Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 25 avril 2023

Le commissaire aux langues officielles a produit un rapport préliminaire qui fait état de recommandations émises en 2019. Ces directives donnent suite à trois enquêtes concernant neuf plaintes déposées contre l’Administration des aéroports régionaux d’Edmonton (AARE) entre 2017 et 2018.

Aéroport international d’Edmonton
PHOTO : RADIO-CANADA / SAM BROOKS

Les six recommandations du commissaire aux langues officielles, dans ce rapport obtenu par Radio-Canada, sont considérées comme étant [mises] en oeuvre à l’exception d’une seule, qui vise la qualité linguistique de la documentation du site web de l’aéroport.

« Lorsqu’on utilise la fonction de recherche dans la version française du site, la page de résultats présente le titre des pages en français, mais la description est affichée en anglais. »— Une citation de  Commissariat aux langues officielles

Sur le site francophone, il est encore possible de voir des photos qui montrent des affiches uniquement anglophones.

Certains liens vers des sites web externes, y compris des sites du gouvernement fédéral, mènent à des pages en anglais.

Selon le rapport, la version française du site internet de l’aéroport était auparavant créée à l’aide de Google Traduction. Deux traducteurs professionnels réviseraient maintenant chaque traduction, d’après l’AARE.

Dans une réponse par courriel, un représentant de l’aéroport international d’Edmonton souligne que le défi est de trouver des traducteurs français et des employés de première ligne francophones en Alberta puisque les ressources ne sont pas les mêmes que dans l’est du pays.

« Nous procédons actuellement à la transition de tous les documents concernés pour inclure l’anglais et le français et nous continuerons d’identifier les lacunes au fur et à mesure de cette transition. »— Une citation de  Aéroport international d’Edmonton

L’aéroport d’Edmonton s’engage à devenir complètement bilingue, mais aucun échéancier n’est fixé.

Les médias sociaux

Le tiers des recommandations portaient sur les publications numériques de l’aéroport international d’Edmonton.

Le rapport dénote plusieurs changements, surtout en ce qui concerne les réseaux sociaux. Le compte Twitter de l’AIE a été lancé en octobre 2019 sous le nom « @FlyEIA_FR », mais il a été renommé « @VoyagerYEG » depuis, peut-on lire.

Le commissaire aux langues officielles souligne également que depuis 2020, les vidéos sur le compte YouTube de l’aéroport sont publiées systématiquement dans les deux langues. Sur Facebook, les publications sont jugées de qualité égale dans les deux langues officielles.

Dans le rapport, le commissaire confirme être satisfait des efforts déployés par l’AARE pour rendre bilingues son site web et ses comptes de médias sociaux et encourage l’institution à continuer dans cette voie.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 avril 2023

Pas moins de 250 acteurs et leaders de l’éducation francophone en milieu minoritaire se retrouvent à Ottawa le 27 et 28 avril au Sommet national de l’éducation pour réfléchir et échanger autour des perspectives et enjeux du secteur.

Sommet de l’éducation , Ottawa. Photo: Patrick Woodbury

C’est autour du thème « Réimaginer l’éducation » que la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) organise la 4e édition du Sommet national de l’éducation le 27 et 28 avril à Ottawa. Un thème qui fait écho à la sortie de la pandémie et son lot de bouleversements dans le secteur de l’éducation.

Au total, 250 acteurs clés de l’éducation en français, langue première, en contexte minoritaire au Canada ont répondu présents.

« Ce sommet offre un forum d’échanges et de réflexions sur les enjeux éducatifs qui nécessitent la mobilisation du réseau pour assurer la réussite et le bien-être des apprenants, petits et grands.», lit-on dans un communiqué publié par la FNCSF.

Au menu du sommet : des ateliers thématiques sur des enjeux clés en éducation en français, langue première, ainsi que des conférences notamment sur l’importance des données pour mieux outiller les réseaux scolaires et communautaires.

En prélude à l’événement qui a lieu tous les cinq ans, plus d’une centaine de personnes ont pris part le 20 avril dernier à un pré-sommet en mode virtuel.

Ce pré-sommet a permis, selon les organisateurs, de débattre de plusieurs enjeux liés au continuum éducatif de la petite enfance à l’âge adulte.

« Après 3 ans de pandémie qui a forcé le milieu éducatif à être dans l’urgence et à naviguer à vue, ce sommet tombe à point nommé pour permettre aux acteurs du milieu de prendre un pas de recul pour mieux cerner les priorités à venir pour assurer la réussite et le bien-être des apprenants et du personnel éducatif. Ce sommet promet d’être un véritable électrochoc ! », explique Simon Cloutier, président de la FNCSF.

