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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 24 novembre 2023

LA NATION – Le Festival de la Curd reviendra pour deux jours en janvier 2024. La formule annoncée mercredi, mettant en vedette le groupe québécois 2Frères, se situe entre le festival tel qu’on l’a connu jusqu’en 2019 et la formule étalée qui a été exploitée dans les deux dernières années.

Le festival de la Curd aura lieu les 26 et 27 janvier 2024. Gracieuseté Groupe Simoncic

C’est le duo 2Frères qui agira comme tête d’affiche le vendredi 26 janvier. La première partie de leur spectacle au Centre communautaire de St-Albert sera assurée par l’Ottavienne Ferline Régis.

Erik et Sonny Caouette, alias 2Frères, et Ferline Régis ouvriront cette édition hivernale du Festival de la Curd. Source : Groupe Simoncic

Le lendemain, le Festival de la Curd propose une soirée de musique trad avec les formations Bon débarras et La ligue du bonheur. Le plus récent album de Bon débarras, intitulé Bon débarras en famille, était en nomination comme album traditionnel de l’année au dernier gala de l’ADISQ. Le trio avait remporté le Félix dans la même catégorie pour leur album précédent, Repères, en 2021. De son côté, La ligue du bonheur est une formation franco-ontarienne issue d’une rencontre entre le conteur, calleur et chanteur Louis Racine et les membres du populaire groupe Deux saisons.

La pochette de l’album Repères de Bon débarras. Crédit image : Vitor Munhoz

José Bertrand, le directeur général de Groupe Simoncic, qui organise le Festival de la Curd, a mentionné à ONFR qu’il espérait que ces artistes connus et appréciés de la communauté ramènent l’engouement autour du festival.

« On espère avoir tellement de billets de vendus qu’il faudra aller dans une plus grosse salle. On a l’habitude de recevoir des milliers de gens pendant le week-end du festival. Là, on se retrouve dans une salle avec une capacité de 300 personnes. »  

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 18 novembre et mis à jour le 20 novembre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

RICHMOND HILL – Jean Bouchard, le président de la Communauté du Trille Blanc, futur village ontarien entièrement francophone, qui est connu pour une carrière colossale dans l’éducation, directeur et fondateur d’écoles, d’organismes, ou encore précurseur de la création des écoles francophones en Alberta, a plus d’une corde à son arc. Auteur d’un recueil de poèmes, conteur, gymnaste et danseur, sculpteur, il est également là où on ne l’attend pas.

Jean Bouchard au congrès de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) en octobre dernier. Crédit image : Sandra Padovani

«  Vous avez grandi au Québec, mais avez vécu en Ontario une bonne partie de votre vie. Comment définissez-vous votre identité?

Notre langue est teintée, imprégnée de l’héritage culturel dans lequel on a grandi. Je suis très attaché à ma langue et à ma culture, qui sont pour moi intimement liées. Je n’ai appris à parler anglais vraiment qu’à l’âge de 22 ans quand je suis parti pour l’Alberta. À la fin je me sentais même Franco-Albertain. Et plus tard, en déménageant de façon permanente en Ontario, j’ai découvert que ma grand-mère était Franco-Ontarienne, légitimant encore plus cette nouvelle double identité.

Quel était l’objet de votre mission en Alberta?

L’Association canadienne-française de l’Alberta et le gouvernement avaient fait une demande fédérale pour obtenir une subvention pour financer une étude sur la faisabilité des écoles francophones en Alberta, alors la seule province qui n’avait pas d’école de langue française.

J’ai donc été envoyé en 1982 dans la province albertaine en tant qu’agent d’éducation et y suis resté deux ans, avant de remettre mon rapport à l’issue duquel, la première école francophone a ouvert en 1984. Je suis ensuite revenu en Ontario travailler ici à Richmond Hill pour commencer ma carrière d’enseignant.

Portrait de Jean Bouchard par un de ses amis. Gracieuseté

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 novembre 2023

Événement incontournable de promotion des communautés francophones et acadienne à l’international, Destination Canada Forum Mobilité est devenu au fil des ans une occasion unique pour les acteurs de la francophonie canadienne de séduire les candidats à l’immigration.

Des représentantes de la communauté francophone et acadienne de la Nouvelle-Écosse à Rabat – Gracieuseté

La concurrence est souvent rude entre les provinces, les territoires, les régions et les municipalités pour attirer les meilleurs profils d’immigrants économiques.

Une catégorie d’immigrants très convoitée, du fait qu’ils sont formés et expérimentés dans des métiers demandés, en plus de maitriser l’une des deux langues officielles du Canada et satisfaire autres critères garantissant leur intégration.

Malgré cette concurrence, les communautés francophones et acadienne préfèrent jouer le jeu en mode collectif lors de Destination Canada – Forum Mobilité.

Valérie Morand, directrice générale de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) a été présente à l’édition 2023 de Destination Canada pour rencontrer des enseignants francophones en France et au Maroc – Gracieuseté

Cette année encore, des milliers de candidats à l’immigration au Canada ont pu rencontrer des acteurs de l’immigration francophone à Paris du 18 au 19 novembre et à Rabat du 22 au 24 novembre.

Une troisième partie du forum Destination Canada aura lieu virtuellement du 4 au 6 décembre pour les nombreux candidats qui n’ont pas pu se présenter en présentiel en France et au Maroc.

Conseils scolaires, institutions postsecondaires, garderies, réseaux de santé en Français, entreprises, gouvernements, organismes de développement économique et organismes d’accueil sont autant d’intervenants présents lors de Destination Canada – Forum de mobilité 2023.

