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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 septembre 2023

Le Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale a annoncé hier, le 19 septembre 2023, l’embauche de Catia Céméus comme directrice générale de l’organisme qui regroupe des entrepreneurs francophones de la région d’Ottawa-Gatineau.

Biochimiste de formation, Catia Céméus est la patronne de Kimdja, une entreprise spécialisée en gestion d’événements.

Du sang neuf à la direction générale du Regroupement des gens d’affaires de la Capitale nationale (RGA). En effet, l’organisme francophone de développement économique basé à Ottawa a embauché une femme d’affaires connu des milieux d’affaires dans la région de la Capitale nationale.

Biochimiste de formation, Catia Céméus est la patronne de Kimdja, une entreprise spécialisée en gestion d’événements.

Récipiendaire du prix Futurs Templiers du Gala du Regroupement en 2019, elle a été présidente du Regroupement Affaires Femmes, une organisation qui met de l’avant l’excellence des femmes afro-descendantes francophones de partout au pays.

Impliquée également dans la francophonie à l’échelle provinciale, Catia Céméus siège présentement au conseil d’administration de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

« Le RGA ne pouvait espérer une meilleure candidate pour prendre les rênes de l’organisation. Son approche axée sur les membres, tout comme sa passion pour l’entrepreneuriat féminin et l’éveil entrepreneurial chez la relève font d’elle une directrice générale en parfaite adéquation avec les valeurs et les ambitions de notre regroupement », s’enthousiasme Julie Potvin, présidente du conseil d’administration dans un communiqué publié hier par le RGA.

Le RGA, un modèle de rapprochement entre Québécois et Franco-Ontariens

Fondé le 3 décembre 1983, le RGA se targue d’être le premier Regroupement de gens d’affaires francophones au Canada incluant le Québec.

« Devant une assemblée de plus de 300 personnalités francophones du monde des affaires réunies au Château Laurier, Courville Nicol affirmait que les gens d’affaires francophones du Québec, de l’Ontario et des autres provinces se devaient de trouver une formule qui leur permettrait de bâtir ensemble un meilleur milieu économique et financier pour leur collectivité de langue et de culture française », peut-on lire sur le site web de l’organisme.

Bien que prononcé dans les années 80, cette prise de position en faveur du rapprochement des francophones du Canada, des acadiens et des québécois est encore très d’actualité aujourd’hui.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 19 septembre et mis à jour le 21 septembre 2023

La campagne électorale bat son plein au Manitoba, en prévision des élections provinciales prévues le 3 octobre 2023. L’occasion pour les Franco-Manitobains de mettre en avant les enjeux francophones auprès des différents partis politiques.

Pour une minorité, se faire entendre durant une campagne électorale est très souvent une tâche ardue. Encore plus, lorsqu’il s’agit d’influencer les différents partis politiques, qui sont plutôt préoccupés par les tendances chez la population majoritaire. En effet, les communautés francophones et acadienne du Canada ne dérogent pas à cette réalité.

Présentement, c’est au tour des Franco-Manitobains de se mobiliser pour interpeller les partis politiques de la province autour des enjeux francophones. Il s’agit également de faire connaitre ces enjeux auprès du plus grand nombre d’électeurs.

Appel à l’action de la SFM

Comme à l’accoutumée, ce sont les organismes porte-parole des communautés francophones et acadienne dans les douze provinces et territoires qui sont au cœur de l’action lors des campagnes électorales. Toutefois, une bonne partie des initiatives et des actions menées nécessitent la mobilisation individuelle des citoyens francophones.

« Nous savons que tous les Manitobains et Manitobaines sont confrontés à de nombreuses questions importantes dans le cadre de ces élections. Après consultation auprès des organismes communautaires, nous avons identifié six priorités qui ont un impact plus précis envers la francophonie », indique la Société de la Francophonie Manitobaine (SFM).

Par ordre de priorité, il s’agit de : l’éducation ; la santé ; l’immigration ; les arts, la culture, le sport et le tourisme ; les affaires francophones ; et les services municipaux.

La SFM a rencontré, dès le printemps de 2023, les trois principaux partis politiques. À commencer par le parti au pouvoir, celui des Progressistes conservateurs (PC) qui a 38 députés dans la législature sortante, le parti néo-démocrate (NPD) avec 18 députés et le parti libéral (LIB) avec seulement 3 députés.

A l’issue de ces rencontres, un document et un questionnaire ont été envoyés à chacun des trois partis. Pour le moment, seuls les néo-démocrates et les libéraux ont répondu au questionnaire pour préciser comment ils comptent prendre en compte les enjeux francophones.

De plus, les deux partis d’opposition ont tenu des promesses électorales spécifiques aux francophones lors d’un débat bilingue des chefs qui a eu lieu récemment à l’Université francophone Saint-Boniface. Là encore, les progressistes conservateurs ne se sont pas prêtés au jeu. Seuls le leader néo-démocrate Wab Nikew et le leader libéral Dougald Lamont ont répondu présents.

