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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 23 mai 2023

La Nouvelle-Écosse souhaite attirer de plus en plus de francophones sur son territoire et ils sont toujours plus nombreux à répondre à l’appel de l’Est canadien.

La sixième foire de l’immigration a récemment eu lieu à Halifax. Des membres de l’organisme Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse y ont participé.
PHOTO : GRACIEUSETÉ – HAJAR HAHJOUJI

Lyes Kadiri a franchi le pas en mai 2022. À 45 ans, il est arrivé à Halifax avec sa femme et ses deux enfants de 7 et 15 ans.

Un homme sourit devant l'océan derrière lui.
Lyes Kadiri
PHOTO : GRACIEUSETÉ – LYES KADIRI

Il avait intégré un programme fédéral d’immigration économique et il a débarqué en Nouvelle-Écosse avec un statut de résident permanent, mais sans emploi.

Je suis arrivé en mai. Le premier mois, on a fait de l’acclimatation, on a trouvé une école pour les enfants, des meubles pour l’appartement. J’ai commencé à chercher le deuxième mois, mais pas activement. J’ai vu cette offre d’emploi et j’ai été embauché deux semaines après avoir postulé. Aujourd’hui, je travaille comme commercial dans une entreprise de 200 salariés qui veut se développer sur le marché français, explique-t-il.

Sa femme a également trouvé un emploi quelques semaines plus tard.

Immigration économique

Originaire d’Alger, Lyes Kadiri correspond au profil type de l’immigrant francophone en Nouvelle-Écosse. La majorité d’entre eux proviennent en effet de l’Afrique subsaharienne ou du Maghreb.

Pour l’immigration francophone, ce sont le plus souvent des immigrés économiques formés à l’étranger, des familles avec enfants qui choisissent Halifax par rapport au climat, au style de vie et à la beauté de la région. Ces profils sont pas mal les mêmes depuis plusieurs années, assure Hajar Hahjouji, coordonnatrice à Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse, qui a participé à la foire de l’immigration.

La sixième foire s’est déroulée il y a quelques jours à Halifax. Sur place, les nouveaux arrivants pouvaient trouver des informations sur l’emploi, sur le logement et sur l’éducation.

Augmentation fulgurante

La Nouvelle-Écosse continue de vouloir faire croître sa population après avoir dépassé le million d’habitants en 2021.

Des femmes avec leurs bagages dans un aéroport.
L’immigration en Nouvelle-Écosse atteint des sommets. (Photo d’archives)
PHOTO : IMMIGRATION, RÉFUGIÉS ET CITOYENNETÉ CANADA

En 2019, elle a lancé son premier programme consacré à l’immigration francophone, et les résultats sont déjà observables. Au total, 795 résidents permanents sont arrivés en 2022, alors qu’ils n’étaient que 45 en 2014. La province espère atteindre, voire dépasser les objectifs fixés par le fédéral, soit l’accueil de 4,4 % d’immigrants francophones par province en dehors du Québec.

J’avais inclus la Nouvelle-Écosse parmi les provinces qui m’intéressaient, raconte Lyes Kadiri. Le climat semblait plus clément. Halifax est une ville à taille humaine pour ma famille et moi. La nature aussi m’a séduit.

Crise du logement

Le bassin d’emplois francophones n’est pas inexistant, mais il n’est pas suffisant pour répondre à toutes les demandes. Pourtant, ce n’est pas la principale difficulté que rencontrent les arrivants. Il y a une crise du logement à Halifax spécifiquement et le statut d’immigrant n’aide pas, explique Hajar Hahjouji. Les nouveaux arrivants n’ont pas toujours les critères d’admissibilité, par exemple les références, des garants ou des offres d’emploi.

Malgré cela, après un an en Nouvelle-Écosse, Lyes Kadiri ne regrette pas d’avoir traversé l’Atlantique. Je cherchais une qualité de vie : c’est très important pour l’avenir des enfants. Je les voyais mieux dans une université canadienne et, après un an, je me dis que j’ai fait le bon choix. Pour ceux qui veulent travailler, il y a des possibilités, et le Canada a besoin de travailleurs qualifiés et surtout bilingues.

Et Lyes Kadiri dresse un autre bilan, celui du premier hiver passé à Halifax. Il le confesse, il n’a pas été si difficile à vivre. Il suffit d’être bien équipé.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 mai 2023

Liane Roy a été réélue pour un second mandat de deux ans à la tête de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA).

La FCFA a dévoilé les noms des personnes qui ont posé leur candidature pour les postes en élection au conseil d’administration de l’organisme, soit la présidence, et trois sièges d’administrateurs ou administratrices.

Liane Roy, étant la seule candidate à la présidence, est donc réélue par acclamation. A noter que des élections auront lieu pour les autres postes au CA lors de l’Assemblée générale annuelle le 10 juin prochain.

Les candidatures reçues :

Liane Roy (Moncton, Nouveau-Brunswick), présidence
Luc Amoussou (Ajax, Ontario), administrateur
Martine Béland (Halifax, Nouvelle-Écosse), administratrice
Dany Dias (L’Orignal, Ontario), administratrice
Jacky Essombe (Vancouver, Colombie-Britannique), administratrice
Clotilde Heibing (Bouctouche, Nouveau-Brunswick), administratrice
Ginette Lavack (Winnipeg, Manitoba) administratrice
Marc Lavigne (Sudbury, Ontario), administrateur
Marie-Pierre Lavoie (Victoria, Colombie-Britannique), administratrice

Il est possible de consulter les biographies et textes de motivation des candidates et candidats sur le site web de la FCFA.

