Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 25 octobre 2023

Le court-métrage « Belle-Île en Acadie » du cinéaste Phil Comeau a battu le record mondial des prix reçus avec 458 récompenses.

Gracieuseté

On le savait. Les œuvres artistiques et culturels sont les meilleurs ambassadeurs d’une nation ou d’une communauté. Cela est d’autant plus vrai pour le Québec, l’Acadie et l’ensemble des collectivités francophones minoritaires, entourées par un océan anglophone en Amérique du Nord.

Récompensé 458 fois

« Je n’ai jamais été autant fier! Je viens de recevoir le certificat officiel du Record du monde Guinness pour le plus grand nombre de prix recueillis par un film documentaire, soit 458 prix pour notre film Belle-Île en Acadie! », s’est réjoui le cinéaste acadien Phil Comeau sur son compte Facebook.

« Très émouvant qu’un film acadien a eu ce rayonnement international », a ajouté l’Acadien né en Nouvelle-Écosse.

Extrait du court-métrage

D’après une ancienne nouvelle de La Presse canadienne reprise par Radio-Canada en mars 2021, le documentaire sorti en 2019 suit un pèlerinage des Acadiens de Belle-Île-en-Mer en Bretagne, en France, dans les provinces maritimes pour le Congrès mondial acadien, un festival de la culture acadienne qui se tient tous les cinq ans.

« Je voulais explorer comment les gens réagissent à l’exil, comment les gens vivaient exilés même des générations plus tard, car il y a actuellement 70 millions de réfugiés dans le monde », précisait le réalisateur acadien dans la même nouvelle.

À l’évidence, le record Guinness pour le documentaire « Belle-Île en Acadie » a été très bien reçu en Acadie et ailleurs dans les milieux culturels francophones. En témoigne, entre autres, la Une du journal Le Moniteur Acadien dans son numéro publié le 18 octobre.

Son plus récent film « Racines, Diaspora et guerre » sorti cette année sera diffusé pour la première fois en Acadie lors du 37e Festival international du cinéma francophone en Acadie qui aura lieu à Moncton, au Nouveau-Brunswick au mois de novembre.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Jérémie Tessier-Vigneault, publié le 24 octobre 2023

La Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) dévoile mardi la programmation de l’événement qui se déroulera du 16 au 24 novembre prochain.

Le 37e FICFA se déroulera du 16 au 24 novembre.
PHOTO : GRACIEUSETÉ FICFA

Créations acadiennes

Au total, une douzaine de longs et courts-métrages acadiens seront projeté lors des neufs jours du festival.

C’est le documentaire expérimental musical l’Empremier Live at Beaubassin (1970) de l’artiste queer Rémi Belliveau, qui lancera le bal le 16 novembre.

Le film Racines, diaspora et guerre de Phil Comeau fera également partie de la sélection officielle tout comme le documentaire sur la pêche et les pêcheurs des bayous : Trésors des bayous.

Huit courts et moyens métrages acadiens seront aussi mis en valeur dans le cadre du programme Films d’icitte.

Films internationaux et canadiens

Plusieurs offres cinématographiques à l’affiche au 37e FICFA ont été primées dans différents festivals et concours internationaux au cours des derniers mois.

Le film « Anatomie d’une chute » de la réalisatrice française Justine Triet.
PHOTO : IMAGE FOURNIE PAR LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE VANCOUVER

C’est le cas notamment du petit dernier de Justine Triet, Anatomie d’une chute, récipiendaire de la palme d’or au Festival de Cannes 2023.

Le film culinaire La passion de Dodin Bouffant, mettant en vedette l’actrice française Juliette Binoche fait partie de la programmation tout comme le film Augure du musicien belge congolais Baloji.

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, d’Ariane Louis-Seize
PHOTO : H264

Du côté canadien, plusieurs longs, courts et moyens métrage seront en compétition, y compris Les jours heureux de Chloé Robichaud, Simple comme Sylvain de Monia Chokri ainsi que Vampire humaniste cherche suicidaire consentant, un premier long-métrage pour la scénariste québécoise Ariane Louis-Seize.

Chloé Djandji dans le rôle de Tinh, personnage fortement inspiré de Kim Thúy.
PHOTO : IMMINA FILMS/AMALGA

C’est le film , de Charles-Olivier Michaud et inspiré du roman de Kim Thuy qui clôturera le festival le 24 novembre.

S’ajoutent à cette programmation plusieurs documentaires, notamment le film Orlando, Ma biographie politique de Paul B. Preciado, de nombreux films d’animation, des courts métrages queers, pour porter le nombre de films projetés à plus d’une centaine.

Le volet FICFA en famille, fera également un retour cette année, touchant un plus large éventail d’apprenti cinéphile.

Mélanie Clériot participe à l’événement Acadie Underground du FICFA.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-MARIE PARENTEAU

Pour la directrice générale du FICFA, Mélanie Clériot, il est primordial que les Acadiens et les francophiles se reconnaissent dans ce que le festival a à proposer.

On vit dans une société qui est diverse et on veut donner la voix à tout le monde et je pense que le médium culturel est le meilleur moyen d’y arriver […] C’est important pour les gens de pouvoir se reconnaitre dans ce qu’ils voient à l’écran. Le mandat du FICFA a toujours été de mettre de l’avant le travail de monde local. Une des forces de l’évènement c’est de pouvoir mettre en scène ce que les gens d’ici vivent et font.