Grâce à des activités diverses de remue-méninges, de réflexion et de discussions, la 4e édition se veut aussi une occasion pour mettre à profit le savoir-faire des participants et de leurs pratiques exemplaires pour bonifier le Plan stratégique sur l’éducation en langue française (PSELF).

Rappelons, enfin, que la FNCSF représente l’ensemble des conseils scolaires francophones au Canada en contexte minoritaire. Ces derniers offrent des services éducatifs en français à près de 173 000 élèves rassemblés dans plus de 700 établissements scolaires

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Raluca Tomulescu, publié le 26 avril 2023

Le nouveau plan d’Ottawa sur les langues officielles prévoit des actions pour favoriser l’immigration francophone et renforcer l’apprentissage du français, des mesures chères aux communautés francophones minoritaires du pays.

La ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, a lancé en mai dernier, à Vancouver, les consultations pancanadiennes pour le plan d’action pour les langues officielles 2023-2028.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXANDRE LAMIC

Le plan de cinq ans dévoilé mercredi par la ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas-Taylor, prévoit des investissements de 4,1 milliards de dollars pour les cinq prochaines années.

Le gouvernement accorde une place importante au rétablissement du poids démographique des francophones grâce à l’immigration, le premier pilier du plan, auquel il consacre 137,2 millions de dollars.

Il compte mettre en place une nouvelle politique en immigration francophone en revisitant les engagements actuels du ministère afin de stimuler l’immigration francophone et de favoriser l’établissement et l’intégration d’immigrants d’expression française ou bilingues dans les communautés francophones en situation minoritaire.

Les mesures comprennent un accroissement des efforts de promotion et d’appui au recrutement, un corridor pour la sélection et la rétention d’enseignants de français au Canada et un renforcement de la capacité d’accueil des communautés francophones en situation minoritaire.

L’accroissement des communautés francophones minoritaires par le recrutement d’immigrants est un dossier prioritaire des associations francophones du pays. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) souhaite notamment que la cible d’immigration francophone en milieu minoritaire au Canada soit triplée, pour atteindre 12 % de l’ensemble des immigrants.

Dans un communiqué, la FCFA qualifie les investissements en immigration francophone de majeurs et estime que le nouveau plan quinquennal d’Ottawa donnera aux communautés davantage de moyens pour accueillir et intégrer un nombre plus grand d’immigrants et d’immigrantes d’expression française.

Dans son plan, le gouvernement fédéral souhaite, par ailleurs, renforcer les possibilités d’apprentissage du français tout au long de la vie, une initiative connue sous le nom de continuum en éducation .

Près de 150 millions de dollars sont dédiés à l’appui des provinces et territoires en matière d’éducation dans la langue de la minorité.

Ces fonds permettront, entre autres, d’élargir l’offre de programmes, d’élaborer des outils permettant notamment aux parents de mieux soutenir leurs enfants et d’enrichir les milieux d’apprentissage afin de contribuer à accroître la réussite scolaire des jeunes, écrit Ottawa dans le plan d’action.

Le plan d’action pour les langues officielles est un plan quinquennal visant à promouvoir la vitalité des communautés de langues officielles en situation minoritaire.

L’annonce du plan 2023-2028 survient alors que s’amorcent mercredi, à la Chambre des communes, les débats sur le projet de loi C-13, qui vise à réformer la Loi sur les langues officielles.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 avril 2023

Fondée en janvier 2023 par quatre organismes provinciaux, l’Alliance de la francophonie économique canadienne ambitionne de rassembler les communautés francophones et bilingues des affaires au Québec et partout au Canada.

Le président de la FGA Dominic Mailloux (en haut à gauche) avec le DG du CDÉA (en haut à droite), le PDG du CÉNB Gaetan Thomans (en bas à droite) et Charles Milliard lors de la présentation de l’ALEC aujourd’hui. Capture d’écran.

C’est une première dans l’histoire. Les entrepreneurs francophones du Québec et d’ailleurs au Canada ont désormais leur propre réseau national. Révélée en avant-première lors du dernier Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie, l’Alliance de la francophonie économique canadienne (AFEC) a été présentée au public aujourd’hui durant le premier forum franco-ontarien des affaires tenue à Ottawa.

Le Français, un avantage compétitif

« L’AFEC est un regroupement d’organismes qui sont convaincus que le Français représente un avantage compétitif » lance d’emblée Dominic Mailloux, président de la Fédération des gens d’affaites de l’Ontario (FGA), en conférence de presse.

Créée le 26 janvier 2023, l’AFEC regroupe pour l’instant quatre acteurs francophones majeurs du monde des affaires dans quatre provinces, à savoir : le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB), le Conseil de développement économique de l’Alberta (CDÉA), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

« Nous sommes en période de recrutement pour recruter de nouveaux membres dans d’autres provinces. L’idée est de resserrer les liens entre tous les gens d’affaires francophones partout au pays », poursuit le président de la FGA.

