Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 novembre 2023

Rendez-vous majeur du 7e art francophone en Atlantique, le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) a lieu cette année du 16 au 24 novembre 2023 à Moncton.

Promouvoir et rendre accessible le cinéma de la Francophonie aux francophones et aux francophiles de l’Atlantique tout en faisant connaître le cinéma acadien en Acadie et dans la Francophonie canadienne et internationale.

Telle la mission du FICFA, le rendez-vous incontournable pour les passionnés de cinéma francophone au Nouveau-Brunswick et dans toute la région de l’atlantique.

Lancé en 1987 à l’occasion du Sommet de la francophonie de Québec, ce festival est devenu au fil des ans une véritable vitrine du cinéma francophone dans la seule province officiellement bilingue du Canada.

Plus de 500 films y ont été projetés devant plus de 10 000 festivaliers depuis le lancement.

Au menu de la 37e édition : plus d’une vingtaine de longs métrages et plus d’une cinquantaine de courts métrages ainsi qu’une pléthore d’activités ouvertes au grand public. Parmi les films projetées, quelques-uns seront en compétition pour décrocher 8 prix.

France, Sénégal, Acadie, Québec, Tunisie, Belgique, Cameroun, Qatar sont autant de nations représentées dans la programmation de l’édition 2023.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 novembre 2023

Après le dévoilement du thème de l’édition 2024 « Découvrir aux éclats ! », les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) présentent LeFLOFRANCO et Micheline Marchildon, les deux porte-paroles de l’événement qui aura lieu en mars.

Un Franco-Ontarien et une Franco-Manitobaine. C’est le duo d’artistes qui seront porte-paroles de l’édition 2024 des Rendez-vous de la Francophonie (RVF). Un grand événement de promotion de la francophonie au Canada, qui a lieu tout au long du mois de mars d’un océan à l’autre depuis 25 ans déjà.

Un rappeur et une humoriste

La figure masculine des RVF sera représentée cette année par le rappeur Franco-Ontarien LeFLOFRANCO. Né à Paris, le porte-parole est d’origine haïtienne et a grandi dans la région d’Ottawa-Gatineau.

« Sa musique en français transcende et captive de multiples auditoires, anglophones comme francophones, jeunes et moins jeunes. », lit-on dans une biographie publiée dans le site officiel de l’événement.

En 2019, il lance son premier album Force inhérente. Depuis, il monte sur scène d’un bout à l’autre du Canada, et même aux États-Unis. C’est en janvier 2022 que LeFLOFRANCO revient en force en faisant paraître cinq nouveaux titres dont quatre accompagnés d’un vidéoclip.

Du coté de la figure féminine, la comédienne Micheline Marchildon jouera le rôle de porte-parole.

Franco-Manitobaine de Saint-Boniface, Micheline Marchildon mène une longue et fructueuse carrière en tant que comédienne, humoriste et animatrice. Elle compte une quinzaine de saisons de télé, pour un total de plus de 300 épisodes.

« Comme humoriste, on l’a vue dans les émissions Le Prochain stand-upTrait d’humourD’un rire à l’autreLe sens du punchÇa fait la jobLe Hé Ho ShowTFO 24.7 ainsi que dans le gala Rire en français, produit par Juste pour rire », indique les organisateurs dans biographie.

Comme animatrice et comédienne, la porte-parole des RVF a animé Viens voir ici! à TVA, où elle explorait la francophonie canadienne hors Québec. Elle a aussi joué dans le sitcom franco-ontarien culte Météo +, diffusée sur TFO. On peut découvrir ses 1001 voix dans des dessins animés : Canot cocasse sur Unis TV, La Brigade sur Tou.tv et Fééli tout sur TFO.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 novembre 2023

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

La viabilité financière de l’Université de Hearst a été remise en question dans le rapport Harrison. Crédit image : Inès Rebei

SUDBURY – Au surlendemain de la sortie du rapport du « blue-ribbon », aussi appelé Harrison du nom du président du comité d’experts, les premières oppositions se font entendre au sein de la communauté francophone. Les recommandations émises dans ce rapport, et desquelles le seul francophone du comité s’est distancé, seraient loin d’avoir pris en compte les intérêts des francophones, notamment dans le Nord.

« Le premier effet de la surprise passé, il faut maintenant gérer la suite et revenir dans le rationnel », a déclaré à ONFR Luc Bussières, le recteur de l’Université de Hearst, dont la viabilité, comme celle de l’Université de l’Ontario français (UOF), est remise en question par le rapport paru mercredi.

M. Bussières dit avoir hâte de connaître la position du ministère des Collèges et Universités (MCU) concernant les propositions du comité qui recommande, entre autres, de fédérer l’Université de Hearst et celle de l’Ontario français (UOF) avec l’Université d’Ottawa. Néanmoins, celui-ci reconnaît ne pas comprendre les propositions du groupe d’experts qu’il juge malvenues après l’autonomie récente de son établissement.

« Ces recommandations ne correspondent pas du tout à notre lecture de la réalité, ni à celui du discours du « par et pour » qui est complètement évacué de la lecture que le comité a faite », déclare-t-il.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 17 novembre 2023

Le nombre de services du gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard qui doivent être offerts en français, il y en a 19 à l’heure actuelle, va bientôt augmenter à 31.

Gilles Arsenault, ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, prévoit que son gouvernement va bientôt une douzaine de services de plus en français. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Ce sont des services publics en matière de santé, d’éducation, de transports et d’infrastructures, indique le ministre responsable des Affaires acadiennes et francophones, Gilles Arsenault, sans préciser lesquels pour le moment.

Alors vous allez voir dans les prochaines semaines d’autres services désignés en français pour ces secteurs-là, affirme Gilles Arsenault au cours d’une entrevue accordée vendredi à l’émission Le réveil Île-du-Prince-Édouard, d’ICI Acadie.