Volet arts médiatiques

Complémentaire au volet cinématographiques, le volet arts médiatiques (VAM) sera assuré pour la première fois par l’artiste et commissaire Alisa Arseneault, prenant ainsi le relais d’Angèle Cormier qui assurait le poste depuis plusieurs années.

Pour le volet des arts médiatiques, ça rejoint plusieurs personnes et ça vient former des artistes […] beaucoup des activités du VAM, grâce à Angèle Cormier notamment, va chercher des gens, que ce soit des cinéastes amateurs, des gens du public, on leur donne des opportunités de créer tout simplement, mentionne Alisa Arseneault.

L’artiste Rotchild Choisy présentera un film lors du segment Objectifs Obliques
PHOTO : GRACIEUSETÉ FICFA

Plusieurs expositions connexes sont organisées, telles que Le parfum de la pleine lune d’Élisabeth Belliveau présenté à la galerie d’art Louise et Reuben Cohen. Une exposition sur l’univers des archives et le féminisme, La femme et le film (1973) sera également en montre au Centre culturel Aberdeen.

Les classiques du FICFA, dont les activités Acadie Underground, Séances éphémères et objectifs obliques sont aussi au programme.

La programmation complète du 37e FICFA se retrouve sur le site internet officiel du festival.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Benjamin Vachet, publié le le 24 octobre 2023

Si l’organisme porte-parole des francophones d’Ottawa reconnaît les efforts et salue la disponibilité du maire d’Ottawa, son président, Éric Barrette, espère plus d’actions concrètes de la part de Mark Sutcliffe et du conseil municipal.

Mark Sutcliffe lors de sa victoire, il y a un an. (Photo d’archives)
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JUSTIN TANG

Il faut reconnaître l’écoute de la communauté francophone dont le maire d’Ottawa fait preuve et également la possibilité de le rencontrer, ainsi que son équipe, pour discuter des enjeux francophones, lance le président de l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO Ottawa), M. Barrette, en entrevue à Radio-Canada.

Toutefois, après un an d’exercice du pouvoir, le président de l’ACFO Ottawa attend désormais plus pour les trois prochaines années.

On est conscient que des changements ne peuvent pas nécessairement s’opérer du jour au lendemain, mais ce qu’on aimerait, c’est peut-être avoir plus de garanties ou plus de détails au niveau d’un échéancier sur certaines des propositions que la communauté francophone peut lui faire.

Le président de l’ACFO Ottawa, Éric Barrette (Photo d’archives)
PHOTO : GRACIEUSETÉ ÉRIC BARRETTE

M. Barrette cite notamment la mise en place d’un plan stratégique municipal pour la francophonie. Il souhaite aussi une révision de la politique de bilinguisme qui date de 2001.

Une place pour le français

Un an après sa victoire, le successeur de Jim Watson n’a pas ménagé ses efforts pour discuter avec les organismes francophones et participer aux événements de la communauté, acquiesce la directrice générale du Muséoparc Vanier et ancienne ministre provinciale, Madeleine Meilleur.

Il est sincère, il veut apprendre, il est à l’écoute et moi je suis très satisfaite. Je ne le connaissais pas beaucoup avant, mais il m’a donné confiance tout de suite en partant, glisse celle qui était la coprésidente de la campagne électorale de M. Sutcliffe. S’il veut un deuxième mandat, je serai là! ajoute-t-elle.

L’ex-ministre Madeleine Meilleur (Photo d’archives)
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / COLIN PERKEL

Lors de cette campagne, celui qui a fait carrière dans le monde des médias avait bénéficié de l’appui de francophones influents, comme Mme Meilleur. D’autres avaient toutefois milité pour son adversaire, Catherine McKenney.

À l’époque, l’avocat franco-ontarien Ronald Caza s’était rangé derrière M. Sutcliffe. Un an plus tard, il ne le regrette pas son choix.

[Avec] un groupe de chefs de file [de la communauté francophone], [nous avons] rencontré Mark et il nous a beaucoup impressionnés. Il nous a dit qu’il voyait le fait que la Ville soit bilingue comme étant un atout économique, raconte M. Caza qui souligne qu’il est rare que la communauté francophone se positionne de manière aussi claire pour un candidat.

L’avocat franco-ontarien remarque la collaboration du maire avec le Regroupement des gens d’affaires de la capitale nationale (RGA), dont font partie de nombreux entrepreneurs francophones d’Ottawa. Il souligne aussi l’habitude prise par M. Sutcliffe de toujours utiliser du français dans ses discours.

Le message que ça envoie à tout le monde, c’est que le français, c’est important! C’est important pour le maire, c’est important pour la Ville, donc c’est important pour moi, ça m’encourage à faire les efforts que je dois faire pour préserver ma langue et ma culture.

Lors de ses discours, il y a toujours une portion en français qui est plus longue que ce qu’on était habitué, par le passé, avec l’ancien maire.

Une citation de Éric Barrette, président de l’Association des communautés francophones d’Ottawa

Un avis que partage M. Barrette. On a vendu Monsieur Sutcliffe comme étant le meilleur choix pour les francophones, ayant déjà une certaine ouverture envers la communauté. Est-ce que c’était le bon choix? Ça reste quelqu’un qui est ouvert à la francophonie, qui fait un effort de s’exprimer en français lors des événements protocolaires et qui est à l’écoute des organismes francophones.

Engagements prudents

Durant la campagne électorale, Mark Sutcliffe est resté prudent dans ses promesses aux francophones. Dans son programme électoral, il avait toutefois promis d’augmenter le nombre de programmes récréatifs offerts en français et de s’assurer que les résidents d’Ottawa aient accès à un service à la clientèle en français lorsqu’ils utilisent les services de première ligne de la Ville d’Ottawa.

