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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 26 juillet 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

TEMISKAMING SHORES – Entamée en 2021, la marche vers la relance économique dans le Timiskaming ontarien semble déjà porter fruit. Le défi, celui que connaît tout entrepreneur francophone en milieu minoritaire, et le rêve aussi, demeure de pouvoir s’afficher davantage en français.

Les entrepreneurs franco-ontariens de Temiskaming Shores ont un nouveau soutien de taille avec l’initiative Leadership entrepreneurial pour les francophones. Crédit image : Inès Rebei

Temiskaming Shores n’a pas été épargnée par la pandémie, pourtant ici, celle-ci a généré un élan, celui de se réinventer tout en célébrant son identité francophone. Porté par une jeune femme dynamique, Jacinthe Rivard, le projet Leadership entrepreneurial pour les francophones (LEF) a été lancé il y a deux ans pour répondre à un besoin dans le district du Timiskaming.

Financé par FedNor, dans le cadre de l’Initiative de développement économique (IDE), celui-ci est déjà dans sa deuxième phase après avoir exploré trois volets lors de la première, à savoir les ressources communautaires, la promotion, et la formation. Pour sa deuxième phase, l’organisme a reçu 185 821 $, soit plus de 71 000 $ que pour la première.

Jacinthe Rivard était enseignante avant de se lancer au LEF. Crédit image : Inès Rebei

Sur le site web de l’organisme, les entreprises bénéficiant de l’initiative sont à l’image de cette relance : jeunes et innovatrices. Parmi celles-ci, un certain nombre sont nées, elles aussi, après la pandémie.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 juillet 2023

Grâce à un nouveau financement d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, le Centre francophone du Grand Toronto élargit ses services aux nouveaux arrivants francophones en Ontario avec l’ajout du service pré-départ.

Bonne nouvelle pour la francophonie ontarienne. Les immigrants francophones en Ontario pourront désormais bénéficier d’un service pré-départ offert par le Centre francophone du Grand Toronto (CFGT).

Financé par IRCC, ce service permet aux futurs résidents permanents francophones, y compris certains réfugiés, de recevoir des informations pertinentes, ainsi qu’un soutien adéquat les aidant à prendre des décisions éclairées à propos de leur nouvelle vie en Ontario avant leur arrivée au Canada.

Avec l’ajout de ce nouveau service, le CFGT se félicite de remplir les besoins des nouveaux arrivants francophones dans les trois étapes du parcours d’établissement de de tout immigrant, à savoir : le pré-départ, l’accueil et l’intégration.

Selon un communiqué publié par le CFGT le mardi 26 juillet, l’octroi de la prestation des services avant arrivée aux immigrants francophones en Ontario permet au CFGT de se joindre au programme ’Connexions francophones’’, coordonné par La Cité et en collaboration avec ses partenaires, d’un bout à l’autre du Canada.

« Les services offerts, en ligne, permettront d’amorcer le processus d’établissement, en commençant par des services d’évaluation des besoins pour établir un plan d’établissement, ainsi que des sessions d’information et orientation sur la vie au Canada, des webinaires de préparation à l’emploi et des ateliers sur des thématiques d’intérêt comme la reconnaissance des titres de compétences étrangers ou encore les programmes-relais à leur disposition. L’évaluation des besoins facilitera l’aiguillage et le référencement vers des partenaires francophones en établissement pour accompagner les nouveaux arrivants, de manière proactive, assurant ainsi un parcours d’immigration intégré et coordonné. », lit-on dans le communiqué.

« Nous tenons à remercier chaleureusement IRCC pour sa confiance renouvelée, ainsi que La Cité pour son partenariat crucial. Ce succès est aussi celui de notre équipe des services d’établissement sous le leadership de notre Vice-présidente, Aissa Nauthoo, qui ont œuvré sans relâche pour l’obtention de ce programme » a déclaré la Présidente-directrice générale du CFGT, Florence Ngenzebuhoro.

Crée en 1976, le CFGT fournit une vaste gamme de programmes et de services en Français tels que les soins de santé, la santé mentale, l’aide à l’établissement et à l’intégration des personnes nouvellement arrivées, le soutien à l’emploi, l’aide juridique, le développement de la petite enfance, de la jeunesse, de la famille, ainsi que l’aide au logement.

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RADIO-CANADA – Jérémie Tessier-Vigneault, publié le 26 juillet 2023

Grand passionné de musique et joueur d’orgue à ses heures, Élie LeBlanc s’offre en récital chaque vendredi d’été à la Cathédrale de Moncton.

Élie LeBlanc a eu un vrai coup de foudre lorsqu’il a commencé à jouer de l’orgue pour la première fois.
PHOTO : GRACIEUSETÉ MR21

Lorsque l’on pense à un joueur ou une joueuse d’orgue, l’image que l’on a en tête est rarement associée à un jeune homme de 18 ans tout frais sorti de la polyvalente.

Élie LeBlanc brise le stéréotype et s’adonne à l’orgue plusieurs fois par semaine, au grand plaisir des spectateurs venus écouter jouer ses interprétations de pièces variées.

Un instrument méconnu chez les jeunes

À l’école, plusieurs personnes me disaient : comment ça tu joues de l’orgue, pour quoi tu fais ça? Je n’ai jamais été comme les autres, j’ai toujours voulu faire mes propres affaires. Le monde qui me questionne je leur montre à quel point c’est le fun et intéressant, mentionne Élie LeBlanc.

L'organiste Élie LeBlanc
« L’orgue, tu le ressens dans tout ton corps » mentionne le jeune musicien Élie LeBlanc
PHOTO : GRACIEUSETÉ MR21

Plusieurs de ses camarades de classe ignoraient même ce qu’était un orgue, raconte-t-il.

Mais c’est vraiment de quoi d’unique, ce n’est pas tout le monde qui peut dire : « Hey j’ai un fils qui joue de l’orgue ». Il y a plusieurs chemins à prendre et ceci c’est mon chemin, j’ai trouvé ma passion et c’est l’orgue, ajoute-t-il.