Jusqu’à 377 fonctionnaires à l’heure actuelle sont capables de desservir le public dans les deux langues, selon M. Arsenault, et beaucoup d’autres s’inscrivent à la formation en langue française.

Le rapport annuel 2022-2023 des Affaires acadiennes et francophones, qui vient d’être publié, précise que le nombre de fonctionnaires qui parlent français est passé de 230 en 2015 à 377, ce qui est une hausse de 64 %.

Le rapport fait état de deux plaintes quant à l’absence du français dans le service de télémédecine 811, qui relève d’un fournisseur du secteur privé.

On offre un service de traduction qui est disponible pour répondre aux besoins lorsqu’on fait un appel à 811. Alors, on encourage les gens à vraiment se prévaloir de ce service-là et du service de traduction, affirme Gilles Arsenault.

La Saf’Île espère plus de détails financiers

Isabelle Dasylva-Gill, directrice de la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (Saf’Île), est contente que le gouvernement valorise la langue française et le bilinguisme, mais elle juge que le rapport annuel devrait être plus détaillé.

Nous ne voyons pas de rapport détaillé sur le financement qu’ils reçoivent du gouvernement fédéral pour la communauté francophone acadienne, déplore Mme Dasylva-Gill.

Isabelle Dasylva-Gill est la directrice de la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard. PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Bien sûr, ils pourront peut-être embaucher plus de personnes ou payer pour quelque chose dans la structure gouvernementale, mais peut-être que cela passera par la communauté et les programmes, mais nous n’avons pas cette information. Il n’y a aucun moyen de demander des comptes au gouvernement. C’est ce que nous demandons, ajoute-t-elle.

Le rapport annuel indique que le gouvernement fédéral donne 1,2 million de dollars à la province pour appuyer ses programmes et services en français, mais sans préciser à quoi sert exactement cet argent.

L’importance des services en français

La population francophone de la province n’est pas entièrement bilingue, souligne Paul Gallant, président du Comité consultatif de la communauté acadienne et francophone.

Paul Gallant, président du Comité consultatif de la communauté acadienne et francophone, est aussi un auteur et un dramaturge. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

L’offre de services en français est particulièrement importante pour les personnes âgées et les besoins sont plus prononcés dans les domaines de la santé et de la justice, selon M. Gallant.

On peut dire que quelqu’un est fonctionnellement bilingue, mais quand vous parlez de quelque chose comme la justice, il y a un langage à cela. Et en santé, même si c’est votre langue première, ça peut toujours être un défi, explique Paul Gallant.

Il conclut que c’est un exercice d’équilibre entre les besoins de la communauté francophone et la capacité du gouvernement d’offrir des services en français.

D’après les renseignements de l’émission Le réveil et de George Melitides de CBC

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 novembre 2023

Une équipe d’experts s’est penchée sur la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones en Ontario, en proposant trois options pour favoriser la pérennité des établissements de petite taille à l’instar de l’Université de l’Ontario Français et l’Université de Hearst.

Quelles pistes de solution pour assurer la viabilité financière des institutions postsecondaires francophones en Ontario ? Un groupe d’experts mandaté par le gouvernement ontarien ont tenté de répondre à cette question épineuse.  

Dans le rapport de 83 pages, une partie est consacrée aux institutions francophones dont entre autres l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université de Hearst avec trois options recommandées par les experts afin de garantir leur viabilité financière.

Trois options

Avant d’aller plus loin dans leur analyse, les auteurs du rapport rappellent que l’Université d’Ottawa l’Université d’Ottawa est de loin le plus grand établissement d’enseignement postsecondaire bilingue en Ontario à l’heure actuelle, avec 365 programmes en français de premier cycle et de niveau maîtrise et doctorat, et plus de 14 700 apprenantes et apprenants de langue française.

Si cette université est du fait de sa taille capable d’assurer une certaine pérennité, c’est loin d’être le cas pour l’UOF et l’Université de Hearst, lesquelles accueillent respectivement 29 étudiants et 271 étudiants qui sont majoritairement des étudiants internationaux.

La première option pour assurer la viabilité financière des deux petites institutions postsecondaires est, selon les experts, de faire fédérer l’UOF et l’Université de Hearst autour de l’Université d’Ottawa.

L’objectif est de faire profiter les deux institutions de petite taille de la capacité de planification, d’élaboration d’analyses et d’étude de marché de l’emploi pour la main d’œuvre bilingue de l’Université d’Ottawa.

La deuxième option recommandée par les experts est un projet d’association de l’UOF et l’Université de Hearst à deux collèges francophones, à savoir le Collège Boréal et le Collège La Cité.

Malgré les défis que peut poser cette option, elle mérite d’être explorée d’après les experts. Selon eux, celle-ci pourrait être l’occasion d’inventer une option université-collège offrant des programmes axés sur la carrière et la possibilité pour les diplômés du collège d’obtenir un grade universitaire, tout en servant la francophonie.

Les auteurs du rapport citent l’exemple du partenariat entre l’Université de Guelph et le Collège Humber en Ontario ainsi que celui liant l’Université Thompson Rivers et l’Institut de technologie de la Colombie-Britannique.

Enfin, la troisième option propose la création d’un réseau intégré ou d’un consortium favorisant la collaboration entre toutes les institutions francophones et bilingues de l’Ontario. Le développement de ce projet devra être guidé les priorités du marché de travail francophone en Ontario.

Dans ce scénario, c’est à l’Université d’Ottawa que reviendra le leadership du projet à en croire les experts.

« Quelle que soit l’option choisie, la province doit avoir pour objectif stratégique d’obtenir une part appropriée et équitable du soutien financier octroyé par le gouvernement fédéral par l’intermédiaire de l’enveloppe de financement pour le français au Canada », concluent le groupe d’experts présidé par Alan Harrison.