Par ailleurs, la SFM suggère aux Franco-Manitobains une série d’actions individuelles pour faire bouger les lignes en faveur de la francophonie dans la province fondée par Louis Riel.

Panneaux de pelouse, questions ciblées aux candidats, concours et trousse en français pour promouvoir la participation… sont autant de cordes dans l’arc de SFM pour mettre en avant les enjeux francophones lors de ces élections provinciales.

Une famille Franco-Manitobaine brandit le panneau de pelouse distribué gratuitement par la SFM – Gracieuseté

Par ailleurs, la course s’annonce très serrée entre le PC et le NPD, à en croire plusieurs sondages datant de l’été. Le dernier datant du 20 septembre donne le NPD en avance sur le PC de six points. Ce qui est pour le moins sur est que, peu importe le résultat, ces élections seront historiques.

Si elle est élue le 3 octobre prochain, Heather Stefanson du PC serait la première femme à remporter des élections provinciales au Manitoba. De son coté, si le néo-démocrate Wab Nikew remporte ce scrutin, il serait le premier autochtone à devenir premier ministre dans cette province.

La cheffe progressiste-conservatrice, Heather Stefanson, et le chef du NPD, Wab Kinew, espèrent tous deux être élus à la tête de la province du Manitoba le 3 octobre prochain.
PHOTO : RADIO-CANADA

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RADIO-CANADA – Matisse Harvey, publié le 18 septembre 2023

Au cours de la prochaine année, l’Association des francophones du Nunavut (AFN) a bien l’intention de poursuivre son lobbyisme sur les scènes territoriale et fédérale, particulièrement en ce qui concerne les dossiers linguistiques et l’immigration francophone.

Les membres de l’Association des francophones du Nunavut étaient réunis samedi après-midi au Franco-Centre, à Iqaluit, pour leur 42e assemblée générale annuelle.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATISSE HARVEY

Réuni en assemblée générale annuelle, samedi après-midi, l’organisme a fait part à ses membres de son intention de poursuivre sur sa lancée politique.

La 42e assemblée a réuni une vingtaine de membres au Franco-Centre, qui a récemment fait peau neuve après environ six mois de travaux. L’organisme a présenté ses états financiers de la dernière année et a procédé à l’élection de quatre administrateurs au sein du conseil d’administration : David Abernethy, Marc-Antoine Guay, Cheick Cissé (réélu) et François Ouellette (réélu).

Les membres du conseil d’administration de l’Association des francophones du Nunavut, de gauche à droite : François Ouellette, Cheick Cissé, Marc-Antoine Guay, Safiatou Troaré, David Abernethy et Goump Djalogue.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATISSE HARVEY

Services en français

Le président de l’AFN, Goump Djalogue, s’estime très satisfait du chemin parcouru au cours des 12 derniers mois. Il évoque une année assez riche au niveau politique, en citant notamment les travaux menés par l’AFN dans le cadre de la réforme fédérale sur la Loi sur les langues officielles.

La question linguistique est d’ailleurs l’un des principaux dossiers sur lesquels l’organisme compte se concentrer cette année, puisque la Loi sur les langues officielles fait aussi l’objet d’une révision à l’échelle territoriale.

Le 27 septembre, l’organisme comparaîtra devant le Comité permanent de la législation, à l’Assemblée législative du Nunavut, pour présenter une série de recommandations. Ses priorités en la matière concernent notamment les services en français dans les systèmes de la santé et de la justice.

Signe qu’il juge que le lobbyisme politique est prioritaire, l’organisme a même créé un poste de gestionnaire des politiques publiques, dont le mandat est surtout de faire le pont avec le gouvernement du Nunavut et d’améliorer les relations gouvernementales de l’AFN, explique le directeur général de l’association, Christian Ouaka.

Avec les avancées qu’on a connues, ce n’est pas le moment de relâcher. Il faut continuer.

Une citation de Christian Ouaka, directeur de l’AFN
Le directeur général de l’Association des francophones du Nunavut, Christian Ouaka
PHOTO : RADIO-CANADA / MATISSE HARVEY

Cap sur l’immigration francophone

L’AFN entend aussi s’impliquer dans l’élaboration de la politique en matière d’immigration sur laquelle se penche actuellement le gouvernement du Nunavut. Goump Djalogue souligne que l’immigration francophone contribue grandement à la revitalisation des communautés francophones minoritaires.

Au territoire, il n’existe aucune politique sur l’immigration francophone ou sur l’immigration tout court, précise Christian Ouaka. On souhaite que le gouvernement du Nunavut puisse se mettre à jour de ce côté-là et travailler avec la communauté francophone, entre autres, pour cibler un niveau d’immigration pour que le poids démographique des francophones au territoire soit maintenu.

Centre de formation postsecondaire

Par ailleurs, l’AFN se prépare à amorcer les formations de son centre Qaujimaniq de formation en français pour adultes, un programme annoncé lors de la dernière assemblée générale annuelle.

Le centre offrira des formations générales ou professionnelles dans des domaines allant des langues à l’informatique, en passant par la santé.

