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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Festival de la St-Jean

A Kapuskasing au Nord de l’Ontario, fêter la St-Jean-Baptiste à travers un événement public est une tradition récente, mais bien ancrée. En fait, la petite ville à majorité francophone se targue d’organiser depuis 1999 la plus grande célébration de la fête de la St-Jean en Ontario.

Le Festival de la St-Jean de Kapuskasing attire en moyenne 1000 festivaliers, soit un 1 habitant sur 8. Avec ce chiffre, il est fort à parier qu’il s’agit de la plus grande fête de la St-Jean à l’extérieur du Québec.

Une affiche publicitaire du Festival à Kapuskasing – Gracieuseté

Affirmation identitaire

Cette année, le Festival revient cette semaine du 15 au 18 juin avec un nouveau format de quatre jours incluant un spectacle scolaire le jeudi, un Gala d’humour le vendredi, en plus de la traditionnelle soirée musicale prévue le samedi et le brunch avec la messe de la St-Jean le dimanche.

De plus, le Festival change de nom pour devenir le Festival de la St-Jean Caisse Alliance de Kapuskasing, en faisant allusion à l’un des commanditaires majeurs de l’événement.

Autre nouveauté : le Festival se déplace à l’extérieur pour la première fois dans une grande tente érigée sur le stationnement du Centre des loisirs de Kapuskasing avec une capacité de 1300 participants.

Pas moins 800 personnes sont attendues vendredi pour le gala d’humour avec Patrik Guillotte, Daniel Grenier, Stéphane Fallu, Pierre Hébert et Jean-François Mercier. Le lendemain, la soirée musicale débutera avec Ci-té Rocker, La Famille Lapointe, suivi de Mitch Jean, le groupe Kaïn comme tête d’affiche.

Les plus nocturnes des festivaliers pourront rester jusqu’aux heures du matin durant les « afterpartys » animés par le DJ P8T0.

Contactée par Francité, Marie-soleil Veilleux du comité d’organisation du Festival de la St-Jean de Kapuskasing explique que l’événement attire des gens de plusieurs villes de la région du Nord de l’Ontario comme Timmins et Sudbury.

« Depuis que je suis très jeune, je participe chaque année à la fête de la St-Jean », indique-elle, ajoutant que l’événement attire un mélange de profils y compris les jeunes, les familles et les anglophones issus de familles exogames.

Pour la jeune Franco-Ontarienne, cette manifestation annuelle est une façon d’affirmer et de célébrer l’identité francophone au-delà de l’aspect festif et de divertissement.

Selon elle, tout le monde à Kapuskasing tient à maintenir la célébration de la St-Jean comme tradition locale. D’ailleurs, plusieurs opérateurs économiques locaux et régionaux soutiennent financièrement le Festival aux cotés de bailleurs de fonds institutionnels. Cela sans compter les nombreux employés et bénévoles qui mettent annuellement plus de 4000 heures de travail pour gérer l’événement.

Notons, enfin, que le Festival est organisé par le Centre régional de Loisirs culturels, un organisme à but non lucratif qui a pour mandat de contribuer à l’épanouissement de la communauté francophone régionale.

Horaires du Festival de la St-Jean Caisse Alliance Kapuskasing

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RADIO-CANADA – Publié le 13 juin 2023

Une deuxième saison pour Le monde de Gabrielle Roy est actuellement en tournage à Winnipeg, au Manitoba.

Une fois de plus, c’est la cinéaste acadienne de Caraquet Renée Blanchar, qui scénarise et réalise la suite des aventures de la célèbre écrivaine franco-manitobaine.

Renée Blanchar avait été sollicité par une équipe de producteurs du Manitoba et du Québec pour réaliser ce projet, il y a quelques années.

La première saison de la série mettait en scène une Gabrielle Roy âgée de neuf ans, qui absorbait toutes les choses de l’enfance. Elle a récolté trois nominations aux prix Gémeaux en 2022.

Dans la deuxième saison, on couvre huit années. Ça aussi c’était vraiment pour nous un défi parce qu’il faut vieillir notre Gabrielle qui commence à peu près à 20 ans et qui va partir à 27 ans, raconte Renée Blanchar. On couvre de 1929 à 1937.

Renée Blanchar, réalisatrice du documentaire Le Silence, le 12 novembre 2020.
Renée Blanchar. (Archive)
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Pendant cette période, ses débuts comme institutrice, où Gabrielle Roy essaie de rentrer dans le moule et faire ce qu’on attend d’elle, ainsi que sa rencontre foudroyante avec le milieu artistique.

Tout cela se déroule sur fond de krach boursier, de crise économique, flanquée entre deux guerres et bercée par le Jazz.

« C’est une saison beaucoup plus torturée pour Gabrielle Roy, qui essaie de répondre à ce que son milieu attend d’elle, et qui en même temps sent un appel tellement fort que pour elle c’est l’idée que si elle n’arrive pas à faire ce qu’elle a a faire, elle en mourra. »— Une citation de  Renée Blanchar, réalisatrice et scénariste

Gabrielle Roy quitte le pays alors pour l’Europe en 1937, moment où la deuxième saison de cette série se termine.

Un tournage à grand déploiement

Pour la productrice Micheline Arbez, plusieurs des aspects fabuleux de la série sont qu’elle permet de mettre de l’avant de magnifiques lieux historiques de Winnipeg, notamment le théâtre Burton Cummings.

Gabrielle Roy étant native d’ici, elle parle souvent de ces lieux, dit-elle. C’est des lieux actuels qui sont vrais de vrais. On est dans un vrai théâtre, comme on est dans sa maison. Tout ce que vous voyez dans la série, c’est naturellement d’époque, ici à Winnipeg.

Selon Renée Blanchar, cela correspond bien avec l’émancipation de Gabrielle vers l’univers artistique de cette période de sa vie.