« Le Forum permet aux candidats d’expression française ou bilingues qualifiés de se renseigner sur les divers programmes d’immigration du Canada et d’élargir leur réseau », lit-on sur le site web officiel du gouvernement fédéral.

Francis Essebou, directeur général de Carrefour Nunavut, organisme francophone de développement économique échange avec des candidats à Rabat – Gracieuseté

Acteur clé du dossier de l’immigration francophone à l’extérieur du Québec, la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) a été fortement représentée à Destination Canada par une délégation composée d’intervenants du secteur venus des quatre coins du pays.

Une présence qui permet aux candidats à l’immigration non seulement d’échanger directement avec des acteurs du terrain, mais de trouver des offres emplois et de découvrir les opportunités offertes par les communautés francophones et acadienne.

Délégation de la FCFA à Rabat

Fait intéressant à noter, une bonne partie de ces représentants ont été eux-mêmes des candidats et de nouveaux arrivants francophones par le passé, ce qui facile beaucoup le contact avec les participants.

Notons, enfin, que l’immigration est dossier prioritaire pour les communautés francophones et acadienne du fait du déclin démographique qui menace leur vitalité. Depuis plus de deux décennies, de nombreux organismes de la francophonie canadienne travaillent en synergie et avec l’appui de la FCFA afin d’attirer, retenir et inclure les immigrants d’expression française de partout dans le monde.

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RADIO-CANADA – Catherine Moreau, publié le 24 novembre 2023

Jeudi soir, la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface (CCFSB) a récompensé trois de ses membres pour la première fois depuis 2018. Cette soirée de reconnaissance, qui a rassemblé les lauréats et des chefs d’entreprise de divers secteurs d’activité, s’est déroulée à l’Hôtel Norwood, à Winnipeg.

La CCFSB dit qu’il est important de se remettre à reconnaître le travail des entrepreneurs franco-manitobains.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Lancés en 1995, les Prix d’entrepreneurship de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface reconnaissent le travail d’entreprises à but lucratif, dont le siège social est au Manitoba, et les entrepreneurs qui offrent des services en français et qui se sont démarqués.

La présidente de la CCFSB, Sylvie Laurencelle, affirme qu’il était important de se remettre à reconnaître les entrepreneurs franco-manitobains. Ils embauchent des gens. Ils paient des salaires, des taxes. Ils font tourner l’économie. Tous les dollars qu’ils dépensent, ça contribue à l’économie franco-manitobaine, souligne-t-elle.

Sylvie Laurencelle encourage les entrepreneurs franco-manitobains à devenir membres de la Chambre de commerce francophone de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

C’est la clinique bilingue Deezar Raval Physiotherapy qui remporte le prix de reconnaissance Jeunes entrepreneurs francophones. Établie depuis 2019 dans le quartier du parc Windsor, elle fournit des services de physiothérapie, de rééducation vestibulaire, de massothérapie et de thérapie sportive.

Ce prix est remis à des entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans, qui sont gestionnaires depuis au moins deux ans d’une entreprise qui leur appartient et qui a connu un succès remarquable au cours de l’année.

Pour les deux propriétaires francophones de la clinique, Quentin Raval et Josée Deezar, l’offre de services en français s’est avérée un filon. On a vraiment pu ouvrir les portes à beaucoup de patients. Beaucoup de gens voulaient ces services-là en français. Ça nous a vraiment permis d’augmenter la clientèle, affirme M. Raval.

Le Prix entrepreneur, qui est remis à une entreprise établie depuis au moins un an et qui a démontré un engagement exceptionnel envers la communauté, a été décerné à Voyageur Houseboats, qui a été incorporée en 2021.

Il s’agit de la première entreprise de location de bateaux-maisons au Manitoba à exercer à l’intérieur d’un parc provincial, celui du Whiteshell. Elle offre depuis 2022 des séjours sur un bateau autonome sur la rivière Winnipeg.

Le fondateur de Voyageur Houseboats, Jérémy Faure, se réjouit de cet honneur. C’est vraiment une reconnaissance extraordinaire. On travaille dans l’ombre pendant des années et, tout d’un coup, on est reconnu. Ça nous met devant les projecteurs, ça fait un peu bizarre, mais ça aide aussi énormément, surtout pour une toute nouvelle entreprise, affirme le lauréat.

On va commencer notre troisième année d’exploitation et, donc, on cherche tout le temps de nouveaux clients. On espère que ça pourra attirer plus de gens de la francophonie chez nous, ajoute M. Faure.

Jérémy Faure est le fondateur de Voyageur Houseboats, la première entreprise de location de bateaux-maisons au Manitoba à exercer à l’intérieur d’un parc provincial, celui du Whiteshell. PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Par ailleurs, c’est la maison d’édition, établie depuis près de 30 ans au Manitoba, Apprentissage Illimité/AHA Learning qui remporte le Prix de distinction. Fondée en 1996, l’entreprise édite, conçoit et détaille des ressources éducatives et littéraires en français, en anglais et en espagnol.

Ce prix est décerné à une entreprise établie depuis au moins trois ans et qui a démontré un engagement exceptionnel envers la communauté.

Sylvie Laurencelle, encourage les entrepreneurs franco-manitobains à devenir membres de la CCFSB.

Vous allez retrouver des personnes comme vous qui sont à différentes étapes dans leur carrière. Vous allez vous trouver des gens qui ont des problèmes ou bien des défis similaires aux vôtres et vous allez vous retrouver entre pairs, puis trouver des façons peut-être de collaborer. C’est vraiment une belle opportunité, affirme-t-elle.