L’AFEC souhaite également organiser un événement annuel qui regroupe les acteurs de la francophonie économique canadienne, mais pas que. D’autres activités sont prévues comme des missions commerciales interprovinciales ou des prises de position sur des sujets importants.

Pour sa part, le PDG du CÉNB Gaëtan Thomas a indiqué que l’AFEC se veut un porte-parole des entreprises francophones et bilingues partout au Canada.

« Nous avons eu des relations bilatérales comme ceux du Nouveau-Brunswick avec le Québec ou l’Alberta avec le Québec, mais l’idée avec l’AFEC est d’augmenter les transactions et les liens économiques des francophones partout », explique le représentant du Nouveau-Brunswick.

Du coté de l’Alberta, le directeur général du CDÉA Étienne Alary est du même avis. « Les relations économiques gagneront à se développer de l’Est à l’Ouest et vice versa, tout en saluant l’inauguration du nouveau bureau du Québec à Calgary », affirme le franco-albertin.

Pour le représentant du Québec et PDG de la FCCQ Charles Milliard, l’AFEC souhaite « valoriser le Français dans les affaires au Canada, car il s’agit de la troisième langue d’affaires dans le monde et représente un marché de plus de 500 millions de personnes ».

« Avant de profiter des opportunités ailleurs, il faudra d’abord améliorer nos relations et nos connaissances ici au Canada. Vous parlez de contextes minoritaire et majoritaire de l’usage du Français, et à ce titre nous ignorons au Québec les réalités des communautés francophones en situation minoritaire », conclut-il.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Radjaa Abdelsadok, publié le 25 avril 2023

Un groupe de parents de Niverville souhaite qu’une école francophone soit construite dans leur communauté, qui se trouve à 42 kilomètres au sud de Winnipeg. Ces derniers ont d’ailleurs écrit une lettre à cet effet aux élus de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM).

Si la construction de l’école se concrétise à Niverville, elle accueillerait près de 400 élèves de la maternelle à la huitième année et inclurait un centre licencié de service de garde et d’apprentissage en français.
PHOTO : RADIO-CANADA

Selon eux, la communauté francophone est en pleine croissance à Niverville et elle a grandement besoin d’une école à proximité.

Ils expliquent que plusieurs familles doivent, par exemple, se rendre à l’École Gabrielle-Roy d’Île-des-Chênes pour bénéficier de l’enseignement en français.

Lors d’une entrevue à l’émission Le 6 à 9, le président de la Commission scolaire franco-manitobaine, Bernard Lesage, a rappelé qu’il faudra encore attendre la première pelletée de terre des écoles de Sage Creek et Brandon avant que cette école voie le jour à Niverville.

Le directeur général de la DSFM, Alain Laberge, reconnaît les besoins grandissants de la communauté de Niverville.

« Selon nos données, ils sont environ 80 élèves de Niverville à devoir se rendre à l’École Gabrielle-Roy pour obtenir des services en français. »— Une citation de  Alain Laberge, directeur général de la DSFM

Il rappelle que la construction d’une école à Niverville fait déjà partie des projets de la DSFM, ainsi que d’autres projets similaires à Sage Creek et Brandon.

Alain Laberge ajoute que c’est grâce à la communauté si ce projet est remonté dans l’ordre des priorités de la DSFM.

C’est toujours quelque chose qui est aidant lorsque les parents par eux-mêmes nous signifient leur intérêt pour une école, estime-t-il. Les écoles communautaires, c’est la force de la Division scolaire. C’est là que les parents, les élèves et le personnel travaillent ensemble dans un même but : avoir une éducation de qualité en français.

Si la construction de l’école se concrétisait à Niverville, elle pourrait accueillir de 300 à 400 élèves de la maternelle à la huitième année, selon les projections actuelles données par Alain Laberge. Par ailleurs, une garderie pourrait être attenante à l’école, car quand on ouvre une école, on a habituellement systématiquement une garderie qui s’y attache, rappelle le directeur général de la DSFM.

Dans le cadre du plan quinquennal actuel, la DSFM déposera une demande de projet au ministère de l’Éducation le 1er mai.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 25 avril 2023

Le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise ( ACF), Denis Simard, a participé lundi à des rencontres en rafale au Palais législatif dans le but de souligner l’importance des droits de la communauté minoritaire francophone en Saskatchewan.

Selon Statistique Canada, il y aurait 12 000 ayants droit francophones en âge scolaire en Saskatchewan. Seulement 2200 places sont disponibles en ce moment, et la liste d’attente pour les inscriptions s’allonge selon plusieurs acteurs communautaires.
PHOTO : ASSEMBLÉE COMMUNAUTAIRE FRANSASKOISE

Denis Simard se dit satisfait de sa journée après avoir rencontré en quelques heures la ministre de la Sécurité publique Christine Tell, le ministre de l’Éducation Dustin Duncan et le ministre de l’Éducation supérieure Gordon Wyant.