Là on est en train de faire toute la partie qui relate son expérience avec le théâtre Molière. Ce sont des scènes ambitieuses, dit-elle.

famille autour d'un table.
Le monde de Gabrielle Roy est une coproduction Manitoba-Québec entre Les Productions Rivard et Zone 3. Ci dessus, une image captée de la première saison de la série.
PHOTO : RADIO-CANADA

Jusqu’à 75 comédiens, sans compter les figurants, font partie du tournage qui a débuté le 18 mai. Le 6 juin, l’équipe en était à sa 13e journée de tournage sur 26.

La comédienne Romane Denis incarne Gabrielle Roy dans la série. La Franco-manitobaine Marie-Ève Fontaine prend le rôle de sa sœur Clémence et leur mère Mélina est jouée par la comédienne Martine Francke.

L’équipe de production, ainsi que les comédiens, viennent de plusieurs provinces canadiennes.

On a une équipe qui est vraiment mixte avec beaucoup de gens d’ici, lance Renée Blanchar. Ce mélange-là, par rapport à l’histoire de Gabrielle Roy, fait que la série ressemble à ce à quoi elle ressemble. Il y a quelque chose de profondément francophone minoritaire, canadien mêlé, multiethnique, multiculturel. Tout cela je crois que ça joue du fait de tourner ici.

Oui parce qu’il ne faut pas oublier qu’on produit dans un milieu qui est majoritairement anglophone, ajoute Micheline Arbez Productrice.

Une femme qui sourit.
Micheline Arbez des Productions Rivard (Archive).
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER
Les huit nouveaux épisodes seront diffusés sur ICI TOU.TV EXTRA ainsi que sur ICI TÉLÉ, d’ici la fin de l’année.

Avec des informations d’Anne-Marie Parenteau

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 13 juin 2023

OTTAWA- Le projet de loi C-13, visant à moderniser la Loi sur les langues officielles a franchi une étape de plus lundi soir, le rapprochant de son adoption finale. En comité, les Sénateurs n’ont apporté aucune modification pour ainsi adopter la mouture telle que modifiée par les élus aux Communes.

Archives ONFR+

Le projet de loi de la ministre Ginette Petitpas Taylor retournera donc au Sénat d’ici les prochains jours et pourrait obtenir la sanction royale d’ici la fin de la semaine. Le comité des Langues officielles a expédié l’étude en près d’une heure.

Les sénatrices Bernadette Clement et Michèle Audette ont tenté de modifier le libellé avec des amendements qui auraient accordé une plus grande importance aux langues autochtones au sein de la Loi sur les langues officielles, mais celles-ci ont été rejetées. Des fonctionnaires ont notamment expliqué que le projet de loi, dans sa forme actuelle, ne viendrait pas en affront à la Loi sur les langues autochtones.

« La Loi (sur les langues autochtones) – à mon humble avis au ministère de la Justice – n’est aucunement en péril avec le renforcement de la Loi sur les langues officielles qui vise autre chose que les langues autochtones et davantage le cadre constitutionnel consacré au français et à l’anglais », a indiqué Warren J. Newman, un fonctionnaire de Justice Canada.

Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles. Gracieuseté.
Ginette Petitpas Taylor, la ministre des Langues officielles. Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Jennifer Magher, publié le 11 juin 2023

À la suite du jugement favorable au Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF) pour l’ouverture d’une école francophone sur le site de l’annexe Queen Elizabeth de Vancouver, des parents se réjouissent, mais partagent également certaines inquiétudes pour leurs enfants.

L’annexe Queen Elizabeth à Vancouver, qui héberge des élèves en immersion française de la maternelle à la 3e année, sera transférée au Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique qui prévoit accueillir des élèves francophones dès septembre.
PHOTO : RADIO-CANADA / CAROLINE MORNEAU

Pascal Simonpietri est président de l’Association des parents de l’école Rose‑des‑Vents, une école francophone située dans l’ouest de Vancouver. Il se dit heureux que la Cour suprême de la Colombie-Britannique ait été dans le sens des francophones.

Pour une fois, on fait valoir nos droits. C’est une excellente nouvelle de savoir que, après des années et des années d’attente, on va avoir enfin une nouvelle école, précise-t-il.

Pascal Simonpietri.
Pascal Simonpietri se réjouit de la décision de la Cour suprême, bien que des questions demeurent en suspens au sujet des travaux et du transfert des élèves à l’annexe Queen Elizabeth en septembre.
PHOTO : RADIO-CANADA

« Même si on l’attendait, c’était un peu inespéré. Donc on était très, très contents. »— Une citation de  Pascal Simonpietri, président de l’Association des parents de l’école Rose‑des‑Vents

L’annexe Queen Elizabeth, à l’ouest de la rue Granville de Vancouver, accueille en ce moment environ 70 élèves en immersion française entre la maternelle et la troisième année.

Le CSF prévoit y offrir dès septembre l’enseignement en français pour environ 65 élèves. L’école viendrait ainsi desservir l’ouest de Vancouver. En 2015, la Cour suprême du Canada statuait que l’offre scolaire en français était insuffisante dans cette partie de la ville.

carte des écoles à l'ouest de la rue Main de Vancouver
À l’heure actuelle, le CSF compte deux écoles primaires francophones à l’ouest de la rue Main de Vancouver: l’école Rose-des-Vents et l’école des Colibris. L’ouverture d’une école francophone dans l’annexe Queen Elizabeth permettrait aux parents à l’ouest de la rue Granville d’avoir une école à proximité.
PHOTO : RADIO-CANADA

L’annexe Queen Elizabeth s’ajoute ainsi à l’École Rose-Des-Vents et à l’École des Colibris, toutes deux des écoles francophones situées dans l’ouest de Vancouver.

Des travaux qui soulèvent des questions

Lorsque le CSF a évoqué de la possibilité d’acquérir l’annexe Queen Elizabeth, Pascal Simonpietri indique que l’organisation avait aussi fait mention des travaux à effectuer sur le site.

Dans le communiqué du CSF reçu vendredi, nous avons appris que potentiellement, l’école ouvrirait en septembre. Ça a déclenché un petit affolement chez les parents, déclare-t-il.

L’intégration d’une école qui n’est pas encore rénovée, la nature des travaux à effectuer et la transition sont au cœur de ses préoccupations.