Une passion d’enfance

Élie joue du piano depuis qu’il est tout petit, à l’âge de trois ans il jouait déjà quelques notes, avant de prendre des leçons plus sérieuses à 10 ans.

L'organiste Élie Leblanc lorsqu'il était bébé. Il tient un piano jouet dans ses mains.
Élie LeBlanc pratique le piano depuis qu’il est tout petit.
PHOTO : GRACIEUSETÉ ÉLIE LEBLANC

Le Dieppois vient d’une famille de musicien. Son père a d’ailleurs décidé d’enseigner le piano après ses études en musique à l’Université de Moncton.

Depuis quelques années, sa passion pour le piano l’a amené vers l’orgue. C’est le son particulier et l’ambiance sonore dans laquelle il fait plonger le lieu où il est joué qui l’a charmé.

Aussi longtemps que je suis vivant, je vais continuer à jouer de l’orgue.Une citation deÉlie LeBlanc, organiste

C’est un son incroyable! Il y’a une grande variété de sonorité. Avec l’orgue de la cathédrale, tu le ressens dans tout ton corps. En haut, à côté des tuyaux, tes oreilles bourdonnent, c’est très fort, très puissant, mentionne le jeune musicien.

Un récital chaque semaine

Grand admirateur de musique baroque, Élie LeBlanc joue pour différentes messes un peu partout, en plus de performer son récital chaque vendredi pour MR21 Cathédrale numérique.

Un orgue avec quatre claviers superposés.
L’orgue de la cathédrale de Moncton comprend quatre claviers.
PHOTO : RADIO-CANADA / EMMANUELLE ROBINSON

L’orgue sur lequel joue Élie a été installé en 1955 et possède 5176 tuyaux, 80 rangs et 67 jeux faisant de l’imposant instrument, l’un des orgues les plus impressionnants à l’est de Montréal.

Depuis qu’il est organiste, Élie se fait même reconnaître dans les lieux qu’il fréquente, une véritable « rockstar » de l’orgue.

Quand je descends en bas du jubé, le monde me regarde et me dit : c’est toi qui joues? Même quand je vais à la place Champlain, les gens me disent : c’est toi le fils de Jean-Claude? C’est toi qui joues de l’orgue? Même mes amis sont témoins de ça, des gens qui me reconnaissent, mentionne-t-il en riant.

Pour écouter Élie LeBlanc s’en donner à cœur joie sur les quatre claviers de l’orgue de la cathédrale de Moncton, il faut s’y rendre chaque vendredi entre 15 h et 17 h jusqu’au début septembre.

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RADIO-CANADA – Publié le 24 juillet 2023

Le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) sera à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 17 au 19 août prochain. Le programme Destination Manitoba a pour but d’accompagner les candidats à l’immigration de ce pays francophone.

Le programme Destination Manitoba du CDEM souhaite que de nouveaux arrivants francophones s’installent au Manitoba.
PHOTO : CBC / JAISON EMPSON

La directrice de l’employabilité et de l’immigration économique au CDEM, Salimata Soro, dit qu’un large éventail de profils francophones sont recherchés en Afrique.

Nous recherchons pratiquement dans tous les domaines de l’administration, dans les communications, l’énergie renouvelable… tous les emplois en demande au Manitoba et la liste est vraiment longue, souligne-t-elle.

Salimata Soro affirme avoir reçu plus de 6000 candidatures.

On n’aurait pas pensé qu’il y aurait autant d’engouement, s’étonne-t-elle, car elle pensait seulement dépasser le palier symbolique de 1000 personnes intéressées. Elle indique qu’environ 2000 personnes ont finalement été retenues.

Les personnes intéressées par le programme doivent remplir certains critères.

Un diplôme universitaire et une expérience de travail dans les domaines que nous recherchons, détaille-t-elle.

L’objectif c’est de maintenir ces gens au Manitoba, au lieu qu’ils passent par ici pour ensuite aller ailleurs.Une citation deSalimata Soro, directrice de l’employabilité et de l’immigration économique au CDEM

Même si les candidats ne sont pas forcément bilingues, Salimata Soro explique que tous ont une base et qu’ils peuvent se mettre à jour pour occuper des emplois exigeant autant l’anglais que le français.

Promouvoir le Manitoba, au-delà de Winnipeg

En plus d’accompagner les personnes dans leurs démarches d’immigration, ce programme veut donner aux futurs nouveaux arrivants les clés pour s’installer dans les Prairies.

L’objectif principal est de faire la promotion du Manitoba et surtout de nos communautés bilingues. De plus en plus il y a un manque de personnes dans ces communautés. Même ceux qui connaissent le Manitoba pensent qu’il s’arrête à Winnipeg, insiste Salimata Soro.

Le programme Destination Manitoba prévoit aussi de tenir des événements au Cameroun, en novembre, annonce Salimata Soro.

Elle précise que les trois jours à Abidjan vont déjà attirer un grand nombre de nationalités.

On a au moins 50 personnes qui viennent de pays limitrophes, comme le Burkina [Faso], le Mali, le Togo, le Bénin et même le Ghana, déroule la cadre du CDEM.

On veut toucher toutes les niches ou il y a des francophones dans le monde, ajoute-t-elle.

Avec les informations d’Abdoulaye Cissoko et d’Antoine Brière

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 juillet 2023

OTTAWA – Durant un point de presse à Ottawa, le premier ministre Doug Ford, accompagné de la ministre des Transports et des Affaires francophones, Caroline Mulroney, a déclaré soutenir la communauté francophone, trois semaines après la décision du ministère des Collèges et Universités de ne pas financer le projet de l’Université de Sudbury.

« Je sais qu’ils ont des difficultés, mais on est là à 100 % derrière eux », a-t-il lancé en réponse à une question d’un journaliste lors d’une allocution concernant les transports à la capitale fédérale. « On ne met personne à l’écart », a-t-il ajouté.