Interrogé sur le sujet – comme les autres candidats à la mairie -, il s’était aussi dit prêt à aller plus loin pour le bilinguisme de la Ville d’Ottawa ouvrant la porte à l’officialisation du bilinguisme de la capitale fédérale.

Quelques décisions à la Ville depuis son élection ont toutefois laissé un goût amer à certains francophones, comme l’embauche d’une nouvelle direction générale unilingue, alors même que M. Sutcliffe avait dit que le bilinguisme était une priorité pour cette fonction. La mise en place tardive du comité consultatif sur les services en français a également fait réagir.

Me Ronald Caza affirme que Jacques Blouin laisse derrière lui son énergie et son talent d’organisateur.
PHOTO : RADIO-CANADA

M. Caza assure toutefois que le maire Sutcliffe travaille sur les dossiers francophones. Outre l’aspect économique, il s’intéresse à la Maison de la francophonie d’Ottawa dans l’ouest de la ville pour offrir davantage de services aux francophones de ce secteur.

La Maison de francophonie dans l’ouest de la ville a un rôle crucial parce qu’il y a plusieurs francophones qui demeurent maintenant dans l’ouest et ils n’ont pas beaucoup d’infrastructures pour les aider à vivre en français, estime M. Caza.

La chose la plus importante, c’est que le maire nous a dit : moi, le fait français, je vois ça comme un atout pour la ville, je ne vois pas ça comme une obligation. Puis, il a agi comme si c’était un atout.

Une citation de Ronald Caza, avocat franco-ontarien

L’avocat indique également que l’équipe de M. Sutcliffe comprend des francophones bien au fait de la réalité de la communauté. Il encourage les résidents d’Ottawa à aborder le maire s’ils en ont l’occasion.

Le maire veut entendre ce que vous avez à dire! Si vous le voyez à des activités, allez le voir! Adressez-lui la parole en français! lance-t-il.

M. Caza reconnaît qu’il aimerait lui aussi que les choses avancent plus vite, mais il se montre optimiste.

Évidemment, on aimerait tous que les dossiers aillent plus vite. […] Mais je dois dire que ce qui nous aurait déçus énormément, c’est si le maire, après l’élection, avait cessé d’avoir des communications avec nous […]. Mais il les a maintenues. Un constat que fait aussi M. Barrette.

La première année a quand même bien été. On a eu la chance d’avoir des portes ouvertes du côté du bureau du maire, mais également du conseil municipal. Donc vraiment, les prochaines étapes, c’est de poursuivre les démarches avec lui et de réitérer les besoins de la communauté francophone.

Sollicité pour ce texte, Mark Sutcliffe a décliné une demande d’entrevue sur son premier bilan de maire d’Ottawa .

Avec les informations de Frédéric Pepin et de Rebecca Kwan

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 octobre 2023

La troisième édition de Mobilisation franco aura lieu les 13 et 14 mai 2024 à Montréal.

De droite à gauche : Jean-François Roberge, ministre de la Langue Française et des relations canadiennes, Liane Roy, président de la FCFA et Michel Robitaille – Gracieuseté

Après deux éditions à Québec, Mobilisation Franco se tiendra à Montréal en 2024.

L’événement pancanadien est une occasion unique de rencontres des organismes francophones du Canada avec la société civile du Québec. 

Un appel d’intérêt sera lancé à la mi-novembre 2023 pour les organismes désirant participer à l’édition 2024.

Pour rappel, l’événement favorise les échanges et le partage d’expertises pour la réalisation de projets conjoints favorables au développement des communautés francophones, permet de faire avancer des idées sur des enjeux communs et contribue à créer des liens durables. 

Mobilisation franco est organisé conjointement par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) et le Centre de la francophonie des Amériques (CFA). 

Soutien aux projets déjà en marche ou à des idées ayant un impact pour renforcer les francophonies canadiennes, incluant le Québec ; facilitation du réseautage des partenaires en personne et des discussions sur des idées et des enjeux communs ; Promotion et valorisation de la langue française… sont autant d’objectifs que se sont fixés les organisateurs.

Notons, enfin, que la deuxième rencontre annuelle de Mobilisation franco s’est déroulée à Québec les 8 et 9 mai 2023 réunissant plus de 70 participantes et participants provenant d’organisations francophones des provinces canadiennes et du Québec. 

Mobilisation Franco est une plateforme unique d’échanges, de réseautage et de collaboration entre les organismes francophones en milieu minoritaire et la société civile québécoise – Gracieuseté

Mobilisation Franco est le fruit du Plan d’action de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne. 


Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 24 octobre 2023

OTTAWA – Confrontée à des enjeux aigus de recrutement de personnel et de virage numérique dans un contexte d’effritement de revenus publicitaires, la presse francophone canadienne est en outre, depuis presque trois mois, coupée d’une partie de son lectorat sur Facebook et Instagram à cause du blocage de Meta, tandis que plane la menace Google.

L’Acadie Nouvelle a lancé une nouvelle application quelques semaines après le blocage de Meta. Crédit image: Rudy Chabannes

L’ambiance était à la célébration au Centre national des arts d’Ottawa, vendredi dernier. L’Acadie Nouvelle a été élu journal de l’année lors de l’anti-gala des Prix d’excellence de la presse francophone. L’hebdomadaire Le Voyageur (Sudbury) a reçu deux récompenses, tout comme l’Aurore boréale (Whitehorse) et l’Aquilon (Yellowknife), tandis que le quotidien Le Droit (Ottawa) s’est adjugé le Prix de la meilleure chronique, un hymne à la militante Gisèle Lalonde signé Denis Graton.

