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RADIO-CANADA – Publié le 29 juillet 2023

Le Nouveau-Brunswick et le Canada y délèguent des athlètes et des artistes, mais pas le Québec.

Une délégation du Nouveau-Brunswick et une du Canada participent aux Jeux de la Francophonie 2023, qui se déroulent du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

Ce neuvième rendez-vous réunit plus de 3000 francophones âgés de 18 à 35 ans. Ils montrent leur savoir-faire dans une vingtaine d’épreuves sportives et concours culturels destinés à faire rayonner leur nation.

Des gens qui portent des drapeaux du Nouveau-Brunswick.
La délégation du Nouveau-Brunswick à Kinshasa.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : ARMAND DOUCET

L’événement devait avoir lieu à Moncton et Dieppe au Nouveau-Brunswick, mais le gouvernement provincial s’est désisté en 2019, évoquant des coûts trop élevés.

Combat de lutte sur un matelas entre deux lutteuses dans un stade.
Tania Blanchard du Nouveau-Brunswick (à droite) en plein combat samedi au Gymnase Tata Raphaël de Kinshasa.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DU GOUVERNEMENT DU NOUVEAU-BRUNSWICK

Le Nouveau-Brunswick, qui fait partie de la soixantaine d’États membres de la Francophonie pouvant participer aux Jeux, envoie les lutteuses Tania Blanchard, Vivian Kutnowski et Elena Šehić; les lutteurs Raymond Hazell, Koen Poirier et Jonathan Sherrard, ainsi que deux artistes : Pierre-André Doucet représente la province en littérature et Guillaume Desrosiers Lépine en peinture.

Pierre-André Doucet, écrivain et pianiste de Moncton, en est à ses troisièmes Jeux de la Francophonie, après ceux qui se sont déroulés au Liban et en France.

Un arbitre entre deux lutteuses, dans un stade. Il lève le bras gauche de la gagnante du combat.
Tania Blanchard (à gauche) est déclarée gagnante de son combat.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DU GOUVERNEMENT DU NOUVEAU-BRUNSWICK

Ce que je vois beaucoup à Kinshasa, c’est à quel point les gens sont accueillants, sont très heureux de nous avoir ici, a-t-il dit en entrevue à partir de Kinshasa.

Le gouvernement du Québec a décidé cette année de ne pas envoyer de participants en République démocratique du Congo (RDC), estimant que le pays n’était pas assez sécuritaire.

Photo de groupe de 11 personnes sur deux rangées.
La délégation du Nouveau-Brunswick. En bas, de gauche à droite: l’entraîneur de lutte Don Ryan, la lutteuse Tania Blanchard, le membre du personnel de mission Armand Doucet et l’artiste Pierre-André Doucet. En haut, de gauche à droite: les lutteurs Elena Šehić, Koen Poirier, Vivian Kutnowski, Jonathan Sherrard; l’entraîneur de lutte adjoint Jeff Allen; le lutteur Raymond Hazell et l’artiste Guillaume Desrosiers Lépine.
PHOTO : MINISTÈRE DU TOURISME, DU PATRIMOINE ET DE LA CULTURE DU NOUVEAU-BRUNSWICK

Avant de donner leur feu vert, le Canada et le Nouveau-Brunswick ont aussi eu des inquiétudes au sujet de l’organisation de l’événement. Les Néo-Brunswickois ont envoyé aux Jeux une délégation réduite.

La situation sanitaire ou sécuritaire n’est pas la même qu’elle est chez nous, a souligné Pierre-André Doucet.

Une douzaine de personnes défilent sur la piste de course du stade, derrière un homme qui porte et agite le drapeau du Nouveau-Brunswick.
Le porte-drapeau, Pierre-André Doucet, et la délégation du Nouveau-Brunswick à la cérémonie d’ouverture, vendredi au Stade des Martyrs à Kinshasa.
PHOTO : ALEX THARREAU / ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE

Cela dit, c’est un État qui fait partie de la Francophonie, c’est un peuple qui fait partie de la Francophonie et qui a choisi de nous inviter. Moi, je pense que c’était très important pour nous, Canadiens, de venir ici et d’accepter cette invitation, dit le Néo-Brunswickois.

Sportifs, artistes et entraîneurs ont vécu un moment grandiose lors de la cérémonie d’ouverture, vendredi, au Stade des Martyrs.