La ministre des Affaires francophones Laura Ross était également de la partie pour coordonner toutes ces rencontres et discuter avec M. Simard.

Malgré la journée chargée, le président de l’ACF se dit rassuré pour l’avenir de l’éducation francophone dans la province, ainsi que pour la protection des services bilingues.

Parmi les autres enjeux mis de l’avant se trouve l’implantation d’un nouveau corps policier dans la province.

Denis Simard estime que les inquiétudes de l’ACF à savoir si la nouvelle agence de services policiers sera dans l’obligation de respecter les clauses linguistiques ont été bien reçues.

Ce qu’on comprend, c’est que c’est un début de conversation. Ils ont dit que la création de ce programme va s’étaler jusqu’en 2026 […] On s’est engagé à se rencontrer régulièrement , affirme-t-il.

À LIRE AUSSI:

ASSURER L’AVENIR DE L’ÉDUCATION FRANCOPHONE

En matière d’ éducation, deux dossiers distincts ont retenu l’attention lors des rencontres de lundi.

D’abord lors de son entretien avec Dustin Duncan, Denis Simard a tenu à confirmer que la construction des nouvelles écoles francophones ne serait pas retardée. Ces projets avaient été annoncés lors du dépôt du budget provincial en mars dernier.

Les futures écoles primaires et secondaires sont encore à la phase préparatoire, donc encore loin de la première pelletée de terres.

Le ministre de l’Éducation a cependant réitéré que l’analyse des besoins allait se faire dans les temps. Aucun délai supplémentaire n’est à prévoir pour l’instant.

Denis Simard rappelle toutefois que selon les données de Statistique Canada, environ 10 000 ayants droit francophones en âge scolaire n’ont pas de place dans des écoles fransaskoises.

« Comment pourrait-on envisager le prochain plan pour permettre la construction accélérée de ces [futures] écoles?  »— Une citation de  Denis Simard, président de l’ACF

De plus, qu’arrive-t-il après la graduation, se questionne Denis Simard.

Il ajoute que cette préoccupation est partagée par le ministre de l’Éducation supérieure, Gordon Wyant, qui est un allié incroyable .

La Cité universitaire de l’Université de Regina a obtenu des investissements du fédéral cette année, mais selon Denis Simard, le collège Mathieu semble être tombé dans l’oubli.

Gordon Wyant a donc exprimé son intention d’aller visiter le collège Mathieu pour connaître les besoins et se familiariser avec le dossier.

Il comprend la légitimité d’avoir des établissements postsecondaires , se réjouit Denis Simard.

Avec les informations de Bryanna Frankel

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 26 avril 2023

Le premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas-Taylor, annoncent aujourd’hui le plan d’action 2023-2028 pour la promotion et la protection des langues officielles au pays; une stratégie dotée d’investissements de 4,1 milliards de dollars.

Ginette Petitpas-Taylor est la ministre des Langues officielles au sein du gouvernement de Justin Trudeau. Elle représente la circonscription de Moncton—Riverview—Dieppe, au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PATRICK DOYLE

De cette somme, 1,4 milliard de dollars sont de nouveaux investissements. Et, à même ces nouvelles sommes, Ottawa indique que 137,5 millions de dollars sur cinq ans viendront appuyer des initiatives qui visent spécifiquement la communauté anglophone du Québec.

L’annonce de ce plan survient alors que s’amorcent aujourd’hui, à la Chambre des communes, les débats sur le projet de loi C-13, qui vise à réformer la Loi sur les langues officielles.

La stratégie quinquennale de protection et de promotion du français et de l’anglais est la cinquième du genre depuis que le gouvernement canadien a institué, en 2003, ce qu’il qualifie de tradition.

En breffage technique, mercredi, des sous-ministres ont affirmé que ce plan – s’échelonnant jusqu’en 2028 – était différent des précédents, en ce sens qu’il marque une volonté accrue de protéger le français partout au pays et qu’il vise à assurer l’égalité réelle entre les deux langues officielles.

La langue, c’est l’identité, c’est qui on est, a déclaré le premier ministre canadien, Justin Trudeau, lors d’une conférence de presse donnée à la Cité universitaire, à Ottawa. Comment on va continuer à élever nos enfants et bâtir un monde qui nous appartient.

Le premier ministre a aussi salué la magnifique dualité du Canada, un magnifique atout, a-t-il dit.

La ministre Petitpas-Taylor a pour sa part affirmé que, bien qu’il n’y ait jamais eu autant de francophones au Canada, la communauté francophone croît à un rythme beaucoup plus lent que le reste de la population en général.