Pascal Simonpietri se rappelle de la transition lors de l’ouverture de l’École des Colibris lors de laquelle les enfants ont dû être séparés de leurs amis. Tout a changé en quelques mois. On a un peu peur que ça se passe de la même façon, qu’on doive tout à coup être séparé de l’École Rose-des-Vents, des amis du service de garde, des repas chauds, précise-t-il.

Le président de l’Association des parents de l’école Rose‑des‑Vents souhaite toutefois que la transition se déroule le mieux possible. Pour l’instant, nous n’avons pas beaucoup de réponses, mais le CSF a témoigné d’une envie de collaborer, de nous consulter en amont avant de prendre des décisions, se rassure-t-il.

Une demande croissante pour les écoles d’immersion française

Pour sa part, Diana Batts fait partie de la Queen Elizabeth Annex Parents’ Society qui s’est battue contre le transfert de l’annexe Queen Elizabeth au CSF. Elle est mère d’un enfant en immersion française qui fréquente la maternelle à l’annexe Queen Elizabeth.

Diana Batts.
Diana Batts estime qu’il est essentiel de donner la possibilité aux parents d’éduquer leurs enfants en français dès le plus jeune âge afin qu’ils deviennent bilingues.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans un contexte de pénurie de places dans les écoles en immersion française, Diana Batts se dit déçue de la décision de la Cour suprême de la province. L’immersion en français est en demande, et il est difficile d’accéder à une maternelle en immersion française. Il est très important de permettre aux parents de commencer à éduquer leurs enfants en français afin qu’ils deviennent bilingues, précise-t-elle.

La décision rendue vendredi concerne seulement l’injonction qui visait à empêcher le transfert de l’annexe Queen Elizabeth au CSF pour la prochaine année scolaire. Le 25 septembre débutera un procès opposant le CSF au Vancouver School Board et la province au sujet du transfert rapide du site de l’annexe Queen Elizabeth au CSF.

C’est de la folie que les conseils scolaires se battent les uns contre les autres au sujet de la langue française, estime Diana Batts.

« Nous sommes des parents qui voulons que nos enfants soient bilingues […]. Le CSF veut des écoles pour les enfants francophones. Nous devrions donc tous travailler ensemble pour améliorer la langue française en Colombie-Britannique, et tous les niveaux de gouvernement devraient soutenir cette initiative. »— Une citation de  Diana Batts, membre de la Queen Elizabeth Annex Parents’ Society

De son côté, le CSF n’a pas accordé d’entrevue à Radio-Canada pendant le week-end, mais il réagira à la question lundi.

Avec les informations de Francis Plourde

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RADIO-CANADA – Publié le 10 juin 2023

Le 48e Festival du patrimoine de Montcalm se tient ce week-end dans la municipalité de Saint-Joseph, dans le sud du Manitoba.

Plusieurs activités sont prévues lors de l’événement qui vante l’histoire des francophones de la province.

Il permet aussi aux parents de faire découvrir à la jeune génération les pans de l’histoire locale.

Pour mon petit-fils, c’est important pour moi qu’il soit présent puis lui montrer ce qu’était l’agriculture dans le temps, affirme Guy Barnabé qui apprend à son petit-fils l’histoire des premières machines agricoles qui font partie du patrimoine de la municipalité rurale de Montcalm.

Un adulte et un adolescent sur une machine agricole.
L’histoire agricole de Montcalm tient une place importante à l’occasion de ce festival.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS MORIN

D’ailleurs, le traditionnel défilé des équipements agricoles d’antan constitue une des grandes attractions de l’événement.

Le festival du patrimoine de Saint-Joseph attire aussi l’attention sur le dynamisme des francophones qui ont contribué au développement de cette communauté.

L’événement est aussi un moment de rassemblement pour les descendants de l’une des plus anciennes familles de la région, à savoir les familles Perron d’Amérique.

On vient chercher surtout de l’histoire, affirme Manon Perron, une résidente de Val-d’Or au Québec venue avec sa fille et son petit-fils pour vivre ensemble ce moment d’histoire.

Des objets exposés dans ce qui ressemble à un musée.
Le public peut découvrir toutes sortes d’objets permettant de comprendre l’histoire des francophones de Montcalm.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS MORIN

Le public a ainsi pu découvrir des objets qui racontent l’histoire des Perron.

En partant des meubles, jusqu’à des lampes à l’huile, des radios, des horloges, souligne Broll Perron. 

Près de 3000 personnes sont attendues à ce festival, qui a déjà effectué son retour en présentiel à l’été 2022, après une suspension imposée par la pandémie.

Avec les informations de Jean-François Morin

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 9 juin 2023

WINNIPEG – Riche d’une carrière universitaire de cinq ans en division 1 aux États-Unis, l’intérieur franco-ontarien a fait son entrée dans le monde professionnel par la porte de la Ligue élite canadienne de basketball (LECB). Il a rejoint la toute nouvelle équipe de Winnipeg au sein de la jeune ligue de basket canadienne. 

Le Franco-Ontarien Stephane Ingo sous les couleurs des Sea Bears de Winnipeg. Gracieuseté

Parmi près de 200 000 joueurs qui évoluent en première division universitaire américaine chaque année, moins d’une centaine font partie des élus qui ont la chance de toucher au Graal de rejoindre la NBA. Fort heureusement, pour un grand nombre, leur carrière de basketteur ne s’arrête pas aussitôt qu’ils ont mis le pied en dehors de la fac.

Active depuis 2019, la LECB fait partie de ces portes d’entrée dans le monde professionnel, plus particulièrement pour les jeunes joueurs canadiens. 

Après quatre ans passés à l’Université du Maine, puis une année supplémentaire du côté du Collège Marist dans l’État de New York, c’est par la ligue canadienne – qui a pour but de faire la promotion des jeunes talents locaux – que Stéphane Ingo a décidé de lancer sa carrière professionnelle. 

Stephane Ingo lors de sa dernière année universitaire avec le collège Marist. 

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RADIO-CANADA – Publié le 8 juin 2023

Gilles Barrieau sera intronisé au Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick, samedi, après près de 40 ans dans le monde des courses de chevaux sous harnais.