La parade des délégations, ç’a été probablement un des moments les plus mémorables de ma vie, dit Pierre-André Doucet, le porte-drapeau du Nouveau-Brunswick.

Une douzaine de personnes défilent sur la piste de course du stade et agitent des petits drapeaux du Nouveau-Brunswick.
Des membres de la délégation du Nouveau-Brunswick à la cérémonie d’ouverture, vendredi au Stade des Martyrs à Kinshasa.
PHOTO : ALEX THARREAU / ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE

Guyaume Bouliane, un Acadien de la Baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse, qui représente le Canada dans la catégorie contes et conteurs du volet culturel, a eu la chance de vivre cette expérience pour la première fois.

C’est la première fois que je rentre dans un stade de plus de 80 000 personnes en train de cheerer. C’était intense, dit-il.

Guyaume Bouliane sourit. Il se filme avec un téléphone et est devant une toile peinturée avec des motifs bleus.
Guyaume Bouliane en entrevue samedi à partir de Kinshasa.
PHOTO : RADIO-CANADA

En entrevue à partir de Kinshasa, samedi, Guyaume Bouliane avouait que l’expérience qu’il est en train de vivre est surréelle.

Je suis venu ici sur une plane de l’autre bout de la planète, basically, pour raconter 15 minutes avec d’autre monde de partout autour de la planète, dit-il.

Le Canada a des athlètes dans les épreuves de judo et de lutte libre. Ses artistes sont inscrits aux volets hip-hop, danse de création, contes et conteurs, peinture et chanson.

D’après le reportage d’Isabelle Arseneau

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RADIO-CANADA – Bienvenu Senga, publié le 29 juillet 2023

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) dépose une plainte au bureau de l’ombudsman contre le ministère des Collèges et Universités de l’Ontario.

PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THÉRIAULT

L’organisme porte-parole des Franco-Ontariens reproche à la province d’avoir enfreint la Loi sur les services en français en refusant, le mois dernier, de financer l’Université de Sudbury.

L’Université de Sudbury est désignée en vertu de la Loi sur les services en français (Nouvelle fenêtre), qui s’applique entre autres à la prestation de programmes de premier cycle en français et bilingues menant à un baccalauréat ès arts.

Or, depuis sa séparation de l’Université Laurentienne, l’Université de Sudbury n’est plus en mesure d’offrir des programmes faute de financement.

L’établissement désormais autonome et unilingue français tente de faire cavalier seul, mais sa demande de financement a été rejetée par la province le mois dernier.

Peter Hominuk, debout, sourit à la caméra. Une affiche avec plusieurs incriptions mentionnant le nom de l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario et son site web
Peter Hominuk est le directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.
PHOTO : PETER HOMINUK

L’AFO trouve que [le ministère des Collèges et Universités] a manqué de respect envers [ses] obligations [en vertu] de la Loi sur les services en français, selon le directeur général de l’organisme, Peter Hominuk.

L’Université de Sudbury n’est plus en [mesure] de répondre à ses obligations sous la Loi sur les services en français parce qu’elle doit offrir des baccalauréats en arts et elle n’est plus capable de le faire.Une citation dePeter Hominuk, directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario

Une plainte intéressante et bien fondée, estime un expert

Le bureau de l’ombudsman de l’Ontario confirme être au courant de ce développement, mais refuse de révéler le nombre de plaintes qu’il aurait déjà reçues dans cette affaire.

Il ne se prononce pas non plus, pour l’instant, sur l’ouverture d’une enquête en bonne et due forme.

En analysant les arguments de l’AFO, François Larocque, professeur de droit à l’Université de l’Ottawa, dit trouver la démarche de l’organisme intéressante.

Il souligne que dans son refus de financement, la province a mis de l’avant une logique financière et n’a fait aucune mention de la Loi sur les services en français.

François Larocque pose en souriant.
François Larocque est professeur titulaire de la Chaire de recherche en droits et enjeux linguistiques à l’Université d’Ottawa.
PHOTO : VALÉRIE CHARBONNEAU/UNIVERSITÉ D’OTTAWA

Dans sa lettre au recteur de l’Université de Sudbury datée du 30 juin, le ministère des Collèges et Universités indiquait qu’il avait déterminé que la proposition de l’Université de Sudbury […] ne correspond pas à la demande actuelle et aux tendances relatives aux inscriptions, ni à la capacité actuelle des établissements postsecondaires existants à offrir une programmation en langue française dans le Grand Sudbury et aux quatre coins de l’Ontario.