Nos communautés ne peuvent porter ce lourd fardeau à elles seules, a-t-elle ajouté.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 21 avril 2023

Après un passage à Toronto en mars, la pièce franco-wolastoqey TOQAQ MECIMI PUWIHT / Delphine rêve toujours sera présentée à la Place des arts du Grand Sudbury ce samedi 22 avril. Ce spectacle jeunesse raconte l’histoire d’une jeune autochtone qui tente de retrouver le tambour de son muhsums (grand-père) que son père a égaré. Elle est alors transportée dans le monde des esprits de la forêt et rencontrera des personnages colorés qui la guideront dans sa quête.

TOQAQ MECIMI PUWIHT est une pièce bilingue, en français et wolastoqey. Crédit image: Marianne Duval

L’auteur Dave Jenniss apprend sa langue traditionnelle et l’intègre à ses pièces pour la faire résonner dans les oreilles d’un public plus large, souvent allochtone.

En entrevue avec ONFR+, il explique que la démarche s’inscrit dans son parcours identitaire personnel, mais aussi dans un mouvement plus large : « C’est se réapproprier notre identité et nos langues qui ont trop longtemps été perdues ou en dormance. La langue wolastoqey a toujours existé, c’est juste qu’il y avait très peu de locuteurs. Il y a comme eu un réveil, un déclic, et les gens ont commencé à se dire : il faut préserver cette langue-là. »

TOQAQ MECIMI PUWIHT est bilingue. Dave Jenniss souligne que les enfants et leurs parents comprennent très bien l’histoire sans avoir à traduire les passages en wolastoqey.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 20 avril 2023

Le gouvernement Trudeau annoncera la semaine prochaine sa feuille de route en langues officielles pour la demi-décennie à venir.

Les organismes demandent à la ministre des Langues officielles Ginette Petitpas Taylor de bonifier l’enveloppe du Plan d’action. Gracieuseté

La ministre des Langues officielles Ginette Petitpas Taylor présentera, le 26 avril, le Plan d’action sur les langues officielles, une sorte de cadre qui dirige le fédéral durant cinq ans sur sa façon de gérer les enjeux relatifs aux communautés linguistiques en milieu minoritaire.

Il est considéré comme un élément clé pour la francophonie canadienne. C’est notamment dans ce cadre qu’Ottawa envoie des centaines de millions de dollars pour l’éducation en français aux écoles francophones et d’immersion en français, via les provinces.

Le premier ministre Justin Trudeau lors de la présentation du Plan d’action pour les langues officielles en 2018. Crédit image : Stéphane Bédard

Cette feuille de route est aussi essentielle pour les organismes francophones qui attendent après cet argent pour leur financement de base. Pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), le Plan de 2023-2028 est en « particulier très important » à la lumière des récents chiffres du Recensement de 2021 sur le déclin du français au pays.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Mathilde Gauthier, publié le 18 avril 2023

L’exposition Spectacle que Charlotte Sigurdson présente actuellement à la Maison des artistes visuels francophones, fait plonger le visiteur dans un univers burlesque.

Charlotte Sigurdson s’est inspirée de son expérience sur les réseaux sociaux pour créer cette exposition.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

L’artiste winnipegoise présente des toiles et des poupées qu’elle a spécialement conçues pour cette exposition.

Charlotte Sigurdson affirme que l’art s’est imposé à elle après la naissance de ses filles. Elle a alors commencé à créer des poupées pour ses enfants qui se sont peu à peu transformés en véritables œuvres d’art.

Poupée en céramique et tissu.
Détail d’une des poupées en céramique de Charlotte Sigurdson.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Passionnée d’histoire, elle peint aussi des portraits inspirés de la période de la Renaissance.

Tableau d'une femme se regardant dans un miroir.
« Moi versus la réalité » par Charlotte Sigurdson.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

À travers cette exposition, Charlotte Sigurdson remet en question le rôle des réseaux sociaux sur l’image de soi.

L’artiste s’est inspirée de ce propre constat et son usage personnel des réseaux sociaux qui, selon elle, a changé ces dernières années.

Moi je suis vraiment affectée par le monde qui nous entoure et probablement je passe trop de temps en ligne sur les réseaux sociaux, confie Charlotte Sigurdson.

Aperçue d'exposition.
Aperçu de l’exposition « Spectacle » à la Maison des artistes visuels francophones.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Cet usage des réseaux sociaux est source d’angoisse pour l’artiste qui a décidé de représenter ce qu’elle ressent à travers ses œuvres.

Je trouve que tout ce qu’on fait est mis en scène sur les réseaux sociaux. On ne partage plus seulement pour nos amis, mais pour être vu par le monde entier, ajoute-t-elle.