Il n’existe actuellement pas d’établissement postsecondaire offrant des formations en langue française au Nunavut. L’AFN affirme que son centre Qaujimaniq nouvellement établi répondra ainsi à un besoin important au territoire.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATISSE HARVEY

À compter du 17 septembre, six ateliers parents-enfants seront offerts à des membres qui s’intéressent à l’action citoyenne et communautaire.

L’AFN a aussi récemment signé des ententes avec des organismes partenaires, dont le Collège de l’Arctique du Nunavut, pour offrir une formation en français dès cet automne.

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RADIO-CANADA – Publié le 18 septembre 2023

Le film acadien produit par l’Office national du film (ONF) Croque-mort. C’est beau la vie! a reçu dimanche soir le prix Gémeaux de la meilleure émission ou série documentaire dans la catégorie société.

Le film « Croque-mort. C’est beau la vie! », du réalisateur Georges Hannan, a remporté le prix Gémeaux de la meilleure émission ou série documentaire dans la catégorie société. Ci-dessus : l’usine de fabrication de cercueils Victoriaville & Co. L’image est tirée du film.
PHOTO : OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA

Le film était en compétition face au documentaire québecois Je vous salue salope, l’émission de Radio Canada Laissez nous raconter, l’émission de Noovo Amour sans limite et la deuxième saison de la série de TV5 En marge du monde.

Pour le réalisateur du film, Georges Hannan, la reconnaissance de son travail par ce prix est assez bouleversanteJ’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, concède-t-il au lendemain de sa victoire, au micro de l’émission La matinale.

Son film est une plongée avec humour dans une industrie méconnue : celle des pompes funèbres. Le réalisateur suit des croque-morts et leur donne la parole pour démystifier la mort. On ne rit pas de la mort, mais on rit de notre relation avec la mort, explique Georges Hannan.

Georges Hannan lors du tournage du documentaire « Croque-mort. C’est beau la vie! ».
PHOTO : GRACIEUSETÉ : BERNARD FOUJERE

Ce projet, sur un sujet encore tabou, a vu le jour grâce à la productrice Christine Aubé, de l’ONF. Elle a cru en ce projet. J’ai essayé de vendre ça ailleurs, mais le monde ne le voyait pas ou trouvait ça trop macabre ou ne comprenait pas où je voulais aller avec ça, raconte le réalisateur acadien.

Son documentaire est également l’un des premiers films acadiens à être récompensé aux prix Gémeaux qui célèbrent les meilleures créations télévisuelles du Canada francophone. Pour Georges Hannan, c’est vraiment excitant et un honneur de porter cette chose-là.

Ça me rend triste aussi. Ça a prit 38 ans pour qu’on soit reconnu à Montréal.

Une citation deGeorges Hannan, réalisateur

J’espère que ça ne prendra pas un autre 38 ans avant qu’on soit reconnu de nouveau. Il y a quand même des films incroyables qui sont tournés en Acadie, poursuit le documentariste actuellement en tournage au Québec pour un nouveau projet.

Durée de 6 minutes 58 secondes6:58

L’année dernière, le documentaire a été récompensé par le prix de la meilleure œuvre acadienne au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA).

Avec des informations de l’émission La Matinale

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 18 septembre 2023

Installée depuis 2015 en Nouvelle-Écosse, Hajar Hajhouji a gravi les échelons au sein de la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE) pour devenir gestionnaire du département immigration.

De plus en plus de francophones issus de l’immigration occupent des postes de décisions au sein de la francophonie en milieu minoritaire. C’est le cas de Hajar Hajhouji, une acadienne d’adoption qui occupe depuis début septembre le poste de gestionnaire d’Immigration Francophone Nouvelle-Écosse au sein de la FANE.

Importante à la fois de par son budget, la taille de son équipe et la nature de son mandat, Immigration francophone Nouvelle-Écosse offre des structure services gratuits d’accueil, d’établissement et d’intégration aux nouveaux arrivants d’expression française.

Originaire du Maroc, Hajar Hajhouji est diplômée en économie sociale de l’Université de Picardie Jules-Verne, en France.

« Arrivée en Nouvelle-Écosse en 2015, madame Hajhouji a rapidement trouvé ses repères dans la francophonie de la Nouvelle-Écosse. Son expérience riche et ses connaissances approfondies en matière d’établissement des nouveaux arrivants francophones et francophiles ont été particulièrement appréciées lorsqu’elle a assumé des responsabilités en tant que coordinatrice de services d’établissement à Immigration Francophone Nouvelle-Écosse. », lit-on dans un communiqué de la FANE.

Dans une province qui connait un boom démographique, tirée à la fois par l’immigration interprovinciale et internationale, la tache de Hajar ne sera pas des plus faciles. Toutefois, la direction de la FANE se veut rassurante quant à sa capacité à faire avancer le dossier de l’immigration francophone dans la province des maritimes.