Gilles Barrieau a remporté plus de 5000 courses de chevaux sous harnais en tant que conducteur. Il sera intronisé au Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick le 10 juin 2023. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA


Ah, c’est un grand honneur pour moi
, dit-il, ému.

Né à Dieppe, il s’est intéressé dès son enfance aux chevaux dans la ferme familiale. Les Barrieau étaient bien connus dans l’univers des courses et le jeune Gilles a vite eu le goût de leur emboîter le pas.

J’ai quitté l’école au grade 9 pour poursuivre ma carrière. J’avais commencé avec mon père. J’avais déménagé à Saint-Jean. J’avais un oncle, Marcel, qui avait une grande écurie. Je m’intéressais pas mal à suivre ça, relate Gilles Barrieau.

Son oncle Marcel Barrieau était dans les années 1990 l’un des meilleurs dans cette discipline sportive. Il a remporté des bourses totalisant plus de 5 millions de dollars. Le jeune Gilles a beaucoup appris de lui.

Tu te lèves à 6 h 30 tous les matins. Il faut jogger tous les jours. Puis, on court deux fois par semaine, a précisé Gilles Barrieau durant une entrevue accordée à l’âge de 29 ans.

Premier au fil d’arrivée plus de 5000 fois

Dans son uniforme vert, orange et blanc qui le distingue, Gilles Barrieau a remporté plus de 5000 courses comme conducteur. Ses gains s’élèvent à plus de 10 millions de dollars.

Il ressent la satisfaction d’avoir accompli quelque chose en équipe.

J’aime vraiment ça. Gagner 5000 courses, c’est quelque chose que je ne croyais pas pouvoir faire. Puis c’est venu, dit-il.

Gilles Barrieau interviewé par vidéoconférence.
Gilles Barrieau revient sur les moments marquants de sa carrière.
PHOTO : RADIO-CANADA

J’ai eu de bons chevaux à mener et de bons propriétaires qui achetaient de bons chevaux. Les entraîneurs et les palefreniers, tout est inclus là-dedans, souligne-t-il.

Âgé de 59 ans, Gilles Barrieau est toujours actif dans le monde des courses. Il vit à l’Île-du-Prince-Édouard, où le sport a encore la cote, et il aimerait bien un jour voir les courses sous harnais revenir ailleurs dans les Maritimes.

D’après un reportage de François Le Blanc

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RADIO-CANADA – Julie Landry, publié le 8 juin 2023

La maquette finale a été inspirée de dessins d’élèves du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique.

Des élèves de l’École Victor-Brodeur de Victoria ont mené le projet de création d’un drapeau franco-colombien de la Fierté.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Un nouveau drapeau qui représente à la fois les francophones de la Colombie-Britannique et la communauté LGBTQ+ vient d’être créé par des élèves du Conseil scolaire francophone (CSF) de la province. Sa conception a été finalisée en plein Mois de la Fierté.

Le projet est mené de front par le comité Orientation sexuelle et identité de genre (OSIG, ou SOGI, en anglais), pour l’inclusion des différentes identités et orientations sexuelles, de l’École Victor-Brodeur. L’idée d’un drapeau de la Fierté est d’ailleurs issue de discussions entre les élèves de cette école. Les élèves de trois autres établissements ont collaboré au projet en soumettant des idées : l’École Jack-Cook, de Terrace, l’École des Sept-sommets, de Rossland, et l’École Beausoleil, de Victoria.

Elizabeth Rush discute avec une élève devant un ordinateur.
Elizabeth Rush, leader OSIG à l’École Victor-Brodeur, a mené des discussions autour de la construction identitaire et de l’agentivité, c’est-à-dire la capacité d’agir sur son milieu culturel ou sur le monde et de l’influencer.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Elizabeth Rush, qui est leader OSIG et enseigne à l’École Victor-Brodeur parle des jeunes qui forment le comité inclusif de son école avec une immense fierté. C’est un groupe qui est extrêmement perspicace, c’est un groupe qui lit le monde et puis, qui s’exprime très clairement, explique Elizabeth Rush, qui utilise les pronoms iel et iels. J’étais époustouflée en écoutant leurs réflexions chaque fois qu’ils, qu’elles et qu’iels se penchaient sur la création du drapeau.

Voici justement une partie des réflexions de quatre des élèves qui ont participé.

Ivoire Tatem, 11e année. Pronom : sans importance

Deux élèves regardent un ordinateur, l'une s'appuyant sur l'épaule de l'autre.
Ivoire Tatem, à gauche, a voulu s’engager dans le projet pour aider à favoriser la collaboration des participants.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Je veux que le drapeau cultive la communauté LGBTQ en français en Colombie-Britannique. C’est ça, le but, mais c’est aussi parce que comme minorité linguistique en Colombie-Britannique, c’est parfois plus difficile de parler des problèmes qui sont uniques aux personnes francophones qui appartiennent à la communauté. Alors je veux juste aider à parler de ces problèmes et à développer la communauté.


Liberté Bailey Vaudandaine, 11e année. Pronom : elle

Une élève pose devant deux drapeaux de la fierté.
Selon Liberté Bailey Vaudandaine, le nouveau drapeau est un drapeau pour tous.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Le français, c’est une langue très genrée et dans la communauté francophone, ça exclut un peu ces personnes qui seraient en dehors du spectre de genres binaire. Alors je pense que c’est important qu’on ait un symbole qui inclut ces gens. […] C’est un drapeau pour toutes les personnes francophones ou francophiles qui sont queers ou qui supportent les personnes queers.