Notons, par ailleurs, que la FCFA du Canada est la voix nationale de 2,8 millions de personnes qui, dans neuf provinces et trois territoires, ont choisi le français. Elle cumule cinq décennies d’expertise en matière de droits linguistiques et de défense du français. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. Elle regroupe 21 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions partout au pays.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 mai 2023

Le salon du livre de Vancouver revient pour une 5e édition du 26 au 28 mai 2023 au centre culturel francophone de la ville.

Exposants du Salon du livre de Vancouver en 2019 – Gracieuseté

Bonne nouvelle pour les passionnés de la littérature francophone à Vancouver. La 5e édition du Salon du livre aura lieu du 26 au 28 mai au Centre culturel de Vancouver. Pas moins de onze autrices et auteurs exposeront leurs ouvrages, mais pas que. Des activités variées seront au menu des trois journées du festival : activités jeunesse et famille, conférence en images, discussions littéraires entre duos d’écrivains et quizz sur la littérature.

Affiche de la 5e édition du Salon du livre de Vancouver

Auteurs aux parcours atypique

S’il y a un point en commun entre les onze autrices et auteurs invités, c’est bien leur parcours atypique. Pour la plupart, ces écrivains ont vécu dans plusieurs provinces et régions du Canada et d’autres pays francophones. C’est le cas de Dominique Prinet qui est né en France, mais vit au Canada depuis 1965. Son livre « Pilote au bout du monde », l’auteur raconte ses envolées mémorables dans le Grand nord canadien. De son coté, le Fransaskois d’adoption et Québécois d’origine Jean-Pierre-Picard présentera son livre « Un petit bar de village » dans lequel il revient sur des rencontres durant des voyages et où s’entremêlent souvenirs et fiction. N’étant pas en reste, les auteurs issus de la diversité seront représentés par Jean Pierre Makosso et Wanda Jemly, tous les deux natifs d’Afrique.

Par ailleurs, le jeu mobile bilingue FrancoQuiz un circuit littéraire ludique pour faire découvrir des auteurs et autrices de la communauté francophone de la Colombie-Britannique. Des lots seront à gagner le 27 et 28 mai.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 mai 2023

SUDBURY – Le gouvernement fédéral a annoncé ce matin un financement de plus de 15,4 millions de dollars sur cinq ans à l’Université Laurentienne, au Collège Boréal, à l’Université de Hearst et au Réseau du mieux-être francophone du Nord de l’Ontario (RMEFNO) dans le cadre du Programme pour les langues officielles en santé (PLOS) de Santé Canada. Ces fonds visent à améliorer l’accès aux services de santé pour les francophones vivant en milieu minoritaire dans le Nord de l’Ontario et à promouvoir l’offre active de services de santé en français.

Le ministre Duclos indique que cet investissement doit, entre autres, permettre d’améliorer l’accès à des programmes de formation en santé francophones. Crédit image: Inès Rebei

C’est au campus du Collège Boréal de Sudbury, en présence de Marc Serré, Secrétaire parlementaire de Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles et Viviane Lapointe, députée fédérale de Sudbury que le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos en a fait l’annonce.

« Toute personne au Canada devrait avoir accès aux soins de santé dans la langue officielle de leur choix, et ce, indépendamment de qui ils sont, de l’endroit où ils vivent ou de leur capacité à payer. La langue ne devrait jamais être un obstacle aux soins de santé de qualité, car cela peut mener à une situation de vie ou de mort », a-t-il lancé devant une trentaine de personnes présentes comprenant notamment le maire Paul Lefebvre.

Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé, est de passage à Sudbury pour la première fois. Crédit image : Inès Rebei

Cet investissement au PLOS, lancé en 2003 et totalisant 206,7 millions de dollars sur une période de cinq ans, incluant son financement actuel de 192,2 millions de dollars sur la même période, intervient près de deux mois après la sortie du budget de 2023 et le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028, prévoyant un milliard de dollars de plus sur cinq ans, lequel a été présenté comme un investissement fédéral historique en langues officielles.

Une annonce qui survient également dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui sévit particulièrement dans le Nord de l’Ontario, où un besoin criant de personnel de la santé se fait ressentir et le recrutement et la rétention d’étudiants sont des enjeux de premier plan dans les collectivités du Grand Nord.

Un contexte difficile auquel s’ajoute la variable des soins en français, avec un exode des médecins de famille et le départ à la retraite de plus en plus de médecins francophones des petites villes du Nord. Selon L’Ontario Medical Association, le Nord manquerait actuellement de 350 médecins de famille et spécialistes.

« Garder nos enfants, garder nos jeunes dans le Nord c’est tellement important », a tenu à souligner Marc Serré non sans émotion.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 22 mai 2023

LAFAYETTE – Ils viennent du Canada, des États-Unis, des Caraïbes ou encore d’Amérique latine… Une cinquantaine de francophones du continent débutent ce lundi la sixième université d’été du Centre de la francophonie des Amériques pour une semaine de formation et de partage d’expériences.

Lafayette reçoit pour la première fois l’université d’été du Centre de la francophonie des Amériques. Montage ONFR+

Mareva Cestor fait partie du voyage. Cette Franco-Ontarienne pose ses valises au bord de la rivière Vermilion avec l’envie d’explorer une culture à laquelle elle n’est pas encore familière. « J’ai découvert la francophonie ontarienne en immigrant en 2019 et j’ai bien envie d’en savoir plus maintenant sur l’histoire de la francophonie minoritaire en Louisiane. »

Au cours des jours à venir, au sein de l’Université de Louisiane et de son Collège des sciences humaines, elle étudiera la pluralité de la francophonie ainsi que ses aspects économiques et politiques. Ce rassemblement, qui pour la première fois se déroule hors du Canada, entend jeter un regard renouvelé sur la francophonie dans les Amériques.