« Nous sommes ravis d’accueillir madame Hajhouji à la direction d‘Immigration Francophone Nouvelle-Écosse. Ayant un historique prouvé de leadership efficace et une capacité à diriger des équipes vers le succès, madame Hajhouji est bien positionnée pour guider Immigration Francophone Nouvelle-Écosse vers un nouvel horizon de développement », affirme le directeur général de la Fédération acadienne, Jules Chiasson.

« Je suis profondément honorée de cette confiance placée en moi et je m’engage à continuer de servir avec passion et dévouement nos chers nouveaux arrivants d’expression française, ainsi que l’ensemble de la communauté acadienne et francophone de la Nouvelle-Écosse », commente pour sa part Hajar Hajhouji. 

D’après des statistiques relayées par Radio-Canada – Ici Nouvelle-Écosse, la province a accueilli 795 résidents permanents francophones en 2022 contre seulement 45 en 2014.

Notons, enfin, que la Nouvelle-Écosse compte plus de 27 340 citoyens ayant le Français comme langue maternelle, soit 2,9% de la population totale, selon les données du dernier recensement de Statistiques Canada de 2021. S’agissant de la connaissance des deux langues officielles, plus de 10% des néo-écossais sont bilingues.

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RADIO-CANADA – Emmanuel Masson, publié le 18 septembre 2023

La Société historique de la Saskatchewan (SHS) a choisi le thème de « la radio française en Saskatchewan » à l’occasion des Journées du patrimoine qui sont de retour cette année à Regina.

Les Journées du patrimoine 2023 ont lieu du 19 au 22 septembre, de 10 h à 14 h15.
PHOTO : RADIO-CANADA / CORY HERPERGER

La SHS a lancé les Journées du patrimoine en 2005 dans le but de présenter différents pans de l’histoire de la fransaskoisie aux jeunes et aux moins jeunes.

Le coordonnateur de l’événement Quinn Bell explique que trois lieux adjacents ont été sélectionnés pour les activités de cette année : la galerie Al Johnson de l’édifice des archives provinciales de la Saskatchewan, le campus de l’Université de Regina sur l’avenue College, et le parc Wascana.

Découvrir l’histoire par le théâtre

Le dramaturge Laurier Gareau a rédigé quatre saynètes qui portent sur l’évolution de la programmation radiophonique francophone privée. Chaque saynète met en scène des personnages différents joués par les acteurs Sarah Bergbusch et Cole Gareau.

Personnages, scénario, et époque des quatre saynètes :

  • Émmanuel Lemire et des émissions à CJRM, Moose Jaw en 1932;
  • Gilbert Lessard et Berthe Baril au micro de CBK Watrous en 1942;
  • Fernand Ippersiel, directeur des programmes à CFRG en 1952;
  • Rupert Baudais et la vente du CFRG à Radio-Canada en 1972.

La voix du secrétaire général de l’Association catholique franco-canadienne (l’actuel ACF) Antonio de Margerie, interprété par l’acteur Guy Michaud, fera également une apparition dans une saynète.

« Ces saynètes sont inspirées par mon livre Les défis de la radio française publiée il y a près de 30 ans », explique Laurier Gareau.

La programmation des Journées du patrimoine était autrefois exclusivement des saynètes comme celles-ci. Cette année, Quinn Bell affirme que diverses activités sont proposées par plusieurs autres groupes.

La galerie Al Johnson de l’édifice des archives provinciales de la Saskatchewan accueillera une activité du balado DéCLIC animée par Sylvie Walker.

L’Association jeunesse fransaskoise et la Société historique de la Saskatchewan organisent ensemble un camp d’entraînement radio au parc Wascana. Les participants apprendront les rudiments de l’alphabet radio international, du code morse et du sémaphore.

Deux activités de sciences physiques sont également au menu; l’une d’entre elles est organisée par le camp EYESEducating Youth in Engineering & Science de l’Université de Regina, et l’autre par le Centre des sciences de la Saskatchewan.

Enfin, Radio-Canada Saskatchewan organise une activité de réalité virtuelle et une visite guidée de ses studios.

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ONFR+ – Inès Rebei et Lila Mouch-Essers, publié le 17 septembre et mis à jour le18 septembre 2023

KAPUSKASING – Michelle Boileau, mairesse de Timmins, devient la nouvelle présidente de L’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO) après une course serrée face à la conseillère municipale de Kapuskasing, Mélanie Breton.

Michelle Boileau est la nouvelle présidente de l’AFMO depuis ce dimanche. Gracieuseté

C’est au courant de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme francophone, ce dimanche matin, que s’est tenu le scrutin qui a vu la mairesse de Timmins, élue en octobre dernier, succéder à la présidente sortante et ex-mairesse de Moonbeam, Nicole Fortier Levesque.

«Je me sens très choyée de pouvoir travailler avec une équipe si forte», témoigne Michelle Boileau quelques heures après son élection.

«Après ces deux jours et demi au congrès, je réalise que c’était une chance de passer du temps avec l’équipe, et je suis fière du travail qui a été fait au cours des dernières années. Maintenant, j’ai hâte de pouvoir avancer les dossiers.»