Or, selon François Larocque, en rendant des décisions, la Loi sur les services en français oblige le ministère des Collèges et Universités de tenir compte des droits de la communauté franco-ontarienne et de l’esprit de la Loi sur les services en français qui est d’assurer pour l’avenir […] la pérennité du fait français en Ontario.

Or, la seule manière dont la communauté franco-ontarienne est garantie d’un avenir en Ontario, c’est par l’entremise d’institutions fortes comme celle qui était proposée par l’Université de Sudbury. Alors, je pense que la plainte de l’AFO est intéressante et elle me paraît bien fondée.Une citation deFrançois Larocque, titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques de l’Université d’Ottawa

L’expert rappelle que l’ex-commissaire aux services en français de l’Ontario, Kelly Burke, avait blâmé, lors de son enquête sur l’Université Laurentienne, à la fois le ministère des Collèges et Universités et le ministère des Affaires francophones pour ne pas avoir suffisamment veillé à ce que l’Université Laurentienne n’enfreigne pas la Loi sur les services en français dans son processus de restructuration.

Au moment d’écrire ces lignes, le ministère des Collèges et Universités n’avait pas encore répondu à nos questions sur la plainte de l’AFO.

Une lueur d’espoir?

Cette semaine, la ministre des Affaires francophones de l’Ontario, Caroline Mulroney, s’est exprimée publiquement pour la première fois sur le refus de la province de financer l’Université de Sudbury.

Elle a rappelé que le ministère des Collèges et Universités avait jugé la demande actuelle envers les programmes satisfaisante.

Aussi, nous sommes en train de travailler avec le Collège Boréal et [l’Université] Laurentienne pour s’adresser à la demande dans le Nord. Donc, il y a beaucoup de travail qui va continuer à se faire dans le domaine postsecondaire en français et on va continuer à parler avec l’Université de Sudbury concernant leur demande, a affirmé Mme Mulroney. 

Mais pour Peter Hominuk de l’AFO, la communauté a été très claire en indiquant au gouvernement qu’on tient à des institutions homogènes par et pour les francophones

J’entends encore de l’ouverture de la part de la ministre Mulroney, j’entends de l’ouverture de la part du premier ministre Ford et j’ai espoir que d’ici les prochains mois, on va voir ce dossier avancer comme il doit et qu’on va avoir des services en français au sein de l’Université de Sudbury.Une citation dePeter Hominuk, directeur général de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario

Mais pour l’instant, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario appelle ses membres à suivre la démarche de l’organisme et à soumettre à leur tour des plaintes au bureau de l’ombudsman.

Selon M. Hominuk, il en va du développement économique du Nord de l’Ontario.

On veut s’assurer qu’on puisse aider à garder les gens dans le Nord de l’Ontario. […] Il y a plein d’opportunités économiques qui ont lieu en ce moment dans le Nord de l’Ontario et qui vont venir […] surtout avec le Cercle de feu. Les gens du Nord, on veut les garder dans le Nord si c’est ce qu’ils veulent, note-t-il.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 28 juillet 2023

OTTAWA – Le premier ministre Trudeau a redistribué les cartes du jeu après un grand remaniement de son cabinet des ministres ce mercredi. Parmi les changements, de nouveaux ministres attirent l’attention des organismes porte-paroles de la francophonie à travers le pays. 

La curiosité est de mise, pour les organismes francophones du Canada. Le nouveau ministre des Langues officielles va-t-il conjuguer avec son autre ministère, l’Emploi et le Développement de la main-d’œuvre? Source: Twitter/ Randy Boissonnault

Le ministre des Langues officielles, Randy Boissonnault sera sans nul doute un interlocuteur privilégié par tous les organismes francophones des provinces et territoires. Mais il ne faudra pas oublier l’importance d’autres ministres pour la mise en application de la nouvelle Loi sur les langues officielles. 