Anastasia Trudel, 12e année. Pronoms : il et elle

Anastasia est debout à côté d'un tableau où il est écrit : franco fière.
Anastasia Trudel est ravie de prendre part à un projet qui va dépasser le cadre scolaire et s’implanter dans la communauté.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Ça nous laisse nous identifier avec quelque chose. Ça nous laisse savoir qu’on est une communauté. On existe, il y a des personnes comme nous qui sont autour de nous. Ça laisse aussi savoir que : « Hey! On est ici, on est présents, on est là, on est fiers, on sait qui on est et on veut que tu le saches! »


Kelsey Leamy, 11e année. Pronom : elle

Kelsy devant des drapeaux de la Fierté.
Kelsey Leamy s’est beaucoup investie dans la conception graphique du drapeau.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE LANDRY

Il y a beaucoup d’écoles qui ont contribué à ce projet. Ils ont tous dessiné leur propre maquette, alors je voulais prendre les différents aspects de tous les drapeaux, les mettre ensemble et essayer d’en faire différentes versions. Le drapeau franco-colombien avec la fleur, les montagnes et l’eau, plusieurs de ces écoles [sont parties de] ça et [ont mis] des arcs-en-ciel dessus et les autres symboles LGBTQ+. […] Je voulais voir d’autres idées aussi.


Le choix final s’est arrêté sur un drapeau inspiré du drapeau franco-colombien, avec sa fleur de lys et son cornouiller. Les couleurs du drapeau arc-en-ciel et celles des différentes communautés LGBTQ+ y ont été intégrées.

Le drapeau franco-colombien de la Fierté inclut aussi le symbole de l’infini et le symbole des deux plumes pour démontrer que les élèves s’engagent dans la réconciliation avec les Premières Nations et les Métis.

Des élèves du CSF ont participé à la conception collaborative du drapeau franco-colombien de la fierté. PHOTO : CSF

Le nouveau drapeau franco-colombien de la Fierté sera hissé pour la première fois d’ici 18 mois.

Dans cet article, nous utilisons plusieurs pronoms, dont iel, formé à partir des pronoms il et elle, conformément aux souhaits des personnes non binaires mentionnées. Les accords ont été faits au masculin ou au féminin selon la préférence exprimée par chacune.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 juin 2023

Organisé depuis plus de 40 ans à Hamilton, le festival francophone FrancoFEST se tient cette année du 16 au 18 juin 2023.

Le plus grand festival francophone de la péninsule du Niagara est de retour. Francophones et francophiles de cette région de l’Ontario se donnent rendez-vous au Parc Gage à Hamilton du 16 au 18 juin 2023 pour apprécier les arts et de la culture francophone dans toute sa diversité.

Au menu : plusieurs performances de musique, de dance, de théâtre, de cirque, de spectacle d’animaux, en plus d’un défilé de modes et d’un bingo familial.

Des artistes francophones de partout

Parmi les têtes d’affiches du festival, on retrouve le groupe emblématique franco-canadien de pop LGS, le groupe québécois de folk Les Tireux d’Roches et la star autochtone de folk et de reggae Shauit.

Au chapitre des artistes issus de la diversité, plusieurs artistes francophones feront vibrer les festivaliers aux rythmes afro dont Abel Maxwell, Adama Daou et le groupe Alpha Rythms Roots. Il faut dire que le festival mettra à l’honneur une grande variété de genre musicaux y compris le hip hop avec Le Flo Franco.

Du coté du théâtre, les festivaliers découvrir la troupe Pirate Life qui performe sous le thème de la piraterie et Trevor Copp dont les pièces mettent en exergue le travail physique et les problèmes sociaux.

Enfin, les amateurs de spectacle d’animaux en direct pourront apprécier nos amis de quatre pates avec Ultimutts.

Notons que le FrancoFEST est organisé par le Centre francophone de Hamilton, un organisme local qui offre diverses activités aux francophones de la ville depuis 50 ans.

Cliquez-ici pour découvrir l’intégralité de la programmation du festival.

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RADIO-CANADA – Publié le 7 juin 2023

Fredericton conteste un jugement de la Cour du banc du Roi, qui a statué, en 2022, que le poste de lieutenant-gouverneur devrait être bilingue.

La nomination, par le premier ministre canadien Justin Trudeau, d’une lieutenante gouverneure unilingue au Nouveau-Brunswick, a été contestée avec succès en Cour de première instance par la SANB.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans un mémoire déposé à la Cour d’appel du Nouveau-Brunswick, le cabinet du procureur général soutient que le bilinguisme officiel ne s’applique qu’aux institutions, et non aux personnes.

En ce qui a trait aux questions d’interprétation des droits linguistiques, le PGNB soutient que la juge de première instance a erré en déterminant que la lieutenante-gouverneure devait être bilingue. Ce faisant, la juge de première instance a créé, à tort, un régime unique de bilinguisme personnel, peut-on lire dans le mémoire du gouvernement.

Une décision politique selon la SANB

La Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) rejette les arguments avancés par le gouvernement conservateur, dans le mémoire déposé en Cour d’appel.

C’est une décision purement politique, c’est très clair en lisant le mémoire de l’intervenant, qu’il y a certainement des arguments que le premier ministre et son cabinet prônent depuis que ce gouvernement-là a été formé, lance le président de la SANB, Alexandre Cédric Doucet.

Alexandre Cédric Doucet à l'Assemblée législative.
Alexandre Cédric Doucet, le président de la SANB, dénonce la décision de Fredericton de contester un jugement qui reconnaissait l’obligation de nommer une personne bilingue au poste de lieutenant-gouverneur.
PHOTO : RADIO-CANADA

Contrairement au gouvernement de Blaine Higgs, la SANB soutient qu’il ne s’agit pas d’une question de bilinguisme personnel, mais bien du poste en tant qu’institution. Une importante distinction doit être faite, selon le président de la SANB, entre un poste d’élu et le poste comblé par une nomination. Dans ce cas-ci, selon l’organisme, l’argument de la province ne tient pas.

« Le gouvernement du Nouveau-Brunswick tente de s’attaquer aux droits de la communauté acadienne et francophone devant les tribunaux, et ça, c’est un affront total. »— Une citation de  Alexandre Cédric Doucet, président de la SANB

Cet argument fonctionne dans le cadre de fonctions, par exemple, du premier ministre, puisqu’on ne peut pas assurer que le premier ministre est bilingue, puisqu’il est élu par la population […], dans le cas de la lieutenante-gouverneure, son poste, c’est une institution qui procède par nomination, précise-t-il.