«Je suis très contente de ça, je vais être présente pour l’appuyer en tant que présidente sortante, ça, c’est certain», réagit Nicole Fortier Levesque qui a tenu à reconnaître la qualité des deux candidatures et leur expérience au sein de l’AFMO.

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RADIO-CANADA – Publié le 10 septembre

La province promet de faire du sentier Great Coastal Trail un attrait de classe mondiale.

Terre-Neuve-et-Labrador annonce 7 M$ pour construire le Great Coastal Trail, un sentier de 850 km dans le nord-ouest de Terre-Neuve. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / SWISSMEDIAVISION

Un nouveau sentier de randonnée pédestre et de cyclisme de 850 kilomètres est proposé dans le nord-ouest de l’île de Terre-Neuve.

Le sentier baptisé Great Coastal Trail sera situé dans la Grande Péninsule du Nord.

Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a annoncé dimanche par communiqué un engagement de 7 millions de dollars pour sa construction.

Le tracé proposé du sentier Great Coastal Trail, dans la Grande Péninsule du Nord.
PHOTO : RADIO-CANADA

La province ambitionne d’en faire un attrait de classe mondiale. On espère qu’il améliorera la qualité de vie et la santé, en plus de stimuler l’économie, créer des emplois, et stimuler un accroissement de la population en attirant de nouveaux résidents et en retenant ceux qui habitent déjà la région.

Une histoire française

La région comporte par ailleurs un nombre de lieux importants pour l’histoire française dans la province.

Une histoire que l’autrice Françoise Enguehard espère voir valorisée.

Il y avait des endroits merveilleux, des fours à pain, le centre d’interprétation de la pêche française à Terre-Neuve à Conche, la tapisserie du French Shore. Il y a énormément des choses pour valoriser cette histoire dans des lieux qui sont très isolés, a-t-elle dit en entrevue.

La femme de lettres est d’avis que l’on doit faire une place à cette histoire unique.

Selon Gerry Byrne, le ministre de l’Immigration, de la Croissance de la population et des Compétences, la valorisation de l’héritage français de cette région sera une priorité dans le développement du sentier, et les francophones y seront impliqués.

Nous nous engageons à offrir aux francophones des services dans leur langue. C’est une demande raisonnable et nous y répondrons, a déclaré le ministre.

Gerry Byrne dit que le sentier sera développé au cours des 10 prochaines années

D’après le reportage de Kyle Mooney

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 septembre 2023

En partenariat avec le Collège La Cité, l’Université de l’Ontario français (UOF) offrira dès septembre 2024, un baccalauréat en administration des affaires.

 L’Université de l’Ontario Français (UOF) continue d’étoffer son offre académique. Il s’agit cette fois-ci d’un programme très prisé par les jeunes et les employeurs qui sera offert entièrement en Français, à savoir le baccalauréat en administration des affaires.

« Nous nous réjouissons de l’approbation du baccalauréat en administration des affaires par le ministère des Collèges et Universités (MCU) à la recommandation de la Commission d’évaluation de la qualité en enseignement postsecondaire (CÉQEP). Cela représente un bel aboutissement pour nos équipes qui travaillent fort et souvent dans l’ombre pour construire une offre de programmes attrayante pour la relève ontarienne. Grâce à la collaboration, tout au long du développement, avec le Collège La Cité, nous maximisons nos ressources professionnelles francophones pour offrir un programme innovateur. » indique le recteur et vice-chancelier, Pierre Ouellette dans un communiqué publié hier par l’UOF et Collège La Cité.

« Il s’agit du premier programme de la sorte, en français, à avoir été planifié et développé entièrement par un collège et une université », déclare Lise Bourgeois, présidente-directrice générale du Collège La Cité.

« Signature innovante »

D’après les deux institutions postsecondaires Franco-Ontariennes, le nouveau baccalauréat se distingue par sa signature axée sur le leadership responsable. Ce leadership s’appuie sur l’équilibre entre les concepts contemporains de gestion et la responsabilité sociale et éthique nécessaire au développement durable de nos ressources.

« Les étudiantes et étudiants du baccalauréat seront ainsi appelés à acquérir les notions d’administration des affaires tout en développant leur sensibilité aux questions de diversité, d’équité, d’inclusion et les autres enjeux de société afin de devenir une ou un gestionnaire soucieux des besoins individuels dans l’optique du bien-être collectif. », indique conjointement l’UOF et Collège la Cité.

Construits pour les personnes qui souhaitent se trouver dans la gestion d’entreprises, se lancer en affaires, gérer des ressources humaines, s’occuper de planification financière ou du développement organisationnel, ou bien gérer des organisations francophones, les cours du programme ont été pensés, d’après ses concepteurs, pour faciliter leur intégration professionnelle grâce à un enseignement basé sur l’expérientiel.  

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RADIO-CANADA – Publié le 14 septembre 2023

Deux institutions acadiennes ont confirmé jeudi un partenariat qui, espère-t-il, pourra aider à résoudre un problème de manque de main-d’œuvre et de recrutement de travailleurs.