Notons, par ailleurs, que le groupe d’experts ne s’est pas prononcé sur le cas de l’Université de Sudbury dont le projet de développement est très attendu par les Franco-Ontariens depuis la crise l’Université Laurentienne.

Contacté par Francité, l’Université de Sudbury a précisé qu’elle « étudie présentement le contenu du rapport du comité d’experts afin d’évaluer les options présentées ».

À suivre.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 16 novembre 2023

C’est une véritable onde de choc qui a déferlé sur le Québec à la suite de l’annonce du décès de Karl Tremblay. Le chanteur des Cowboys fringants se battait contre un cancer depuis 2020, mais c’est dans les derniers mois que le public a vraiment vécu le combat avec lui. Si, depuis 1997, les Cowboys fringants ont su s’imposer comme groupe culte de la belle province, ils ont aussi marqué les communautés francophones à travers le monde. Plusieurs personnalités franco-ontariennes ont tenu à rendre hommage à Karl Tremblay sur les réseaux sociaux.

Karl Tremblay lors du spectacle des Cowboys fringants au Festival d’été de Québec en juillet dernier. Crédit image: Jacques Boissinot, la Presse canadienne

« C’est si triste… Doux voyage, Karl » a exprimé Luce Dufault. La chanteuse native d’Orléans est arrivée dans le paysage musical à la même époque que les Cowboys fringants et s’est aussi imposée comme l’une des grandes de la chanson franco-canadienne.

L’artiste de Sudbury Stef Paquette a choisi de partager des paroles de la chanson Les étoiles filantes, une pièce emblématique des Cowboys fringants sur la vie et le temps qui passe.

Le propriétaire de la microbrasserie Cassel Brewery de Casselman, Mario Bourgeois, a promis de « continuer à crinquer (la) musique » du groupe culte.

Les Cowboys fringants. De gauche à droite : Marie-Annick Lépine, Jérôme Dupras, Karl Tremblay et Jean-François Pauzé. Source : page Facebook des Cowboys fringants

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 15 novembre 2023

La radio étudiante de l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a remporté le prix de la Station de radio universitaire et collégiale de l’année — Marchés central et régional à l’ADISQ.

De gauche à droite : la directrice musicale Clémence Langlois, le directeur général de la radio universitaire Cédric Ayisa, le président des Médias acadiens universitaires inc. et responsable des partenariats Alain Lavoie et la responsable des communications Manon Ménoret.
PHOTO : CODIAC 93.5 FM

La remise du prix a eu lieu le 10 novembre à Québec, lors des rencontres de l’ADISQ, un événement en marge du gala qui regroupe les gens de l’industrie.

Le directeur général de cette radio universitaire et communautaire, Cédric Ayisa, se réjouit de cette victoire.

C’est une grosse surprise pour nous surtout quand l’on sait qu’on était en nomination avec des radios avec des marchés plus importants, dit-il. On était très fiers parce que justement, on venait de loin.

La remise du prix à Codiac 93.5 FM lors des Rencontres de l’ADISQ, le 10 novembre, à Québec.
PHOTO : ARC DU CANADA

Selon lui, Codiac 93,5 FM a réussi à se démarquer entre autres grâce à sa direction musicale, qui a été revisitée cette année.

On a mis un peu plus de focus sur les artistes francophones et locaux, pour la plupart immergés, souligne Cédric Ayisa.

On s’était dit dans les deux dernières années qu’il nous fallait remplir notre mandat universitaire et communautaire et notre positionnement communautaire était d’être le plus souvent dans les festivals et les événements culturels de la région pour en parler, explique Cédric Ayisa.

Codiac FM est en ondes depuis plus 50 ans. La radio a déjà gagné ce prix de l’ADISQ, en 2005. Elle a également été nommée en 2019 et en 2022.

Avec les informations de Pascale Savoie-Brideau

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 novembre 2023

Face à une demande croissante, certaines écoles francophones en Saskatchewan sont désormais obligées de constituer des liste d’attentes. Une situation « outrageante », selon l’Association des parents Fransaskois qui n’exclut pas l’option d’un recours judiciaire contre la province.

Devanture de l’École Canadienne-Française – Pavillon Monique Rousseau

Le système scolaire francophone en Saskatchewan est désormais victime de son succès. C’est notamment le cas à Saskatoon, la plus grande ville de la province, où le pavillon élémentaire de l’École Canadienne-Française est surpeuplé.

En effet, 439 élèves y sont inscrits alors que sa capacité d’accueil ne dépasse pas 380 élèves, d’après les données du Conseil des écoles Fransaskoises (CÉF).

Une situation qui a poussé la direction de l’école à constituer une liste d’attentes d’élèves, faute d’espaces et à cause d’une demande de plus en plus croissante.

Un recours judiciaire

« L’Association des parents fransaskois (APF) est outrée d’apprendre qu’il y a dorénavant une liste d’attente pour les inscriptions au Pavillon Monique-Rousseau de l’École canadienne-française de Saskatoon », peut-on lire dans un communiqué, publié le mardi 14 novembre par l’APF, l’organisme qui représente les parents francophones de la Saskatchewan.

Son président se montre très critique envers le gouvernement de la province.

« Il y a déjà une dizaine de classes portatives qui ont été greffées à cet édifice vétuste où le toit coule. Comment le gouvernement de la Saskatchewan peut-il justifier le délai qu’il impose aux parents fransaskois de Saskatoon au lieu de donner le feu vert dès aujourd’hui pour construire une nouvelle école élémentaire ? Quel manque de respect envers les parents de la minorité francophone de la plus grande ville de la province! Pourquoi le gouvernement de la Saskatchewan néglige-t-il de la sorte ses obligations constitutionnelles en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés? », déplore Edgard Assoua.