De quoi faire un peu oublier les multiples défis que traversent les médias locaux, au premier rang desquels Meta qui barre l’accès à leurs contenus à tous les internautes canadiens sur Facebook et Instagram, depuis le début du mois d’août, suite à l’adoption du projet de loi fédéral C-18.

Composer avec le blocage de Meta et le risque Google

« Les réseaux sociaux font partie de notre écosystème. On compte sur eux pour diffuser nos nouvelles. Aujourd’hui, on est obligé de réfléchir à de nouvelles stratégies pour garder le lien avec nos lecteurs et comprendre comment les rejoindre », confie Marie-Claude Lortie, rédactrice du Droit.

Une stratégie, Julien Cayouette en a trouvé une : le rédacteur en chef du Voyageur a créé une page Facebook intitulée Les amis du Voyageur pour informer ses lecteurs du Nord.

« On n’a plus autant de vues, mais ça maintient une certaine présence appuyée par la communauté qui repartage nos contenus », dit-il. Et de nuancer : « Depuis août, on a surtout perdu du trafic tacite, c’est-à-dire des gens qui nous regardaient seulement sur Facebook, tandis que notre public habitué au site web est resté fidèle. »

Francis Sonier, éditeur-directeur général de l’Acadie Nouvelle. Crédit image : Rudy Chabannes

Si Google emboîtait Meta, « l’impact serait encore plus important »

— Francis Sonier, éditeur-directeur général de l’Acadie Nouvelle

Du côté de l’Acadie Nouvelle, tous les moyens sont bons pour compenser la perte liée à Meta : « On développe les ventes, la qualité des contenus et les infolettres », énumère Francis Sonier, éditeur-directeur général de la publication néo-brunswickoise.

Hasard du calendrier, son titre a lancé une nouvelle application mobile trois semaines après le blocage des nouvelles. « Ça nous a permis de rejoindre les gens de façon plus directe avec des notifications, par exemple. »

Si le journal acadien a réussi à atténuer en partie la perte de lecteurs occasionnée par le barrage de Meta (10 à 15% du trafic vers le site web provenait de Facebook), la crainte aujourd’hui est que Google emboîte le pas. « L’impact serait encore plus important », s’alarme le patron de presse néo-brunswickois.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 23 octobre 2023

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a décerné des prix de reconnaissance à des acteurs de la francophonie ontarienne, les récompensant pour leur implication au sein de la communauté à travers la province.

Archives ONFR

Le prix Paulette-Gagnon, qui récompense en quelque sorte le francophone de l’année, a été remis à Lucie Hotte, une chercheuse à la tête à la tête du Centre de recherche sur les francophonies canadiennes (CRCCF). Professeure au département de français de l’Université d’Ottawa, elle a notamment élaboré des cours sur la littérature franco-ontarienne et supervisé plus d’une trentaine d’étudiants en maîtrise et en doctorat, assurant ainsi la formation de littéraires franco-ontariens.

La professeure titulaire au Département de français de l’Université d’Ottawa Lucie Hotte. Gracieuseté

Le Prix Florent-Lalonde, qui récompense le bénévole de l’année, a été remporté par Marlène Thélusma Rémy. Elle s’est impliquée au sein des communautés immigrantes francophones, tant par le bénévolat que par le biais de son organisme, Kay Créole d’entraide et de services professionnels, qu’elle a fondé en 2007.

La lauréate du prix Jeunesse est Geneviève Thomas, qui s’est impliquée au sein de l’organisme Leadership féminin Prescott-Russell.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 octobre 2023

Pour tenter de gagner un voyage au Salon du livre de l’Outaouais en février 2024, les jeunes francophones de 12 à 18 ans sont invités à créer un Balado sous le thème « Lire l’avenir ».

Pexels.com

Belle opportunité pour les jeunes francophones et francophiles. L’organisme français pour l’avenir, le Salon du livre de l’Outaouais et l’Ambassade de France au Canada organisent la 2e édition du concours «Lance ton Balado».

Après le succès de la première édition, les organisateurs souhaitent reconduire l’expérience.

En 2023, ce sont Sophia Nazari et Maria Oprena du Lycée Richmond Hill de York en Ontario qui ont gagné le concours, en produisant le Balado «Vivre livre avec Angèle!».

Selon les organisateurs du concours, les deux jeunes élèves ont eu la chance de participer au Salon du Livre de l’Outaouais en février 2023 et finaliser leur œuvre avec le soutien de Transistor Média.

Les deux gagnantes de l’édition 2023 du concours «Lance ton Balado» avec les organisateurs – Gracieuseté

Ouvert gratuitement aux jeunes de 12 à 18 ans qui résident au Canada, le concours acceptera des équipes participantes de 3 personnes maximum pour créer leur Balado en français sur le thème «Lire l’avenir».

« À quoi ressemblera le monde littéraire de demain? Comment les gens vont-ils lire? Les livres peuvent-ils influencer l’avenir, le prédire ou simplement l’imaginer? Dis-nous quelle sera la place des livres dans le monde de demain ou parle-nous d’un livre très proche du futur… », peut-on lire dans le communiqué des organisateurs.