Il s’agit donc de reconnaître que le caractère institutionnel du poste de lieutenant-gouverneur.

Le principe, c’est le bilinguisme institutionnel, et c’est ça qu’on essaie de reconnaître, c’est que ce bilinguisme-là s’applique dans le cadre de la fonction de la lieutenante-gouverneure, qui devrait être, pour nous, une institution, rajoute le président de la SANB.

L’opposition dénonce l’initiative du gouvernement

L’opposition officielle croit que le gouvernement fait fausse route sur cette question.

Susan Holt.
Susan Holt, la cheffe du Parti libéral, estime que le poste de lieutenant-gouverneur devrait être bilingue.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Ceci c’est une province bilingue, on est officiellement bilingue, il y a une constitution, et il y a du monde des deux communautés linguistiques qui ont besoin d’une égalité de service et le poste de lieutenant-gouverneur devrait être bilingue, pour servir chaque Néo-Brunswickois, affirme la cheffe libérale, Susan Holt.

« C’est une position idéologique d’intervenir dans ça. »— Une citation de  Kevin Arseneau, député vert de Kent-Nord

Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, croit que le poste de lieutenant-gouverneur devrait refléter ce qu’est le Nouveau-Brunswick.

Au Nouveau-Brunswick, on a un contrat social qui s’appelle le bilinguisme officiel, et donc, cette institution-là devrait respecter ça, tant et aussi longtemps qu’on est sous ce régime-là.

Kevin Arseneau.
Le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, croit que le bilinguisme devrait être un critère dans la nomination d’une personne au poste de lieutenant-gouverneur.
PHOTO : RADIO-CANADA / MIKAEL MAYER

La personne qui occupe le poste de lieutenant-gouverneur est souvent appelée à participer à des événements publics dans la province, à des remises de distinctions, et elle doit assermenter tous les projets de lois adoptés à l’Assemblée législative.

Ça envoie le mauvais message, complètement, quand on parle de la lieutenante-gouverneure ou le lieutenant-gouverneur, on parle d’une personne qui va représenter la province, qui va faire en sorte que les lois deviennent des lois, qui va aller parler dans les différentes communautés, et donc le message qu’on envoie, dans le fond, c’est que le contrat social, on s’en fout, déplore le député Arseneau.

Personne, au sein du gouvernement conservateur, n’a voulu commenter.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 7 juin 2023

Plus de 200 personnes se sont donné rendez-vous mercredi soir pour Chefs en plein air, au Centre culturel franco-manitobain.

Le cuisinier Yen Phan de Wow Cateringprépare du gyosa au bison à l’huile de chili croustillante, lors de Chefs en plein air, mercredi soir au Centre culturel franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Même si l’événement s’est transporté à l’intérieur en raison de la météo incertaine en début de journée, les gens affichaient leur bonheur de soutenir la communauté francophone.

Au menu, crêpes au jambon et fromage cottage sur galette faite de sarrasin manitobain et des rillettes de sardines par la crêperie Ker Breizh, des gyozas au bison du chef Luc Jean et du cuisinier Yen Phan ou encore des bouts de côtes de bison fumées au bleuet par le chef Steven Watson de Marion Street Eatery.

Copropriétaire de Farm Dog à Sainte-Anne, Luc Trudeau, a offert des hot-dogs à la saucisse faite de cochon Ossabaw, garni d’oignons frits.

Ses sauces font la différence, dit-il, avec option de rémoulade, de ketchup à la fois sucré et salé ou encore d’une moutarde au miel.

C’est important pour notre entreprise de soutenir la culture de la francophonie et les métis. On est vraiment fier de partager les recettes, les produits locaux et la culture de la francophonie, dit-il.

Luc Trudeau a un hot-dog à la main, sous un chapiteau, à l'extérieur du Centre culturel franco-manitobain.
Luc Trudeau est co-propriétaire de l’entreprise Farm Dog, qui fait des hot-dogs à partir de viande fumée que la compagnie produit.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Selon la page web de l’événement, Chefs en plein air est un événement caritatif organisé par Francofonds.

Parmi les participants de la soirée se trouvait Michel Boucher qui se dit fier de contribuer à l’essor de la francophonie.

Francofonds est un moteur pour la francophonie manitobaine, pour aider des organismes qui éprouvent des difficultés à obtenir du soutien financier, lance-t-il.

Pour sa part, Rodrigo Godinez était heureux d’appuyer la communauté francophone, une communauté importante pour le Manitoba, selon lui.

De l’argent pour moderniser Francofonds

L’événement Chefs en plein air était le premier dirigé par la nouvelle directrice générale de l’organisme Francofonds, Nathalie Kleinschmit.

Je suis déjà allée à Chefs en plein air comme agente d’artiste et après comme invitée. C’est un événement que je connaissais déjà de l’extérieur et maintenant je le connais mieux de l’intérieur ,souligne-t-elle. C’est de réunir des personnes avec l’objectif de récolter des fonds avec un esprit de célébration.

Nathalie Kleinschmit est entourée de convives dans la salle Jean-Paul Aubry du CCFM.
Nathalie Kleinschmit, directrice générale de Francofonds
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Pour assister à la soirée, les participants devaient se procurer un billet au coût de 175 $.

Nathalie Kleinschmit aimerait consacrer les efforts et les fonds récoltés à la modernisation du travail de Francofonds.

On a vu que la technologie a fait des bonds pendant la pandémie. Il y a tellement de nouveaux systèmes qui permettent de travailler plus vite et plus efficacement. Ce sont des projets qui sont chers à l’investissement, mais qui permettraient de gérer des subventions plus rapidement et de communiquer avec des personnes plus facilement, précise-t-elle.

Au cours de la soirée, un hommage a été rendu à son l’ancienne directrice générale de Francofonds, Madeleine Arbez, qui annonçait son départ de l’organisme en janvier dernier.

Avec des informations de Mohammed-Amin Kehel

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 7 juin 2023

Gestionnaire acadien chevronné, Jules Chiasson succède à Marie-Claude Rioux à la tête de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, l’organisme porte-parole des francophones de la province.

