallant, président du Comité consultatif de la communauté acadienne et francophone, est aussi un auteur et un dramaturge. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

L’offre de services en français est particulièrement importante pour les personnes âgées et les besoins sont plus prononcés dans les domaines de la santé et de la justice, selon M. Gallant.

On peut dire que quelqu’un est fonctionnellement bilingue, mais quand vous parlez de quelque chose comme la justice, il y a un langage à cela. Et en santé, même si c’est votre langue première, ça peut toujours être un défi, explique Paul Gallant.

Il conclut que c’est un exercice d’équilibre entre les besoins de la communauté francophone et la capacité du gouvernement d’offrir des services en français.

D’après les renseignements de l’émission Le réveil et de George Melitides de CBC

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