Un point de service d’UNI Coopération financière situé à Eel River Crossing, au Nouveau-Brunswick, le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

UNI Coopération financière et le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) s’associent pour offrir aux étudiants un programme alternant travail et études.

Le président et chef de la direction d’UNI Coopération financière, Camille Thériault, affirme que ce partenariat est un pas vers l’augmentation de la main-d’œuvre disponible. Des jeunes qui pourront faire leurs études, avoir un stage rémunéré chez UNI et ensuite de très, très bonnes possibilités d’avoir une carrière chez nous, a-t-il affirmé.

Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick à Campbellton. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Il s’agit d’un partenariat de cinq ans en vigueur immédiatement dans tous les campus francophones.

Cette collaboration permettra à des étudiantes et étudiants d’apprendre leur métier dans un environnement de travail dans un contexte réel, suggèrent le CCNB et UNI dans un communiqué commun annonçant l’entente.

Trois succursales d’UNI sont présentement fermées. L’institution financière dit que cette situation est causée par un manque d’employés.

La succursale d’UNI Coopération financière située à Eel River Crossing, au Nouveau-Brunswick, était fermée le 30 août 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / SERGE BOUCHARD

Selon UNI, les points de service fermés en ce moment dans la province devraient rouvrir vendredi.

On sait qu’il y a des défis, on ne se cache pas, on accepte le blâme, a déclaré Camille Thériault Il faut être avant-gardiste il ne faut pas être réactionnaire tout le temps.

D’après le reportage de Mathilde Pineault

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RADIO-CANADA – Publié le 15 septembre 2023

Pour contrer le déclin du poids démographique des francophones au pays, les participants au forum des intervenants en immigration francophone, qui se déroule jeudi et vendredi dans le Grand Sudbury, réclament d’abord qu’Ottawa accroisse sa cible d’immigration francophone.


Il faut du 10 à 12 % annuellement d’immigration francophone,
 explique Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada.

Le forum organisé deux fois par année par la FCFA à une importance particulière cette fois-ci, ajoute M. Dupuis.

On vient d’adopter au fédéral une nouvelle loi sur les langues officielles qui précise que le fédéral doit adopter une politique d’immigration francophone, alors il y a beaucoup de travail à faire, affirme-t-il.

Le ministre [de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté] doit choisir les cibles pour les trois prochaines années dans les prochains jours, donc c’est super important qu’il entende les communautés.

Une citation de Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada

Alors qu’Ottawa jongle avec l’idée de limiter le nombre d’étudiants étrangers, les intervenants demandent que les francophones soient épargnés.

En ce moment, les étudiants étrangers francophones [sont importants] pour le futur économique et démographique de nos communautés francophones, dit Thomas Mercier, le coordonnateur du Réseau de soutien à l’immigration francophone du Nord de l’Ontario.

On ne peut pas mettre une limite d’un océan à l’autre sans le considérer, ajoute-t-il.

Besoin de financement pour appuyer les étudiants étrangers

Les organismes en immigration réclament par ailleurs le financement de services d’appui aux immigrants francophones qui n’ont qu’un statut temporaire.

La coordonnatrice du Réseau de soutien à l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario, Brigitte Duguay-Langlais, précise que les organismes comme le sien n’ont pas de ressources pour aider les résidents non permanents.

C’est-à-dire que les étudiants internationaux n’ont pas d’appui pour connaître tout ce que le Canada pourrait leur offrir après leurs études. Ça prend des travailleurs d’établissement qui les appuient.

Une citation de Brigitte Duguay-Langlais, coordonnatrice du réseau de soutien à l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario

Les réseaux de soutien à l’immigration revendiquent aussi un meilleur aiguillage des immigrants francophones vers des services d’appui de langue française, car bien des nouveaux arrivants francophones sont accueillis par des établissements anglophones

Cela accroît le risque d’assimilation, déplore Alain Dobi, coordonnateur du Réseau de soutien à l’immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.

Alain Dobi estime que le risque d’assimilation est particulièrement présent dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / BIENVENU SENGA

Je le dis souvent, on vit dans une mer d’anglophones, donc le risque est plus grand que pour nos frères et sœurs, nos collègues qui sont dans l’Est de l’Ontario, à Ottawa, ou ici à Sudbury, confie M. Dobi.

Avec les informations de Bienvenu Senga

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 septembre 2023

Le conseil municipal de Toronto doit choisir les huit membres de la communauté qui siègeront au comité consultatif sur les affaires francophones lors de sa réunion du 11 au 13 octobre selon Radio-Canada. L’occasion pour Francité d’expliquer le rôle de ce comité en rapport avec la francophonie.

Toronto affiche sa volonté d’être à l’écoute de sa communauté francophone. C’est la raison pour laquelle la plus grande ville du Canada est dotée depuis plusieurs années d’un comité consultatif sur les affaires francophones. Présidé par un élu municipal, l’instance est composée à 50% de membres du grand public.