Jules Chiasson, succède à Marie-Claude Rioux à la direction générale de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE).
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE LA FANE

« Il y a de très beaux défis à relever et j’ai bien hâte de commencer et de travailler avec et pour la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse ! ». C’est en ces termes enthousiastes que Jules Chiasson a commenté sa nomination à la direction générale de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE).

Entré en fonction le 1er juin dernier, le nouveau dirigeant succède à Marie-Claude Rioux, la directrice générale sortante qui a géré l’organisme pendant 10 ans.

Originaire de Chéticamp, Jules Chiasson a fait carrière à Radio-Canada où il a occupé divers postes de direction. En plus de son expérience probante en tant que gestionnaire chez le diffuseur public, le nouveau DG de la FAN connait très bien le milieu communautaire en Acadie.

Au Nouveau-Brunswick, il a dirigé Égalité Santé en Français, un organisme qui vise d’obtenir des services de santé en français équivalents aux services offerts à la majorité anglophone de la province.

En Nouvelle-Écosse, il a été le directeur général du Conseil communautaire du Grand-Havre pendant plusieurs années et fut très impliqué à promouvoir francophone de la Municipalité régionale d’Halifax. Jusqu’à tout récemment, Jules Chiasson était le directeur général de l’Association francophone des aînés du Nouveau-Brunswick.

« Nous sommes ravis d’accueillir monsieur Chiasson au sein de l’équipe de la Fédération acadienne. Monsieur Chiasson possède une feuille de route impressionnante et nous avons hâte d’entamer avec lui les dossiers d’envergure de la communauté acadienne de la Nouvelle-Écosse », commente le président de la FANE Kenneth Deveau dans un communiqué.

« Mon premier travail après mes études universitaires était avec la Fédération acadienne. Et voilà, après avoir travaillé un peu partout au Canada, je suis très content de revenir en Nouvelle-Écosse me joindre à nouveau à l’équipe de la Fédération acadienne », indique pour sa part le nouveau DG de la FANE.

Fondée en 1968, la FANE est le porte-parole principal de la population acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse. Elle compte actuellement 29 organismes régionaux, provinciaux et institutionnels en facilitant la concertation et le partenariat entre eux et en offrant des services et des programmes répondant à leurs besoins.

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 6 juin 2023

OTTAWA – Le Centre national des arts (CNA) a dévoilé ce mardi la programmation des prochaines Zones théâtrales. L’événement bisannuel se déroulera du 11 au 16 septembre pour une dixième édition à faire rayonner le théâtre du Canada francophone et des régions du Québec. ONFR+ s’est entretenu avec le directeur artistique des Zones théâtrales, Gilles Poulin-Denis.

Crawlspace, une comédie inspirée d’une histoire vécue par l’autrice Karen Hines, sera présentée à Ottawa lors des Zones théâtrales 2023. Crédit image: Mathieu Taillardas

La programmation est habilement composée de grandes premières, de créations récentes et d’œuvres en chantier. La pièce d’ouverture montre bien l’esprit de collaboration entre les territoires que la biennale théâtrale veut établir.

On marronne ? (Si ça te dis, viens) est une coproduction du Théâtre Cercle Molière (Winnipeg), du Théâtre de l’Entonnoir (Guyane française) et de l’Alliance française de Ziguinchor (Sénégal). Le texte est écrit par le dramaturge togolais Gustave Akakpo et l’environnement sonore est élaboré par l’artiste métisse Marie-Josée Dandeneau.

Gilles Poulin-Denis explique comment est née l’idée de la pièce  : « Depuis 2019, on travaille avec les Transfrontaliers, un regroupement de leaders culturels de la francophonie internationale, surtout de l’Afrique et des Antilles. L’idée était de créer des collaborations entre les différentes zones francophones et ce spectacle-là, On marronne, est né directement des Transfrontaliers. »

L’affiche de la pièce On marronne, qui sera présentée pour la première fois durant les Zones théâtrales. Gracieuseté CNA.

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RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 6 juin 2023

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a fait volte-face mardi et est revenu sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.

Le premier ministre Blaine Higgs est revenu sur sa décision d’annuler la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Au Comité permanent de la politique économique, où le projet de loi 37 était à l’étude, Blaine Higgs a présenté un amendement qui annule un changement qu’il souhaitait apporter plus tôt cet hiver.

Après avoir réfléchi et écouté les nombreux commentaires exprimés par l’opposition et par le public, nous rétablissons la portion [de texte] qui exige que le premier ministre révise la Loi sur les langues officielles tous les dix ans, a annoncé Blaine Higgs mardi.

La prochaine révision devra avoir lieu en décembre 2031 au plus tard. Le premier ministre a expliqué que le gouvernement actuel accuse un retard de deux ans dans le processus de révision, raison pour laquelle les dix ans sont calculés à partir de 2021.

Blaine Higgs.
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, fait volte-face et revient sur sa décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Pour ce qui est des autres recommandations formulées par les commissaires Yvette Finn et John McLaughlin, le premier ministre a répété, comme il le fait depuis des mois, que ce sera au Secrétariat sur les langues officielles d’étudier ces recommandations. Cette instance est officiellement créée par cette nouvelle loi.

Amendements insuffisants pour obtenir un appui unanime

Les partis d’opposition estiment que les changements proposés par Blaine Higgs sont loin d’être suffisants pour qu’ils appuient le projet de loi 37. Ce sera ainsi la première fois que les changements proposés à la loi ne recevront pas un appui unanime des députés de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, les verts ayant déjà annoncé qu’ils voteraient contre.

Pour leur part, les libéraux comptent encore présenter quelques amendements. Toutefois, le député Benoît Bourque se montre peu optimiste. Si la tendance se maintient, il y a des chances que l’opposition officielle ne va pas appuyer le projet de loi dans son état actuel.

Chaque fois qu’on a fait une révision, qu’on a fait [une suggestion], il y a eu plusieurs recommandations des commissaires, et maintenant, on ne voit que le statut quo par le gouvernement, déplore la cheffe libérale Susan Holt.

