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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 mai 2023

En plus d’une pléthore d’activités festives et de cérémonies de levée du drapeau dans les quatre coins de la province, la Journée de la francophonie provinciale de Terre-Neuve-et-Labrador a été marquée cette année par le dévoilement d’un tout premier hymne communautaire francophone.

Cela fait 24 ans que les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador célèbrent la Journée de la francophonie provinciale à l’issu d’un décret du gouvernement de la province de 1999. Fait inédit de cette édition 2023 : la Journée coïncide avec le 50e anniversaire du mouvement communautaire francophone dans la province et le dévoilement du tout premier hymne de la communauté francophone en cette journée du 30 mai.

Des personnalités de différents paliers de gouvernements souhaitent une bonne Journée de la francophonie provinciale 2023 – Chaine YouTube de la FFTNL

Pléthore d’activités dans les quatre coins de la province

Pour célébrer cette journée spéciale, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a mis les bouchées doubles en offrant plusieurs activités dans plusieurs régions à forte présence francophone.

Dans la capitale provinciale Saint-Jean où se concentrent une grosse part des francophones de la province, la journée des festivités a démarré avec la levée du drapeau francophone au Centre scolaire et communautaire des Grands-vents (CSCGV). Accueillant une école, une garderie et plusieurs organismes francophones, ce centre représente un espace de vie 100% francophone au cœur de la province.

Des célébrations ainsi qu’une deuxième levée du drapeau a eu lieu à l’Édifice de la confédération où siège le gouvernement et le parlement de Terre-Neuve-et-Labrador, en présence de dignitaires et de jeunes écoliers francophones.

Des élèves francophones avec la lieutenant-gouverneure de Terre-Neuve-et-Labrador Judy Foote (à gauche) et la présidente de la FFTNL (à droite)

Toujours à Saint-Jean de Terre-Neuve, un barbecue au CSCGV ainsi qu’une projection du film « L’ordre secret » auront lieu dans la soirée à partir de 17h. Une salle multisensorielle de la garderie francophone Des Ptits Cerfs-Volants sera inaugurée lors des festivités.

A l’Est de la province où se trouve la fief historique des francophones et des acadiens de la province, la péninsule de Port-au-Port a célébré sa francophonie à travers plusieurs cérémonies de levée de drapeau dans trois localités, à savoir la Grand’Terre, l’Anse à Canard et Cap St-Georges. Des activités festives ont été offertes aux écoliers et aux citoyens de la région.

A l’Ouest du Labrador, les deux municipalités frontalières du Québec Labrador City et Wabush ont célébré chacune la journée de la francophonie provinciale en hissant le drapeau devant leurs locaux. Un repas communautaire a également eu lieu à l’École l’Envol de Labrador city.

N’étant pas en reste, la ville de Happy-Valley-Goose-Bay a été également hissé le drapeau de la francophonie Terre-neuvienne-et-Labradorienne, en présence d’écoliers et de citoyens.

Il faut dire que les six écoles francophones de Terre-Neuve-et-Labrador ont été au cœur des célébrations de la journée. Une manifestation concrète du rôle que joue les écoles francophones dans la vitalité des communautés minoritaires.

Cérémonie de levée du drapeau devant l’hotel de la ville de Happy-Valley-Goose-Bay au Labrador. Gracieuseté.

Dévoilement de l’hymne communautaire francophone de Terre-Neuve-et-Labrador

Si la journée du 30 mai 2023 devra rester dans les annales de l’histoire de la province et de la francophonie canadienne, ce sera sans aucun doute pour le dévoilement de l’hymne communautaire francophone.

Écrit par l’auteure-compositrice Sabrina Roberts, en collaboration avec un Comité de travail
communautaire ad hoc, ce chant est le fruit de près de 3 années de travail collectif.

« 27 ans après s’être doté d’un drapeau, je suis très heureuse de voir aujourd’hui notre communauté
avoir désormais un hymne qui rassemble toutes nos composantes et reflète nos diversités. » mentionne
madame Sophie Thibodeau, présidente de la FFTNL dans un communiqué publié à l’occasion.

« C’est avec une grande émotion que nous avons pu le voir aujourd’hui chanter à travers nos régions lors des célébrations de la Journée de la francophonie provinciale. », a-t-elle ajoutée.

Hymne

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LE DROIT – Sébastien Pierroz, publié le 29 mai 2023

Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada. (FCFA/FCFA)

CHRONIQUE / Les élections biennales se suivent et ne se ressemblent pas pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). Vainqueure d’un scrutin serré en 2021 devant le président sortant Jean Johnson, l’Acadienne Liane Roy est cette fois réélue par acclamation à la tête de l’organisme porte-parole des francophones en contexte minoritaire.


Les élections au conseil d’administration qui auront lieu lors de la 48e assemblée générale annuelle le 10 juin prochain à Calgary ne verront aucun aspirant défier l’ex-sous-ministre adjointe au ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail et au ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick.

La dirigeante acadienne tire profit d’une fenêtre très favorable pour le million de Canadiens possédant le français comme langue maternelle et vivant en contexte minoritaire: la modernisation de la Loi sur les langues officielles vient d’être adoptée à la Chambre des communes, tandis que le Plan d’action sur les langues officielles sera bonifié de 1,3 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années.

Preuve que les voyants sont au vert, la cible de 4,4% d’immigration francophone hors Québec a été atteinte en 2022, et ce pour la première fois depuis 20 ans.