Charlotte Sigurdson devant deux tableaux.
Charlotte Sigurdson, entourée de ses toiles préférées exposées au studio de la Maison des artistes. L’oeuvre de droite représente un couple qui exposerait son enfant sur les réseaux sociaux.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Pour Charlotte Sigurdson, le monde mis en scène et à la vue de tous sur les réseaux sociaux est comme un spectacle de cirque.

Je vois ça et c’est vraiment étrange, grotesque… dans ma tête, je vois ça comme un cirque où nous sommes tous des clowns, avoue-t-elle.

Tableau avec des clowns.
Détail d’une œuvre de Charlotte Sigurdson qui met en évidence la symbolique du clown et du grotesque.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

L’exposition Spectacle est à voir au studio de la Maison des artistes visuels francophones jusqu’au 29 avril.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Miguelle-Éloïse Lachance, publié le 18 avril 2023

Le recteur de l’Université de Sudbury, Serge Miville, a répondu cette semaine à une lettre ouverte écrite par deux anciens étudiants de l’Université Laurentienne pour appuyer le projet d’université par, pour et avec les francophones du Moyen-Nord de l’Ontario. Il propose, dans sa réponse, un nouveau contrat social.

Historien de carrière, Serge Miville dirige l’Université de Sudbury.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC PROJEAN

La lettre a été écrite en mars pendant le mois de la francophonie par Marie-Pierre Héroux, aujourd’hui étudiante à l’Université d’Ottawa, et Philippe Mathieu, un artiste, enseignant et journaliste.

Marie-Pierre Héroux accorde une entrevue.
Marie-Pierre Héroux a dû déménager à Ottawa, car son programme d’études faisait partie de ceux qui ont été supprimés en avril 2021. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JUSTINE COHENDET

Premièrement, il y a le côté revendication politique. Je pense que le dossier de l’Université de Sudbury doit avancer et on attend le financement de la province, affirme Mme Héroux pour expliquer la motivation derrière sa démarche.

« [C’est] aussi juste un rappel pour inclure la jeunesse dans tout ce processus de création de l’université et la création des programmes. »— Une citation de  Marie-Pierre Héroux, étudiante à l’Université d’Ottawa

Dans sa réponse, Serge Miville a manifesté sa reconnaissance envers les deux signataires de la lettre.

Le recteur a expliqué en entrevue à l’émission Le matin du Nord le contrat social qu’il propose pour l’avenir de l’éducation en français dans le Nord-Est de l’Ontario.

Dans la liste d’engagements, on retrouve notamment l’assurance d’un dialogue continu avec la communauté étudiante.

Il veut s’assurer que les étudiants et étudiantes obtiennent la meilleure qualité d’enseignement dans un environnement qui favorise leur développement intégral comme personne.

C’est la mission fondamentale de l’Université de Sudbury, ajoute M. Miville.

Serge Miville a par ailleurs déploré le manque d’écoute et de consultation auprès des étudiantes et étudiants avant et pendant le processus de restructuration de l’Université Laurentienne.

Dans sa lettre de réponse, il mentionne aussi que l’Université de Sudbury devra jouer un rôle actif pour le développement social, culturel, économique et intellectuel de la francophonie sudburoise.

Une réponse bien accueillie

Philippe Mathieu et Marie-Pierre Héroux se disent satisfaits par la réponse du recteur.

Ils considèrent que ce dernier fait beaucoup d’efforts pour mener à bien le projet qui est né à la suite de la crise à l’Université Laurentienne.

Portrait de Philippe Mathieu.
Philippe Mathieu croit que Serge Miville est à la hauteur de la situation. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / AYA DUFOUR

M. Mathieu se désole toutefois de l’absence d’engagement chiffré du gouvernement provincial.

« J’étais déçu des dernières nouvelles budgétaires, je m’attendais à ce que nous ayons plus de nouvelles par rapport à l’Université de Sudbury. Je demande à ce que la province et le gouvernement Ford prennent le dossier des francophones au sérieux, notamment dans le Nord de l’Ontario. »— Une citation de  Philippe Mathieu, artiste, enseignant et journaliste

Le ministère des Collèges et Universités n’était pas disponible mardi pour répondre aux questions de Radio-Canada.

Avec les informations de Sihem Gadi et d’Elsie Miclisse

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 17 avril 2023

Le Combat national des livres, animé par Marie-Louise Arsenault, est de retour pour une sixième année. Comme le veut la tradition, cinq romans de cinq régions différentes seront défendus par un même nombre de personnalités à l’occasion d’une série d’émissions à l’antenne d’ICI Première en mai.