Susan Holt.
La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, estime que les changements apportés par Blaine Higgs ne constituent pas un progrès pour les droits linguistiques.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le député libéral de Kent-Sud, Benoît Bourque, a présenté un amendement pour que la révision obligatoire se fasse aux sept ans plutôt qu’aux dix ans. Les commissaires Finn et McLaughlin proposaient une révision aux cinq ans. Toutefois, cette proposition n’a pas été retenue par la majorité conservatrice.

D’autres amendements pourraient encore être présentés par l’opposition. Cependant, jusqu’ici, le premier ministre a rejeté toutes les propositions de l’opposition.

Les trois députés du Parti vert ne voteront pas en faveur du projet de loi 37 à cause du refus du premier ministre Higgs de créer un comité permanent de l’Assemblée législative sur les langues officielles. Il s’agissait d’une des recommandations importantes des commissaires Yvette Finn et John McLaughlin.

Les verts estiment que la volte-face des conservateurs sur l’abolition de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles représente tout simplement le maintien du statu quo.

David Coon.
Le chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick, David Coon, dit que son caucus votera contre le projet de loi 37, qui n’apportera aucun progrès, selon lui, à la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Chaque révision de la Loi sur les langues officielles doit rapprocher le Nouveau-Brunswick de l’atteinte de l’égalité réelle de nos deux langues officielles. La poursuite du statu quo n’est pas un progrès, a déclaré le chef vert, David Coon.

Et le député vert de Kent-Nord, Kevin Arseneau, explique que le statu quo n’est pas, selon lui, acceptable. Le statu quo, lorsqu’on n’a pas l’égalité réelle, est un recul, et notre caucus, le caucus du Parti vert, ne votera pas pour un recul.

Kevin Arseneau a d’ailleurs reproché au premier ministre de ne pas avoir rencontré les députés d’opposition afin d’en venir à une entente sur les changements à apporter à la Loi sur les langues officielles.

Pour sa part, l’ancien ministre conservateur Dominic Cardy, qui siège maintenant comme indépendant, a décidé de voter en faveur du projet de loi de Blaine Higgs.

Des changements pour le Commissariat aux langues officielles

Le gouvernement a aussi proposé un amendement qui obligera le Commissariat aux langues officielles à fournir une série d’informations précises dans ses rapports annuels. Ainsi, on précise qu’il faudra indiquer la nature et le type des plaintes.

Une affiche du Commissariat aux langues officielles.
Des amendements proposés par Blaine Higgs obligeront le Bureau du Commissariat aux langues officielles du Nouveau-Brunswick à fournir certains renseignements sur les plaintes reçues.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Il faudra aussi indiquer si les enquêtes ont été effectuées à l’initiative du commissariat ou à la suite d’une plainte. Le Commissariat devra aussi révéler le nombre de fois qu’une plainte a été déposée par la même personne.

L’opposition officielle a présenté un amendement pour éliminer ces deux dernières exigences afin d’éviter que les plaignants puissent être identifiés. Cependant, la majorité conservatrice a rejeté ces changements.

Projet de loi controversé

Le 19 mai, le premier ministre Blaine Higgs avait annoncé son intention d’amender le projet de loi 37 sur la Loi sur les langues officielles. Il avait alors évoqué l’établissement d’un calendrier ou d’une révision périodique de la loi.

Réjean Savoie, Daniel Allain et Glen Savoie.
Le ministre conservateur Daniel Allain ainsi que les ministres Réjean Savoie et Glen Savoie (respectivement à gauche et à droite sur notre photo) avaient défendu la décision d’abolir la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles tous les dix ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Lorsqu’il avait présenté l’élimination de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles, Blaine Higgs, ainsi que trois ministres francophones, dont Daniel Allain, avaient soutenu que la création d’un secrétariat aux langues officielles permettrait une révision continue. Cette décision avait suscité un véritable tollé au sein des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick.

La création de ce secrétariat aux langues officielles est officialisée dans le projet de loi 37. Toutefois, le premier ministre a déjà reconnu qu’un changement législatif n’était pas nécessaire. Ce secrétariat est formé d’employés du ministère des Affaires intergouvernementales, qui s’occupaient déjà des langues officielles et qui travaillaient déjà ensemble. Trois autres employés, aussi responsables de dossiers relatifs aux langues officielles, mais au sein du ministère des Finances, se sont joints à eux.

Après le débat au sein du Comité permanent de la politique économique, le projet de loi 37 devrait être adopté en troisième lecture à l’Assemblée législative, où les conservateurs détiennent la majorité.

Avec les informations d’Alix Villeneuve

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 juin 2023

Caraquet accueille du 8 au 10 juin la 27e édition du Festival des arts visuels en Atlantique (FAVA).

Les passionnés d’arts visuels à Caraquet seront choyés du 8 au 10 juin. C’est le moins que l’on puisse dire quand on parcours la programmation riche de la 27e édition du Festival des arts visuels en Atlantique.

Ateliers interactifs avec le public, expositions d’œuvres, soirée artistique sur fond de poésie, chant et autres prestations sont autant d’activités prévues durant les trois jours au Carrefour de la mer à Caraquet.

Pour les organisateurs, la tenue du FAVA depuis 27 ans vise à garder vibrant les liens établis entre les artistes et le grand public, car ces liens contribuent à dynamiser le tissu social des communautés.

Au fil du temps, le FAVA est devenu une occasion de rencontres et d’interactions créatives, tant pour le grand public que pour les artistes d’ici et d’ailleurs.

Si la plupart des artistes visuels de cette 27e édition sont originaires de l’Acadie à l’instar de Joey Boudreau, Annette Cormier ou Jean-Claude Paquet, d’autres sont originaires du Québec comme la gaspésien Patrick Minville ou sont issus de la diversité comme N’dey Sopie-Aude Mirielle ou Honry Latoile.

Le FAVA se veut aussi un tremplin pour artistes émergents comme l’artiste visuel Angela Zarate ou le duo de musiciens Francis Dugas et Shaun Uzzel.

Découvrez la programmation complète du FAVA et les biographies d’artistes en cliquant-ici