Il s’agit de la première prise de parole du gouvernement Ford depuis la décision de ne pas financer l’Université de Sudbury.

À ses côtés, la ministre Mulroney a aussi réagi en défendant la décision prise : « Le ministère des Collèges et Universités a mené un examen minutieux et a conclu pour plusieurs raisons, incluant le fait que l’Université de l’Ontario français existe et l’offre de programme existante est suffisante. »

Mme Mulroney a évité de répondre directement à une question d’un journaliste lui demandant si la province serait prêtre à revenir sur sa décision moyennant une plus grande part de financement de la part du gouvernement fédéral.

Celle-ci a préféré revenir sur le rôle du gouvernement de Doug Ford dans le dossier de l’UOF, le présentant comme un « grand champion de l’éducation postsecondaire en français ».

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RADIO-CANADA – Publié le 23 juillet 2023

Après 16 ans de célébrations annuelles, le rideau est tombé pour une dernière fois sur le festival Terre Ferme de Willow Bunch, en Saskatchewan.

De nombreux artistes de la Saskatchewan, du Manitoba et du Québec sont montés sur scène au cours des trois jours de festivités.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATT HOWAR

Plus de 300 festivaliers, tant francophones qu’anglophones, se sont déplacés à la ferme de la famille Campagne.

Moment phare des trois jours du festival, le grand spectacle du samedi soir a réuni de nombreux artistes sur la même scène, notamment Alexis Normand, Connie Kaldor, Wally Landreth et Andrina Turenne.

Les membres de la famille Campagne, hôtes de l’événement, ont également participé aux célébrations. Certains membres de la nouvelle génération ont même partagé la scène avec les artistes invités.

Nous autres, quand on se rassemble, on chante de la musique, on fait de la musique, on fait de l’art, on joue aux cartes, ça jase, ça rit… On a juste énormément de plaisir, explique Gabriel Campagne. Quand on organise un spectacle comme ça, il y a certaines chansons de notre famille qu’on chante tous ensemble.

La tempête et l’alerte de tornade émise samedi soir pour la région de Willow Bunch n’ont pas été suffisantes pour gâcher les célébrations. Les festivaliers ont pu poursuivre la fête jusqu’aux petites heures du matin.

Il y a eu un gros vent, un gros orage qui ne nous a pas frappés finalement. On est tous rentrés dans notre hall, raconte l’artiste et co-organisatrice du festival, Annette Campagne. Pour moi, c’était poétique de finir là-dedans parce que c’est comme ça que ça a commencé. On a chanté À la claire fontaine. Tout le monde s’est tu. Et on a pleuré, évidemment.

Le déjeuner de crêpes lors du festival Terre Ferme de Willow Bunch, en Saskatchewan, le 23 juillet 2023.
Un déjeuner de crêpes était offert dimanche matin aux festivaliers.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATT HOWARD

Bien que les organisateurs aient déjà annoncé que cette année était la dernière pour le festival Terre Ferme, ils ont toutefois laissé entendre que la nouvelle génération pourrait reprendre le flambeau, et ce à leur manière.

Une perspective qui donne espoir à certains festivaliers de pouvoir poursuivre la fête au cours des prochaines années.

Maintenant qu’on y a pris goût, on va vouloir savoir ce qui se passe, dans quelle nouvelle formule le festival va se maintenir avec les générations qui continuent à prendre la relève, affirme, optimiste, le festivalier Douglas Simpson.

Avec les informations de Coralie Hodgson

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RADIO-CANADA – Miguelle-Éloïse Lachance, publié le 23 juillet 2023

Le Camp Soleil, à Noëlville, accueille depuis 1993 les jeunes francophones de la région pour une semaine en colonie de vacances entièrement en français.

Des dizaines de jeunes francophones passent une partie de l’été au Camp Soleil.
PHOTO : RADIO-CANADA

Après deux années d’interruption, en 2020 et 2021, et un été avec beaucoup de restrictions en 2022, les activités sont de retour à la normale, souligne Mathieu Simon, le directeur du camp.

C’est vraiment la première année [depuis 2019] où on n’a pas tout le bagage qui vient avec la pandémie, ajoute-t-il

.

L'enseigne du Camp Soleil.
Le Camp Soleil est en activité depuis le début des années 1990.
PHOTO : RADIO-CANADA

Une semaine passée au camp permet de profiter des activités en plein air typiques de ce genre d’endroit, mais elle donne surtout l’occasion aux jeunes de tisser des liens avec d’autres francophones.

J’aime ça, il y a de la bonne nourriture et je rencontre de nouveaux amis, confie Joey Gingras, un campeur.

Des liens durables

L’équipe du Camp Soleil, de la direction aux moniteurs en passant par les bénévoles, est entièrement formée d’anciens campeurs.

Mathieu Simon et Colton Chaput accordent une entrevue.
Mathieu Simon et Colton Chaput sont respectivement directeur et directeur adjoint du Camp Soleil.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ces gens-là qui ont travaillé comme moniteurs au Camp Soleil dans notre temps de campeurs, c’était un peu nos héros francophones, affirme Colton Chaput, le directeur adjoint du camp.

C’était nos modèles, donc pour nous autres, pouvoir donner ça aux jeunes de la prochaine génération, c’est vraiment chouette.Une citation deColton Chaput, directeur adjoint du Camp Soleil

Notre équipe, c’est la preuve que la mission du camp fonctionne, ajoute le directeur adjoint.

Des liens d’amitié se forment aussi entre bénévoles.

Loïc Ouimet et Julien Dubé ont tous les deux fréquenté le camp dans leur enfance, mais pas en même temps.

L’an dernier, ils ont fait du bénévolat ensemble, et ils se disent maintenant inséparables.