Les lauréats ont reçu une adhésion gratuite d’un an à la CCFSB. La Chambre de commerce propose son prochain rendez-vous le 14 décembre, pour un cocktail à l’occasion des Fêtes, qui se tiendra au Marion Street Eatery.

Avec des informations de Cédrick Noufele

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 22 novembre

TORONTO – À dix jours de l’élection qui déterminera le nouveau leader du Parti libéral de l’Ontario, Ted Hsu, Bonnie Crombie, Nate Erskine-Smith et Yasir Naqvi ont confié à ONFR leurs vues. Si certains sont bilingues ou presque et que d’autres apprennent toujours le français, les quatre candidats semblent sensibles à la cause franco-ontarienne comme élément intrinsèque des élections de 2026, pour pouvoir prétendre au titre de premier ministre de l’Ontario.

Yasir Naqvi, Bonnie Crombie, Ted Hsu et Nate Erskine-Smith se disputent le leadership libéral ontarien. Montage ONFR

En entretien avec ONFR, le député provincial bilingue de Kingston et les Iles Ted Hsu, nous raconte dans un français courant son rapport particulier à la langue.

« J’ai vécu en France trois fois au total pendant quatre ans : à Paris alors que je travaillais à la Banque Nationale, à Grenoble en tant que scientifique, et, enfin, à Toulouse, où nous avons pris une année sabbatique en famille en 2016 pour que mes deux filles aient aussi cette expérience immersive et étudient dans les écoles françaises. »

Pour celui-ci, les institutions universitaires, centres d’enseignement, de recherche et de formation professionnelle sont indispensables à la préservation de la langue et de la culture franco-ontariennes. « J’appuie le soutien financier pour les universités francophones de l’Ontario », déclare M. Hsu qui a aussi affirmé à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) appuyer le financement de l’Université de Sudbury.

D’autre part, il indique que la « grave pénurie de médecins de famille en Ontario a également éclipsé la pénurie de services de soins primaires pour les francophones. J’appuierai de ce fait l’expansion des services en français pour les soins de santé en Ontario ».

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RADIO-CANADA – Publié le 22 novembre 2023

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) ont rencontré le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan, Jeremy Cockrill, chacun de leur côté, en début de semaine.

De gauche à droite : le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), Alpha Barry, la ministre responsable des affaires francophones, Laura Ross et la ministre de l’Éducation, Jeremy Cockrill.
PHOTO : X / JEREMY COCKRILL

Cette série de rencontres est la première interaction entre Jeremy Cockrill depuis qu’il a pris les rênes du ministère de l’Éducation en août dernier et les représentants de la communauté fransaskoise.

La rencontre entre le président de l’ACF, Denis Simard et Jeremy Cockrill s’est déroulée mardi en présence de la ministre responsable des affaires francophones, Laura Ross.

Selon Denis Simard, plusieurs sujets ont été brièvement abordés lors de cette rencontre, notamment celui des infrastructures francophones.

Nous avons vraiment avancé l’idée de vouloir avoir un plan long terme sur la question des infrastructures dans la communauté fransaskoise. Comment on peut s’assurer que le ministère soit au courant puis comment s’assurer d’avoir le maximum du fédéral pour bénéficier pour la communauté, précise M. Simard.

Le président de l’ACF a aussi exprimé sa confiance envers Jeremy Cockrill pour sa connaissance approfondie de la communauté fransaskoise.

Le ministre s’est montré très ouvert à avoir des rencontres régulières avec moi et donc de vouloir être au courant des dossiers de la communauté, a affirmé M. Simard.

On a vraiment un sentiment qu’il a été bien briefé. Son équipe de soutien s’est assuré que les dossiers se poursuivent, donc on ne recommence pas à zéro. C’est certainement une bonne chose, ajoute-t-il.

Une autre rencontre s’est déroulée entre le président du CSF, Alpha Barry, et le ministre de l’Éducation lundi.

Dans un courriel envoyé à Radio-Canada, le ministre de l’Éducation précise qu’il continue de travailler en étroite collaboration avec le CEF pour garantir une éducation de qualité aux familles francophones et ce dialogue a été renforcé au cours de la réunion.

Le ministère de l’Éducation réaffirme son engagement à honorer l’accord conclu en 2019, incluant spécifiquement la construction de trois nouvelles écoles fransaskoises.

Aucune autre réunion entre le ministère de l’Éducation et des représentants de la communauté fransaskoise n’est actuellement prévue.

Le CSF n’a pas accordé une entrevue à Radio-Canada.

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RADIO-CANADA – Publié le 22 novembre 2023

La province a annoncé du financement supplémentaire pour un des projets, celui de l’école François-Buote.

En 10 ans, le nombre d’élèves inscrits à l’école Pierre-Chiasson a presque doublé.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

« On a trois de nos six écoles qui ont maintenant des projets d’infrastructures en marche. Ça, c’est du jamais vu », déclare Ghislain Bernard, le directeur général de la Commission scolaire de langue française à l’Île-du-Prince-Édouard.

Dans son budget d’immobilisation record présenté mardi, le gouvernement provincial a ajouté un million de dollars pour le projet d’agrandissement de l’école François-Buote.

Le financement total pour cette école francophone de Charlottetown atteint 13,5 millions de dollars. À la fin des travaux, l’école, qui déborde en ce moment, pourra accueillir jusqu’à 750 élèves.