Pour Yves-Gérard Méhou-Lokole vice-président de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada, « Randy Boissonnault n’est pas un inconnu de la FCFA dans la mesure où quand même, c’est une personnalité qui a été, avant son action en politique, active au niveau de la francophonie albertaine, impliqué notamment au campus Saint-Jean comme étudiant et militant ».

D’après le vice-président, Randy Boissonnault a également fait partie des consultations du patrimoine canadien sur l’avenir de la francophonie. « Nous sommes donc contents de le retrouver », a-t-il ajouté.

Yves-Gérard Méhou-Loko, vice-président de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du CanadaGracieuseté

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RADIO-CANADA – Publié le 27 juillet 2023

La forte augmentation de la population se perçoit dans la communauté francophone.

Selon la SAF’Île, il y a 5500 Acadiens et francophones à l’Île-du-Prince-Édouard. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURIANNE CROTEAU

L’Île-du-Prince-Édouard a connu la plus forte croissance démographique de toutes les provinces et territoires dans la dernière année. Selon Statistique Canada, la population a augmenté de 4,6 % depuis l’an dernier.

La population de l’île est maintenant estimée à 176 113 personnes. Et cela se voit aussi dans la population francophone.

Entre les recensements de 2016 et 2021, la population d’expression française de l’Île-du-Prince-Édouard a augmenté de 8,7 %. Le pourcentage de la population qui a le français comme langue maternelle a légèrement baissé de 3,4 % à 3 %.

Il y a plus de 5500 Acadiens et francophones sur l’île.

Le nombre de personnes capables d’avoir une conversation en français a connu une croissance significative, passant de 12 000 personnes en 1991 à 20 000 en 2023.

La Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (SAF’Île), qui a souligné ce fait dans un communiqué mercredi, veut profiter de cette croissance pour obtenir du gouvernement provincial plus de services en français.

Isabelle Dasylva-Gill, la directrice générale de l’organisme, se réjouit d’avoir des données pour appuyer ses demandes. Cela permet dans nos interventions de donner des informations pertinentes au gouvernement, a-t-elle dit en entrevue.

À condition qu’il soit à l’écoute, ajoute-t-elle, c’est des outils qu’ils peuvent utiliser pour faire des décisions éclairées, mais aussi des décisions qui vont répondre aux besoins réels du terrain.

Immigration

L’immigration est le principal facteur qui explique la hausse de la population sur l’île, en particulier dans la région de la capitale, Charlottetown, où des milliers de nouveaux arrivants se sont installés ces dernières années.

C’est aussi où l’on retrouve le plus de gens qui parlent français. Entre 1991 et 2021, le nombre de personnes capables d’avoir une conversation en français à Charlottetown a doublé, de 6000 à 12 000 résidents.

C’est 60 % de la population francophone de l’île, a soutenu mercredi dans un communiqué Richard Marcoux, le directeur de l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (ODSEF) de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard et de l’Université Laval.

Il y a donc une reconfiguration géographique, selon l’ODSEF. On voit en effet que la région Évangéline comptait 1730 francophones en 2021, comparativement à 2140 une génération auparavant.

Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, réélu le printemps dernier, doit dévoiler d’ici la fin de l’été une stratégie en immigration et croissance démographique.

En juin, la province avait présenté son plan d’action 2023-2028 pour l’immigration francophone.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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RADIO-CANADA – Flore Tamko Mbensi, publié le 26 juillet et mis à jour le 27 juillet

Le député francophone d’Edmonton-Centre, Randy Boissonnault, ancien ministre fédéral du Tourisme et ministre associé aux Finances, est désormais ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles dans le nouveau Cabinet de Justin Trudeau.

Randy Boissonnault devient ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / NICK IWANYSHYN

Ce changement de portefeuille est une bonne nouvelle pour l’Alberta et l’Ouest canadien, estime le professeur de sciences politiques à l’Université de l’Alberta, Frédéric Boily.

Selon lui, Randy Boissonnault a pris des galons et son nouveau rôle lui permettra d’apporter des solutions aux défis liés à l’emploi et aux langues officielles, notamment le français en milieu minoritaire.

D’après Frédéric Boily, ses nouvelles responsabilités toucheront un peu plus directement la communauté francophone albertaine et les communautés francophones de l’Ouest canadien qui attendent la finalisation de la nouvelle mouture de la Loi sur les langues officielles.

