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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 avril 2023
L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) a lancé campagne nationale de valorisation du métier d’éducatrice et d’éducateur de la petite enfance afin de souligner le rôle important de cette profession dans la transmission de la langue française en contexte minoritaire.
« Rien de moins ». C’est le nom de la campagne nationale de valorisation des éducateurs à la petite enfance lancé par l’ACUFC, un organisme pancanadien regroupant les 22 établissements d’enseignement postsecondaire en contexte francophone minoritaire.
Dans le détail, l’initiative sera déployée dans les neufs provinces et les trois territoires où vivent les minorités francophones et acadienne. Elle sera diffusée via plusieurs canaux dont la télévision, les plateformes numériques et les médias sociaux.
Valoriser la profession
« En partenariat avec les parents, les éducatrices et les éducateurs qui accompagnent au quotidien les tout-petits assurent la transmission de la langue et de la culture tout en soutenant leur développement global. Leur profession est cruciale pour l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire et elle doit être reconnue à sa juste valeur », explique la présidente-directrice générale de l’ACUFC, Lynn Brouillette dans un communiqué publié le 20 avril.
« En plus de mettre en lumière le travail des éducatrices et des éducateurs, la campagne permettra de faire rayonner la diversité, l’accessibilité et l’excellence des programmes d’éducation à la petite enfance offerts en français par les établissements postsecondaires ancrés dans nos communautés francophones en situation minoritaire », ajoute Lynn Brouillette.
Dans son argumentaire pour attirer de nouvelles personnes dans la profession, l’ACUFC indique que les programmes d’éducation à la petite enfance sont offerts sous différents formats (présentiel, en ligne, hybride) et permettent une conciliation famille-travail-études. Ils allient aussi bien la théorie que la pratique et préparent les étudiants à exercer la profession, tout en tenant compte du milieu linguistique minoritaire.
Principal bailleur de fond de la campagne, le gouvernement fédéral voit d’un bon œil le lancement de l’initiative par l’organisme pancanadien.
« Nous savons que l’accès à des services de garde inclusifs est essentiel au développement linguistique et culturel de nos enfants. J’ai hâte de voir l’incidence positive qu’aura cette campagne pour soutenir l’accès à un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants de qualité, abordable, flexible et inclusif qui profitera aux familles et aux communautés dans tout le Canada », se réjouit Karina Gould, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.