Mareva Cestor y va aussi par curiosité professionnelle. Directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’Université de l’Ontario français (UOF), elle espère du même coup créer des ponts afin d’ancrer son institution dans la francophonie américaine.

Mareva Cestor, Franco-Ontarienne et directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’UOF. Crédit image : Vanessa Diosa

« La thématique de la diversité culturelle m’intéresse particulièrement », précise-t-elle. « Entendre les parcours des uns et des autres, comprendre leur relation à la langue française et savoir qu’on vit en français ailleurs sera enrichissant. »

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RADIO-CANADA – Publié le 18 mai 2023

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, annonce la construction d’une nouvelle école francophone moderne à Chezzetcook pour remplacer l’École des Beaux-Marais.

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, est content d’annoncer la construction d’une nouvelle école aux élèves de l’École des Beaux-Marais.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Cette nouvelle école s’inscrit dans notre plan pour améliorer les écoles vieillissantes et nous adapter à la croissance démographique de la province, dit le premier ministre. Le ministère travaillera de près avec la communauté pour concevoir une école qui desservira la côte est pendant des générations.

La nouvelle école, gérée par le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP), sera destinée aux élèves de la prématernelle à la huitième année. La province doit encore choisir l’emplacement de cette nouvelle construction qui doit être terminée en 2027.

Natalie Niles lors de l'anonce de la nouvelle école le 18 mai 2023.
Natalie Niles est très émue d’avoir enfin la promesse d’une nouvelle école pour ces enfants. Elle avait un peu perdu espoir.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Natalie Niles est vice-présidente du Comité d’école consultatif de l’École des Beaux-Marais et maman de deux enfants qui fréquentent l’établissement. Même si son plus vieux ne risque pas de fouler la porte de la nouvelle école, elle est très émue de savoir que ce projet deviendra enfin réalité.

Honnêtement, c’est un soulagement, dit-elle. Ça faisait plusieurs années qu’une grosse équipe travaillait là-dessus et on avait perdu espoir.

Elle avoue que les conditions de travail pour les élèves ne sont pas toujours faciles dans les espaces trop petits et désuets du bâtiment actuel, mais pour les quatre prochaines années, elle va continuer de faire confiance à l’équipe-école.

L’administration de l’école est vraiment efficace à aménager l’espace qu’on a ici, admet-elle.

Un bâtiment rouge, bleu et blanc.
L’École des Beaux-Marais à Chezzetcook, en Nouvelle-Écosse
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

L’École des Beaux-Marais est une ancienne école anglophone du Centre régional pour l’éducation d’Halifax qui a été construite en 1950. Le bâtiment a ensuite été agrandi en 1972, et le CSAP l’a acheté en 2011.

La promesse d’une nouvelle école fait plaisir aux élèves et aux parents, mais aussi au président du Conseil scolaire acadien provincial.

Nous nous réjouissons de l’annonce d’une nouvelle école pour remplacer le bâtiment actuel, dit Marcel Cottreau. Ce nouveau bâtiment moderne offrira à nos élèves une expérience scolaire riche et de grande qualité.

Avec les informations de Julie Sicot

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RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 19 mai 2023

Les conservateurs de Blaine Higgs au Nouveau-Brunswick proposent maintenant une révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.

Le gouvernement de Blaine Higgs revient sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALIX VILLENEUVE

Le premier ministre revient ainsi sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick. M. Higgs compte présenter lui-même un amendement qui rendra obligatoire la révision, mais il n’a pas fourni plus de détails. L’amendement n’a pas encore été déposé en Chambre.

L’un des amendements de fond portera sur l’établissement d’un calendrier ou d’une révision périodique de la Loi sur les langues officielles, a dit Blaine Higgs en Chambre.

Le premier ministre affirme qu’il reviendra à chaque gouvernement de déterminer comment cette révision se fera. Cet amendement obligera le gouvernement en place à revoir la Loi sur les langues officielles selon l’approche qu’il jugera appropriée.

Blaine Higgs en mêlée de presse.
Le premier ministre Blaine Higgs revient sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Lorsqu’il avait présenté l’élimination de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles, Blaine Higgs, ainsi que trois ministres francophones, dont Daniel Allain, avaient soutenu que la création d’un secrétariat aux langues officielles permettrait une révision continue. Cette décision avait suscité un véritable tollé au sein des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick.

Blaine Higgs va aussi présenter trois autres amendements à son projet de loi 37 sur les langues officielles. Un de ceux-ci concerne les informations qui devraient faire partie des rapports annuels de la commissaire aux langues officielles.

À la recherche d’un consensus

Selon le premier ministre, l’approche du gouvernement conservateur permettra de rapprocher les deux communautés linguistiques, et il espère que les changements permettront d’obtenir l’appui unanime de tous les députés.

Nous pensons que cela répond aux préoccupations qui ont déjà été soulevées par l’opposition et qui devraient permettre un consensus, dit le premier ministre.

Les amendements que nous proposons sont basés sur les recommandations faites par les deux commissaires, John McLaughlin et la juge Yvette Finn. Les commissaires ont remis leur rapport sur la révision de la Loi sur les langues officielles en décembre 2021.