Ghislain Bernard est le directeur général de la Commission scolaire de langue française.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Cet agrandissement de François-Buote avait été déclaré prioritaire par la Commission scolaire de langue française (CSLF).

La somme supplémentaire annoncée mardi était la seule pour une école francophone, mais le conseil scolaire est loin de s’en formaliser, car il y a plusieurs chantiers en ce moment.

Pendant des années, c’était un projet à la fois. Alors on est très heureux de pouvoir en faire plus qu’un, a dit Ghislain Bernard, mercredi.

L’école François-Buote, le 3 janvier 2021, à Charlottetown
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

L’école Pierre-Chiasson, située à DeBlois, dans le nord-est de l’île, déborde aussi. Elle a accueilli 45 élèves à sa première rentrée, en 2012. Aujourd’hui, 115 y sont inscrits. La direction a dû s’arranger avec les moyens qu’elle avait.

Pierre-Chiasson, c’était rendu critique, souligne Ghislain Bernard. La bibliothèque est devenue une salle de classe. On a des espaces communautaires qui sont devenus des salles de classe.

La bibliothèque a été convertie en salle de classe.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Le gouvernement provincial a octroyé 1 million de dollars pour construire deux nouvelles salles de classe qui, espère-t-on, permettra de retenir les élèves jusqu’à la 12e année. Les travaux vont se faire en 2024.

J’aimerais vraiment pouvoir agrandir, dit Raquel Wells, la directrice adjointe de l’école Pierre-Chiasson. Avoir une école du 21e siècle, pouvoir offrir les services que les jeunes méritent. Ces élèves-là méritent d’avoir une école qui répond à leurs besoins. J’espère qu’on pourra la leur offrir.

Raquel Wells
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Enfin, le budget de construction d’une nouvelle école Évangéline est de 53,8 millions de dollars. La province avait annoncé un investissement de 41 millions dans son budget d’immobilisation, il y a un an.

Cette année, le gouvernement fédéral a ajouté un financement de 12,9 millions.

L’école Évangéline, à Abram-Village, quelques jours après le passage de l’ouragan Fiona en septembre 2022
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

L’école Évangéline, située à Abram-Village, avait été lourdement endommagée par l’ouragan Fiona en septembre 2022.

On commence un peu à zéro, mais il y a de bonnes personnes autour de la table, puis il y a une volonté de la communauté et de la commission scolaire, a affirmé mercredi le directeur général de la commission scolaire, Ghislain Bernard.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 novembre 2023

Au terme d’une carrière de 25 ans dans le milieu de l’éducation postsecondaire francophone en Nouvelle-Écosse, le recteur et le vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne Allister Surette mettra un terme à son mandat en juin 2024.

L’Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Gracieuseté.

C’est la fin d’un chapitre pour l’Université de Sainte-Anne. Son recteur et vice-chancelier Allister Surette quittera en juin 2024 l’unique université francophone de la Nouvelle-Écosse à l’issu de 25 ans de carrière. 25 ans de bons et loyaux services pour le développement de l’éducation postsecondaire francophone dans la province la plus peuplée de l’Atlantique.

Importants progrès

« Sous la direction de M. Surette, l’Université Sainte-Anne a réalisé d’importants progrès. Elle a réussi deux campagnes majeures de financement qui ont récolté plus de 10 millions de dollars chacune. Plusieurs édifices du campus de Pointe-de-l’Église ont fait peau neuve, notamment le Centre sportif Marcel-R.-Comeau, l’édifice Gustave-Blanche, la Bibliothèque Louis-R.-Comeau et l’ajout récent de la piste d’athlétisme et du terrain de soccer », lit-on dans un communiqué de l’Université Sainte-Anne.

Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne – gracieuseté

Autres réalisations durant les trois mandats successifs d’Allister Surette : un record d’inscriptions en 2019, une reconnaissance de l’université Sainte-Anne comme chef de file en recherche dans plusieurs domaines ainsi que davantage de notoriété et de visibilité.

Comme tout parcours, celui d’Allister Surette a connu certaines embuches. Il s’agit principalement de la fusion du Collège de l’Acadie et de l’Université Sainte-Anne, suivi de la pandémie de la COVID-19, qui a représenté un des plus grands défis de l’histoire de l’institution.

« Elle s’en est sortie grâce au dévouement inébranlable de l’équipe », juge l’institution postsecondaire.

Au niveau de ses relations externes, Allister Surette a établi un rapprochement avec les communautés acadiennes et francophones de la Nouvelle-Écosse, notamment lors des processus de consultation et d’élaboration de ses trois derniers plans stratégiques; le premier au Collège de l’Acadie et les deux derniers à l’Université Sainte-Anne.

« La situation dans laquelle se trouve l’institution actuellement est favorable et que le moment est opportun pour mon départ. La situation financière est stable et il est temps pour un nouveau plan stratégique. C’est au tour de quelqu’un d’autre de prendre la relève », déclare pour sa part le recteur de l’université.

Suite à son départ prévu en juin 2024, un comité d’embauche issu du Conseil des gouverneurs sera chargera de trouver un successeur.

Basée dans la région acadienne de Clare où se trouve son campus principal, l’Université Sainte-Anne dispose de quatre autres campus, à savoir Halifax, Tusket et Petit-de-Grat. Elle offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde.