De ce fait, l’APF demande au gouvernement provincial de remédier à la situation et d’ouvrir des écoles de transition. Faute de quoi, l’organisme appuiera le CÉF dans l’éventualité d’un recours devant les tribunaux contre la province.

Unique commission scolaire francophone en Saskatchewan, le CÉF accueille plus de 2 000 élèves de la prématernelle à la 12e année dans 16 écoles élémentaires et secondaires à travers la province.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 14 novembre 2023

Dominic Mailloux s’est rendu en Côte d’Ivoire en quête d’opportunités commerciales pour les gens d’affaires franco-ontariens. Gracieuseté

[ENTREVUE EXPRESS]
QUI :

Dominic Mailloux est le président de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario, une organisation qui représente près de 5 000 personnes à travers la province.

LE CONTEXTE :

Une délégation franco-ontarienne a mené, en octobre, une mission d’exploration commerciale à Abidjan, en Côte d’Ivoire, visant à identifier des opportunités d’affaires pour les entrepreneurs de la province.

L’ENJEU :

À l’heure où l’Ontario tente d’attirer de nouveaux investisseurs et de développer son économie, l’Afrique apparaît comme un continent à fort potentiel dans l’essor des échanges commerciaux, sur fond de création de la zone de libre-échange africaine.

« Comment s’est fait le choix de la Côte d’Ivoire pour cette mission en Afrique de l’Ouest? 

On avait pour objectif d’élargir les occasions de commerce en utilisant la francophonie. On regardait du côté du continent africain. Pourquoi la Côte d’Ivoire s’est imposée? Car sur le territoire de l’Ontario, on est à même de rencontrer des gens qui viennent de Côte d’Ivoire ou qui font partie de la diaspora ivoirienne ici au Canada. La diaspora est maintenant assez importante et bien regroupée pour avoir mis sur pied des organismes communautaires comme Akwaba Community, ayant pour objectif de redonner à leur communauté.

Avec les réseaux de contacts établis par Akwaba Community, on a vu que c’était une belle opportunité de faire une première tentative du côté du continent africain, parce qu’on avait déjà créé une relation de confiance avec eux. C’est un peu comme ça que la destination Côte d’Ivoire s’est présentée à nous. 

Quels étaient les objectifs de cette mission? 

On avait entendu parler du Salon Afrique-Canada Immigration Investissement dont la première édition a eu lieu en 2022. On nous avait envoyé un courrier à ce moment-là et on avait signé une entente avec une chambre de commerce locale. On avait aussi entendu beaucoup de bien de cette première édition, qui a eu un succès phénoménal avec plus de 4 000 participants. Quand on a eu vent de cette deuxième édition, on a poursuivi les discussions et on a confirmé notre partenariat cette année. J’ai pris la décision d’être présent au salon avec pour mission d’explorer s’il n’y avait pas des opportunités d’affaires, des liens à créer entre l’Ontario et la Côte d’Ivoire. C’était vraiment ça l’intention.

Il faut mentionner que nous sommes membres de l’Alliance des patronats francophones (APF) qui regroupent des représentants de neuf pays dont la Côte d’Ivoire. C’était aussi une opportunité pour nous d’utiliser notre liste de contacts des gens de l’APF de là-bas pour essayer d’élargir notre réseau. 

Le salon a représenté une occasion de rencontre entre de potentiels futurs partenaires d’affaires. Gracieuseté

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Janique LeBlanc, publié le 12 novembre 2023

Depuis son arrivée à Terre-Neuve, il y a près de sept ans, Navel Sarr s’est donné une mission : faire vibrer la culture africaine en organisant des événements pour pousser la communauté à rester et ouvrir les horizons des autres résidents.

Navel Sarr est le président et fondateur du St. John’s African Roots Festival qui fait résonner la musique africaine à Terre-Neuve.
PHOTO : RADIO-CANADA / TED DILLON

Navel Sarr reproduit les mouvements de la professeure de danse africaine en suivant le rythme endiablé de la musique. Le gaillard d’1 m 95 participe à cet atelier en plein air, l’une des premières activités du cinquième St. John’s African Roots Festival (SARFEST).

Ce Canadien d’origine mauritanienne est le président et fondateur de l’événement. L’idée lui est venue peu après son déménagement de Montréal à Terre-Neuve en 2017.

Je voyais que beaucoup de (gens) de la communauté africaine et afro-descendante ne voulaient pas rester à Terre-Neuve-et-Labrador, explique-t-il en ajoutant que les Terre-Neuviens étaient peu exposés aux cultures africaines et afro-descendantes.

Vu que les Africains aiment beaucoup la musique et danser, et les Terre-Neuviens aussi aiment beaucoup la musique, je me suis dit pourquoi ne pas faire un festival pour pouvoir réunir ces deux communautés ensemble?

La musique évocatrice de son pays natal

Dès sa première édition en 2019, le St. John’s African Roots Festival a déclenché de fortes émotions. Des spectateurs ont pleuré, émus par la musique venant de leur pays lointain.

Il y a des gens, quand ils ont entendu certains chants ou certains instruments, ça leur a rappelé leur enfance. C’était vraiment émotionnel. Les gens n’arrêtaient pas de nous remercier.

Une citation de Navel Sarr, président et fondateur du St. John’s African Roots Festival

Le musicien burkinabè Mamadou Diabaté est venu d’Autriche pour jouer au SARFEST 2023. Le balafoniste apprécie le message d’unité de l’événement musical.

L’importance de SARFEST, c’est pour montrer qu’on peut vivre ensemble dans une maison, qu’on est frère et sœur, qu’on soit rouge, noir et puis blanc, ça revient à la même chose. On doit échanger nos cultures, affirme-t-il.