Marie-Louise Arsenault pilote le Combat national des livres pour une sixième année.
PHOTO : RADIO-CANADA

Les territoires autochtones seront représentés par l’éducateur Xavier Watso, qui mettra en vitrine le livre Le baiser de Nanabush (2019), une histoire d’aventure et d’amour se déroulant dans la réserve anishinaabe de Lac-aux-Loutres et écrite par l’auteur Drew Hayden Taylor.

Cet ouvrage se mesurera notamment au Rivière-aux-Cartouches (2023), de Sébastien Bérubé, un recueil de contes défendu par le comédien et auteur acadien Gabriel Robichaud pour l’Atlantique, ainsi qu’au polar gaspésien Nous étions le sel de la mer (2014), de Roxanne Bouchard, mis en valeur par le comédien Gilles Renaud pour le Québec.

Découvrez les cinq romans en lice au Combat national des livres

En Ontario, le roman L’incendiaire de Sudbury (2022), de Chloé LaDuchesse, qui fait état de curieuses disparitions dans la ville du Nickel, sera défendu par la journaliste de Radio-Canada Brigitte Noël, native de Nipissing Ouest, à quelques dizaines de kilomètres de là.

L’Ouest canadien sera pour sa part représenté par Patricia Bitu Tshikudi, animatrice à ICI Manitoba, qui mettra de l’avant Le radeau (2022), de Jean-Pierre Dubé, une fiction sur une famille qui cache de lourds secrets.

Les émissions du Combat national des livres seront diffusées à 20 h, heure de l’Est, du 15 au 18 mai à l’antenne d’ICI Première. Le public est invité à voter pour son livre préféré d’ici le 18 mai sur le site de Radio-Canada.

Par ailleurs, le Combat des livres jeunesse sera lui aussi de retour, pour une troisième année, le vendredi 19 mai à 20 h, heure de l’Est, durant lequel des jeunes de 14 à 17 ans défendront leurs romans favoris.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 13 avril 2023

Les nouvelles données du Centre de demande d’admission aux universités de l’Ontario (OUAC) sont encourageantes. Publiées aujourd’hui, celles-ci révèlent une augmentation considérable des admissions à Hearst, Toronto et Sudbury.

Les élèves seront plus nombreux sur les bancs des universités francophones de Hearst, Toronto et Sudbury. Montage ONFR+

Deux fois plus d’élèves ontariens ont choisi de se rendre sur les bancs de l’Université de Hearst. L’établissement du Grand Nord a enregistré est en voix de doubler ses admissions des élèves du secondaire, passant de 15 élèves à 30.

Concernant les élèves de l’extérieur, cette augmentation se chiffre à 15,6 %, avec un nombre total des admissions de 119 à ce jour pour l’année 2023.

Une hausse qui peut être expliquée en partie par une hausse des taux d’acceptation des étudiants africains par l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC). Des refus massifs de ces étudiants révélés en 2021, suite à une faille du système d’immigration vivement dénoncée en 2021.

« Nous estimons qu’il se situe entre 35 et 40 % alors qu’il se situait plutôt autour de 20 à 25 % auparavant », rapporte le service de communication de l’établissement. L’Université a accueilli une cohorte de près de 40 étudiants, majoritairement à Kapuskasing, soit 15 à 20 étudiants de plus qu’anticipé, nous indique-t-on.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Julien Sahuquillo, publié le 13 avril 2023

Le Conseil scolaire Viamonde a déposé une instance devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario contre le ministère de l’Éducation. Le conseil estime que le refus du gouvernement de financer l’achat d’un terrain dans le secteur de Birchcliffe-Cliffside, dans l’est de Toronto, pourrait compromettre la création d’une nouvelle école élémentaire.

Des parents avaient déjà repéré en 2017 un possible terrain disponible pour la construction d’une nouvelle école élémentaire.
PHOTO : ISTOCK

En plus de Viamonde, le vice-président du conseil scolaire, Benoit Fortin, est l’un des demandeurs dans cette instance, à titre de parent.

Depuis 2010, le Conseil scolaire Viamonde a informé le ministère de l’Éducation des besoins pressants d’une école élémentaire dans le secteur de Birchcliffe-Cliffside à Toronto, rappelle-t-il.

« À la suite à des demandes répétées et des refus répétés, la seule solution a été de porter l’affaire en justice. »— Une citation de  Benoit Fortin, vice-président du Conseil scolaire Viamonde

Trois autres parents sont aussi demandeurs dans cette action en justice. Ces demandeurs estiment que le refus du gouvernement provincial va à l’encontre de la Charte canadienne des droits et libertés.

La décision du […] ministère de l’Éducation de refuser de financer l’achat d’un terrain et la construction d’une école dans le quartier Birchcliffe-Cliffside à Toronto porte atteinte au droit des demandeurs et de toute autre personne jouissant du droit d’obtenir une éducation dans la langue officielle minoritaire, et par ce fait, briment leurs droits linguistiques en vertu de l’article 23 de la Charte, indique le document déposé en cour.