De 1998 à 2003, Allister Surette était président et chef de la direction du Collège de l’Acadie. C’est à partir de l’an 2000 que Surette a joué un rôle clé dans le développement de l’Université Sainte-Anne, un établissement d’enseignement postsecondaire de langue française résultant de la fusion de l’ancienne Université Sainte-Anne et le Collège de l’Acadie. En 2003, il a été nommé vice-recteur du développement et des partenariats de l’Université Sainte-Anne, un poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination en tant que recteur et vice-chancelier en 2011.

Université Sainte-Anne

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RADIO-CANADA – Publié le 20 novembre 2023

Le Centre culturel franco-manitobain (CCFM) lance un nouveau fonds de dotation grâce à un don de 25 000 $ visant « à soutenir les activités artistiques, éducatives et culturelles » de l’organisation, selon un communiqué.

Le fonds Les Amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25000$ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobain.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le fonds Les amis du CCFM sera approvisionné par le biais d’une campagne de financement qui a reçu un premier don de 25 000 $ de Gabriel Forest, un donateur de longue date et un ardent défenseur de la culture et du patrimoine franco-manitobains, comme l’explique le communiqué.

M. Forest a remis un chèque aux Amis du CCFM à l’occasion d’une conférence de presse lundi. Il a fait ce don en l’honneur de sa défunte épouse, Marcelle Forest, qui a été la première femme à présider le conseil d’administration du centre, de 1986 à 1988, dit le communiqué.

L’opération vise à répondre aux besoins financiers croissants de l’organisation, qui œuvre à la promotion de la culture francophone au Manitoba. « Face à ce défi, les Amis du CCFM ont pris l’initiative de créer le Fonds de dotation Les amis du CCFM, en partenariat avec Francofonds, qui est spécialisé dans la gestion des fonds philanthropiques. »

Construire une base solide pour les prochaines campagnes

C’est énorme!, s’est exclamée Ginette Lavack, la directrice générale du CCFM.

Elle explique que cette contribution de la famille Forest permettra aux Amis du CCFM de doubler tous les dons reçus jusqu’à atteindre, d’ici la fin de l’année, l’objectif de récolter 50 000 $.

Ginette Lavack ajoute que le mandat de l’organisation, indépendante du CCFM, est de venir en soutien au centre dans tous les projets qu’on souhaiterait entreprendre, que ce soit des projets d’infrastructures, nos opérations ou notre programmation annuelle.

Il s’agit pour l’organisme de construire une base solide pour les prochaines campagnes de collecte de fonds ainsi que de marquer ses 50 ans, qui seront célébrés en 2024.

Je vise encore plus haut, mais bon, il faut commencer quelque part. Je pense que de se donner l’objectif de 50 000 $ pour nos 50 ans, c’est vraiment quelque chose de spécial, a indiqué Mme Lavack.

Selon elle, un partenariat a été établi avec Francofonds pour développer une culture philanthropique envers le CCFM.

Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail

Nathalie Kleinschmit, la directrice générale de Francofonds et chargée de la gestion du nouveau fonds, a expliqué que l’argent va soutenir les activités du centre.

Elle ajoute qu’il peut recevoir du financement pour le bâtiment, par exemple, mais que ce qui manque très souvent, ce sont les fonds pour nourrir ses activités.

Nathalie Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de «développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté».
PHOTO : RADIO-CANADA / RICHARD SABEH

Mme Kleinschmit espère que ce fonds va permettre à l’équipe de développer de la programmation en toute liberté, de répondre oui et d’apporter des activités qui sont importantes pour la communauté.

Francofonds sera responsable de la gestion du fonds, dont les intérêts seront versés chaque année au CCFMpour nourrir la vitalité du centre et celle de toute la communauté, affirme-t-elle.

Notre rôle est de veiller à ce capital et de faire en sorte qu’il y ait des rendements à perpétuité pour le centre. L’organisme accueille les dons dès ce lundi sur son site (Nouvelle fenêtre).

Pour cette première campagne de financement des Amis du CCFM, ce dernier a nommé Marcelle Forest présidente d’honneur en reconnaissance de son soutien exceptionnel et de son investissement remarquable.

M. Forest explique avoir fait ce don pour reconnaître sa défunte épouse et qu’il s’agit d’un grand moment pour eux deux. Le centre culturel en a besoin pour continuer le beau travail qu’ils font ici aujourd’hui.

Il souhaite une longue vie au CCFM et au nouveau fonds des Amis du CCFM.

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RADIO-CANADA – Mélinda Trochu, publié le 20 novembre 2023

Alors que l’Association historique francophone de Victoria était en voie de dissolution au printemps, notamment à cause du manque d’implication de bénévoles, elle a désormais un nouveau conseil d’administration (CA). Elle a également plusieurs projets en cours dont un sur les Métis.

Pour l’instant, les membres du conseil d’administration font un point sur les finances et envisagent de recruter une directrice « même à temps partiel ». (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

L’idée, c’est de faire revivre l’Association historique, explique Denise Branter, une nouvelle membre du CA, qui assure que cette dernière avait été laissée en très bon état. Trois, quatre personnes font désormais partie du conseil d’administration et l’équipe continue [d’]essayer de trouver des personnes qui sont intéressées à faire partie de l’Association, ajoute-t-elle.

L’Association prévoit d’organiser une assemblée générale annuelle et espère que l’élan ressenti en juin pour la préserver se concrétisera avec l’arrivée de nouveaux bénévoles prêts à s’investir.

L’avenir en suspens de l’Association historique francophone de Victoria.

Pour l’instant, les membres du CA font le point sur les finances et aimeraient possiblement recruter une directrice même à temps partiel. Pour Denise Branter, il était important de faire perdurer cette association pour mieux connaître les ancêtres de la région et enseigner cet héritage aux enfants.