Le premier prix du concours consistera en un voyage tout inclus au Salon du livre de l’Outaouais, un atelier de post-production avec des experts, une présentation du Balado gagnant au Festival de la radio numérique de Transistor Média au printemps 2024, et une paire d’écouteurs Bluetooth pour chaque membre de l’équipe.

Le deuxième prix sera sous la forme d’une paire d’écouteurs Bluetooth et un livre pour chaque membre de l’équipe.

Enfin, les gagnants du 3e prix recevront un livre pour chaque membre de l’équipe.

Un webinaire est disponible sur la page du concours pour aider les jeunes à apprendre les bases techniques de production de Balados.

À noter que la date limite de soumission d’un Balado est le 12 janvier 2024.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Bassirou Bâ, publié le 21 octobre 2023

Une famille franco-marocaine de Casablanca a découvert des particularismes de la langue française dont elle ne soupçonnait pas l’existence lors d’une traversée d’est en ouest du Canada en autocaravane pendant trois mois.

Leila, Alexandre, Gabriel et Ines Goudin.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Cette découverte fait partie d’un voyage que la famille entreprend à travers les Amériques pendant deux ans.

Composée d’Alexandre, Leila et leurs deux enfants Gabriel et Ines, la famille Goudin a entamé son odyssée à Halifax vers la mi-juillet, où elle a réceptionné sa caravane motorisée convoyée d’un port belge. Elle a alors traversé la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, puis le Québec en passant par la Gaspésie.

Les étapes néo-brunswickoise et québécoise ont permis aux membres de la famille, en tant que francophones, d’atterrir en douceur, notamment au Québec, explique Leila Goudin. Ça nous a permis de nous acclimater de façon assez progressive, surtout pour les enfants, ajoute Alexandre.

La famille Goudin a entrepris un voyage de deux ans qui la mènera de l’Amérique du Nord en Amérique du Sud, notamment en Patagonie, en passant par l’Amérique centrale.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

La famille Goudin a entrepris un voyage de deux ans qui la mènera de l’Amérique du Nord en Amérique du Sud, notamment en Patagonie, en passant par l’Amérique centrale.

PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

D’une francophonie…

Le couple explique avoir découvert dans la Belle Province un français un tantinet différent, du fait de tournures de phrases, ou encore de mots « du vieux français de l’époque de nos grands-parents ».

Une fois, on a visité un zoo avec les enfants et pour leur dire de caresser les animaux, [les guides] leur disaient de les « flatter ». On n’a pas réalisé tout de suite ce que cela voulait dire.

Une citation de Leila Goudin

Elle parle aussi de ce camionneur qui, pour signifier à des voyageurs français qu’il allait se serrer pour les laisser passer, disait qu’il allait se « tasser »

On comprend bien ce que le mot veut dire, dit Leila Goudin, mais on ne l’utilise pas dans le même contexte.

Le séjour des Goudin au Québec (ici à Percé) a surtout permis aux enfants, qui ne parlent que français, de commencer le voyage en douceur avant de se retrouver en milieu anglophone.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Le séjour des Goudin au Québec (ici à Percé) a surtout permis aux enfants, qui ne parlent que français, de commencer le voyage en douceur avant de se retrouver en milieu anglophone.

PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

… à une autre

Cependant, c’est surtout en terre acadienne, au Nouveau-Brunswick, où le couple dit avoir été surpris de trouver pas mal de francophones et dont la différence linguistique est le plus marquée. C’était une tout autre expérience linguistique.

C’était un dialecte [le chiac] complètement différent du français que l’on parle et qu’on a eu du mal à comprendre.

Une citation de Alexandre Goudin
Les enfants Gabriel et Ines Goudin découvrent l’Acadie où, comme leurs parents, ils ont été déconcertés par le chiac, une variété de français ponctuée d’emprunts à l’anglais.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Alexandre Goudin cite un exemple au parc de l’Île-aux-Foins. Un monsieur en compagnie de sa conjointe, interpellé par la plaque d’immatriculation française de l’autocaravane de la famille Goudin, s’approche et explique avec passion qu’il est acadien et que ses ancêtres étaient français.

On voyait qu’il avait vraiment envie de partager quelque chose avec nous, dit Leila. Mais le couple ne comprenait pas un mot de ce qu’il disait. Devant l’air embrouillé de ses interlocuteurs, le monsieur a dû se retourner vers sa femme pour lui demander de l’aider à se faire comprendre.

Grâce à cette rencontre, la famille Goudin a découvert ce que c’était le chiac et la culture acadienne, au point que, en route, elle se met à écouter des chansons acadiennes.

Une fois la traversée du Québec terminée, la famille s’est rendue en Ontario avant de rejoindre les provinces des Prairies.

Au Manitoba, les Goudin ont réalisé qu’il existait une importante communauté francophone, notamment à Saint-Boniface. Selon Leila, les enfants, qui ne parlent que français, ont pu suivre des visites guidées dans des parcs et musées où ils ont interagi avec les guides, sans que leurs parents viennent jouer les interprètes.

La famille Goudin a choisi de nommer son aventure «Rolling Babouche». La babouche est une pantoufle typique du Maroc, où elle habite, et «rolling», un mot anglais signifiant ici « roulante ».
PHOTO : FACEBOOK

Des différences enrichissantes

Même si le couple dit avoir trouvé marrante l’évolution du français à travers des contextes géographiques différents, Leila estime qu’il s’agit de cultures qui ne sont pas si lointaines que cela, car il y a toujours cette passerelle de la langue.

Les enfants nous sortent parfois des expressions [typiques] qu’ils ont entendues au Québec et qui les ont marqués. Par exemple, « tu veux-tu faire ceci, tu veux-tu faire cela?