D’un style discret, Liane Roy a sans doute bénéficié d’une image rassembleuse, là où son prédécesseur Jean Johnson pouvait se faire davantage abrasif. Dans l’ombre de la présidente, l’équipe de la FCFA, laquelle continue de s’agrandir, apparaît plus rodée que jamais. Son directeur général Alain Dupuis, en poste depuis six ans, incarne désormais une stabilité accompagnée d’un réseautage incessant auprès des élus à la Colline parlementaire.

Par ailleurs, aucun événement politique n’est venu phagocyter ces élections comme ce fut le cas en 2017. Les divisions des francophones consécutives à la nomination avortée de Madeleine Meilleur au poste de commissaire aux langues officielles avaient provoqué un scrutin très suivi, sur fond de tensions entre les différentes communautés.

Car c’est bien là la délicate mission de la présidente: rassembler les francophones de neuf provinces et de trois territoires avec un historique et des sensibilités multiples, mais aussi neuf organismes nationaux représentant différents secteurs d’activité.



Trois des cinq précédents présidents de la FCFA ont perdu leur poste en raison d’une élection défavorable.

Pour Liane Roy, la mission de conduire à bon port l’organisme en 2025, date de son cinquantième anniversaire pourrait être plus corsée qu’envisagée. L’application de la Loi sur les langues officielles, dont le vote définitif est actuellement entre les mains des sénateurs, constituera une première étape. Alors que cette la loi demeure «la moins respectée du Canada», la FCFA sera aussi en partie jugée sur l’efficacité du nouveau texte.

Second enjeu: l’immigration francophone. Rien n’indique que les chiffres du nombre de nouveaux arrivants restent si favorables, d’autant que ceux-ci demeurent tributaires du rouleau compresseur de l’assimilation et d’un taux de fécondité en baisse au Canada. Sur le terrain, les infrastructures scolaires et universitaires tardent à connaître un grand bond en avant.

Enfin, le Canada connaîtra possiblement d’ici les deux prochaines années une nouvelle élection fédérale qui ne manquera pas de susciter de nombreuses attentes.

Ces espoirs sont pourtant à hauteur du rôle du président de la FCFA: être la tête d’affiche d’un groupe représentant les intérêts linguistiques de plus de 3% des Canadiens (la FCFA estime certes à 2,8 millions le nombre de francophones en contexte minoritaire). Une manière d’affirmer que les francophones de Victoria à Cap-d’Espoir méritent mieux, et que la mission de Liane Roy est immensément précieuse.

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Sébastien Pierroz est journaliste et producteur pour la franchise d’actualité ONFR+ du Groupe Média TFO

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 29 mai

Dans un contexte d’accélération de la construction de logements, avec le projet de loi 97 qui allège la réglementation sur les terres protégées dans la province, l’Est ontarien s’inquiète de l’avenir du monde agricole. Environ 70 % des territoires des comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) seraient des terres agricoles. Avec la crise du logement que traverse l’Ontario aujourd’hui, leur pérennité est mise au défi par de nouveaux projets résidentiels.

L’empiètement des terres agricoles au profit du développement résidentiel inquiètent l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO). Source: Canva

Dans un communiqué du 26 mai, l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO) a fait part de son inquiétude face au projet de loi 97. Déposé à l’Assemblée législative durant le mois d’avril, ce texte, s’il est adopté, offrirait la possibilité de créer des lots résidentiels dans les zones agricoles.

Dans sa missive, l’organisme de soutien des agriculteurs affirme que le projet de loi met en péril les terres agricoles de qualité de la province. Il indique aussi que la loi, une fois votée, permettra aux municipalités d’accroître l’aménagement résidentiel, notamment sur des parcelles agricoles, et ce, jusqu’à trois lots résidentiels.

L’ÉTALEMENT URBAIN, UN DANGER POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

D’après l’Union des cultivateurs, « il faut préconiser la densification des espaces urbains actuels sans condamner les terres agricoles. »

« Durant les deux dernières années, l’Ontario a enregistré la variation de la valeur des terres agricoles la plus élevée au Canada. Dédier des terres agricoles à des constructions résidentielles ne fera qu’accroître la rareté de ces dernières et contribuera à une surenchère », explique la présidente de l’UCFO, Renée-Claude Goulet.

Renée-Claude Goulet est la présidente de l’Union des cultivateurs franco-ontariens. Crédit image : Ingénium

La surenchère des terres agricoles fait référence à une situation dans laquelle le prix des terres augmente de manière excessive, dépassant souvent leur valeur réelle en tant que terres cultivables. Cela se produit généralement lorsque les parcelles suscitent un intérêt élevé de la part d’investisseurs ou de promoteurs immobiliers.

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RADIO-CANADA – Publié le 29 mai 2023

Plus de 50 personnes ont posé leur candidature pour faire partie du comité consultatif sur les affaires francophones à Toronto, qui doit être présidé par un conseiller municipal.

Le comité consultatif sur les affaires francophones de Toronto doit compter huit membres du public, en plus d’un conseiller municipal à sa tête. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNIE POULIN

Le comité français doit compter huit membres du public, qui appartiennent à des organismes francophones ou qui sont des chefs de file dans la communauté.

Le conseil municipal doit choisir ces huit personnes, parmi une liste de candidats recommandés par les fonctionnaires, lors de sa réunion en juillet, indique une porte-parole de la Ville.

« Les fonctionnaires vont sélectionner les candidats pour des entrevues et déterminer lesquels sont les mieux placés pour soutenir les objectifs du comité, tout en représentant une pluralité de voix. »— Une citation de  Déclaration de la Ville de Toronto

Le choix d’un élu pour présider le comité doit aussi être entériné par le conseil municipal en juillet. La conseillère bilingue Dianne Saxe est pressentie pour le poste.