Le président de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) prévoit aussi des lendemains meilleurs pour le français en milieu minoritaire. Pierre Asselin est persuadé qu’avec son sens de l’écoute, son leadership et son enthousiasme, Randy Boissonnault saura porter la francophonie canadienne et albertaine vers l’avant.

En 2015, il avait été nommé secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly. Il avait collaboré avec elle dans le cadre d’une série de consultations qui a mené au plan d’action sur les langues officielles de 2018. Il a donc une très bonne connaissance du dossier, estime Pierre Asselin.

Selon le président de l’ACFA, Randy Boissonnault devra s’inscrire dans la continuité de finalisation de la Loi sur les langues officielles, entamées par l’ancienne ministre fédérale des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor.

Randy a rendu de nombreux services à notre communauté. Il a été le président du Conseil de développement économique de l’Alberta en plus de présider le comité d’organisation des Jeux de la francophonie canadienne à Edmonton en 2008. Alors, on est très content que ce soit lui qui prenne la relève de la ministre Petitpas Taylor.

Une citation de Pierre Asselin, président de l’ACFA

Par ailleurs, Randy Boissonnault est attendu sur des questions qui touchent à l’emploi, notamment le programme libéral de transition énergétique qui aura des implications sur la structure de l’emploi en Alberta et dans l’Ouest canadien en général.

Trudeau a quand même les mains un peu liées par le fait qu’ il n’y a pas beaucoup de députés dans l’Ouest, mais en misant sur Randy Boissonnault, c’est une bonne chose.

Une citation de Frédéric Boily, professeur des sciences politiques de l’Université de l’Alberta

Ancien étudiant du campus Saint-Jean, Randy Boissonnault a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015 et réélu en 2021.

Rectificatif :

Une version précédente de ce texte affirmait que Randy Boissonnault était le premier Franco-Albertain à devenir ministre fédéral. Or, au moins un autre député franco-albertain a détenu un portefeuille ministériel par le passé.

L’Ouest canadien, soit la Colombie-Britannique, la Saskatchewan, le Manitoba et l’Alberta, a totalisé 21 députés libéraux aux élections de 2021, pour une population d’environ 13 millions de personnes. L’Alberta en compte deux. L’autre député fédéral albertain, George Chahal, n’a toujours pas été ministre à Ottawa.

On voit bien que la marge de manœuvre de M. Trudeau en Alberta et dans l’Ouest n’est pas très grande. On devrait préférer un cabinet où il y aurait davantage de représentation de l’Ouest canadien, mais dans les circonstances, je pense que M. Trudeau fait quand même relativement bien.

Dans un tweet, Danielle Smith, la première ministre de l’Alberta, s’est réjouie à l’idée de poursuivre ses relations bilatérales avec le gouvernement du Canada, y compris les nouveaux ministres nommés.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 26 juillet 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

TEMISKAMING SHORES – Entamée en 2021, la marche vers la relance économique dans le Timiskaming ontarien semble déjà porter fruit. Le défi, celui que connaît tout entrepreneur francophone en milieu minoritaire, et le rêve aussi, demeure de pouvoir s’afficher davantage en français.

Les entrepreneurs franco-ontariens de Temiskaming Shores ont un nouveau soutien de taille avec l’initiative Leadership entrepreneurial pour les francophones. Crédit image : Inès Rebei

Temiskaming Shores n’a pas été épargnée par la pandémie, pourtant ici, celle-ci a généré un élan, celui de se réinventer tout en célébrant son identité francophone. Porté par une jeune femme dynamique, Jacinthe Rivard, le projet Leadership entrepreneurial pour les francophones (LEF) a été lancé il y a deux ans pour répondre à un besoin dans le district du Timiskaming.

Financé par FedNor, dans le cadre de l’Initiative de développement économique (IDE), celui-ci est déjà dans sa deuxième phase après avoir exploré trois volets lors de la première, à savoir les ressources communautaires, la promotion, et la formation. Pour sa deuxième phase, l’organisme a reçu 185 821 $, soit plus de 71 000 $ que pour la première.

Jacinthe Rivard était enseignante avant de se lancer au LEF. Crédit image : Inès Rebei

Sur le site web de l’organisme, les entreprises bénéficiant de l’initiative sont à l’image de cette relance : jeunes et innovatrices. Parmi celles-ci, un certain nombre sont nées, elles aussi, après la pandémie.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 juillet 2023

Grâce à un nouveau financement d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, le Centre francophone du Grand Toronto élargit ses services aux nouveaux arrivants francophones en Ontario avec l’ajout du service pré-départ.