Une citation de Leila Goudin
De l’Alberta, la famille Goudin garde le souvenir d’une province dotée d’une nature exaltée.
PHOTO : FOURNIE PAR LEILA GOUDIN

Dans les autres provinces, notamment en Alberta, les Goudin n’ont pas rencontré la communauté francophone. On nous avait indiqué que les villages francophones en Alberta étaient plus au nord, vers Edmonton, alors que notre itinéraire, c’était les Rocheuses, Banff et Jasper notamment, explique Leila.

Après une vingtaine de jours en Alberta, les Goudin ont mis le cap vers le Montana, en passant par le parc national des Lacs-Waterton. Leur autocaravane roulera à travers les États-Unis, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud.

L’itinéraire de la famille Goudin. En date du 5 octobre 2023, elle se trouvait au Colorado.
PHOTO : MAPBOX / ROLLING BABOUCHE

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 23 octobre 2023

Plusieurs librairies néo-brunswickoises ont mis la clé sous le paillasson ces dernières années. Malgré ce constat, les acteurs du monde littéraire présents au Salon du livre de Dieppe ce week-end restent optimistes quant à la survie de leur industrie.

Le Salon du livre de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, a lieu du 19 au 22 octobre 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans un monde de plus en plus virtuel, la survie du livre physique se pose avec acuité, selon le Dr Léonard Goguen, auteur.

On peut aller chez l’éditeur, les gens achètent des versions numériques de livre, on achète en ligne, souligne-t-il.

Alors que les livres prennent de l’espace physique, le numérique permet d’avoir des livres sans avoir besoin de bibliothèque extérieure parce qu’à l’intérieur de mon iPad, j’ai une multitude de livres, dit-il.

Le Dr Léonard Goguen est auteur du livre « Le bonheur vous appartient », publié aux Éditions de la Francophonie.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Pour la propriétaire des éditions Bouton d’or Acadie, Louise Imbeault, il ne faut pas sonner le glas trop vite.

On a dit ça autrefois quand la télé et la radio sont arrivées que le livre allait mourir, rappelle-t-elle. Rien qu’à regarder ici au salon, il y a des dizaines et des dizaines de titres différents, donc les gens continuent d’acheter.

Louise Imbeault, propriétaire des éditions Bouton d’or Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Il y a beaucoup de gens qui attendent les salons du livre pour acheter ou quand ils vont en voyage ils vont en profiter pour acheter en ce moment, croit pour sa part la propriétaire de la librairie La Grande Ourse, Annie Bourdages.

Annie Bourdages, propriétaire de la librairie La Grande Ourse.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

Lecture et écoresponsabilité

Plusieurs lecteurs écoresponsables tentent de réduire leur empreinte carbone.

Dans cet esprit, est-ce qu’acheter un livre en ligne ou une version numérique est plus profitable à l’environnement que d’opter pour des ouvrages imprimés?

Si on commande nos livres ailleurs, on utilise encore plus d’énergie que de juste aller le chercher à la librairie du coin, estime l’autrice Cindy Roy.

Cindy Roy est autrice jeunesse. Elle a aussi créé le personnage de la bien connue fée conteuse Féeli tout.
PHOTO : RADIO-CANADA

Une opinion que partage l’auteur Paulin Ngweth. Si je prends le cas de Bezos, [Amazon] pollue plus que tout le monde parce que ses avions décollent presque chaque seconde pour aller distribuer des livres dans le monde, lance-t-il.

Paulin Ngweth, auteur du livre « Nouveau-Brunswick est en état de mort cérébrale : un coma arrive très bientôt. »
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDE LAWANI

S’il est indéniable que le numérique a modifié les habitudes de lecture chez plusieurs, l’industrie du livre en Acadie demeure confiante quant à l’avenir du livre papier.

De l’avis des personnes interrogées au Salon du livre de Dieppe, de façon unanime, seule la culture de lecture est essentielle, au final.

D’après le reportage de Babatundé Lawani

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 octobre 2023

La France et l’Acadie ont renouvelé, le jeudi 19 octobre 2023, leur convention bilatérale afin de poursuivre la coopération dans différents domaines d’intérêt commun.

En tant que nation distincte au Canada, l’Acadie s’efforce d’être visible à l’international de façon autonome.

Si au Québec, le rayonnement international de la nation québécoise est du ressort de son gouvernement, l’Acadie – quant à elle – compte sur la Société nationale de l’Acadie (SNA). Un organisme à but non lucratif dont la création remonte à 1881 et qui fédère les quarte organismes porte-parole des acadiens et des francophones dans les provinces de l’Atlantique.

La France, un allié incontournable de l’Acadie

Le Gouvernement français, représenté par Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État auprès de la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, et la Société Nationale de l’Acadie, représentée par son Président Martin Théberge, ont procédé le 19 octobre 2023 au renouvellement de l’accord qui lie la France et l’Acadie.

Selon la SNA, cet accord donne une nouvelle impulsion à la coopération entre la France et l’Acadie en travaillant sur le développement socio-économique, particulièrement les jumelages entre municipalités, régions, et institutions d’éducation.

« Cette convention reflète le caractère singulier de la relation qui lie la France à l’Acadie. Je me réjouis de l’ambition qu’elle réaffirme et des perspectives positives qu’elle ouvre. La France est attentive – comme elle l’a toujours été – aux défis auxquels font face les Acadiens », a déclaré la Secrétaire d’État dans un communiqué publié par la SNA.