Pas d’ordre du jour pour l’instant

La date de la première réunion du comité n’a pas encore été fixée. Une fois que les membres du comité auront été nommés, le personnel de la Ville les contactera pour déterminer l’horaire, précise la Ville dans une déclaration.

Il n’y a pas d’ordre du jour non plus pour l’instant.

Les membres du comité français doivent se réunir au moins deux fois par année.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 28 mai 2023

LYON – Vanessa Gilles et l’Olympique lyonnais ont fêté le 16e titre national de l’équipe française de soccer, samedi. La Franco-Ontarienne termine la saison avec deux titres nationaux et un quart de finale européen à son palmarès.

La Franco-Ottavienne Vanessa Gilles a remporté le championnat de France avec l’équipe de Lyon. Source: Instagram Vanessa Gilles. Crédit image: Olympique lyonnais

L’équipe française, dont l’Ottavienne assure la défense centrale, était certaine de terminer en tête du championnat depuis sa victoire le week-end précédent sur son rival de toujours, le Paris Saint-Germain (1-0).

Avec six points d’écart creusés sur leurs poursuivantes, les Lyonnaises ont donc abordé sereinement le dernier match de la saison qui s’est soldé, samedi, par une nouvelle victoire (7-1), cette fois sur Reims. Vanessa Gilles n’était pas alignée pour cette ultime rencontre. Au classement final, elles devancent le PSG et le Paris FC.

C’est le deuxième titre de champion de France consécutif pour l’Olympique lyonnais féminin, le 16e de son histoire. Il intervient deux semaines après une autre consécration : sa victoire en Coupe de France, une fois encore face au PSG.

DOUBLÉ COUPE-CHAMPIONNAT APRÈS L’OR OLYMPIQUE

Ce doublé majeur Championnat-Coupe de France fait quelque peu digérer l’élimination surprise en Ligue des champions au stade des quarts de finale. Battues par Wolfsburg en mars dernier, les Lyonnaises n’ont pas pu défendre leur titre de championnes d’Europe qui se disputera le 3 juin prochain entre le FC Barça (Espagne) et Wolfsburg (Allemagne).

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RADIO-CANADA – Sarah Xenos, publié le 26 mai 2023

Depuis 1983, L’Aurore boréale, le seul journal francophone du Yukon, informe la communauté tout en témoignant du développement de celle-ci. Son 40e anniversaire souligne non seulement l’évolution du journal à travers le temps, mais également le dynamisme de la communauté franco-yukonnaise.

Le journal « L’Aurore boréale » a évolué en 40 ans. Aujourd’hui, l’équipe publie deux fois par mois le journal et imprime 2000 exemplaires.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Au départ, le journal se résumait à un bulletin d’information pour l’Association des francophones du Yukon, qui deviendra l’Association franco-yukonnaise, dactylographié et distribué par une équipe de bénévoles.

À l’époque, l’idée qu’un journal francophone puisse exister au Yukon attisait la curiosité des passants et des touristes qui entraient dans les bureaux pour rendre visite à l’équipe et raconter leur histoire.

Quand les touristes arrivaient et qu’ils voyaient le panneau qui annonçait qu’on avait pignon sur rue, alors ils arrêtaient nous visiter et on a eu de belles rencontres comme ça, se remémore Cécile Girard, qui a été la toute première employée permanente du journal.

Un mur rempli d'archives de l'Aurore Boréale.
Les bureaux de « L’Aurore boréale » sont tapissés des archives du journal. Toutes les archives ont été numérisées et sont dorénavant accessibles sur le site web.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Comme pour tout média, la publication de L’Aurore boréale a évolué avec les changements technologiques.

L’actuelle directrice et rédactrice en chef de L’Aurore boréale, Maryne Dumaine, raconte qu’au départ les employés devaient transporter les grandes planches sur lesquelles la maquette du journal était collée jusqu’aux locaux du Yukon News afin d’utiliser sa titreuse.

Aujourd’hui, une trentaine de personnes collaborent de près ou de loin à la publication bimensuelle du journal dont le tirage s’élève à 2000 exemplaires, distribués gratuitement à travers le territoire.

C’est un grand symbole de la vitalité de la communauté francophone du Yukon, assure d’emblée Linda Lauzon, la directrice générale de Réseau.Presse, anciennement connu sous le nom d’Association de la presse francophone.

Elle rappelle d’ailleurs que la présence permanente d’un journal ou d’une radio est l’un des indices retenus par Patrimoine Canada pour mesurer la vitalité d’une communauté de langue minoritaire.

Un témoin important de la communauté

Pour Maryne Dumaine, il est important que le journal reflète les histoires locales et souligne les réalisations des francophones qui vivent au Yukon autant que leurs défis, afin de permettre à la communauté de se connaître et de se reconnaître dans les pages du journal.

Ce qui fait le cœur de notre communauté, le rôle dans notre communauté, c’est le rôle rassembleur, le sentiment d’appartenance, de voir qu’on fait partie d’une grande famille, dit-elle.

La directrice et rédactrice en chef du journal L'Aurore boréale, Maryne Dumaine, le 25 mai 2023.
La directrice et rédactrice en chef du journal « L’Aurore boréale », Maryne Dumaine, le 25 mai 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Le journal, c’est tant que les gens vont se parler et vont vouloir partager, qu’ils vont vouloir se dire leurs histoires et se connaître entre eux, ça, c’est important. Et savoir où on en est rendu et où on s’en va, toutes ces grandes questions-là, pour moi, c’est ça, la raison d’être du journal, affirme de son côté Cécile Girard.

Avec ses 40 ans d’histoire, L’Aurore boréale permet aussi de garder une trace des événements qui ont marqué la francophonie. Ses archives, entièrement numérisées, sont dorénavant accessibles sur son site web(Nouvelle fenêtre).