La SANB accueille favorablement l’ouverture du premier ministre

Le président de la SANB, Alexandre Cédric Doucet, était présent lors du discours de Higgs au sujet de la Loi sur les langues officielles, à l’Assemblée législative. Même si peu de détails ont filtré sur les véritables intentions du gouvernement, le leader acadien y voit du positif.

« C’est quand même positif de voir qu’il y a une ouverture du gouvernement à recevoir des amendements. »— Une citation de  Alexandre Cédric-Doucet, président de la SANB

Alexandre Cédric Doucet à l'Assemblée législative.
Alexandre Cédric Doucet, le président de la SANB, estime que l’ouverture du gouvernement pour des changements au projet de loi 37 est positive.
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est une bonne journée en général, mais le diable est dans les détails, sincèrement, parce que c’est là qu’on va voir si les amendements sont conformes aux attentes de la SANB et de plusieurs autres organisations francophones, a-t-il commenté.

Ce qu’on veut, tout d’abord, c’est que le plus de recommandations possible du rapport d’Yvette Finn et de John McLaughlin soient prises en compte, et le plus important dans tout cela, c’est le retour de la révision tous les cinq ans ou tous les dix ans, précise Alexandre Cédric Doucet.

L’opposition reste prudente

Tant les libéraux que les verts souhaitent attendre de voir les amendements avant de se prononcer sur les changements prévus.

Susan Holt parle aux journalistes.
La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, souhaite que les amendements à la Loi sur les langues officielles permettent d’obtenir un appui unanime.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALIX VILLENEUVE

La cheffe libérale, Susan Holt, dit que le premier ministre n’a pas annoncé les détails des amendements qui seront présentés, vraisemblablement, la semaine prochaine.

On espère être en position de donner un soutien à cette loi de façon unanime, avec les changements qu’ils vont proposer, dit-elle.

David Coon.
Le chef du Parti vert, David Coon, préfère attendre de voir les amendements avant de se prononcer.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le chef du Parti vert, David Coon, reste sur ses gardes. Je n’ai pas confiance dans le premier ministre, pas du tout.

Il espère que le gouvernement abandonnera son idée d’éliminer la révision obligatoire de la loi. C’est tellement important d’avoir une révision périodique de la Loi sur les langues officielles.

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Avec les informations d’Alix Villeneuve

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 17 mai 2023

Annoncé partant en fin de saison du côté de Lille, l’attaquant franco-ontarien pourrait faire un joli cadeau de départ aux partisans lillois.

(Photo by Vaughn Ridley/Getty Images)

Auteur de sa saison la plus prolifique avec le Lille Olympique Sporting Club (LOSC) en termes de buts marqués (21) et de passes décisives (4), Jonathan David fait partie des cinq finalistes pour être élu meilleur joueur du Championnat de France de Ligue 1.

Les cinq finalistes ont été annoncés ce mardi 16 mai et le moins que l’on puisse dire c’est que le natif de Brooklyn qui a grandi à Ottawa est très bien entouré et aura de la concurrence. Face à lui, deux Parisiens Lionel Messi (15 buts et 15 passes décisives) et Kylian Mbappé (26 buts, 4 passes) ainsi que deux Lensois Loïs Openda (19 buts, 3 passes) et Seko Fofana attendront le verdict le 28 mai, lors de la traditionnelle remise des trophées de l’UNFP (syndicat des joueurs en France).

Très souvent pris en compte, le classement des équipes pourrait jouer en défaveur de l’Ottavien. En effet, le LOSC, avec 60 points, est actuellement cinquième du championnat, très loin derrière Paris (81 points) et Lens (75 points) qui occupent les deux premières places.

Il reste trois journées à l’international canadien pour finir fort et marquer les esprits avant probablement de s’envoler vers d’autres cieux. Annoncé en partance pour un plus grand club dès cet été, il suscite notamment l’intérêt du Bayern Munich, de Manchester United et d’Arsenal.

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RADIO-CANADA – Réal Fradette, publié le 18 mai 2023

Le Gala de la chanson de Caraquet et le Petit Gala ne sont pas seulement des concours parmi les plus importants en Acadie, ils sont aussi et surtout des tremplins exceptionnels pour des musiciens francophones en tous genres.

Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l’arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman.
PHOTO : RADIO-CANADA / RÉAL FRADETTE

Le gala principal en sera à sa 54e présentation, le 22 juillet, au Centre culturel de Caraquet. Depuis 1968, plus de 600 artistes ont foulé sa scène.

Cette année, les responsables ont dû sélectionner les participants à travers un nombre record d’inscriptions, s’est félicitée la directrice générale Tanya Brideau.

Tanya Brideau.
Tanya Brideau a été nommée directrice générale du Gala de la chanson de Caraquet en 2020.

PHOTO : GRACIEUSETÉ GALA DE LA CHANSON DE CARAQUET

Le choix s’est arrêté sur Jono de Dieppe, Myriam Thomas de Caraquet, et le groupe rock métal Messe de Bathurst, dans la catégorie auteur-compositeur-interprète. Dans la catégorie interprète, Vicky Haché d’Inkerman, Sabrina Goupil de Blackrock et Samantha Curry-Haché de Néguac sont en nomination. Et dans la section de la chanson étoile, on retrouve Philippe Collin de Bertrand, Anthony Robichaud de Petit-Paquetville et Myriam Thomas.