A en croire Radio-Canada, ses huit nouveaux membres seront nommés par le conseil de la ville lors de sa réunion du 11 au 13 octobre 2023. Toutefois, la présidence du comité est déjà connue depuis juillet. Il s’agit de la conseillère municipale bilingue Alejandra Bravo.

A quoi sert ce comité ?

D’après un document de la ville de Toronto, le comité consultatif sur les affaires francophones de Toronto a pour mandat de donner des conseils au conseil municipal dans trois volets.

Premièrement, il s’agit des projets et les initiatives au sein des collectivités francophones de Toronto pouvant contribuer à la vitalité sociale, économique et culturelle de la cité.

Ensuite, le comité consultatif des affaires francophones conseille les décideurs municipaux sur les façons de soutenir la compétitivité économique et la croissance des entreprises francophones et des entreprises qui soutiennent les collectivités francophones.

Enfin, l’instance consultative oriente également le conseil municipal sur les occasions pour la ville de Toronto de travailler avec les collectivités francophones afin de promouvoir l’intensification de leur participation aux initiatives municipales.

Détail important à noter : les comités consultatifs ne fournissent pas de services, ne gèrent pas le personnel de la ville et ne prennent pas de décisions exécutoires au nom de la ville.

Par ailleurs, les membres du comité devraient se réunir au moins deux fois par année. Toujours selon Radio-Canada, la date de la première réunion n’a pas été fixée pour l’instant. Les sujets à l’ordre du jour n’ont pas encore été déterminés non plus.

D’après des données de la province relayés par le Réseau en immigration francophone du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario, il y a près de 63 055 francophones à Toronto, soit 2.3% de la population totale de la métropole.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Frédérique Cyr Michaud, publié le 14 septembre 2023

L’auteure-compositrice-interprète fransaskoise Alexis Normand lancera officiellement son troisième album solo, Mementos, ce vendredi à l’occasion d’un spectacle à la salle de spectacle The Bassment de Saskatoon.

Il s’agit de son premier album solo depuis 2016.

La réalisation de cet album bilingue représente un moment marquant dans la quête de la musicienne pour combattre son insécurité linguistique.

Cette fois-ci, je me permets d’écrire en français et en anglais et parfois dans les deux langues pour une chanson, explique-t-elle. [C’est] plus assumé qu’avant.

Conquérir son insécurité linguistique une note à la fois

Alexis Normand explique que son processus de création, dès le départ, lui a permis de réfléchir à la place que prenait l’insécurité linguistique dans sa vie.

La musicienne cherchait à comprendre d’où venait le malaise qu’elle ressentait en français, surtout en présence d’autres francophones. Mementos explore ainsi la dualité que présente une identité francophone en milieu anglophone.

C’est un point tournant dans ma carrière.

Une citation de Alexis Normand, autrice-compositrice-interprète

Le désir de partager des choses plus personnelles et authentiques à permis à la Fransaskoise de mettre le doigt sur la tension ressentie. Je voulais que mon album reflète notre francophonie et notre francophonie est bilingue, explique-t-elle.

Le concert de lancement d’album d’Alexis Normand se tiendra le vendredi 15 septembre, à 20 h 30, à la salle de spectacle The Bassment de Saskatoon. La Fransaskoise sera accompagnée du duo winnipegois Burnstick. La musicienne partira ensuite en tournée au Canada et en France.

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RADIO-CANADA – Magalie Chinchilla Chaput, publié le 13 septembre 2023

Les habitants de Saint-Pierre-Jolys peuvent désormais acheter des vêtements d’hiver à des prix abordables dans leur magasin d’occasion.

Près de 250 personnes se sont rendues à Village Connection mardi, le premier jour où les vêtements d’hiver étaient en vente.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Mardi, les bénévoles de Village Connection se sont mis au travail pour faire la rotation saisonnière, afin de répondre aux besoins de la communauté alors que les températures se rafraîchissent.

Village Connection a comme objectif d’appuyer des familles dans le besoin tout en aidant financièrement d’autres organismes de la communauté.

Pour augmenter la cagnotte, Village Connection invitait la population à faire des achats dans le cadre de sa traditionnelle journée de rotation de marchandises, connue sous le nom de Swap Day. Tout au long de la journée, les clients se succédaient à l’intérieur du commerce pour voir les nouveautés.

[C’est] très occupé, on vient d’échanger et mettre tout le linge de l’automne et de l’hiver, explique une bénévole, Diane Saive. C’est la première journée. Alors il y a beaucoup de gens qui sont venus aujourd’hui.

Joanne Dubois est heureuse d’avoir trouvé des manteaux de bonne qualité et abordables pour les membres de sa famille.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Joanne Dubois vient dans le magasin tous les mardis en raison des prix abordables et de la haute qualité des articles de seconde main. Elle a réussi à trouver des manteaux d’hiver pour répondre aux besoins de sa maisonnée.

Aujourd’hui, tous les prix sont vraiment fous, dit-elle. Puis comme [les enfants] grandissent assez vite, ça n’a pas de sens d’aller à SportChek, à Old Navy. Puis, les prix sont imbattables. [Les manteaux] sont tous vraiment beaux.