Plusieurs événements ont été organisés pour souligner le 40e anniversaire du journal. Le dernier marquait le lancement d’un recueil de caricatures, encore bien présentes dans le journal.

Les défis de la presse francophone minoritaire

Même si Linda Lauzon se réjouit de l’anniversaire de L’Aurore boréale, elle souligne que les défis sont nombreux pour les journaux francophones à travers le pays et que, malheureusement, rien n’est acquis.

Il y a de journaux qui vont très bien, mais c’est toujours fragile. Ça va bien, mais il y a une fragilité quant à la continuité, quant à la poursuite de certaines activités, explique-t-elle.

Elle indique que la baisse des revenus provenant des publicités, notamment celles du gouvernement fédéral, a été un coup dur pour la presse francophone en milieu minoritaire.

Remplir des demandes de subvention, pour nos journaux, ce n’est pas facile, ça ne fait pas partie de leur modèle d’affaires, ce n’est pas évident et ça met une charge de travail additionnelle sur le journal , dit-elle.

Maryne Dumaine assure toutefois que le journal va bien et est en bonne position en ce moment. Une nouvelle journaliste vient de s’ajouter à l’équipe et L’Aurore boréale caresse maintenant le rêve de créer une station de radio communautaire, une autre manière de rejoindre la communauté francophone du Yukon.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 mai 2023

La sirène Marina mesure sept pieds et pèse environ 200 livres. Gracieuseté

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Gayle Primeau est une Franco-Ontarienne originaire de Nipissing Ouest. Après une carrière en tant qu’enseignante dans le sud de la province, la retraitée a décidé de revenir à Sturgeon Falls et a commencé à s’impliquer bénévolement au sein de la ville qu’elle dit avoir été délaissée.

LE CONTEXTE  :

Le groupe bénévole indépendant Sturgeon Falls Beautification a été fondé en 2017 par Gayle Primeau, et œuvre à améliorer la ville par la plantation d’arbre, le nettoyage communautaire, la tenue du marché estival du centre-ville… Après la statue de l’esturgeon Stella, le groupe mené par Mme Primeau a acquis Marina, une sculpture de sirène en acier inoxydable.

L’ENJEU    :

Entreposée dans un garage municipal depuis trois ans, Marina, a pu être enfin installée le long du sentier de la baie Minnehaha. L’objectif derrière cette initiative 100 % citoyenne est d’attirer des locaux et des touristes dans la ville du Nord.

« Êtes-vous satisfaite d’avoir enfin pu installer la statue ?

C’est vraiment un soulagement parce que les gens attendaient ça depuis longtemps et que je prends mon rôle très au sérieux. On a fait une plaque aussi pour expliquer comment Marina est arrivée. On l’installera dans une semaine. On va aussi probablement mettre de belles lumières pour la voir la nuit. Et déjà on voit qu’il y a un véritable intérêt des gens : je les vois depuis ma fenêtre qui viennent la contempler depuis deux jours et se prennent en photo devant. C’est beau à voir !

Gayle Primeau a été visité la statue à Massey où réside l’artiste à l’origine de l’œuvre, Laval Bouchard. Gracieuseté

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 24 mai 2023

OTTAWA – La sprinteuse franco-ontarienne a débuté sa préparation pour la saison en extérieur, avec en point d’orgue les Championnats du monde à Budapest du 19 au 27 août. Près de deux mois et demi de compétition l’attendent entre l’Europe et le Canada pour aller chercher sa qualification aux Mondiaux. 

Jacqueline Madogo vient de terminer sa préparation en Floride avec son université de Guelph. Gracieuseté

Après une saison en salle satisfaisante qui a touché à sa fin à Saskatoon lors des championnats nationaux le 10 mars, Jacqueline Madogo vient de terminer sa préparation en Floride avec son université de Guelph et son entraîneur Jason Kerr. Un stage de deux semaines qu’elle effectue chaque année et qui marque le début de la saison en extérieur. 

Les belles performances se sont multipliées en intérieur. Jacqueline Madogo a notamment remporté le titre de championne nationale, signant à cette occasion un record de points historique avec l’équipe féminine de l’Université de Guelph sur la compétition. À présent, les choses encore plus sérieuses commencent pour elle avec un programme estival chargé qui a déjà débuté dès la fin de semaine dernière avec l’Open de Windsor. 

Pour son retour sur les pistes extérieures, l’Ottavienne s’est imposée sur le 100m avec un temps de 11”48. Sur le 200, elle a signé une deuxième place derrière Zoe Sherar (23”84) avec un temps de 24”14. Ce court retour au Canada n’était qu’une mise en bouche, la suite de la saison se passera outre-Atlantique. 

« Je vais m’envoler en Europe pour trois compétitions : en Allemagne, en Grèce et à Paris », décrit-elle. « Après, je reviendrai ici au Canada le 10 juin pour entamer un circuit canadien sur lequel je me suis inscrite. Il y aura des compétitions en Ontario et une en Alberta à Edmonton. Cela me mènera jusqu’à la fin du mois de juillet où nous aurons des championnats nationaux. Je suis vraiment excitée par cette saison ! »

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RADIO-CANADA – Publié le 25 mai 2023

Marc G. Serré, secrétaire parlementaire de la ministre des Langues officielles et député de Nickel Belt, a annoncé, jeudi, l’octroi d’un financement conjoint de plus de 1,6 million de dollars à un projet important pour la communauté franco-ontarienne de Noëlville et l’École publique de la Rivière-des-Français.