Le directeur général de la Société historique francophone de la Colombie-Britannique, Maurice Guibord, a hâte de travailler avec cette nouvelle équipe : On est là pour eux, pour faire en sorte que cela perdure.

Il veut essayer de travailler avec l’Association pour peut-être rendre certaines archives publiques. C’était avec grande peine qu’on a été témoin de problèmes vécus au courant de la dernière décennie pour obtenir des bénévoles; [ce n’est] pas toujours évident pour des communautés.

Un projet sur les Métis
L’un des projets de l’Association qui se termine s’intitule Portraits et mémoires de Métis à Victoria.

L’anthropologue sociale Carole Masure vit depuis 16 ans à Victoria et a pu, grâce à ses relations avec des amis autochtones, trouver cinq Métis qui ont accepté de parler de leurs ancêtres. Ce projet avait pour but d’enrichir les archives de l’Association de perspectives autochtones.

Carole Masure est anthropologue sociale et professeure de français, et vit à Victoria depuis 16 ans. PHOTO : FOURNIE PAR CAROLE MASURE

Carole Masure a aussi pu participer au repas-partage de la Métis Nation of Greater Victoria, fermé au public, ce qui lui a permis de développer un réseau. Pour raconter les histoires des ancêtres métis, Carole Masure a photographié des objets représentant l’histoire familiale des participants, afin de rendre cela vivant.

Parmi les objets, il y a notamment une ceinture fléchée, un calendrier avec Jésus représentant le lien avec la chrétienté, des coquillages et une plume d’aigle, autant de représentations d’attachements de ces Métis à leur culture.

Au fur et à mesure des échanges, des thèmes récurrents ont émergé : la rivière Rouge, le traumatisme intergénérationnel dû aux pensionnats pour Autochtones et la question de savoir qui a le droit de se définir comme Métis. Carole Masure a inclus un Métis de l’est dans ses portraits, car elle ne pense pas que c’est à elle d’exclure, ou non, un témoignage.


Celle qui est aussi professeure de français a fait des recherches avec ses élèves sur la première milice de Victoria du milieu du 19e siècle qui était en grande majorité composée de Métis.

L’un des portraits est celui de l’arrière-petite-fille d’Isabella Ross, une Métisse, la première femme ayant été propriétaire terrienne en Colombie-Britannique. Il n’y a eu qu’un seul témoignage en français, mais tout sera traduit en français et publié sur le site de l’Association historique, précise Carole Masure.

[Il y a] la honte [d’être Métis] qui se transforme en fierté maintenant, petit à petit, très lentement […] c’est une fierté qui se construit, qui se bâtit.

Grâce à ce projet, l’anthropologue sociale explique qu’elle en a appris davantage sur les coureurs des bois, dont l’image s’est ternie avec des témoignages d’abandon, de mauvais soins, de maltraitances, et espère que les résultats de ses recherches deviendront un outil pédagogique.

Raconter l’histoire sans lunettes roses est bien le sens de ce projet, comme le précise Denise Branter.

La suite pourrait être la création d’un programme scolaire sur l’histoire des Métis à Victoria en collaboration avec le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique. Denise Branter estime que cela permettrait de remettre les pendules à l’heure, avec comme objectif la vérité, et sûrement une démarche de réconciliation.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 novembre 2023

La plateforme francophone de diffusion numérique WebOuest a diffusé un reportage vidéo sur les 50 ans de carrière de la formation musicale Franco-Manitobaine Les Louis Boys.

Photo des archives des Louis Boys – reprise par Radio-Canada

« Ce sont les Rolling Stones de Saint-Boniface! Leurs chansons rendent hommage à Louis Riel et au patrimoine franco-manitobain ».

C’est en ces termes flatteurs que la plateforme numérique WebOuest présente Les Louis Boys, un groupe musical qui a célébré 50 ans de carrière en 2022.

Diffusé le 16 novembre dernier et animé par Laura Lussier, le reportage vidéo d’environ 20 minutes a donné la parole aux membres de la formation musicale dont le membre fondateur Edwin Prince.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 novembre 2023

À l’occasion de son cinquantième anniversaire, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a produit une rétrospective en format vidéo, en donnant la parole à des leaders communautaires qui ont contribué au développement de la francophonie Terre-Neuvienne et Labradorienne.

Capture d’écran – chaîne Youtube de la FFTNL

Initiés dès 2003, en marge du 30e anniversaire de la FFTNL, ces témoignages ont été complétés avec les personnes ayant été présidentes jusqu’en 2023, ainsi que du regretté Paul Charbonneau, directeur général de la FFTNL durant une période importante du mouvement.

« Ce sont de superbes témoignages que mes prédécesseurs nous ont laissés dans cette vidéo », mentionne Tony Cornect, président de la FFTNL dans un communiqué publié le 17 novembre.

« C’est un legs important qui est ainsi fait à nos communautés actuelles et futures. Il était important que soit rendus à la postérité ces témoignages, qui évoquent les grandes étapes du développement de notre mouvement et de nos communautés, et décrivent ô combien cela ne se fut pas sans difficulté. », a-t-il ajouté.


Fondée en 1973 dans la péninsule de Port au Port, fief historique de la francophonie de la province, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) est l’organisme porte-parole des communautés francophone et acadienne de Terre-Neuve-et-Labrador.

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RADIO-CANADA – Publié le 19 novembre 2023

C’était l’occasion d’exposer des produits typiquement acadiens et de dénicher des cadeaux uniques.