Bonne nouvelle pour la francophonie ontarienne. Les immigrants francophones en Ontario pourront désormais bénéficier d’un service pré-départ offert par le Centre francophone du Grand Toronto (CFGT).

Financé par IRCC, ce service permet aux futurs résidents permanents francophones, y compris certains réfugiés, de recevoir des informations pertinentes, ainsi qu’un soutien adéquat les aidant à prendre des décisions éclairées à propos de leur nouvelle vie en Ontario avant leur arrivée au Canada.

Avec l’ajout de ce nouveau service, le CFGT se félicite de remplir les besoins des nouveaux arrivants francophones dans les trois étapes du parcours d’établissement de de tout immigrant, à savoir : le pré-départ, l’accueil et l’intégration.

Selon un communiqué publié par le CFGT le mardi 26 juillet, l’octroi de la prestation des services avant arrivée aux immigrants francophones en Ontario permet au CFGT de se joindre au programme ’Connexions francophones’’, coordonné par La Cité et en collaboration avec ses partenaires, d’un bout à l’autre du Canada.

« Les services offerts, en ligne, permettront d’amorcer le processus d’établissement, en commençant par des services d’évaluation des besoins pour établir un plan d’établissement, ainsi que des sessions d’information et orientation sur la vie au Canada, des webinaires de préparation à l’emploi et des ateliers sur des thématiques d’intérêt comme la reconnaissance des titres de compétences étrangers ou encore les programmes-relais à leur disposition. L’évaluation des besoins facilitera l’aiguillage et le référencement vers des partenaires francophones en établissement pour accompagner les nouveaux arrivants, de manière proactive, assurant ainsi un parcours d’immigration intégré et coordonné. », lit-on dans le communiqué.

« Nous tenons à remercier chaleureusement IRCC pour sa confiance renouvelée, ainsi que La Cité pour son partenariat crucial. Ce succès est aussi celui de notre équipe des services d’établissement sous le leadership de notre Vice-présidente, Aissa Nauthoo, qui ont œuvré sans relâche pour l’obtention de ce programme » a déclaré la Présidente-directrice générale du CFGT, Florence Ngenzebuhoro.

Crée en 1976, le CFGT fournit une vaste gamme de programmes et de services en Français tels que les soins de santé, la santé mentale, l’aide à l’établissement et à l’intégration des personnes nouvellement arrivées, le soutien à l’emploi, l’aide juridique, le développement de la petite enfance, de la jeunesse, de la famille, ainsi que l’aide au logement.

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RADIO-CANADA – Jérémie Tessier-Vigneault, publié le 26 juillet 2023

Grand passionné de musique et joueur d’orgue à ses heures, Élie LeBlanc s’offre en récital chaque vendredi d’été à la Cathédrale de Moncton.

Élie LeBlanc a eu un vrai coup de foudre lorsqu’il a commencé à jouer de l’orgue pour la première fois.
PHOTO : GRACIEUSETÉ MR21

Lorsque l’on pense à un joueur ou une joueuse d’orgue, l’image que l’on a en tête est rarement associée à un jeune homme de 18 ans tout frais sorti de la polyvalente.

Élie LeBlanc brise le stéréotype et s’adonne à l’orgue plusieurs fois par semaine, au grand plaisir des spectateurs venus écouter jouer ses interprétations de pièces variées.

Un instrument méconnu chez les jeunes

À l’école, plusieurs personnes me disaient : comment ça tu joues de l’orgue, pour quoi tu fais ça? Je n’ai jamais été comme les autres, j’ai toujours voulu faire mes propres affaires. Le monde qui me questionne je leur montre à quel point c’est le fun et intéressant, mentionne Élie LeBlanc.

L'organiste Élie LeBlanc
« L’orgue, tu le ressens dans tout ton corps » mentionne le jeune musicien Élie LeBlanc
PHOTO : GRACIEUSETÉ MR21

Plusieurs de ses camarades de classe ignoraient même ce qu’était un orgue, raconte-t-il.

