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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila Mouch Essers, publié le 23 mai 2023

ORLÉANS – Élue 49e présidente de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), Haïfa Zemni est déjà à l’avant-scène des revendications portées par l’organisme. Vice-présidente de la FESFO, l’élève de 11e année deviendra officiellement la présidente en juillet, succédant à Jean-Philippe Bisson. 

C’est à l’École secondaire Gisèle-Lalonde à Orléans qu’elle poursuit son cursus scolaire. C’est d’ailleurs la deuxième fois de suite qu’un président et une présidente de la FESFO viennent d’Orléans. En effet, Jean-Philippe Bisson, qui terminera son mandat cet été, étudiait au Collège catholique Mer Bleue. 

Haïfa Zemni est une force tranquille. En entrevue avec ONFR+, la jeune fille est déjà très à l’aise avec les dossiers en cours de la FESFO, mais aussi tournée vers l’avenir et les prochains combats. 

En tant que vice-présidente, Haïfa Zemni a fait partie du rapport sur l’iniquité dans l’animation culturelle publié au début du mois de mai. 

D’ailleurs, de nombreux éléments soulevés dans ce rapport feront partie des priorités de la nouvelle cheffe. Notamment le développement de l’animation culturelle pour les élèves de 7e et 8e année.

DES ENJEUX DE PLUS EN PLUS PRESSANTS 

« Le plus grand enjeu pour notre jeunesse est le postsecondaire en français », estime Haïfa Zemni.  « Beaucoup de gens se dirigent vers le postsecondaire en anglais, car leur programme de choix n’est pas offert en français. »

« Il faut régler cette iniquité », pense la présidente. 

De gauche à droite : Addison Bond, Jean-Philippe Bisson et Haïfa Zemni. Crédit image : FESFO

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