Mamadou Diabaté joue du balafon avec son groupe de musique au St. John’s African Roots Festival.
PHOTO : YOUTUBE

Un festival qui fait des petits

En plus de faire venir des artistes établis au SARFEST, Navel Sarr se fait un devoir d’encourager les artistes locaux émergents. Les jeunes étudiants qui n’ont même pas d’album, qui n’ont même pas de single, c’est pas évident qu’ils puissent être invités dans des festivals, précise-t-il.

Plusieurs artistes ont fait leurs premières armes sur une scène devant public au St. John’s African Roots Festival. Baraka, un jeune auteur-compositeur-interprète terre-neuvien d’origine tanzanienne, s’est fait remarquer grâce à sa prestation au SARFEST.

Ça a changé beaucoup de choses. Presque tout honnêtement. Jouer en public, savoir qu’il existe un lieu où le fait d’être Africain est célébré, encouragé et mis en valeur, c’est un honneur!

Une citation de Baraka, auteur-compositeur-interprète
Baraka a réalisé un rêve en jouant sur la grande scène du Newfoundland Folkfest en juillet 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / TED DILLON

Baraka a réalisé un rêve l’été dernier en jouant sur la grande scène du plus important festival musical de Terre-Neuve, le Newfoundland Folkfest. Ce spectacle, il le doit aussi à Navel Sarr, qui assure depuis trois ans la programmation africaine du Folkfest.

Ils me disent : on veut avoir des musiciens qui ont performé l’année passée pour SARFEST. Ils nous donnent les noms. Lui, il est vraiment bon, explique Navel pour illustrer les retombées positives de son festival pour les artistes locaux d’origine africaine.

La directrice générale du Newfoundland Folkfest, Julie Vogt, apprécie la vision ouverte sur le monde que Navel Sarr apporte au Folkfest.
PHOTO : RADIO-CANADA / TED DILLON

La directrice du Newfoundland Folkfest, Julie Vogt, apprécie la vision de Navel, très ouverte sur le monde. Des musiciens de partout au monde, y compris nos musiciens terre-neuviens, s’inspirent les uns les autres, affirme-t-elle.

Navel est heureux de voir le public du Newfoundland Folkfest, majoritairement terre-neuvien, accueillir, encourager, applaudir et même chanter avec un musicien africain. C’est vraiment un pont qu’on est en train de bâtir entre les communautés à travers la musique, dit l’énergique organisateur bénévole du St. John’s African Roots Festival.

Navel Sarr félicite Baraka pour sa prestation sur la grande scène du Newfoundland Folkfest.
PHOTO : RADIO-CANADA / TED DILLON

Navel Sarr entend poursuivre sa double mission de faire connaître la culture africaine aux Terre-Neuviens et de l’offrir aux Africains de Terre-Neuve pour les inciter à rester. Avec son équipe de bénévoles, il a déjà mis sur pied un festival de cinéma africain, qui comme son pendant musical, grandit à chaque année.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Sarah Tomlinson, publié le 14 novembre 2023

La Franco-Ontarienne Édith Dumont devient officiellement mardi la 30e lieutenante-gouverneure de l’Ontario. Elle doit être assermentée comme représentante du roi Charles III, lors d’une cérémonie d’installation dans l’enceinte de l’Assemblée législative à Queen’s Park.

Édith Dumont devient la première Franco-Ontarienne à occuper les fonctions de lieutenante-gouverneure. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GRACIEUSETÉ CEPEO

Philippe Chartrand, président de la section d’Ottawa de la Ligue des monarchistes du Canada rappelle que même si la lieutenante-gouverneure occupera la fonction la plus élevée de la province, le rôle d’Édith Dumont sera principalement symbolique.

Elle a le rôle de promouvoir un sentiment d’identité, d’être la représentante du roi dans la province, de soutenir des causes sociales et de reconnaître les citoyens remarquables.

Une citation de Philippe Chartrand, Ligue des monarchistes du Canada

Carole Nkoa, vice-présidente du Centre-Sud-Ouest au Collège Boréal, estime que Mme Dumont a toutes les qualités requises pour exceller dans son rôle.

Mme Dumont a toute la noblesse des qualités humaines qu’on recherche pour occuper ce poste avec brio pour les communautés ontariennes, grâce à l’amour qu’elle a pour la francophonie ontarienne, affirme Carole Nkoa.

Humaine avant tout

Carole Nkoa, la vice-présidente du Centre-Sud-Ouest au Collège Boréal, soutient la nomination d’Édith Dumont comme lieutenante-gouverneure. (Photo d’archives)
PHOTO : GRACIEUSETÉ CAROLE NKOA

Carole Nkoa dit connaître Édith Dumont depuis presque une décennie, ayant travaillé avec elle au conseil d’administration de la Télévision française de l’Ontario (TFO).

Elles ont ensuite travaillé ensemble à l’Université de l’Ontario français (UOF). Je trouve qu’Edith était cette femme qui sait vraiment faire la part des choses entre ce qui est important et l’humain; le cœur. Et au travail, c’était un peu pareil, affirme-t-elle.

C’est une dame qui sait s’appuyer sur les compétences autour d’elle, qui ne prend pas la place dans des dossiers où elle ne se sent pas experte. Au contraire, elle sait laisser la place aux gens.

Une citation de Carole Nkoa, vice-présidente du Centre-Sud-Ouest au Collège Boréal

Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, est du même avis.

Je la connais comme une personne toujours souriante. J’ai eu des interactions avec elle qui ont été très plaisantes. C’est toujours constructif, dit-il.

Une femme de conviction

Or, si son humanité lui a permis de tisser bien des liens avec des gens, c’est son ambition qui a fait prendre à sa carrière en éducation un tel essor.