L’organisme acadien se réjouit pour sa part de la relation étroite qui lie l’Acadie à la France.

« Sous l’impulsion d’une mobilisation générale portée par la SNA et appuyée du Consulat général de France dans les provinces atlantiques, les échanges avec la France ont été relancées avec vigueur. La visite à l’Élysée en 2021 en était un exemple fort et le renouvellement de cette entente en est un autre » a précisé le Président de la SNA Martin Théberge.

Notons, enfin, que la SNA est reconnue depuis juillet 2005 comme étant une ONG accréditée du statut consultatif auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Un statut qui confère à la SNA une certaine influence à l’international.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 14 octobre et mis à jour le 17 octobre 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR]
SUDBURY – Juriste, avocat, conférencier, musicien, sexologue, chroniqueur : Jacques Babin est l’exemple même de la versatilité. Originaire de Kapuskasing, mais Sudburois d’adoption, ce discret infatigable a siégé au sein de plusieurs comités de la ville, et vient tout juste d’être annoncé le gagnant du Mérite Horace-Viau remis par les Clubs Richelieu du Grand Sudbury.

Jacques Babin est le gagnant du Mérite Horace-Viau pour son implication dans le milieu franco-ontarien de Sudbury. Gracieuseté

«Vous venez de recevoir le Prix Mérite Horace-Viau, était-ce une surprise pour vous? 

Oui, j’étais surpris quand je regarde les gens qui ont le mérite par le passé surtout que je travaille toujours en arrière-plan. Souvent les gens réalisent après coup que je suis impliqué dans tel ou tel projet parce que je suis une personne introvertie. Ce qu’on m’a dit c’est qu’on a vu toute l’étendue de tout ce que j’ai accompli dans la région de Sudbury et que c’était impressionnant. Mais oui, définitivement, j’étais agréablement surpris.  

Vous êtes originaire de Kapuskasing mais habitez depuis 1988 à Sudbury : qu’est-ce qui vous a amené dans la capitale du Nickel?

À la base, c’était pour enseigner au niveau postsecondaire, pour enseigner des cours de droit. À ce moment-là je pratiquais le droit à Hearst et Kapuskasing donc on m’a proposé une offre à Sudbury et j’ai accepté. 

Que retenez-vous de vos longues études universitaires qui ont touché à plusieurs domaines?   

Beaucoup de chance et de fierté. Le droit m’avait toujours intéressé, une chose dont je suis très fier c’est que j’ai pu faire toutes mes études en français. J’ai dû aller au Nouveau-Brunswick, à l’Université de Moncton, pour étudier le droit en français, car c’était la seule université où on pouvait le faire et la seule au monde pour le Common law en français. Je trouvais ça dommage qu’on ne puisse pas étudier en français avant et même à l’Université d’Ottawa c’était uniquement en anglais jusqu’à un certain moment.

En 2022, Jacques Babin s’est vu remettre un prix de reconnaissance par le Club Richelieu de la Vallée dont il est le président. Crédit image : Le Voyageur.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 octobre 2023

La radio communautaire francophone du Manitoba fondée en 1991 a plutôt cette semaine l’embauche d’un nouveau directeur général.

Pexels.com

La nouvelle recrue est Louis Gauthier, un Franco-Manitobain originaire du Québec.  Celui qui connait bien le Manitoba pour y avoir vécu depuis 42 ans dans la province, connait tout autant Radio Envol 91 FM pour avoir été son bénévole.

« Louis Gauthier nous vient avec une expérience riche et diversifiée de gestionnaire, d’entrepreneur, de journaliste et plus récemment chroniqueur depuis plusieurs années à Envol démontrant ainsi son engagement continu à la radio communautaire », déclare Blandine Tona, présidente du conseil d’administration de la radio dans un communiqué.

Louis Gauthier – Gracieuseté

De son côté, Louis Gauthier a précisé que ce nouveau défi lui permet de rendre à sa communauté de cœur ce qu’elle lui a donné à un moment important de sa vie.

50 bénévoles

Entrée en ondes le 21 octobre 1991, Envol 91 FM est l’une des radios communautaires francophones les plus en vue dans l’Ouest canadien.

À l’instar de toutes les radios en milieu minoritaire, elle compte beaucoup sur les bénévoles. En effet, une cinquantaine de bénévoles contribuent à la production d’Envol 91 FM

Sa programmation est variée puisqu’elle renferme différents styles musicaux et émissions dont une matinale de 7h à 9h.

Situé à Saint-Boniface au cœur du quartier francophone de Winnipeg, le studio d’Envol 91 FM porte le nom de Denise Lécuyer. Une bénévole qui s’est dévouée bénévolement au projet de la radio dès ses débuts.

Notons, enfin, que plusieurs dizaines de radios communautaires francophones émettent sur les ondes en milieu minoritaire. L’Alliance des radios communautaires du Canada, un organisme pancanadien francophone, regroupe 28 stations d’expression française dans 7 provinces et 2 territoires.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Patrick Butler, publié le 19 octobre 2023

La Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) salue l’élection d’un député représentant plusieurs communautés francophones à la tête du Parti progressiste-conservateur de la province.

Tony Wakeham, le nouveau chef du Parti progressiste-conservateur de Terre-Neuve-et-Labrador, répond aux questions des médias, jeudi, devant la Chambre d’assemblée.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK BUTLER

Tony Wakeham, élu chef de la formation samedi dernier, est député dans Stephenville-Port au Port et connaît très bien nos communautés, selon le directeur général de la FFTNL, Gaël Corbineau.