« Les gens vont être très impressionnés par une cohorte magnifique. Nous sommes très contents des finalistes sélectionnés. Nous sommes contents aussi d’avoir pu maintenir la catégorie interprète pour une deuxième année. On peut s’attendre à une finale agréable et explosive. »— Une citation de  Tanya Brideau, directrice générale du Gala de la chanson de Caraquet

En plus de recevoir les conseils de la directrice artistique Katrine Noël, des Hay Babies, et de la directrice musicale Chloé Breau, ils auront droit au savoir de 11 formateurs pendant les jours précédents le gala.

Une vitrine unique pour tous les styles

Sabrina Goupil se dit choyée de faire partie des finalistes de cette cohorte.

C’est un début pour moi. Ça fait longtemps que je veux être chanteuse. Ma mère m’a poussée à m’inscrire cette année. Quand on m’a appelée pour me dire que j’avais été choisie, c’était comme un rêve , avoue cette jeune interprète qui veut surtout apprendre pendant son séjour.

Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l'arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman du groupe Messe
Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l’arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman du groupe Messe.
PHOTO : RADIO-CANADA / RÉAL FRADETTE

Un fait intéressant est la présence du groupe Messe, un trio qui joue du rock métal, un style encore peu exploité en Acadie. Le bassiste Jacob Savoie jubile à l’idée d’avoir cette vitrine pour le groupe.

« C’est une chance pour que le monde nous découvre. Notre style n’est pas pour tout le monde, mais on sait qu’il y a des fans en Acadie. On veut tout apprendre ici. »— Une citation de  Jacob Savoie, bassiste du groupe Messe

Le batteur San Newman voit de grandes portes s’ouvrir pour Messe avec le Gala de la chanson de Caraquet.

Nous avons un style frais, fort et percutant. On ne peut pas ignorer ce qu’on fait. Nous serons comme des livres ouverts pour apprendre , promet-il.

Petit gala et Trémolo

Six jeunes artistes âgés de 6 à 13 ans prendront part à la 4e finale du Petit gala, le 2 juillet. Il s’agit d’un événement d’une grande importance pour le Gala, soutient Tanya Brideau.

Ce sont nos futurs ambassadeurs de la culture francophone. Il y aura beaucoup d’émotions, ce sera très touchant. Déjà, on a les yeux qui brillent. On va planter une petite graine dans la tête de ces jeunes , affirme-t-elle.

Une nouveauté s’ajoute à la direction du Gala. Il s’agit de l’académie Trémolo, une école de musique qui démarre en septembre. Il y aura un espace académique pour les artistes de 10 à 17 ans, un volet récréatif et une section pour les activités communautaires, mentionne Tanya Brideau, qui a conçu cette idée avec Chloé Breau.

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RADIO-CANADA – Publié le 18 mai 2023

La première école publique francophone d’Edmonton, l’École Gabrielle-Roy, célèbre 25 ans d’histoire.

L’École Gabrielle Roy a été créée en 1998.
PHOTO : RADIO-CANADA / ISAIAH RUST

Éric Cloutier, un enseignant en 6e année, affirme que le nombre d’élèves à l’École Gabrielle-Roy ne cesse d’augmenter. La communauté francophone grandit toujours, depuis que je suis ici on a toujours plus d’élèves à notre école qu’on en avait l’année précédente, souligne-t-il.

Ayant presque atteint sa capacité d’accueil, l’école primaire avait été scindée, en 2016, pour créer l’École Michaëlle-Jean afin d’accueillir les jeunes de la 7e à la 12e année.

L’École Gabrielle-Roy compte maintenant plus de 300 élèves et sa sœur, l’École Michaëlle-Jean, accueille plus de 200 élèves.

« Ce qui nous rassemble c’est qu’on parle français. [Certains] ont des religions différentes, [certains] n’en ont pas. [D’autres] ont une culture différente, mais au départ on parle tous français et c’est ça qu’on partage et c’est ça qu’on vit tous ensembles. »— Une citation de  Éric Cloutier, enseignant à l’École Gabrielle-Roy

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Reconnaître la présence francophone

Si le coeur est à la célébration, l’école a tout de même rencontré de nombreux défis en 25 ans.

Jean-Daniel Tremblay a travaillé à l’École Gabrielle-Roy pendant une quinzaine d’années, dont certaines à titre de directeur. Le premier défi, ça a été pour les parents de la première heure de convaincre le Conseil scolaire qu’il y avait de la place pour une éducation publique francophone à Edmonton, explique-t-il. Ça a été le plus gros défi.

Selon lui, l’effort a valu la peine. J’ai engagé des anciens des élèves lorsque j’étais à la direction, alors ça fait chaud au cœur […] et c’est réconfortant. Ça veut dire que ce qu’on fait est important et que ça fonctionne bien parce que ces jeunes-là viennent se réinvestir dans notre commission scolaire, dans nos écoles, dit-il.

Pourtant, Jean-Denis Tremblay affirme que le combat n’est pas terminé. C’est une bataille qu’on continue. On continue comme francophone, comme parent, comme enseignant, comme direction d’école et comme conseiller scolaire […] ce n’est jamais fini, ajoute-t-il.

« On a le droit à l’éducation francophone. On a le droit à l’éducation francophone, catholique et publique, et il faut s’impliquer pour s’assurer qu’on va arriver à avoir un jour des édifices équivalents, puisque nos nombres vont continuer à grandir. »— Une citation de  Jean-Daniel Tremblay, ancien directeur de l’école Gabrielle-Roy

Cette année, le gouvernement provincial a annoncé le financement de deux nouveaux bâtiments, un pour l’école Gabrielle-Roy et l’autre pour sa soeur, l’école Michaëlle-Jean, mais aucun échéancier n’est fixé pour leur construction.