Après avoir obtenu un baccalauréat en psychologie, un autre en orthopédagogie et une maîtrise en sciences de l’éducation, elle a cumulé plus de 30 ans de travail au sein du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO).

Entamant sa carrière comme orthopédagogue, elle a gravi les échelons pour devenir plus tard directrice de l’éducation et secrétaire-trésorière du Conseil.

C’est une personne ambitieuse, une dame de conviction. Mais ce ne sont pas juste ses convictions à elle. Elle fait aussi partie activement de la société dans laquelle elle vit, précise Carole Nkoa.

L’ancien conseiller municipal Mathieu Fleury croit qu’Édith Dumont représentera bien la francophonie ontarienne comme lieutenante-gouverneure. (Photo d’archives)
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / ADRIAN WYLD

Mathieu Fleury, un ancien conseiller municipal du quartier Rideau-Vanier, a connu Édith Dumont à l’époque où elle travaillait pour le CEPEO.

C’est une personne calme et posée, qui est capable d’exprimer son point de vue avec beaucoup de clarté, mais aussi qui n’a pas peur de se retrousser les manches pour amener une résolution.

Une citation de Mathieu Fleury, ancien conseiller municipal du quartier Rideau-Vanier

Il se souvient surtout de sa façon innovante de gérer les affaires du conseil scolaire.

Elle a vraiment élevé les attentes au niveau du conseil durant cette période. On a vu un impact réel, dit-il, ajoutant qu’elle pensait souvent à augmenter la participation des parents, de nouveaux arrivants, et surtout à promouvoir la langue française dans l’est de la province.

En avril 2020, Édith Dumont a accepté le poste de vice-rectrice aux partenariats, aux collectivités et à l’international à l’UOF.

Dyane Adam, l’ancienne présidente du conseil de gouvernance de l’UOF, est celle qui a recruté Mme Dumont à l’époque.

Édith, qui est reconnue pour son leadership, pour son enthousiasme, pour son énergie, est forte en relations publiques et en communications. C’est une des raisons pour lesquelles nous l’avions recrutée, dit Dyane Adam.

Une victoire pour la francophonie ontarienne

Fabien Hébert, le président de l’Assemblée législative de l’Ontario, a aimé toutes ses interactions avec Mme Dumont. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

Sa nomination est une victoire pour la francophonie ontarienne, qu’elle a soutenue tout le long de sa carrière, selon plusieurs.

On peut voir dans les interactions avec Mme Dumont qu’elle a la francophonie à cœur. Je crois qu’elle va vraiment faire honneur au poste de lieutenante-gouverneure.

Une citation de Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario

M. Fleury ajoute que sa présence en milieu politique servira de symbole de la pérennité de la francophonie en Ontario.

Il y a quelque chose de puissant dans tout ça. D’être en position minoritaire et d’être capable d’escalader pour se rendre au top la pyramide, maintient Mathieu Fleury.

Pouvoirs et responsabilités de la lieutenante-gouverneure :

  • Veiller à ce que l’Ontario ait toujours un premier ministre capable de gagner la confiance de l’Assemblée législative;
  • Nommer les membres du Conseil exécutif (ministres du Cabinet) sur les conseils du premier ministre;
  • Convoquer, proroger et dissoudre l’Assemblée législative sur les conseils du premier ministre;
  • Lire le discours du Trône au début d’une session parlementaire;
  • Accorder la sanction royale, dernière étape du processus législatif, aux projets de loi adoptés par l’Assemblée législative;
  • Ordonner les élections à l’Assemblée législative sur l’avis du Cabinet, conformément à la Loi électorale;
  • Approuver les affaires du gouvernement, comme les règlements et les mises en candidature publiques, en signant des décrets sur l’avis du Cabinet.
  • Source : site web du lieutenant-gouverneur (Nouvelle fenêtre) de l’Ontario

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22

La Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a remis le Prix Roger-Champagne 2023 à Bernard Félix, artiste basé dans la péninsule de Port au Port et ambassadeur de la culture francophone à l’échelle de la province.

Bernard Félix jouant à l’accordéon avec comme arrière plan le drapeau de la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne – Gracieuseté

« Le 42e récipiendaire est considéré par certains, comme un fier ambassadeur de la francophonie et un passeur culturel sans égal. Il a la langue française et la musique dans le cœur ».


C’est en ces termes élogieux que la FFTNL a décrit Bernard Félix, le récipiendaire de l’édition 2023 du Prix Roger-Champagne.


Assurer la relève
Élevé dans une famille attachée à son patrimoine français et acadien – comme disait sa mère dans un français très typique de la région « le français ça nous appartenait et j’voulions pas le perdre! », Bernard Félix a fait honneur à ses parents en continuant à parler la langue et à jouer le patrimoine musical de ses ancêtres. Un choix qui est loin d’être évident puisque l’assimilation a frappé fortement la région par le passé.


« Digne héritier de son oncle (Émile Benoît) a, comme lui, appris la musique seul, sans classe et sans professeur, en écoutant les disques de musique populaire française chez ses parents, et en jouant de l’orgue électrique, passant ensuite à l’accordéon et au folklore de notre province », peut-on lire dans un communiqué de la FFTNL.


Amoureux de ses racines, Bernard Félix s’est investi sans compter dans la préservation de celles-ci avec un engagement à vouloir assurer la relève qui force l’admiration. Depuis de nombreuses années, il enseigne ainsi l’accordéon aux jeunes de la péninsule de Port-au-Port et aura ainsi formé des générations de nouveaux passeurs culturels.

Bernard Felix avec la présidente sortante de la FFTNL lors de la remise du prix, en marge de la 50e AGA de l’organisme provincial qui a lieu à Port au Port – Gracieuseté


Les nouveaux musiciens de sa communauté, et qui émergent aujourd’hui, le doivent en grande partie aux connaissances qu’il leur a transmises. Toujours disposé à donner généreusement de son temps et de sa musique.