Il s’agissait de la deuxième édition du marché de Noël de la région Évangeline.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

La région Évangéline, à l’Île-du-Prince-Édouard, tenait en fin de semaine son marché de Noël.

C’était l’occasion d’exposer des produits typiquement acadiens et de dénicher des cadeaux uniques.

Plus de 500 visiteurs ont dévoré les nombreux kiosques que les artisans avaient préparés à leur intension Ce n’était pas seulement les vendeurs de la région. On en a qui viennent d’en dehors, a précisé Claudette Arsenault, l’une des organisatrices de l’événement.

Ce deuxième marché acadien de Noël a rallié celles et ceux qui y étaient l’an dernier. Edna Gallant ne s’est pas fait prier : J’aime beaucoup ça, parce qu’on les voit souvent ailleurs dans d’autres communautés. On a un bel espace, une belle terrasse, dit-elle.

Colinne Arsenault vendait les cabanes à oiseaux qu’elle bâtit elle-même.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

C’était tellement le fun l’année passée. J’adore le social, dit Colinne Arsenault, qui fabrique des cabanes à oiseaux et les vend sur place.

Si qu’on en vend, c’est beau. Si qu’on n’en vend pas, c’pas grave, lance-t-elle en riant.

Colette Aucoin voit le marché de Noël de la région Évangéline comme une vitrine pour ses produits.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Ça me donne la chance de m’exposer et aussi de supporter les autres petites entreprises, explique la couturière Colette Aucoin, qui propose des créations faites à la main à sa Boutique à Point, située à Summerside.

Pourquoi pas un rendez-vous toute l’année?

Face à cette réussite, organisateurs, exposants et visiteurs se demandent s’il ne faudrait pas en faire un rendez-vous plus fréquent, comme c’est le cas avec les marchés des fermiers de Charlottetown et de Summerside.

Une fois par mois, ce serait idéal. C’est quelque chose qu’on pourrait regarder, avance Claudette Arsenault.

Il s’agissait de la deuxième édition du marché de Noël de la région Évangeline.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Les produits locaux, on en a ici dans la région. Ça fait qu’on pourrait essayer un marché des fermiers Évangéline, ça pourrait marcher, dit Colette Aucoin.

Il y a tellement de talents ici que les gens seriont là, déclare Colinne Arsenault.

C’est bon pur les artisans, c’est plus de ventes pour les artisans aussi, conclut Colette Aucoin.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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RADIO-CANADA – Thibault Jourdan, publié le 20 novembre 2023

Wab Kinew a demandé à son ministre des Affaires francophones de faire du Manitoba une province « véritablement bilingue ». À la veille de la reprise parlementaire, cette tâche s’annonce autant vague qu’ardue.

En ce moment, seul le Nouveau-Brunswick est une province sur le plan constitutionnel, intégralement bilingue, rappelle François Larocque, professeur de droit à l’Université d’Ottawa.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans la lettre de mandat qu’il a adressée à son ministre du Sport, de la Culture et du Patrimoine et responsable des Affaires francophones Glen Simard, Wab Kinew lui donne comme troisième objectif de reconnaître le rôle fondateur de la communauté francophone de notre province, protéger ses droits et améliorer l’accès à l’éducation, aux soins et aux services en langue française afin que nous soyons véritablement une province bilingue.

En ce moment, seul le Nouveau-Brunswick est une province sur le plan constitutionnel, intégralement bilingue, rappelle François Larocque, professeur de droit et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques à l’Université d’Ottawa.

Le Manitoba a des obligations constitutionnelles sur le plan linguistique en matière législative et en matière judiciaire, mais la loi, au Manitoba, ne garantit pas la prestation de services et des communications dans les deux langues, poursuit-il.

À l’heure actuelle, les services doivent être légalement offerts en français uniquement dans les régions désignées bilingues dans la province.

Enchâsser dans la constitution, une solution?

La formulation vague de la lettre de mandat de Glen Simard laisse cependant place à toute sorte d’interprétation. Selon François Larocque, une lecture optimiste pourrait voir, dans le mandat du ministre Simard, l’ouverture [du gouvernement] d’explorer la possibilité de modifier la constitution pour préserver les droits des francophones.

Une telle démarche est relativement simple, puisqu’il suffirait d’une entente entre Ottawa et Winnipeg. L’exemple du Nouveau-Brunswick nous démontre que tout ce que ça prendrait, c’est une entente bilatérale entre le parlement [fédéral] et la législature du Manitoba. Il s’agit donc d’une résolution prise par consensus bilatéral entre la législature du Manitoba et le Parlement. C’est l’article 43 de la loi constitutionnelle de 1982 qui prévoit cette formule d’amendement constitutionnel, poursuit-il.

De son côté, Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, estime que la lettre fixe un objectif ambitieuxFaire d’une province de l’ouest une province vraiment bilingue, malgré l’ancrage historique des francophones au Manitoba, qui sont un groupe fondateur, peut-être, mais pas un groupe dominant non plus, c’est très ambitieux, estime-t-il.

Par ailleurs, il relève que la lettre mentionne l’objectif d’améliorer les services, mais il pointe le fait qu’on n’est pas obligé pour ça de dire que le Manitoba doit devenir une province vraiment bilingue.

Risque politique

En réalité, le problème sous-jacent qui se cache derrière l’utilisation des termes véritablement bilingue dans la lettre de mandat est qu’ils peuvent créer des espoirs et des attentes tellement élevées qu’on est pratiquement certains qu’on n’arrivera pas à les atteindre, analyse Frédéric Boily.