Le ministère de l’Éducation n’a pas voulu commenter le dossier. Par courriel, Ingrid Anderson, la porte-parole du ministère, a affirmé que puisque l’affaire est devant les tribunaux, il ne serait pas approprié de commenter.

Un risque de perdre le terrain

Le conseil scolaire a un terrain de plus de 12 000 mètres carrés en vue depuis 2020. Ce dernier est d’une valeur de plus de 20 millions de dollars, selon le document de cour.

Un prix qui ne comprend pas les frais de transaction, d’aménagement et de construction supplémentaires.

Le conseil avance que les refus répétés de financement pourraient faire en sorte que le terrain soit vendu à un autre acheteur.

Le terrain pourrait donc ne plus être disponible à l’avenir.

Le refus […] de financer l’achat du terrain et la construction d’une école à Birchcliffe-Cliffside pourrait mener à l’aliénation du terrain par le propriétaire à d’autres acquéreurs, retardant indéfiniment l’ouverture d’une école de langue française à Birchcliffe-Cliffside et causant un préjudice irréparable aux enfants des titulaires des droits protégés par l’article 23 de la Charte, peut-on lire dans la déclaration déposée devant la Cour supérieure de justice.

Si le ministère de l’Éducation n’a pas remis en cause le besoin d’une école en raison et l’existence d’un bassin suffisant d’ayants droit, il évoquerait un choix de priorisation.

L’unique considération citée par [le ministère de l’Éducation] était qu’il devait prioriser des projets déjà approuvés avec le financement disponible, cite le document de cour en parlant d’un refus, en 2021.

Une école nécessaire

Le Conseil scolaire Viamonde est formel : le besoin d’une nouvelle école est présent et indiscutable.

La base d’ayants droit est là. Les écoles avoisinantes sont pleines et le gouvernement doit réagir sinon l’expérience étudiante risque d’être affectée, précise Benoit Fortin.

Le conseil scolaire vise la création d’une école élémentaire de plus de 400 places.

Le document déposé en cour rappelle que des statistiques démographiques ont montré que la population francophone dans l’est de Toronto est en augmentation. Il ajoute que cette tendance devrait aussi s’accélérer avec l’immigration.

Le conseil rappelle qu’il a déjà étudié plusieurs possibilités et que la seule option viable est la création d’une nouvelle école élémentaire dans ce secteur.

Avec des informations de Myriam Eddahia

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Gavin Boutroy, publié le 6 avril 2023

Les trois tribunaux judiciaires du Manitoba exigent désormais la citation bilingue des lois. Le mois dernier, la Cour provinciale du Manitoba s’est ajoutée à Cour du Banc du Roi et à la Cour d’appel, pour exiger des citations en français et en anglais.

Cette mesure ne devrait pas trop compliquer la tâche des avocats, puisque le texte des lois se trouve dans les deux langues sur le site web de la province.
PHOTO : RADIO-CANADA / STEPHEN JAISON EMPSON

Le changement à la Cour provinciale a été annoncé le 15 mars 2023. Celui de la Cour du Banc du Roi a été enregistré le 11 avril 2022, et la Cour d’appel l’a exigé le 31 août de cette année-là.

Les mémoires et les cahiers déposés par les parties dans une poursuite doivent maintenant contenir à la fois les versions française et anglaise des dispositions législatives bilingues qui y sont citées. Ces changements ont été réclamés en automne 2021 par l’Association des juristes d’expression française du Manitoba (AJEFM).

Ces mesures ont pour objet de mieux sensibiliser les membres de la profession juridique au principe du bilinguisme législatif et au caractère authentique et officiel de chacune des versions des textes législatifs bilingues, dit un communiqué de l’AJEFM.

Pour nous, c’est une belle victoire, affirme le directeur général de l’organisation, Tarik Daoudi.

Ce que ça symbolise vraiment, c’est une sensibilisation pour tout l’appareil judiciaire, tous les professionnels en droit, de mieux s’habituer [au fait] que le français figure moins exceptionnellement dans les tribunaux, poursuit-il.

Tarik Daoudi note qu’il est important de normaliser l’usage du français dans les cours du Manitoba, puisqu’il existe une population croissante de personnes qui ont besoin d’accéder aux services des tribunaux dans la langue française.

Il ajoute qu’il y a eu une super belle ouverture de la part des juges en chef, qui ont accepté sans hésiter d’adopter ces changements.

Cette mesure ne devrait pas trop compliquer la tâche des avocats, puisque le texte des lois se trouve dans les deux langues sur le site web de la province.

La Cour suprême du Canada et la Cour fédérale du Canada ont déjà modifié leurs règles de procédure en ce sens.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original