Le financement annoncé jeudi permettra, entre autres, de rénover une serre pour bien mener des projets serricoles à l’École publique de la Rivière-des-Français à Noëlville.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX HALLÉE-THÉORET

Le projet vise la création du Centre de développement jeunesse, économique et communautaire de la Rivière-des-Français.

M. Serré en a fait l’annonce au nom de la ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor.

Différentes notables se tiennent debout devant l'audience.
Marc G. Serré, député de Nickel Belt (deuxième à gauche) lors de l’annonce, jeudi, du financement de 1,6 M de dollars pour un projet qui vise la création du Centre de développement jeunesse, économique et communautaire de la Rivière-des-Français.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX HALLÉE-THÉORET

Le gouvernement du Canada accorde à ce projet 829 000 dollars sur 2 ans, alors que le gouvernement de l’Ontario débloque 856 500 dollars sur 3 ans.

Le ministre de l’Éducation de l’Ontario, Stephen Lecce, a indiqué dans un communiqué : je suis fier de savoir que la communauté de Noelville bénéficiera de cet investissement qui permettra de livrer un centre axé sur le développement jeunesse, communautaire et économique. Le nouveau centre communautaire offrira aux étudiants francophones l’accès à un espace moderne où ils pourront apprendre et célébrer la culture francophone pour les générations à venir.

M. Serré explique que grâce au financement annoncé aujourd’hui, la communauté pourra désormais avoir un centre communautaire qui regroupe tous les services dont elle a besoin .

Spectacles, célébrations et ateliers

Le Centre pourra, entre autres, accueillir des spectacles et des célébrations en français. Il abritera aussi les ateliers des métiers et technologies du Conseil des industries culturelles de la Rivière des Français.

On aura [aussi] une serre associée à l’école, au bâtiment de l’école qui avait besoin de grandes rénovations pour la mettre au niveau du jour. On a une cafétéria qui  va aussi avoir une scène portative qui va permettre à la Communauté d’avoir des événements au sein de l’école, ajoute le directeur de l’éducation au Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario (CSPGNO), Sébastien Fontaine.

Sébastien Fontaine en entrevue avec Radio-Canada.
Le directeur de l’éducation au Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario (CSPGNO), Sébastien Fontaine.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX HALLÉE-THÉORET

L’adjointe parlementaire à la ministre des Affaires francophones, Natalia Kusendova, s’était aussi déplacée de Mississauga pour la circonstance. Elle a tenu à souligner l’importance du programme.

C’est très important pour soutenir les petites et grandes communautés francophones à travers l’Ontario, la jeunesse de l’Ontario, pour qu’ils aient un espace où ils peuvent se rassembler, pour apprendre et célébrer la culture la belle culture franco- ontarienne, a-t-elle dit.

L'adjointe parlementaire à la ministre des Affaires francophones, Natalia Kusendova répond aux questions du journaliste.
L’adjointe parlementaire à la ministre des Affaires francophones, Natalia Kusendova.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX HALLÉE-THÉORET

Une manière de garder les jeunes 

La mairesse  de la municipalité de la Rivière-des-Français, Gisèle Pageau, se dit ravie et reconnaissante que le gouvernement soutienne cet important projet.

« Ce programme favorisera l’innovation et l’esprit d’entreprise chez nos jeunes, et nous espérons que cela contribuera grandement à résoudre le problème de l’exode rural. »— Une citation de  Gisèle Pageau, mairesse de la municipalité des Rivière-des-Français.

Elle indique que le projet est important parce qu’il permettra non seulement de recevoir les fonds, mais une manière de garder nos jeunes ici à la Rivière-des-Français.

La mairesse de la municipalité de la Rivière-des-Français, Gisèle Pageau écoutant la question du journaliste.
La mairesse de la municipalité de la Rivière-des-Français, Gisèle Pageau.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX HALLÉE-THÉORET

Le projet du Centre de développement jeunesse, économique et communautaire de la Rivière-des-Français est financé dans le cadre de l’Entente Canada-Ontario relative à l’enseignement dans la langue de la minorité et à l’enseignement de la langue seconde officielle pour la période de 2019-2020 à 2022-2023.

L’École publique de la Rivière-des-Français qui l’abritera est la seule école secondaire de langue française dans une région de plus de 1 150 francophones.

Avec les informations de Félix Hallée-Théoret

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RADIO-CANADA – Wendyam Valentin Compaore, publié le 25 mai 2023

À l’occasion de la célébration de la Saint-Jean-Baptiste, l’enregistrement du spectacle Tout pour la musique (TPLM) aura lieu le 22 juin à Regina. Cet événement, qui en est à sa 5e année, va regrouper une pléiade d’artistes de partout au Canada.

Ce spectacle mettra en scène une quinzaine d’artistes francophones.
PHOTO :  (GRACIEUSETÉ : SITE INTERNET DE LA FONDATION DIALOGUE)

Selon un communiqué de presse de la Fondation dialogue, divers artistes francophones issus de différents univers musicaux et originaires de plusieurs provinces et territoires canadiens participeront à cet événement.

La musicienne country Guylaine Tanguay animera ce spectacle. Elle sera accompagnée sur scène par des artistes fransaskois, Étienne Fletcher, le groupe Folle Avoine ainsi que Shawn Jobin.

Les arts et la musique sont des outils puissants pour bâtir des ponts entre les cultures et découvrir de nouvelles réalités , dit la directrice générale de la Fondation dialogue, Ajà Besler.

Ce spectacle de 90 minutes sera diffusé sur la chaîne Unis TV dans la soirée du 24 juin, selon la Fondation dialogue.