Je ne crois pas que ça soit vraiment réaliste dans un mandat de 4 ans. Si vraiment on voulait réaliser cet objectif-là, il faudrait déjà se donner un horizon temporel plus long parce qu’on ne peut pas changer une dynamique qui s’est installée depuis des décennies en seulement un mandat.

Une citation de Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta

De cela découle un fort risque politique pour le nouveau gouvernement néo-démocrate de susciter déception et mécontentement au sein d’une partie des électeurs. C’est quelque chose qui peut se retourner contre le gouvernement lorsque viendra la prochaine élection, prévient M. Boily. C’est une lourde responsabilité [qui repose] sur les épaules du ministre.

Glen Simard reste prudent

En entrevue avec Radio-Canada, le nouveau ministre responsable des Affaires francophones, Glen Simard, joue la prudence quand il s’agit de préciser ce que signifie l’ordre indiqué dans sa lettre de mandat.

Pour lui, l’élément essentiel est l’offre de service dans les deux langues officielles : il s’agit, [qu’on soit] anglophone ou francophone, [de pouvoir] trouver les services [gouvernementaux dont on a] besoin en français, affirme-t-il.

Mais lorsqu’on lui demande si faire du Manitoba une province véritablement bilingue implique d’aller plus loin et de potentiellement modifier la constitution canadienne, il déclare laconiquement : En ce moment, je ne peux rien répondre [par rapport à] cela.

Du côté de la Société de la francophonie manitobaine, on ne s’oriente pas vers une telle demande. Son vice-président, Derek Bentley, voit dans la volonté du gouvernement de faire du Manitoba une province véritablement bilingue une incitation à rêver où on veut être dans 5 ans, dans 10 ans, dans 20 ans et de commencer à mettre des choses en place [qui ne sont pas juste] temporaires mais qui sont aussi protégées.

Le gouvernement pourrait donner quelques éléments de réponses quant à ses intentions envers la francophonie dans son premier discours du Trône, qui sera prononcé mardi.

Avec des informations de Mario De Ciccio

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 novembre 2023

Alors qu’on entre dans la deuxième moitié du mois de novembre, certains proposent déjà d’installer une ambiance du temps des fêtes. Les clochettes commenceront à sonner dès cette semaine, entre autres à Lafontaine. Pendant ce temps, des comédiens qui veulent refaire le monde et un chanteur qui en interprète la beauté se partagent les scènes de la capitale canadienne. Pour leur part, les Torontois pourront assister à des solos de danse… entre leurs mains.

Le virus et la proie sera présenté au Théâtre français du CNA du 22 au 25 novembre. Crédit image: Marlène Gélineau Payette

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Musique

L’amour en baryton

Le baryton Luc Lalonde offrira un concert bilingue rempli de grandes chansons d’amour au Centre d’excellence artistique de l’Ontario (CEAO) ce samedi. Le spectacle Simplement, Love se veut une lettre d’amour aux arts et au public, a-t-il mentionné en entrevue à la radio ottavienne Unique FM. L’artiste y a également expliqué qu’il a lui-même profité du programme d’art à l’École secondaire publique De La Salle et souhaite maintenant redonner aux jeunes. C’est pourquoi il a créé la bourse Luc Lalonde, un montant de 1500$ avec la fondation Jean-Claude Bergeron, qui donnera un coup de pouce à un artiste qui termine l’école secondaire, afin qu’il puisse s’autoproduire.  Lors de son spectacle de samedi, le baryton originaire de Bourget sera accompagné du pianiste Anthony Lampron.

Luc Lalonde est un chanteur baryton originaire de Bourget, dans l’Est ontarien. Crédit image : Ricardo Boreka

Ottawa, le 18 novembre. Détails et billets sur la plateforme Le point de vente. https://lepointdevente.com/billets/dl8231118001

Théâtre

Brûlot politique

Les amateurs de discours enflammés dénonçant les injustices seront servis avec Le virus et la proie, présenté au Théâtre français du Centre national des arts (CNA) du 22 au 25 novembre. Le texte de Pierre Lefebvre a remporté le prix de l’essai LQ, créé par Lettres québécoises en collaboration avec Les correspondances d’Eastman. La version sur scène se situe entre l’essai et le théâtre. Les comédiens Tania Kontoyanni, Alexis Martin, Ève Pressault et Madani Tall le portent comme un manifeste, dans lequel ils s’adressent à « Monsieur, » personnage représentant les puissants de la Terre. La représentation du 24 novembre sera surtitrée en anglais et suivie d’une discussion d’après spectacle. Le soir de la première, Pierre Lefebvre sera l’invité de Mani Soleymanlou, directeur artistique du Théâtre français du CNA dans le cadre des Grandes rencontres du théâtre français. Les spectateurs peuvent également arriver plus tôt pour prendre le temps de découvrir l’installation sonore Les voix de la génération Z en complément de la pièce. Le slameur D-Track a offert des ateliers d’écriture à des jeunes dans les écoles afin de leur faire écrire un manifeste poétique. Les textes de 10 d’entre eux ont été enregistrés par Transistor Média et pourront être entendus dans le lobby du Studio Azrieli.

Alexis Martin et Tania Kontoyanni dans Le virus et la proie. Crédit image : Marlène Gélineau Payette

Ottawa, du 22 au 25 novembre. Détails et billets sur le site du CNA. https://nac-cna.ca/fr/event/33686

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