Appui financier important

Mathieu Simon tient à souligner l’importance des commanditaires du camp, qui permettent non seulement d’apporter des améliorations aux installations mais aussi d’aider les familles moins nanties à inscrire leurs enfants.

On a eu une hausse de subvention cette année, ce qui est un grand succès pour nous, s’exclame le directeur du Camp Soleil.

Le camp accueille des campeurs jusqu’à la fin du mois d’août.

Par la suite, l’équipe commencera déjà à préparer sa prochaine saison.

Avec les informations de Félix Hallée-Théoret

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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 24 juillet 2023

Yvan Chartrand et Louise Philbin, propriétaires du Verger du Terroir dans le Témiscaming ontarien, sont parmi les plus gros producteurs de camerises dans la province. Ils souhaitent maintenant que ce petit fruit encore peu connu en Ontario soit transformé en boissons vendues dans les épiceries.

Yvan Chartrand et Louise Philbin attendaient depuis six ans que leur 20 000 plants de camerises atteigne une belle maturité.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

La relative méconnaissance de la camerise par le grand public est un obstacle de taille.

Je pense qu’il faut se rappeler que voilà très peu d’années passées, des canneberges, il n’y en avait pas dans les magasins, lance Yvan Chartrand à titre de comparaison.

À son avis, l’industrie agroalimentaire n’ose pas encore prendre le risque de l’inclure dans les magasins à grande surface.

Il envisage de récolter 120 000 livres de camerises de ses 20 000 plants d’ici la fin du mois de juillet.

Ce fruit qui ressemble à un bleuet allongé a un goût unique et riche, lance l’agriculteur basé à New Liskeard.

Je dirais que c’est comme si tu mélangeais de la framboise et du bleuet ensemble, puis tu le ferais bouillir et tu ferais évaporer 50% d’eau. Ça concentrerait la saveur et c’est ça que ça goûte, décrit-il.

Je suis le premier fermier avec l’envergure pour faire affaire avec les gros transformateurs, pour que le public le goûte dans des jus, de la crème glacée…

Des employés récoltent des camerises.
Les employés du Verger du Terroir en pleine action pour récolter les camerises.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Je m’imagine que dans peut-être vingt ans, tu vas aller au McDonald’s puis il va avoir des « sundaes » à la camerise, avance un Yvan Chartrand très convaincu.

La camerise, adaptée au Nord de l’Ontario

La camerise est le fruit du chèvrefeuille bleu, un arbuste qui pousse dans les régions nordiques.

Son arrivée au Canada s’est fait grâce à l’expertise de Bob Bors, chercheur de l’Université de Saskatoon.

Il étudie depuis le début des années 2000 ce petit fruit.

Il a réuni les meilleures caractéristiques génétiques des camerises russes et japonaises pour développer une variante avec une saveur unique.

La camerise a un climat qu’elle aime, donc ici à New Liskeard c’est comme la place parfaite. Le climat parfait, la terre parfaite. À Niagara Falls, la camerise ne poussera pas aussi bien comme ici, souligne Yvan Chartrand.

Des camerises dans un plant.
La camerise est un produit qui se congèle et se transforme facilement, comme plusieurs autres petits fruits.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

On le surnomme le fruit de la longévité en raison de ses propriétés antioxydantes qui dépassent le cassis, la canneberge et le bleuet sauvage, selon ce qu’a expliqué Bob Bors lors d’une entrevue avec CBC.

La camerise est reconnue pour son potentiel à réduire les risques de certaines maladies. Un avantage qui peut s’avérer particulièrement lucratif pour les producteurs d’aliments.

La santé va être l’un des principaux moteurs de l’innovation en matière d’alimentation, ajoutait Sylvain Charlebois, professeur titulaire, directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie dans un entretien avec CBC.

Faire connaître le produit localement avant de viser plus gros

Yvan Chartrand et Louise Philbin essaient d’être présents partout dans le Témiscamingue, autant du côté québécois qu’ontarien, pour faire découvrir la camerise, un superfruit.

Nous autres, on a utilisé notre communauté dans le Nord pour faire du testing a dans les marchés locaux. La réaction a été très, très positive, clame Louise Philbin.

Des plants de camerises.
Le Verger du Terroir compte 105 rangées de camerises et de cerises sur ses terres, on en voit seulement une quinzaine sur la photo.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Le couple s’est entre autres arrêté à la Foire gourmande pour faire déguster la camerise en jus, en tartinade ou encore en boisson gazeuse.

On a été capable d’en apporter dans les supermarchés locaux, dit-elle fièrement.

Yves Paillé, propriétaire d’une boucherie à New Liskeard, a été dans les premiers à mettre des produits dérivés de la camerise sur ses tablettes.

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RADIO-CANADA – Publié le 21 juillet 2023

Vingt-six millions de dollars seront investis par le gouvernement du Manitoba afin de créer 148 nouvelles places en garderie dans les municipalités de Sainte-Anne et de Wallace-Woodworth. Ces nouvelles places seront rendues possibles grâce à l’ajout de bâtiments préfabriqués.

La province prévoit créer 60 nouvelles places à la garderie de l’Université de Saint-Boniface et 35 autres dans les écoles Saint-Lazare et Romeo Dallaire. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ROB KRUK

Le maire de Sainte-Anne, Yvan St. Vincent, se dit soulagé par cette annonce. Il juge un tel investissement nécessaire pour que sa communauté continue de s’agrandir.

On veut toujours offrir les services nécessaires à nos résidents, explique-t-il.

Par ailleurs, les gouvernements canadien et manitobain investiront 180 millions de dollars afin de créer plus de 3700 places à l’échelle de la province. Le gouvernement manitobain espère parvenir à ouvrir 23 000 nouvelles places d’ici mars 2026.

Au total, 27 établissements préfabriqués devraient voir le jour d’ici 2026, selon la province. Plus de 2000 nouvelles places en garderie devraient être disponibles dans les communautés rurales du Manitoba une fois ces projets achevés.