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RADIO-CANADA – Patrick Lacelle, publié le 18 mai 2023

Kevin J. Haché est un ancien maire de Caraquet. Il a également été candidat pour les progressistes-conservateurs de Blaine Higgs dans la circonscription de Caraquet à deux reprises. Kevin Haché est aussi gai. Les propos tenus cette semaine par le premier ministre, chef de son parti, l’ont secoué.

Kevin Haché est président du Rendez-vous de la Fierté Acadie Love à Caraquet. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE PINEAULT

Mardi, en mêlée de presse, le premier ministre Blaine Higgs s’est prononcé sur la révision de la politique 713 sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en milieu scolaire. Il a affirmé que les écoles devraient pouvoir aviser les parents des élèves qui choisissent un prénom correspondant à leur identité de genre. Il s’est aussi prononcé sur la lecture de contes pour enfants par des drag-queens.

Je ne crois pas qu’ils devraient être exposés à cet âge. Je crois que nous apprenons aux enfants à se développer et à grandir. Ils pourront prendre une décision quand ils seront plus grands et plus sages. Essayons-nous d’enseigner la tolérance et l’acceptation ou essayons-nous d’enseigner la promotion?, a affirmé le premier ministre mardi en anglais.

Mêlée de Presse du premier ministre Blaine Higgs.

M. Haché, qui est aussi président d’Acadie Love, est renversé de voir le premier ministre affirmer qu’être gai est une décision qu’on prend, mais il ne croit pas qu’il s’agisse d’une pensée généralisée à l’intérieur du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick.

Je ne pense pas que c’est le parti comme tel. Je pense qu’il y a des gens à l’intérieur peut-être qui ne comprennent pas les réalités de la communauté. Lorsque j’entends le premier ministre – j’espère que c’était une erreur dans une mêlée – qui ne sait pas si j’ai choisi d’être gai ou si je suis venu au monde gai, je me dis que ça n’a juste pas de sens, a confié l’Acadien en entrevue à l’émission La matinale d’ICI Acadie jeudi matin.

Je n’ai pas choisi de vivre cette vie-là et je ne pense pas que personne qui pourrait choisir [ne] choisirait cette vie-là. De vivre une vie où tu es discriminé, que tu ne peux pas voyager dans certains pays parce que tu peux être tué pour qui tu es, d’avoir peur d’aller dans un bar aux États-Unis et être tiré. Donc, il n’y a personne qui choisit cette vie-là, a-t-il ajouté.

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La politique 713, un minimum

La politique 713(Nouvelle fenêtre) du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance établit les exigences minimales pour créer un milieu scolaire sécuritaire, accueillant et inclusif pour tous les élèves de la communauté LGBTQ+.

« Étant gai à 52 ans, si j’avais eu cette politique-là à l’école, je pense que mon enfance aurait été différente. »— Une citation de  Kevin Haché

Réviser cette politique aujourd’hui, selon l’ancien maire de Caraquet, est un non-sens puisqu’elle fonctionne depuis son adoption en août 2020. L’avocat croit que cette politique a une raison d’être. Permettre à un élève de ne pas divulguer son prénom de choix à ses parents est une clause indispensable, d’après lui.

Il y a une raison pourquoi ça s’appelait le placard. On vivait dans le placard. On ne voulait pas le dire parce qu’on ne savait pas comment la société allait nous accepter, comment on allait être reconnu par nos amis et nos parents, explique M. Haché.

Réviser la politique ou abolir son article 6.3.2 équivaudrait, d’après le président d’Acadie Love, à mettre en danger la vie de jeunes de la communauté LGBTQ+.

Article 6.3.2 de la politique 713

L’élève au genre non binaire ou transgenre âgé de moins de 16 ans nécessitera le consentement parental pour que son prénom préféré soit officiellement utilisé dans la tenue de dossiers et la gestion quotidienne, par exemple les applications logicielles de l’école, du district scolaire et du MEDPE, les bulletins, les listes de classe, etc.

Avant de communiquer avec un parent, la direction d’école doit obtenir le consentement éclairé de l’élève pour discuter de son prénom préféré avec ses parents. S’il n’est pas possible d’obtenir le consentement parental quant à l’utilisation du prénom préféré, un plan de gestion du prénom préféré dans le milieu d’apprentissage doit être mis en place.

Kevin Haché lance donc un appel à la mobilisation afin de contester la révision de la politique 713.

Il y a plusieurs personnes dans la communauté qui sont assises sur leurs lauriers et qui sont très heureuses de vivre la vie qu’elles peuvent vivre aujourd’hui sur les batailles qui ont été gagnées dans le passé, mais aujourd’hui, je crois que les gens qui sont assis doivent se lever. On ne peut rien prendre pour acquis et je pense que notre gouvernement est en train de nous le démontrer maintenant, a conclu M. Haché.

Avec des informations de l’émission La matinale d’ICI Acadie

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RADIO-CANADA – Publié le 17 mai 2023

Des citoyens cherchent à revitaliser le centre-ville de Bathurst, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Selon leur plan stratégique présenté lundi devant les élus du conseil municipal, ils estiment avoir besoin d’un investissement de 18 millions $ étalé sur 12 ans pour y arriver.