« « Tout pour la musique » nous permet de mettre une lumière sur la richesse de la diversité francophone et de créer un moment de célébration pancanadienne pour la Saint-Jean. C’est un rappel que cette fête appartient à l’ensemble des francophones du Canada, d’un océan à l’autre. »— Une citation de  Ajà Besler, directrice générale de la Fondation dialogue

La Fondation dialogue indique qu’elle a accordé une quinzaine de subventions d’un montant total de 8500 $ à des organismes de diverses provinces pour leur permettre d’organiser des séances de projection du spectacle ainsi que d’autres activités amusantes dans leurs communautés respectives le samedi 24 juin.

Produit par les Productions Rivard, Tout pour la musique convie les Canadiens et Canadiennes à souligner leurs unité, fierté et solidarité envers la francophonie.

La captation du spectacle se fera en partenariat avec le Conseil culturel fransaskois.

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RADIO-CANADA – Publié le 24 mai 2023

Le conseil scolaire FrancoSud a organisé son premier grand rassemblement culturel à l’École Sainte-Marguerite-Bourgeoys et à l’Université Mount-Royal, à Calgary. L’événement de mercredi a été marqué par des activités sportives, des jeux de société et des spectacles culturels.

Environ 650 élèves ont participé à l’événement, dans une ambiance fraternelle et francophone.
PHOTO : RADIO-CANADA

Quelque 650 élèves ont pris part à l’événement, lors duquel les élèves de la 3e à la 12e année ont participé à des tournois de scrabble, de soccer, de génie en herbe, ou encore à un atelier de musique et de pratique de la chorale.

Le tout dans une ambiance de fraternité et de jovialité entre francophones.

C’est ce que souligne Hilary Kembeau, élève en 9e année à l’École Sainte-Marguerite-Bourgeoys : Ça permet de rencontrer plusieurs personnes.C’est aussi bien de voir qu’il y a d’autres personnes qui parlent [également] le français. 

14 écoles participantes

Créer et renforcer des liens au sein de la communauté francophone était d’ailleurs l’objectif principal de ce rassemblement qui a attiré 14 écoles du conseil scolaire FrancoSud.

« Pour que les élèves puissent avoir le français non seulement dans les livres, mais dans leur cœur, ce genre de rassemblement est vraiment intéressant. »— Une citation de  Erika Tavernari, animatrice culturelle pour les écoles du FrancoSud

Une femme parlant devant un micro.
Pour Erika Tavernari, animatrice culturelle pour les écoles du FrancoSud, ce rassemblement est aussi une occasion de partager la langue française.
PHOTO : RADIO-CANADA

En plus des parties de scrabble qui permettent de renforcer la connaissance de la langue, il y avait également une compétition d’improvisation.

Selon Yoan Barriault, enseignant à l’école francophone d’Airdrie et arbitre d’improvisation, il y a une volonté de revenir à la base, à l’essentiel pour la construction identitaire francophone en milieu minoritaire.

D’après lui, l’improvisation et l’expression artistique font partie intégrante de ce processus.

« Pour s’affirmer comme francophone, il faut être fier de parler cette langue devant les gens. »— Une citation de  Yoan Barriault, enseignant, école francophone d’Airdrie

Yoan Barriault parle devant un micro dans une salle.
Yoan Barriault est enseignant à l’école francophone d’Airdrie et arbitre d’improvisation. Il souligne l’importance d’affirmer sa fierté d’être francophone, surtout dans un milieu minoritaire.
PHOTO : RADIO-CANADA

Isabelle Normandeau, élève en 10e année à l’École de la Rose sauvage, est tout aussi heureuse de cette occasion qui lui a permis de côtoyer tant de jeunes francophones.

De plus, d’après elle, ce moment est une source d’inspiration. C’est vraiment cool de savoir qu’il y a actuellement des personnes qui veulent continuer en français, ça m’inspire à [devenir] enseignante de français.

La journée s’est achevée dans l’après-midi sur une note plutôt spéciale avec un concert au Ross Glen Hall de l’Université Mount-Royal. Une chorale de 160 élèves s’y est produite, ainsi que Jefferson TPoints, un élève de l’École de la Rose sauvage, et l’interprète natif d’Edmonton, Pierre Sabourin.

Avec les informations de Laurence Brisson Dubreuil

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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 24 mai 2023

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) a tenu une rencontre mardi avec les dirigeants communautaires de Gravelbourg. L’organisme avait comme objectif de mener des discussions pour étudier la possibilité d’accueillir des réfugiés au sein de cette communauté, et ce, à partir de 2025.

L’état actuel des infrastructures communautaires et l’attractivité de la région pour les nouveaux arrivants ont également été au centre des échanges de ces dirigeants communautaires de Gravelbourg.
PHOTO : RADIO-CANADA / LANDON JORGENSON

Selon le directeur général de l’ACF, Ronald Labrecque, il s’agit avant tout de recueillir l’avis des membres de la communauté sur ce projet.

Avec la migration croissante de la population dans le monde entier, les petites communautés comme Gravelbourg doivent comprendre leur capacité de croissance et d’hébergement pour une planification avec succès, peut-on lire dans un communiqué publié par l’organisme.

L’état actuel des infrastructures communautaires et l’attractivité de la région pour les nouveaux arrivants ont donc été au centre des échanges mardi.

La présidente du Musée de Gravelbourg, Toos Giesen-Stefiuk, a souligné que la communauté est accueillante et sympathique et un endroit idéal pour que les réfugiés commencent leur nouvelle vie.

L’ACF ne s’attend cependant pas à ce que la communauté accueille des immigrants francophones, car c’est l’agence gouvernementale Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui détermine le profil des réfugiés ainsi que leur nombre.

Ronald Labrecque estime toutefois que le fait d’être immergé dans une communauté francophone et d’avoir un accès facile à l’éducation en français peut être des facteurs d’encouragement pour les nouveaux arrivants qui souhaitent apprendre la langue.