Accompagné d’abord de Monsieur Formanger, et aujourd’hui de son frère, il s’est produit et continue de se produire dans sa région et d’encourager les vocations musicales. Il accompagne souvent des jeunes moins expérimentés pour leur donner l’expérience de la scène et du public, tout cela de manière bénévole.


« Félix est ainsi un représentant infatigable et fier de sa communauté franco-terre-neuvienne-et-labradorienne à travers les festivals de la province, mais aussi des festivals nationaux et internationaux, où il partage aussi souvent la scène avec des musiciens anglophones, se faisant à l’occasion, et de nouveau, un passeur culturel », conclut la FFTNL.


Nommé en hommage à ex-président de la FFTNL et fervent défenseur de la francophonie Terre-Neuvienne et Labradorienne des années 80, le prix Roger-Champagne a été crée en 1983 pour récompenser un citoyen francophone ou acadien qui s’est démarqué par sa contribution au développement de la communauté.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Julien Lecacheur, publié le 10 novembre 2023

Le dépanneur d’Abram-Village avait fermé ses portes en 2014. En 2023, deux sœurs jumelles font revivre le magasin de leur père et la petite communauté acadienne en même temps.

Le magasin acadien est le seul dépanneur à Abram-Village. Il a ouvert ses portes le 23 octobre 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Pendant des années, Eric Richard, un résident d’Urbainville a fréquenté le dépanneur d’Abram-Village. Neuf ans après sa fermeture en 2014, il y a repris ses bonnes habitudes. Il y vient régulièrement pour prendre un café, un repas et déposer ses feuilles de bingo.

On avait l’habitude de l’avoir ouvert pendant un bon bout de temps puis il a fermé. C’est bon de le voir ouvert de nouveau et d’avoir cela aux alentours, explique Éric Richard.

Et il n’est pas le seul dans ce cas. Depuis le 23 octobre, les clients affluent vers le magasin acadien, situé non loin de l’aréna Évangéline. Un soutien de la communauté qui réjouit les propriétaires, Janelle et Janique Arsenault, heureuses d’avoir réouvert le magasin autrefois détenu par leur père.

Les résidents de la région savent bien qu’on ne deviendra pas millionnaire avec cette entreprise, mais cela fait du bien à la communauté, à nos enfants. En plus, on crée des emplois. C’est juste un bon service et nous sommes excitées.

Une citation de Jannelle et Janique Arsenault, propriétaires, le Magasin Acadien Inc
Janelle et Janique Arsenault voulaient redonner vie au magasin ouvert en 2004 et fermé en 2013 par leur père.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Un dépanneur ouvert 365 jours par an

Janelle et Janique Arsenault n’ont pas hésité longtemps avant de se lancer. En moins d’un mois, elles ont transformé leur maison pour redonner vie au dépanneur.

C’était une grande maison parce qu’ici [où se trouvent les rayons NDLR], il y avait deux chambres. On a décidé de les enlever, explique Janique Arsenault. Je voulais rouvrir le magasin que l’on aimait tant et que l’on a pas pu conserver ouvert à cause de nos enfants et de nos carrières.

Une renaissance qui attire des résidents, des travailleurs, mais aussi des élèves de l’école Évangéline. Ici, on vient chercher un café, un breuvage, des croustilles ou encore un repas.

C’est vraiment chouette d’avoir une épicerie juste à côté de l’école. Comme cela, quand tu n’as pas ton repas et que tu as besoin de quelque chose à manger ou à grignoter tu peux juste venir ici et prendre des collations.

Une citation de Louai Hadjadj, 16 ans
Des dizaines d’élèves de l’école Évangéline viennent au dépanneur à pied ou en voiture pour y chercher des collations.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

D’autres projets en préparation?

Face au succès, les deux sœurs jumelles ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Et même si elles préfèrent rester discrètes, elles réfléchissent déjà à l’agrandissement du magasin. On a d’autres plans, déclarent-elles en rigolant.

À terme, elles espèrent que d’autres magasins ouvriront dans les alentours.

Pour notre communauté, cela serait beau de voir d’autres petites entreprises. On pourrait tous s’entraider. En plus, cela amènera des touristes.Une citation deJanelle et Janique Arsenault, propriétaires, le Magasin Acadien Inc

Une nécessité pour redévelopper une région où la population est de plus en plus vieillissante.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Pascale Savoie-Brideau, publié le 4 novembre 2023

Un coup de publicité du Home Hardware de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, s’est répandu comme une traînée de poudre dans la région Chaleur. Des dizaines d’entreprises de la région utilisent, elles aussi, le prénom Paul dans leurs communications, un clin d’œil au mystérieux client de la quincaillerie.

L’administration de la ville a partagé cette photo sur ses médias sociaux, le 3 novembre 2023.
PHOTO : FACEBOOK : VILLE DE BATHURST

Depuis vendredi (3 novembre, NDLR), le prénom Paul figure dans des dizaines de publications sur les réseaux sociaux de citoyens de la région de Bathurst.

Qui est ce mystérieux Paul? Selon la gérante du Home Hardware de Bathurst, Louise Doiron, l’homme existe bel et bien et il a acheté une souffleuse dans cette quincaillerie en 2022.

L’idée d’inscrire le nom du client sur l’enseigne du Home Hardware de Bathurst remonte à l’hiver dernier.

Le propriétaire du magasin, Daniel Doiron, avait alors demandé à sa gérante de trouver une phrase drôle et accrocheuse pour le panneau publicitaire extérieur.