Un pilier de la communauté rurale

Depuis sa création, en 1977, le magasin de seconde main a un impact important dans la municipalité rurale De Salaberry.

Le Village Connection supporte une grosse gamme de différentes organisations dans la communauté ainsi que des familles en besoin. Donc, pour nous autres, c’est une organisation très très importante dans la communauté, explique la bénévole Claire Hébert. L’année passée, on a donné tout près de 193 000 $ à la communauté. Alors, c’est très important pour les bénévoles qui travaillent ici.

Pour Claire Hébert, bénévole à Village Connection depuis quatre ans, c’est toujours un « grand plaisir » d’échanger les vêtements en automne et au printemps.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Les fonds ont profité à de nombreux organismes en besoin, par exemple, l’École communautaire Réal-Bérard, la caserne d’incendie de Saint-Malo et la Fondation Hôpital St-Pierre. En moyenne, Village Connection distribue 100 000 $ par année.

Le magasin d’aubaines fonctionne grâce à des dons de vêtements de résidents de la région. Une fois qu’ils sont triés et réparés, les articles sont vendus à des prix abordables. À la fin du mois, tous les profits sont ensuite redistribués aux organismes ou aux familles qui ont besoin d’un appui financier.

Village Connection devenant de plus en plus fréquenté, il a déménagé dans le bâtiment St-Pierre Trading en 2013 pour répondre à la demande grandissante de sa communauté.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Le surplus des articles de qualité adéquate est donné à l’association caritative Centre Flavie, à Winnipeg, ainsi qu’à des colonies huttérites de la région qui envoient les vêtements en Afrique.

Moi, ça me rend heureuse et c’est parce que les gens, je vois qu’ils sont contents, explique la bénévole Diane Saive. Ils ont trouvé de bons achats, et puis on voit que le matériel est recyclé et pas gaspillé. Alors, c’est bien.

L’idée ici, c’est d’aider les autres, pas de faire de l’argent.

Une citation de Diane Saive, bénévole

Dans les coulisses, plus de 60 bénévoles assurent le fonctionnement et le succès de Village Connection. L’ambiance de travail est agréable, selon la bénévole Claire Hébert, qui travaille auprès de l’organisme depuis quatre ans.

De samedi à lundi, une trentaine de bénévoles se sont rassemblés pour finaliser l’échange des articles d’hiver.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAGALIE CHINCHILLA CHAPUT

Il y a beaucoup de joie ici. Il n’y a pas beaucoup de monde ici qui sont malcommodes ou marabouts, dit-elle en riant. C’est un groupe qui travaille très bien ensemble.

Après des jours de préparation et un Swap Day réussi, les bénévoles de Village Connection peuvent enfin prendre une pause et se préparer à une autre journée à se consacrer à la communauté.

Pour le moment, je pense que je vais aller m’asseoir quelque part, tranquille, dit Mme Saive. Ça a été tellement occupé aujourd’hui, mais ça fait du bien de sortir et d’aider les autres.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 13 septembre et mis à jour le 15 septembre 2023

TORONTO – Francophonie en fête fait son retour du 15 au 17 septembre dans l’amphithéâtre du Bentway, sous l’autoroute Gardiner, boulevard Fort York. Une 18e édition qui fait la part belle aux artistes émergents et qui se poursuivra les 29 et 30 septembre.

L’amphithéâtre Bentway est l’écrin du festival depuis trois ans. L’an dernier Amélie et les Singes bleus s’y étaient produits. Crédit image: Rudy Chabannes

C’est à la poétesse et compositrice Tali de York qu’il reviendra la tâche d’ouvrir le festival ce vendredi dès 15h. Se succèderont ensuite les rythmes gospel de Prisca Benita, les notes de piano d’Anne-Sophie Roy, les classiques slaves du Trio Hassiba et les percussions d’Amadou Kienou.

Cette première journée placée sous le signe de la diversité musicale emmènera le public du Québec à la Russie en passant par le continent africain. De quoi mettre la table pour une deuxième salve de concerts le lendemain.

Le Trio Hassiba est composé d’anciens élèves et lauréats des Conservatoires russes de Minsk et d’Odessa. Crédit image: Rudy Chabannes

Au menu du samedi animé par ONFR, pas moins de huit artistes et groupes. Et pour lancer cette série : Welcome Soleil. Le groupe folk-rock composé de Guy Smagghe (voix, guitares, harmonica), Philippe Lafaury (guitares, mandoline, voix), Richard Morgan (basse, voix) et Paddy Morgan (batterie, percussions, voix) a sorti la tête du studio pour faire le tour des festivals, en attendant un premier album prévu à l’automne.

Puis ce sera le tour de Zilis d’Or, suivi de Fred Boutin qui présentera son nouvel album, puis Noemi & Le Friendless Crew et Suzelle. Après eux, les spectateurs goûteront au rap québécois de Dual-It et à la musique arabo-berbère d’Hassan el Hadi, tandis que Vincent Bishop clôturera cette deuxième journée sur les coups de 18h.

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