Une proposition visant à faire de Gravelbourg un centre d’accueil pour les réfugiés devrait être déposée d’ici l’automne prochain à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).

Ronald Labrecque a indiqué que l’ACF aura besoin de lettres de soutien de la part des membres de la communauté pour appuyer cette démarche. Si le projet est accepté, la communauté deviendra une sorte de comité d’accueil pour ces réfugiés.

Selon les données d’IRCC, la Saskatchewan a un quota annuel d’environ 12 000 réfugiés.

Gravelbourg, qui est une petite communauté, a une capacité d’accueillir entre 10 et 15 familles, soit 50 à 60 personnes, chaque année, selon l’ACF.

Avec les informations de Bryanna Frankel

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RADIO-CANADA – Francis Beaudry et Chris St-Pierre, publié le 24 mai 2023

Une nouvelle étude commandée par l’Université de Sudbury et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario prévoit que si les gouvernements décident de financer l’Université de Sudbury et de lui permettre de donner des cours, la région du Moyen Nord pourrait en bénéficier économiquement.

L’Université de Sudbury a envoyé son plan d’affaires à la province au début de l’année. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THÉRIAULT

Chaque dollar investi par les gouvernements fédéral et provincial dans le projet d’Université de Sudbury pourrait rapporter huit dollars à la région du Moyen Nord, selon l’étude dévoilée mercredi par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario et l’Université de Sudbury.

Le recteur de l’université, Serge Miville, espère que ce rapport aidera à convaincre le ministère des Collèges et Universités de l’Ontario de verser des fonds à l’établissement et de lui donner le feu vert pour offrir des cours à nouveau.

« C’est de montrer à quel point un établissement postsecondaire de langue française à Sudbury va être un moteur économique pour la région, en plus d’être un élément fort pour le développement social, culturel et intellectuel de la francophonie du Moyen Nord. »— Une citation de  Serge Miville, recteur de l’Université de Sudbury

Serge Miville en entrevue.
Historien de carrière, Serge Miville dirige aujourd’hui l’Université de Sudbury. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC PROJEAN

Cette étude se base sur le plan d’affaires de l’Université de Sudbury en analysant les dépenses de fonctionnement, les dépenses de la clientèle étudiante et du personnel de l’établissement, ainsi que les retombées provenant des événements qu’elle attirerait et des contrats qu’elle accorderait, peut-on lire dans le rapport. 

L’étude, qui a été menée par le Centre de leadership et d’évaluation (CLÉ), s’est aussi penchée sur des données qui proviennent de Statistique Canada et de la Chambre de commerce du Grand Sudbury. 

Des retombées deux fois plus importantes

Les chercheurs prévoient que l’établissement générera 89,3 millions de dollars pour la région d’ici la fin de la décennie.

Ces retombées économiques atteignaient 47,1 millions de dollars en 2018-2019, la dernière année académique normale avant le début de la pandémie et la séparation de l’Université Laurentienne.

Dans le cadre de sa stratégie de recrutement, l’Université de Sudbury cible une partie importante des 8500 jeunes de 10 à 19 ans du Nord-Est de l’Ontario qui ont le français comme première langue. 

En plus des dépenses prévues par l’université dans son plan d’affaires, l’activité générée par les nouveaux étudiants que l’elle compte attirer ferait augmenter les retombées, précise Stéphanie Denizé, responsable d’études et d’évaluation du CLÉ.

Ces étudiants sont estimés à 541 pour l’année universitaire 2028-2029, dit-elle. Il s’agirait donc d’un bond de plus de 100 étudiants au cours des cinq prochaines années.

Dans un communiqué publié conjointement par l’université et l’AFO mercredi, on indique que 45,8 % des enfants de 18 ans et moins du Grand Sudbury ont droit à l’enseignement dans la langue de la minorité, ce qui signifie selon eux que le projet d’Université de Sudbury a une clientèle cible nombreuse.

Selon le recteur, les investissements des gouvernements auraient un effet multiplicateur et permettraient à l’université de croître au fil du temps.

On a un effet multiplicateur quand on investit dans le postsecondaire, dans un établissement autonome de langue française, explique M. Miville.

[L’université], dans le passé tout comme aujourd’hui, a toujours été bien gérée. Elle n’a pas de dette en ce moment. Elle est capable de jouer son rôle de leadership qu’elle joue depuis 110 ans maintenant.

Comment s’assurer du succès de l’Université de Sudbury?

Le rapport rappelle de nombreuses fois que la fin des activités à l’Université de Sudbury représente une perte pour la communauté, que ce soit pour l’économie ou pour les possibilités de formation en français dans la région.

Pour assurer son bon fonctionnement, il faudrait du financement direct du gouvernement de l’Ontario et, surtout, la création d’un réseau de partage de ressources entre les universités et collèges de langue française et bilingues en Ontario. 

Il faudrait également, selon une partie des experts interrogés pour élaborer le rapport, voir un transfert des programmes en français de l’Université Laurentienne vers celle de Sudbury, une mesure qui n’a pas encore reçu l’aval d’un gouvernement impliqué dans le dossier

Fabien Hébert .
Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

L’Université de Sudbury a fait ce qu’elle avait à faire. La communauté franco-ontarienne a exprimé ses désirs et tous les documents et les analyses ont été préparés comme demandé et remis au gouvernement, rappelle Fabien Hébert, président de l’AFO, qualifiant l’étude de munitions pour justifier l’investissement qui permettrait au projet d’aller de l’avant.