La ministre fédérale des Familles, Karina Gould, espère que ces investissements contribueront à soulager les parents qui ont longtemps eu du mal à trouver des places pour leurs enfants.

Des personnes sont devant une garderie pour une annonce à la presse.
Le gouvernent du Manitoba veut ouvrir 23 000 places en garderie d’ici mars 2026.
PHOTO : RADIO-CANADA / TRAVIS GOLBY

Ce financement s’inscrit dans l’Accord entre le Canada et le Manitoba sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, déployé entre 2021 et 2026. Dans le cadre de cet accord, le Manitoba multiplie les annonces d’investissement concernant les places en garderie. Des projets commencent également à voir le jour.

Un premier établissement de garde d’enfants en préfabriqué a notamment été inauguré vendredi à l’ouest de Winnipeg.

Des tables sont disposées dans une salle de classe.
L’intérieur de la nouvelle garderie d’Headingley, faite en préfabriqué, à l’ouest de Winnipeg.
PHOTO : RADIO-CANADA / JOSH CRABB

Ce sera Bright Beginnings Educare qui exploitera la garderie. Cette dernière pourra accueillir 20 nourrissons et 54 enfants d’âge préscolaire.

Réduire la liste d’attente

Ces nouvelles places en garderies sont les bienvenues dans les établissements francophones de Winnipeg.

Danielle Dorge, la directrice de la garderie de l’Université de Saint-Boniface (USB), Espace pour grandir, indique que la liste d’attente de son établissement compterait près de 400 noms.

Le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), Alain Laberge, se dit lui aussi soulagé par l’arrivée de nouvelles garderies. Il explique que sans ces nouveaux établissements, la DSFM se trouve dans une situation à double tranchant où certaines écoles doivent fermer une salle de classe pour ouvrir une garderie.

La province prévoit créer 60 nouvelles places à la garderie de l’USB et 35 autres dans les écoles Saint-Lazare et Romeo Dallaire.

Pénurie d’éducateurs de la petite enfance

Malgré ces nouvelles places, le Manitoba continue de souffrir d’une pénurie de 1 000 éducateurs de la petite enfance.

La directrice générale de l’Association des garderies du Manitoba, Jodie Kehl, souligne qu’il est nécessaire d’investir davantage dans le recrutement et la rétention du personnel.

L’Association des garderies du Manitoba insiste sur la nécessité de mettre en place une stratégie globale pour soutenir la main-d’œuvre des éducateurs de la petite enfance. Cela comprendrait des augmentations salariales, des opportunités de développement professionnel, des avantages sociaux et des régimes de retraite pour assurer un soutien complet aux éducateurs.

Les gouvernements provincial, territorial et fédéral se sont engagés à travailler sur une stratégie nationale pour les éducateurs lors d’une réunion la semaine dernière, reconnaissant que le défi est partagé par tous les provinces et territoires du pays.

Avec les informations d’Esther Morand

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RADIO-CANADA – Publié le 15 juillet 2023

Québec, Acadie, carcajou : ces mots français ont en commun d’avoir été tirés de la langue mi’kmaw.

Cette murale qui représente Molly Muise, une importante figure mi’kmaw, décore la résidence Lafrance de l’Université de Moncton.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAYA CHEBL

Alors que les mots autochtones ont coloré la langue des colonisateurs, l’inverse est aussi vrai, analyse le linguiste de la Première Nation de Membertou, Bernie Francis.

La rencontre des langues Mi’kmaq et du français acadien – ÉMISSION ICI PREMIÈRE (cliquez-ici pour écouter)

Maintenant conseiller linguistique pour les conseils de bande mi’kmaw partout dans l’Atlantique, Bernie Francis a contribué à orthographier la langue mi’kmaw afin qu’elle puisse être lue et écrite dans sa version actuelle.

Ses recherches l’ont amené à découvrir des mots directement empruntés au français. Il estime qu’en tout, une centaine de mots sont dérivés de la langue de Molière. En voici quelques-uns.


Dans la cuisine :

Tapatatk : patates

Lakklem : crème sure

Salawey : sel

Te’pi’sewey : épices

Tipu’lewey : beurre

Kla’jewey : fromage cottage

Te’plma’sewey : fromage


Les fêtes catholiques :

Alame’s : messe

Nuelewimk : Noël

Mal’tikle’wimk : Mardi Gras

Kale’mewimk : le carême

Pa’kewimk : Pâques

Lapa’tko’tewimk : la Pentecôte


Jeux de cartes :

Kalawaq : carreau

Ke’laq : cœur

Pi’kaq : pique

Tlepaq : trèfle

Eleke’wit : le règle (le roi, dans le français de l’époque)

Matami’skw : madame (la reine, dans le français de l’époque)


Autres :

Tepot : des bottes

Lasmine : la cheminée

Saqpa’ntie : charpentier

Matlot : matelot

Te’sipow : un cheval (le mot est au singulier, mais il s’inspire du pluriel des chevaux)

Sui’p : un juif


Comment dire en mi’kmaw…

Français : wen’ju

Un homme français : Wen’ju’jkwej

Une femme française : Wen’jui’sit


Avec les informations de Catherine Morasse

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RADIO-CANADA – Geneviève Patterson, publié le 21 juillet 2023

Après près de 25 ans à occuper le poste de députée communautaire de Debden pour l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Pauline Tétreault a choisi de mettre fin à ce chapitre de sa vie. Bien qu’elle quitte le principal organisme fransaskois, elle ne compte toutefois pas arrêter son engagement envers sa communauté.

« Si on ne s’implique pas, si personne ne s’implique, les choses ne vont jamais changer », rappelle Pauline Tétreault.
PHOTO : FOURNIE PAR L’ASSEMBLÉE COMMUNAUTAIRE FRANSASKOISE

Enseignante de formation, c’est pour soutenir la jeunesse et leur offrir des activités en français que Pauline Tétreault a choisi de se présenter comme députée communautaire en 1999. Mère de quatre enfants, elle voulait aussi s’assurer que ceux-ci puissent s’amuser dans la langue de Molière.