Le Comité Action mise sur l’ajout de logements diversifiés, de lieux récréatifs, d’un réseau de transport actif et d’espaces pour l’organisation d’événements dans le centre-ville de Bathurst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

Un tel montant fait peur un peu. Au début, les conseillers municipaux ont reculé , a remarqué Denis Roy, directeur général de la CBDC-Chaleur et porte-parole du Comité Action.

D’un autre côté, de tels investissements engendreraient des retombées économiques potentielles estimées à plus de 100 millions $ sur cette période, a-t-il précisé, grâce à l’ajout de logements diversifiés, de lieux récréatifs, d’un réseau de transport actif et d’espaces pour l’organisation d’événements.

Comme dans de nombreuses communautés du Nouveau-Brunswick, l’obstacle principal au développement du centre-ville est l’absence de logements.

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Un effet domino

Selon Denis Roy, relever ce défi aura un effet domino sur la présence de commerces, de restaurants et de boutiques parce que cela va amener une plus grande densité de population.

Le dynamisme du centre-ville attire les gens et les touristes , a-t-il souligné devant les élus municipaux.

La Promenade Waterfront regroupe différents commerces au centre-ville de Bathurst, au Nouveau-Brunswick.
La Promenade Waterfront regroupe différents commerces au centre-ville de Bathurst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

Ce projet de revitalisation du Groupe Action se fait main dans la main avec la Ville de Bathurst, poursuit le porte-parole.

La Ville connaît nos intentions depuis le début. Nous avons été transparents. Nous avons rencontré plusieurs intervenants du centre-ville et nous avons une bonne connaissance de ce qui s’y passe. Nous ne voulons marcher sur les pieds de personne. C’est pourquoi nous avons intégré des projets d’autres partenaires dans notre plan stratégique , a expliqué Denis Roy.

Une vision du centre-ville

Le Comité Action a été créé en 2022, quand Denis Roy et deux collègues entrepreneurs ont discuté de leur vision du centre-ville de Bathurst d’ici 2030.

De l’avis du porte-parole, ce secteur névralgique de la ville a connu une stagnation au début des années 2000, avant de vivre une certaine revitalisation vers 2015 avec l’ajout de cafés, de restaurants, de boutiques et même d’une microbrasserie.

Avec des informations de La matinale

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 17 mai 2023

OTTAWA – Le passage du projet de loi C-13, visant à moderniser la Loi sur les langues officielles, ne tracasse pas le gouvernement Trudeau qui s’attend à ce que le Sénat agisse rapidement dans le dossier.

La ministre des Langues officielles Ginette Petitpas Taylor. Gracieuseté

Lundi, 300 députés des différentes formations politiques ont voté en faveur de la mouture avec un seul vote contre, le député libéral Anthony Housefather.

Le projet de loi a aussitôt été déposé au Sénat en première lecture par le sénateur René Cormier le lendemain, mardi, et il sera débattu en seconde lecture dès jeudi. La ministre des Langues officielles avance n’avoir parlé qu’au sénateur Cormier depuis son passage aux Communes lundi. Elle espère obtenir la sanction royale d’ici la fin de la session parlementaire en juin.

« On a plusieurs alliés sur la question des langues officielles au Sénat et j’ai espoir qu’ils pourront faire leur travail et qu’on pourra voir l’adoption d’ici à la fin du mois de juin », a commenté Ginette Petitpas Taylor.

Le leader du gouvernement en Chambre, Mark Holland, a indiqué en anglais qu’il avait espoir de « recevoir la sanction royale très très bientôt ».

« Il y a eu presque qu’un consentement unanime à la Chambre des communes alors les membres élus des Communes ont dit que c’est tellement important pour la langue française et la protection du français », a-t-il souligné avant le caucus libéral mercredi matin.

Au moins une séance est prévue en seconde lecture au Sénat, ce qui devrait par la suite amener C-13 en comité vers la fin mai, en principe. Il s’agira alors de l’étude des modifications apportées par les parlementaires. Le comité, présidé par M. Cormier, a en principe trois autres séances de prévues avant la fin de la session parlementaire, mais ce dernier précise qu’il y a possibilité d’ajouts. Les sénateurs ont toutefois déjà effectué une préétude du projet de loi, ce qui va accélérer son parcours dans les prochaines semaines.

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RADIO-CANADA – Mathilde Gauthier, publié le 16 mai 2023

Les employés de l’Hôpital Saint-Boniface bénéficient depuis quelques mois d’activités artistiques en français. C’est une initiative de la coordonnatrice Santé des francophones de l’Hôpital Saint-Boniface, Julie Lessard.

Cinq trousses offrant différents thèmes sont proposées aux employés de Hôpital Saint-Boniface. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR BRINE

Durant la pandémie, cette dernière a d’abord créé des trousses auxquelles elle a donné le nom bilingue d’Édu-kits.

Quelles autres ressources pouvais-je offrir aux employés pour prévenir l’insécurité linguistique? Pour moi, l’apprentissage de la langue, c’est aussi l’apprentissage de la culture et cela peut se faire de différentes façons, explique Julie Lessard.

Elle a alors imaginé cinq trousses sur différents thèmes.

Une des trousses propose un soin des pieds avec un livret qui explique les bienfaits du massage des pieds sur la santé et la traduction de certains mots anglais en français, afin d’aider les employés à travailler leurs vocabulaires en français.

Une autre permet de créer d’un terrarium à la maison ou donne des astuces pour faire des exercices d’étirement au travail.

L’une de ces trousses propose un ensemble de matériel artistique pour apprendre à peindre. Le tout est accompagné d’un livret explicatif en français.