« La balle est dans la cour du gouvernement [de l’Ontario]. À eux de passer à l’action. »— Une citation de  Fabien Hébert, président de l’AFO

Une porte-parole du ministère des Collèges et Universités a indiqué par courriel que la province poursuit l’évaluation du dossier de l’Université de Sudbury.

Le ministère dit continuer de travailler avec tous les établissements d’éducation francophone pour offrir une éducation postsecondaire de haute qualité aux communautés francophones et du Nord de l’Ontario.

Certains intervenants ont par ailleurs réitéré que pour pouvoir bien fonctionner, l’université devra s’assurer que la communauté soit derrière son projet et qu’un engouement soit créé à l’aide d’une communication plus transparente et redevable envers la communauté.

Serge Miville assure que le dossier progresse, tout comme les discussions avec les différents gouvernements.

En attendant une réponse définitive au sujet de l’avenir de l’université, le recteur indique qu’il s’acharne à obtenir de nouveaux fonds pour poursuivre les travaux de transformation.

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RADIO-CANADA – Laurent Rigaux, publié le 23 mai 2023

L’artiste Jeanette Arsenault sera sur scène à Mont-Carmel du 8 au 12 août pour interpréter des chansons de sa tante Angèle Arsenault. Le café-théâtre « Y a une étoile » mêlera chanson et saynètes afin de rendre hommage à l’illustre chanteuse.

Angèle Arsenault
PHOTO : RADIO-CANADA

Jeanette Arsenault vit en Ontario depuis de nombreuses années, mais elle n’a plus chanté depuis 2018. C’est à la suite d’un coup de téléphone de Paul D. Gallant, propriétaire et directeur artistique des Productions Cuisine à Mémé, qui organise des spectacles théâtraux à Mont-Carmel durant les mois d’été, qu’elle a décidé de remonter sur les planches.

Quand il m’a appelée, au début, j’ai dit : « Je ne chante plus, Paul. » Mais quand on parlait, je me suis rendu compte, « qu’est-ce que je dis là? ». C’est à cause d’Angèle que je suis rentrée dans la musique, que je suis devenue chansonnière, raconte l’artiste.

Jeanette Arsenault sur une chaise géante peinte aux couleurs de l'Acadie.
La chanteuse Jeanette Arsenault est la nièce d’Angèle Arsenault. Elle inteprétera les chansons de sa tante lors d’un spectacle mêlant musique et théâtre, en août 2023 à Mont-Carmel.
PHOTO : GRACIEUSETÉ JEANETTE ARSENAULT

Jeanette Arsenault avait mis sa carrière musicale sur pause après le décès de sa fille Kait des suites d’un cancer à l’âge de 23 ans. Se produire à l’île lui permet ainsi de revenir à la vie, confie-t-elle. Chanter, pour moi, c’est comme respirer. Je ne me rendais pas compte comment j’ai beaucoup manqué cette partie de ma vie.

Cependant, apprendre les chansons d’Angèle Arsenault n’est pas chose facile, même si Jeanette Arsenault connaît toutes les mélodies par cœur.

Tandis que je mets à la mémoire toutes ces chansons, je m’aperçois comment elle pouvait chanter rapidement mais clairement! raconte-t-elle.

« Elle pouvait articuler ses mots, mais ça passait à une vitesse d’un violon! »— Une citation de  Jeanette Arsenault, chanteuse

Ça passe trop vite. J’aurais pas le temps de le lire et de chanter en même temps, alors il faut que je les mette à la mémoire, explique-t-elle.

Jeanette Arsenault évoque également son plaisir de chanter en français après des décennies de travail en anglais. J’ai toujours eu à cœur de garder mon français autant que je pouvais et puis de partager mon héritage acadien, affirme-t-elle.

Ce travail avec les chansons de sa tante ne sera certainement pas une aventure passagère. Paul D. Gallant m’a déjà demandé si ça pogne, est-ce que je serais disponible pour faire d’autres spectacles tandis que je suis là. Oui, je pense que ça serait très intéressant.

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ONFR+ – Lila Mouch Essers, publié le 23 mai 2023

ORLÉANS – Élue 49e présidente de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), Haïfa Zemni est déjà à l’avant-scène des revendications portées par l’organisme. Vice-présidente de la FESFO, l’élève de 11e année deviendra officiellement la présidente en juillet, succédant à Jean-Philippe Bisson. 

C’est à l’École secondaire Gisèle-Lalonde à Orléans qu’elle poursuit son cursus scolaire. C’est d’ailleurs la deuxième fois de suite qu’un président et une présidente de la FESFO viennent d’Orléans. En effet, Jean-Philippe Bisson, qui terminera son mandat cet été, étudiait au Collège catholique Mer Bleue. 

Haïfa Zemni est une force tranquille. En entrevue avec ONFR+, la jeune fille est déjà très à l’aise avec les dossiers en cours de la FESFO, mais aussi tournée vers l’avenir et les prochains combats. 

En tant que vice-présidente, Haïfa Zemni a fait partie du rapport sur l’iniquité dans l’animation culturelle publié au début du mois de mai. 

D’ailleurs, de nombreux éléments soulevés dans ce rapport feront partie des priorités de la nouvelle cheffe. Notamment le développement de l’animation culturelle pour les élèves de 7e et 8e année.

DES ENJEUX DE PLUS EN PLUS PRESSANTS 

« Le plus grand enjeu pour notre jeunesse est le postsecondaire en français », estime Haïfa Zemni.  « Beaucoup de gens se dirigent vers le postsecondaire en anglais, car leur programme de choix n’est pas offert en français. »

« Il faut régler cette iniquité », pense la présidente. 

De gauche à droite : Addison Bond, Jean-Philippe Bisson et Haïfa Zemni. Crédit image : FESFO

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