Elle décide alors d’y inscrire « Paul, ta souffleuse est arrivée. »

Le Home Hardware à Bathurst, au Nouveau-Brunswick, est l’instigateur de cette campagne loufoque.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ça n’a rien fait de plus que cela, personne n’en parlait, se remémore-t-elle. Après cela, on a essayé à l’été avec Julie, ton ensemble patio est arrivé, ça n’a pas fait fureur non plus.

Il y a un peu plus d’une semaine, Louise Doiron a voulu retenter la blague, afin de faire la promotion de ses souffleuses.

Le panneau bilingue avec le message Paul, ta souffleuse est arrivée, a donc été installé à nouveau.

Cette fois, un cliché de la publicité pris par un client est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux.

Depuis ce temps-là, ça a fait boule de neige, c’est incroyable, affirme Louise Doiron.

BO-STYLE Decor est l’une des nombreuses entreprises de Bathurst à s’être prêtée au jeu.
PHOTO : FACEBOOK : BO-STYLE DECOR IN

Une campagne qui fait boule de neige

À la suite d’une entrevue sur le sujet à la radio locale vendredi, le fou rire général gagne la ville et de nombreuses entreprises reprennent la formule.

Paul est populaire dans la ville de Bathurst, plaisante Louise Doiron.

Grange Design invite les résidents de Bathurst à « être comme Paul ».
PHOTO : FACEBOOK : GRANGE DESIGN

Parmi les établissements qui ont partagé des photos sur les médias sociaux, on compte la garderie Le Club des Amis.

L’éducatrice Jillian Marie Duscharme qualifie le mouvement d’hilarant.

Beaucoup d’entreprises locales y ont participé. Nous avons donc décidé de prendre le train en marche et de faire de la publicité pour notre garderie, en même temps, explique-t-elle.

L’équipe du Club des Amis a aussi voulu participer à la blague.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : JILLIAN MARIE DUSCHARME

Jillian Marie Duscharme a aussi montré aux jeunes du programme de garde d’enfants d’âge scolaire les multiples publications partagées par les entreprises locales.

Ils ont trouvé hilarantes toutes les autres photos et ça leur a permis de constater l’engagement de la communauté, avance-t-elle.

La Clinique Médicale Nepisiguit profite du mouvement pour sa campagne de vaccination.
PHOTO : FACEBOOK : CLINIQUE MÉDICALE NEPISIGUIT

On vient de vivre une pandémie. Ça fait du bien de voir que la communauté a encore un sens de l’humour et que tous les gens participent. Il n’y a personne qui a donné de commentaires négatifs.

Une citation de Louise Doiron, gérante du Home Hardware de Bathurst

Louise Doiron se réjouit que Paul apporte de la joie aux gens.

« Allô Paul, pouvez-vous venir à la station de la police de Bathurst? Plusieurs entreprises vous recherchent », a écrit à la blague la police de Bathurst sur une publication Facebook le 3 novembre 2023. PHOTO : FACEBOOK : FORCE POLICIÈRE DE BATHURST

L’administration municipale et la police de Bathurst ont elles aussi partagé des photos faisant allusion à Paul sur leurs médias sociaux.

Le mouvement humoristique semble également gagner du terrain dans le nord-est de la province. À Tracadie, le centre Multi-Fitness a utilisé le gag pour la promotion de ses classes sportives, vendredi après-midi.

L’équipe du Home Hardware indique qu’elle révélera l’identité de Paul la semaine prochaine.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 9 novembre 2023

Le réalisateur acadien a reçu l’ordre de la Nouvelle-Écosse, jeudi. Une distinction qui met à l’honneur son travail de réalisateur et de documentariste sur le passé et le présent des Acadiens.

Le portrait du Père Comeau a été installé il y a deux mois dans la Maison du Gouverneur
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Après avoir été distingué par le Canada, le Nouveau-Brunswick et même la France comme chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, Phil Comeau a reçu la reconnaissance de sa province natale.

Je suis super content, je suis le 6e Acadien à recevoir la reconnaissance en 20 ans. C’est extraordinaire d’être capable de recevoir ça dans la province où je suis venu au monde, où j’ai appris à faire des films  a réagi l’artiste, qui était accompagné pour l’occasion de membres de sa famille.

L’insigne a été remis par un autre acadien, le Lieutenant-Gouverneur Arthur J. LeBlanc
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Le prix lui a été remis des mains du lieutenant-gouverneur Arthur Joseph LeBlanc, lui-même acadien lors d’une cérémonie à sa résidence.

PUBLICITÉ

L’Ordre de la Nouvelle-Écosse symbolise les contributions à la vie et à l’essence de la province. Nous pouvons être inspirés par vos succès et en tirer de la fierté, a déclaré le représentant du Roi en Nouvelle-Écosse lors de son discours aux cinq récipiendaires du jour.

Une carrière au service de l’Acadie

Phil Comeau a réalisé une centaine de productions sur l’Acadie, que ce soit son histoire ou sa culture. C’est d’ailleurs, la Société acadienne de Clare qui a proposé son nom pour recevoir cette distinction.

Je sens qu’il y a un rapprochement de la communauté anglophone envers la culture acadienne pour reconnaître ce que l’on a fait dans la construction de la province indique Phil Comeau.

Et comme un symbole, la cérémonie s’est déroulée sous le portrait du révérend Père Léger Comeau, l’oncle de Phil Comeau. La peinture a été installée il y a tout juste deux mois dans cette salle de la maison du lieutenant-gouverneur.

Le portrait du Père Comeau a été installé il y a deux mois dans la Maison du Gouverneur
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

C’est lui qui a fondé la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse en 1967. C’est un grand patriote, c’est un mentor et je suis fier de lui ajoute le nouveau membre de l’Ordre.

Cette distinction ne clôture en rien la carrière du réalisateur. J’ai encore des choses à dire. Il y a beaucoup de sujets acadiens qui n’ont pas été explorés conclut Phil Comeau.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original