L’implication dans une communauté, c’est toujours un bénéfice pour nous en tant que personne, explique Mme Tétreault.

Plus on s’implique dans une culture, plus on apprend à la connaître.

Une citation de Pauline Tétreault

Pour un jeune, de s’impliquer dans la Fransaskoisie, ça l’aide à comprendre [la culture], d’où nous venons, quelles sont nos valeurs, ajoute-t-elle.

Pauline Tétreault (à droite) avec Francine Proulx-Kenzle.
Pauline Tétreault (à droite) avec Francine Proulx-Kenzle.
PHOTO : FOURNIE PAR L’ASSEMBLÉE COMMUNAUTAIRE FRANSASKOISE

Malgré les années, les futures générations demeurent au cœur de ses préoccupations. Elle aimerait d’ailleurs voir une école fransaskoise s’établir à Debden, une communauté qui n’a, pour le moment, qu’une école anglophone offrant un programme d’immersion française.

Pauline Tétreault rappelle toutefois qu’il ne faut pas oublier d’inclure les anglophones dans les activités fransaskoises, notant que beaucoup veulent apprendre le français ou l’ont appris à l’école.

On est un pays bilingue. Il faut ouvrir la porte à ces gens-là. Nos écoles fransaskoises sont importantes, mais nos écoles d’immersion aussi, souligne-t-elle.

Pauline Tétrault (à droite), lors d'une réunion de l'Assemblée communautaire fransaskoise.
« Pauline, c’est vraiment une force et une stabilité, tant du côté de sa communauté, mais aussi au sein de l’ACF », témoigne Michel Dubé, ancien président de l’organisme.
PHOTO : FOURNIE PAR L’ASSEMBLÉE COMMUNAUTAIRE FRANSASKOISE

Bien qu’elle souhaite prendre du temps avec ses quatre enfants et sept petits-enfants, Pauline Tétreault ne manque pas d’idées pour continuer à améliorer sa communauté.

Si on ne s’implique pas, si personne ne s’implique, les choses ne vont jamais changer.

Une citation de Pauline Tétreault

Elle souhaite notamment continuer à mettre de la pression sur la province pour que soit rénovée la route 55, en bordure de Debden.

Cette route va jusqu’en Alberta et au Manitoba, explique-t-elle. J’aimerais qu’elle soit pavée. Le trafic sur nos routes, ce sont de gros camions et ça brise les routes. Elles ne sont pas faites pour ça, surtout au printemps. En plus, c’est un corridor touristique avec les lacs.

Un dévouement hors du commun

Amies depuis plus de 60 ans, Cécile Demers se dit reconnaissante envers Pauline Tétreault, tant pour son implication au sein de l’ACF que pour sa contribution à la communauté culturelle de Debden.

Un portrait de Cécile Demers.
Amies d’enfance, Cécile Demers et Pauline Tétreault ont toutes deux grandi ensemble. Une amitié qui s’est poursuivie lorsque leurs propres enfants ont été à l’école ensemble.
PHOTO : FOURNIE PAR CÉCILE DEMERS

Je veux la remercier infiniment pour tout son dévouement. C’est une femme très terre à terre, elle ne manquait jamais de réunion, explique celle qui vit aussi à Debden. On apprécie beaucoup sa présence à Debden, car elle a toujours eu une bonne manière de nous rapporter l’information et nous tenir au courant de ce qui se passait.

Elle a été très dévouée pour la Fransaskoisie.Une citation deCécile Demers, amie de Pauline Tétreault

Même son de cloche du côté de Michel Dubé, président de l’ACF de 2006 à 2010.

Pauline, c’est vraiment une force et une stabilité, tant du côté de sa communauté, mais aussi au sein de l’ACF. Elle mérite toute notre reconnaissance en tant que Fransaskoise, en tant que députée qui a si bien et si longtemps et éperdument représenté la région de Debden.

Elle était présente tant au niveau local que provincial. Elle mérite toute cette liberté et ce repos après toutes ces années de dévouement.

Une citation de Michel Dubé, président de l’Assemblée communautaire fransaskoise de 2006 à 2010
Pauline Tétrault (au centre, avec une chemise blanche) et un groupe de bénévoles devant le Carrefour Fransaskois à Prince Albert.
Pauline Tétrault (au centre, avec une chemise blanche) et un groupe de bénévoles devant le Carrefour fransaskois à Prince Albert.
PHOTO : FOURNIE PAR L’ASSEMBLÉE COMMUNAUTAIRE FRANSASKOISE

Dans le passé, lorsque nous étions à l’ACF, on s’efforçait de tenir nos réunions de députés dans une communauté ou dans une autre. Lorsqu’on a eu la réunion à Debden, Pauline avait organisé un tournoi de quilles avec la communauté et les députés, se rappelle Michel Dubé. On avait ri parce qu’elle avait inventé plein de petits jeux de quilles différents. Par exemple, lancer sa boule de quilles couché entre les deux jambes, mais sans voir les quilles. On a ri comme des fous avec Pauline. C’était très plaisant. Avec elle, on était toujours très bien accueilli à Debden.

Avant d’occuper le poste de députée communautaire pour l’ACF, Pauline Tétrault était la présidente locale pour l’Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan pendant environ une dizaine d’années.

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ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 21 juillet 2023

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

La francophonie ontarienne brille particulièrement fort grâce au festival musical tant attendu de Toronto, Franco-Fête. Des artistes de partout au Canada se réunissent dans le but commun de promouvoir la fierté et le talent que possède le patrimoine franco-canadien. Des ateliers musicaux, des dégustations de vins, un film et une pièce de théâtre sont également au programme pour remplir davantage l’agenda de cette semaine.