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L’un des avantages de ces trousses, c’est que les employés peuvent faire l’activité quand ils le souhaitent. Pour Julie Lessard, cette activité ludique permet de travailler son français à son rythme, surtout grâce au livret fourni avec la trousse.

Julie Lessard qui présente une pochette.
La pochette Édu-kits inclut du matériel pour peindre et un livret explicatif.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Julie Lessard souhaite ainsi proposer une offre plus inclusive que les cours virtuels déjà offerts aux employés en partenariat avec l’Université de Saint-Boniface et Santé en français.

Je voulais offrir une ressource qui était peut-être un petit peu plus complexe, et mon but aussi, c’était que ça soit accessible et inclusif, explique-t-elle. On a des employés qui veulent suivre des cours avec l’Université de Saint-Boniface, mais certains travaillent en soirée. Alors, des fois, ce n’est pas possible.

La trousse est destinée à tout le monde, y compris aux anglophones qui souhaitent étudier le français.

J’ai donné une des trousses à une employée anglophone qui m’a expliqué que ses enfants vont à l’école en immersion. Alors, c’est une occasion de vivre un petit peu la culture et la langue, d’encourager ses enfants à apprendre le français, précise Julie Lessard. C’est une manière pour le parent de soutenir son enfant dans l’apprentissage du français et aussi de valoriser l’employé qui veut apprendre le français.

Après le succès de la trousse Édu-kit consacrée à la peinture, Julie Lessard a décidé de mettre en place un atelier artistique pour les employés, qui se tient pendant la soirée.

Elle a fait appel à l’artiste Paulette Fournier-Jones. Celle-ci a enseigné les arts plastiques à l’École Saint-Joachim, à La Broquerie, pendant 25 ans.

Son domaine d’expertise se trouve dans la combinaison de l’art, de la santé mentale et du bien-être. Elle propose aux participants de sortir de leur zone de confort et de se faire confiance en créant le monde tel qu’ils le perçoivent.

Les arts m’ont beaucoup apporté dans ma vie au niveau de ma santé mentale et pour faire ressortir les choses que j’avais besoin de faire ressortir, confie Paulette Fournier-Jones. Cela donne l’occasion aux gens de s’exprimer en français.

Face au succès de cet atelier en présentiel nommé Palette et jasette, Julie Lessard envisage d’en créer d’autres.

C’est aussi une occasion d’apprendre à connaître d’autres gens d’autres départements (…) C’est le fun d’être capable d’interagir, puis de s’amuser ensemble, précise-t-elle.

Un nouvel atelier de danse et de mouvements est aussi proposé au mois de mai par Paulette Fournier-Jones. Cet atelier est aussi toujours au sujet du bien-être et de la santé mentale, car se défouler physiquement permet de se sentir bien dans sa tête.

Les ateliers proposés ont lieu dans la galerie Buhler durant le mois de mai pour soutenir la francophonie à l’hôpital et la santé mentale.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 mai 2023

Depuis 2007, la journée du 15 mai est celle de la francophonie Yukonnaise. Une journée célébrée en grande pompe par la communauté franco-yukonnaise, qui est l’une des rares collectivités minoritaires où l’usage du Français connait une croissance au Canada.

Une foule devant le centre de la francophonie à Whitehorse au Yukon (archives). Gracieuseté

Avec plus de 10% de francophones parmi sa population, le Yukon est un territoire où le Français est bel et bien vivant. Mieux encore, les données du dernier recensement de statistique canada en 2021 placent ce territoire du Grand nord comme un exemple à suivre en matière de croissance de l’usage du Français.

De ce fait, la Journée de la francophonie yukonnaise s’est tenue hier sous de bons auspices.

Pléthore d’événements

Pour souligner cette journée spéciale, l’Association franco-yukonnaise (AFY) a organisé un événement en plein air pour les familles au Parc Shipyards à Whithorse. Au menu : discours et remise du Prix Engagement exceptionnel.

D’autres organismes franco-yukonnais se sont joints à l’AYF pour enrichir les célébrations avec une activité d’art créatif organisée par le journal francophone Aurore boréale et une activité de slam organisée par Les Essentielles.

Événement familial de l’AFY – Crédit photo : Radio-Canada Grand Nord

Pour sa part, la Société d’histoire francophone du Yukon organise un vernissage de sa première exposition  »La communauté francophone au fil du temps » dans le cadre des activités soulignant à la fois la Journée de la francophonie yukonnaise et le 125e de la création du Yukon.
Sous le thème du rassemblement, l’exposition bilingue fait découvrir l’évolution de la francophonie et de son rôle dans l’émergence de la société yukonnaise. L’exposition a lieu du 11 mai jusqu’à la fin de décembre 2023.

Vernissage de la société de l’histoire francophone du Yukon. Gracieuseté

En dehors de la capitale Whitehorse, la ville de Dawson a levé le drapeau francophone du Yukon pour souligner la journée auprès de sa population.

Levée du drapeau en honneur de la célébration de la journée de la francophonie Yukonnaise

En plus de son activité du 15 mai aux cotés de l’AFY, le journal Aurore Boréale organisera une soirée spéciale d’improvisation pour le lancement du recueil « 40 ans d’illustrations dans l’Aurore boréale »jeudi prochain de 18 h à 20 h, au Centre de la francophonie.

Pour les plus curieux, Francité recommande l’émission ci-après tournée par le groupe franc ontarien Improtéine et produite par les productions Rivard.