C’est parfois difficile de se faire entendre, de se faire reconnaître. Ce n’est pas toujours la priorité du moment.Une citation deGaël Corbineau, directeur général de la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador

Donc, nous, on se réjouit d’avoir quelqu’un à la tête du Parti conservateur qui […] connaît très bien la communauté francophone de sa région, ajoute-t-il, tout en précisant que la FFTNL est un organisme apolitique.

Gaël Corbineau indique que la province doit s’attaquer à plusieurs dossiers chauds touchant l’éducation et les familles francophones, dont les infrastructures scolaires, le déficit en services à la petite enfance et l’absence de centre de ressources familiales en français à Terre-Neuve-et-Labrador.

Gaël Corbineau, directeur général de la Fédération des francophones de Terre-Neuve-et-Labrador.
PHOTO : RADIO-CANADA/PHILIPPE GRENIER

Il souligne aussi que selon les données les plus récentes de Statistique Canada, seulement 16 % des enfants admissibles fréquentent les écoles francophones de la province.

C’est le cas en particulier dans la région de M. Wakeham, puisqu’on considère, du côté des francophones, que dans cette région-là, presque 100 % de la population est ayant droit, rappelle-t-il.

Il y a la clause grand-père dans la Loi scolaire provinciale qui donne les droits à toute personne ayant des racines francophones ou acadiennes de fréquenter nos écoles et dans cette région-là, c’était extrêmement francophone et acadien, par le passé.

Jeudi, devant la Chambre d’assemblée, Tony Wakeham s’est engagé à s’attaquer à la pénurie d’enseignants dans les écoles de la province. Depuis des années, il existe une pénurie d’enseignants francophones à l’échelle nationale.

[Les électeurs] doivent s’attendre à un gouvernement qui se penche sur leurs préoccupations et qui connaît bien leur réalité, a soutenu Tony Wakeham.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 19 octobre 2023

TORONTO – Inauguré ce jeudi, le nouveau campus torontois du Collège Boréal a ouvert ses portes en septembre dans le quartier historique de La Distillerie. Une page se tourne après 11 ans passés au 1, rue Yonge. Voici neuf chiffres à retenir sur ce projet.

Le président du Collège Boréal Daniel Giroux et la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney coupent le ruban inaugural. Crédit image: Rudy Chabannes

« On peut être fier de notre histoire », a lancé Daniel Giroux. Avant de couper le ruban rouge inaugural, le président du Collège a mis en exergue les aspects qui rendent son institution unique.

« Nous sommes la seule institution à garantir un emploi, a-t-il pris pour exemple. Si un étudiant diplômé du Collège Boréal ne trouve pas d’emploi un an plus tard dans son domaine, il peut venir nous voir et obtenir n’importe quel autre programme gratuitement. »

La ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, a salué cette spécificité et le rôle joué par le collège face à pénurie de travailleurs : «Beaucoup d’employeurs ontariens recherchent une main-d’œuvre bilingue qualifiée pour combler des emplois dans des domaines diversifiés et le Collège Boréal joue un rôle déterminant établissant un pont entre l’apprentissage et le marché du travail »

Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, a pour sa part souligné un « moment marquant de l’histoire de l’éducation postsecondaire ». Tour du campus en neuf chiffres…

3

Initialement prévu d’être achevé en 2020, le chantier a été retardé de près de trois ans par une annonce optimiste, puis la pandémie. ONFR révélait dès l’annonce officielle que l’échéancier serait impossible à tenir. Les restrictions d’approvisionnement provoquées par la pandémie anti-COVID-19, les mesures sanitaires et la conception tenant compte du caractère historique du bâtiment ont ensuite ajouté au délai de livraison final.

445

Cette première rentrée concerne 445 étudiants, dont près du tiers suivent leurs cours en ligne, et 17 professeurs à temps plein. À l’échelle de l’Ontario, près de 1 600 étudiants sont inscrits dans un des huit campus du Collège Boréal. Ils proviennent principalement du Canada mais aussi de 28 autres pays étrangers. Entre 2022 et 2023, le nombre des demandes d’admission aux programmes postsecondaires de Boréal a bondi de 48 %.

Daniel Giroux au moment de l’inauguration ce jeudi. Crédit image: Rudy Chabannes

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 19 octobre 2023

Pour souligner ses 25 ans d’existence, le Conseil scolaire francophone provincial (CSFP) a lancé un Balado en Français pour revenir un quart de siècle d’éducation francophone à Terre-Neuve-et-Labrador.

Peter Smith est le premier invité

« Il fallait bâtir le système éducatif de zéro », se remémore Peter Smith, directeur général adjoint du CSFP, qui est le premier invité de de la série de Balado nommée « 25 ans & 1 podcast » .

L’invité a démarré sa carrière au seul conseil scolaire francophone de la province dès sa création en 1998. D’une durée d’un peu moins de dix minutes, le Balado invitera à chaque épisode une figure de l’éducation francophone à Terre-Neuve-et-Labrador.

Pour rappel, la première école francophone de Terre-Neuve-et-Labrador a été fondée au village de la Grand’Terre en 1984 dans la cote-Ouest de l’Île.

Au terme d’une longue lutte, les francophones de la province ont dû patienter jusqu’à 1998 pour que leur province soit dotée d’un conseil scolaire francophone.

Aujourd’hui, la province la plus à l’Est du Canada compte six écoles francophones, fréquentées par quelques centaines d’élèves dans les quatre coins de son territoire.