Kizaba. Crédit image: Karine Larocque. Adrenaline. Gracieuseté du Centre national des arts. Mclean. Crédit image: Ali Rodriguez-Beaudoin

MUSIQUE

SOIRÉE MUSICALE ACCOMPAGNÉE PAR VIN, FROMAGE ET MCLEAN

La chance de savourer des produits locaux du sud de l’Ontario tout en écoutant les sons de Mclean se présente cette fin de semaine à Penetanguishene. Des vins du vignoble Southbrook de Niagara-on-the-lake seront servis, ainsi que des fromages fournis par la fromagerie locale de Midland, The Mouse Trap, et des amuse-bouche préparés par Le Gosier pour diversifier votre palette. Mclean est le projet solo de Simon Jutras, l’auteur-compositeur sudburois qui se démarque depuis plusieurs années sur la scène musicale franco-canadienne. Son tout premier album Sans l’abri d’un quand s’est mérité le prix de Meilleur album francophone au Northern Ontario Music and Film Award en 2017.

Crédit image : Ali Rodriguez-Beaudoin

Soirée vins et fromages musicale avec Mclean le samedi 22 juillet à 18h30 dans la Salle Roland Desroches à Penetanguishene. Achetez vos billets ici pour réserver votre place.  

LA NOUVELLE-FRANCE : UN RETOUR SUR LE 17E SIÈCLE EN COMPAGNIE DE GRACE MORRISON

Musicienne, animatrice, auteure et enseignante, Grace Morrison a toujours été fasciné par l’empreinte francophone à travers le monde, notamment par l’histoire de la Nouvelle France. Dans le cadre de son prochain atelier, Grace Morrison emmènera les jeunes à travers le 17e siècle accompagné de son violon et de son tambour autochtone dans le but de transmettre les histoires de personnages clés de l’époque tels que Madeleine de Verchères, Jean Talon et Tecumseh.

Gracieuseté

L’atelier Vignettes de la Nouvelle France le jeudi 20 juillet à 14h à la Bibliothèque publique de Toronto. Branche Eatonville. Entrée gratuite.

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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 21 juillet 2023

Huit ans après l’incendie qui a forcé la démolition de l’ancien Centre Culturel La Ronde, le lieu de rassemblement de la francophonie de Timmins prévoit accueillir de nouveau son public à temps pour le prochain concert de Noël.

Ernest Plante, président du conseil d’administration du Centre culturel La Ronde.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

On espère vraiment que ça puisse être ouvert mi-septembre ou fin septembre, souhaite le directeur général par intérim Ernest Plante.

On veut vraiment aménager [notre personnel] sur place par l’automne pour commencer notre programmation avant l’hiver.

Une citation de Ernest Plante, directeur général par intérim et président du conseil d’administration

On espère vraiment que le party de Noël annuel puisse être présenté ici. C’est certain que si on peut ouvrir avant ça, on va le faire, promet-il.

Ernest Plante et Paul Ouimette dans une salle de spectacle en construction.
Ernest Plante et Paul Ouimette, deux membres du conseil d’administation du Centre culturel La Ronde, ont fait visiter le chantier.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

La nouvelle salle de spectacle pourra accueillir près de 300 spectateurs avec des chaises amovible, en fonction des besoins de l’événement.

On envisage de 280 à 300 personnes assises. C’est certain que si on a un événement où les gens sont debout, c’est au-delà de 300 personnes que nous pouvons accommoder dans notre salle, ajoute Ernest Plante.

Un lieu de rassemblement

L’ancien Centre culturel La Ronde était bien connu pour son bar l’Armise, où les francophones pouvaient se rassembler pour prendre un verre.

Depuis l’incendie, les gens [s’ennuient de] l’Armise. C’est un lieu de rassemblement. Les gens ne demandent pas juste quand La Ronde va ouvrir, mais quand l’Armise va ouvrir, clame Ernest Plante, qui montre un aperçu de l’Armise 2.0.

Dans ce bâtiment, on y trouvera aussi deux salles multi-usages pour présenter des cours d’arts ou encore de danse.

En raison du feu qui avait pris naissance dans le restaurant La Chaumière, les premiers plans n’incluaient pas une cuisine industrielle pour le nouvel édifice.

Il y en aura finalement une, comme on a pu le constater en visitant l’édifice.

L’objectif premier n’est pas d’avoir un restaurant, mais plutôt d’offrir des cours de cuisine ou encore de servir des brunchs pour les membres lors d’occasions spéciales, nous indique Paul Ouimette, membre du conseil d’administration de La Ronde.

Des spectacles pourront aussi être présentés sur une terrasse dotée d’un système de sonorisation.

Les coûts de construction qui ont monté en flèche après la pandémie ont fait en sorte que Le Centre culturel a fait quelques compromis, dont réduire sa salle de spectacle de 400 à 300 personnes.

L’espace prévu pour le bar a aussi été réduit.

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RADIO-CANADA – Laurence Brisson Dubreuil, publié le 19 juillet 2023

L’héritage de l’artiste fransaskois Joe Fafard se poursuit dans une exposition à la galerie Heffel de Calgary mettant en valeur certains des plus grands artistes qui ont influencé le travail du défunt sculpteur.

L’exposition Fafard et ses amis actuellement à la galerie Heffel Calgary présente entre autres une sculpture inédite de Pablo Picasso sur une chaise en bois.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

Alyce Hamon, veuve de Joe Fafard, était accompagnée de leur fils Julien Hamon-Fafard lors de la soirée de lancement de l’exposition Fafard et ses amis la semaine dernière.

J’ai vraiment été touché par le tout, a raconté cette dernière, avouant avoir versé plusieurs larmes. Ça m’a tellement ému de voir toutes les œuvres.

L’exposition qui est accessible au public depuis mercredi dernier quittera la ville le 21 juillet pour entamer une tournée dans les galeries Heffel de Vancouver, Montréal et Toronto.

Une femme et un homme posent devant une statue dans une galerie d'art.
La veuve de Joe Fafard, Alyce Hamon (à gauche), était accompagnée de leur fils Julien Hamon-Fafard (à droite) lors de la soirée de vernissage de l’exposition Fafard et ses amis tenue le 13 juillet à la galerie Heffel Calgary.
PHOTO : ALYCE HAMON

Des sculptures en bronze représentant les artistes Egon Schiele, Vincent Van Gogh, Dempsey Bob, et Joe Fafard lui-même font partie de la collection exposée.

Ce qui retiendra sans doute le plus l’attention, ce sont les œuvres posthumes, dont une sculpture inédite de Pablo Picasso sur une chaise en bois.

Un hommage posthume

Bien que Joe Fafard ait lui-même moulé les statues de Picasso, les pièces ont été achevées après le décès de l’artiste âgé de 76 ans en 2019.

Des sculptures en gros plan qui se trouvent dans une galerie d'art.
L’exposition Fafard et ses amis comprend des moulages réalisés par le sculpteur Joe Fafard dans son vivant ainsi que des moulages posthumes.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

En réalisant ce travail posthume, [notre équipe] a travaillé ensemble en utilisant tous les outils et toutes les connaissances que Joe nous a enseignés, a expliqué Phillip Tremblay, directeur de la fonderie Julienne Atelier fondée par Joe Fafard à Pense, en Saskatchewan. Ce fut difficile, mais, d’une certaine manière, nous nous sommes sentis comme s’il était toujours là avec nous.

Une vingtaine de sculptures font partie de la collection d’amis qui quitteront Calgary vendredi.

Tandis que les pièces entament leur tournée pancanadienne, les œuvres de Joe Fafard se trouvent déjà dans des musées à travers le pays, dont le Musée des beaux-arts de l’Ontario, le Musée des beaux-arts du Canada et le Musée des beaux-arts de Vancouver.

Un homme qui sourit.
Les œuvres de Joe Fafard se retrouvent à travers le pays, dont le Musée des beaux-arts de l’Ontario, le Musée des beaux-arts du Canada et le Musée des beaux-arts de Vancouver.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

Même dans les années 1980, Joe Fafard était un artiste très établi et ce que nous voyons ici aujourd’hui est un excellent exemple de sa brillante carrière, a expliqué Jared Tiller, spécialiste des consignations à la galerie d’art Heffel de Calgary.

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Atteint d’un cancer et sachant que son départ approchait, Joe Fafard a donné des instructions afin que ses œuvres inachevées soient finalisées. C’est notamment le cas de la pièce Selfie, une œuvre à la couleur rouge terre cuite qui représente le sculpteur.

Les œuvres moulées par l’artiste qui n’ont pas été achevées n’ont donc pas reçu les couleurs de finition, ou patines, dont Joe Fafard était connu pour appliquer à la surface de ses sculptures en bronze.

Il a vu la pièce [de Picasso] coulée en bronze trois jours avant son décès, indique Alyce Hamon.

Une statue d'un homme de couleur rouge avec le nom de Joe Fafard écrit sur un mur au-dessus.
Selfie [égoportrait] est une sculpture à la couleur rouge terre cuite qui représente l’artiste fransaskois Joe Fafard.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

Il est donc revenu à son ancienne équipe de production de la fonderie et à ses proches de prendre certaines décisions.

Il a finalement été décidé que le savoir-faire de Joe Fafard serait mieux mis en valeur par l’application d’une patine de couleur neutre. Ainsi, ne cherchant pas à reproduire la palette de couleurs vit que l’artiste appliquait typiquement aux œuvres qu’il peignait lui-même.

Sa conjointe considère que cela permet à la vision artistique de Joe Fafard de rayonner dans les œuvres d’art posthumes.

C’est une nouvelle occasion de donner au public la chance de voir les pièces de Joe, a remarqué Alyce Hamon. C’est aussi l’occasion de voir que même si Joe est parti, il est toujours très vivant avec nous.

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RADIO-CANADA – Publié le 19 juillet 2023

Le fait que la première ministre considère la collaboration entre le gouvernement et la francophonie albertaine comme une priorité est encourageant, selon Pierre Asselin, le président de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA).

Le drapeau franco-albertain.
PHOTO : RADIO-CANADA / MANUEL CARRILLOS AVALOS


On a très hâte de travailler avec la ministre Tanya Fir.

Une citation de Pierre Asselin, président de l’ACFA

Dans la lettre de mandat (Nouvelle fenêtre) (en anglais) adressée à la ministre des Arts, de la Culture et de la Condition féminine, Tanya Fir, Danielle Smith mentionne que la ministre devra continuer à soutenir et à s’engager auprès de la communauté francophone de l’Alberta.

On s’attend à une relation productive avec ce gouvernement, souligne-t-il.

Depuis les élections provinciales, l’ACFA a déjà eu des discussions avec Nate Glubish, le ministre de la Technologie et des Innovations et un vrai allié pour la francophonie, selon Pierre Asselin.

C’était bien de le voir comme étant un délégué de la ministre Fir aux rencontres récentes fédérales, ajoute-t-il.

Cependant, Pierre Asselin est déçu de la perte d’un secrétaire parlementaire pour la francophonie.

Les priorités

Pierre Asselin note que la santé et l’éducation sont des dossiers importants. En particulier de sauvegarder et de sauver le Campus Saint-Jean, précise-t-il.

Il évoque également l’entente Canada-Alberta sur les services en français, qui vise à partager les coûts entre l’Alberta et le fédéral pour appuyer la planification et la prestation de services gouvernementaux en français.

Ça fait longtemps que l’Alberta ne reçoit pas sa juste part.

Une citation de Pierre Asselin, président de l’ACFA

Selon lui, le prédécesseur de Tanya Fir, Jason Luan, avait l’intention d’investir plus dans ce service afin de recevoir davantage de capital de la part du gouvernement canadien.

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