Mais c’est vraiment de quoi d’unique, ce n’est pas tout le monde qui peut dire : « Hey j’ai un fils qui joue de l’orgue ». Il y a plusieurs chemins à prendre et ceci c’est mon chemin, j’ai trouvé ma passion et c’est l’orgue, ajoute-t-il.

Une passion d’enfance

Élie joue du piano depuis qu’il est tout petit, à l’âge de trois ans il jouait déjà quelques notes, avant de prendre des leçons plus sérieuses à 10 ans.

L'organiste Élie Leblanc lorsqu'il était bébé. Il tient un piano jouet dans ses mains.
Élie LeBlanc pratique le piano depuis qu’il est tout petit.
PHOTO : GRACIEUSETÉ ÉLIE LEBLANC

Le Dieppois vient d’une famille de musicien. Son père a d’ailleurs décidé d’enseigner le piano après ses études en musique à l’Université de Moncton.

Depuis quelques années, sa passion pour le piano l’a amené vers l’orgue. C’est le son particulier et l’ambiance sonore dans laquelle il fait plonger le lieu où il est joué qui l’a charmé.

Aussi longtemps que je suis vivant, je vais continuer à jouer de l’orgue.Une citation deÉlie LeBlanc, organiste

C’est un son incroyable! Il y’a une grande variété de sonorité. Avec l’orgue de la cathédrale, tu le ressens dans tout ton corps. En haut, à côté des tuyaux, tes oreilles bourdonnent, c’est très fort, très puissant, mentionne le jeune musicien.

Un récital chaque semaine

Grand admirateur de musique baroque, Élie LeBlanc joue pour différentes messes un peu partout, en plus de performer son récital chaque vendredi pour MR21 Cathédrale numérique.

Un orgue avec quatre claviers superposés.
L’orgue de la cathédrale de Moncton comprend quatre claviers.
PHOTO : RADIO-CANADA / EMMANUELLE ROBINSON

L’orgue sur lequel joue Élie a été installé en 1955 et possède 5176 tuyaux, 80 rangs et 67 jeux faisant de l’imposant instrument, l’un des orgues les plus impressionnants à l’est de Montréal.

Depuis qu’il est organiste, Élie se fait même reconnaître dans les lieux qu’il fréquente, une véritable « rockstar » de l’orgue.

Quand je descends en bas du jubé, le monde me regarde et me dit : c’est toi qui joues? Même quand je vais à la place Champlain, les gens me disent : c’est toi le fils de Jean-Claude? C’est toi qui joues de l’orgue? Même mes amis sont témoins de ça, des gens qui me reconnaissent, mentionne-t-il en riant.

Pour écouter Élie LeBlanc s’en donner à cœur joie sur les quatre claviers de l’orgue de la cathédrale de Moncton, il faut s’y rendre chaque vendredi entre 15 h et 17 h jusqu’au début septembre.

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RADIO-CANADA – Publié le 24 juillet 2023

Le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) sera à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 17 au 19 août prochain. Le programme Destination Manitoba a pour but d’accompagner les candidats à l’immigration de ce pays francophone.

Le programme Destination Manitoba du CDEM souhaite que de nouveaux arrivants francophones s’installent au Manitoba.
PHOTO : CBC / JAISON EMPSON

La directrice de l’employabilité et de l’immigration économique au CDEM, Salimata Soro, dit qu’un large éventail de profils francophones sont recherchés en Afrique.

Nous recherchons pratiquement dans tous les domaines de l’administration, dans les communications, l’énergie renouvelable… tous les emplois en demande au Manitoba et la liste est vraiment longue, souligne-t-elle.

Salimata Soro affirme avoir reçu plus de 6000 candidatures.

On n’aurait pas pensé qu’il y aurait autant d’engouement, s’étonne-t-elle, car elle pensait seulement dépasser le palier symbolique de 1000 personnes intéressées. Elle indique qu’environ 2000 personnes ont finalement été retenues.

Les personnes intéressées par le programme doivent remplir certains critères.

Un diplôme universitaire et une expérience de travail dans les domaines que nous recherchons, détaille-t-elle.

L’objectif c’est de maintenir ces gens au Manitoba, au lieu qu’ils passent par ici pour ensuite aller ailleurs.Une citation deSalimata Soro, directrice de l’employabilité et de l’immigration économique au CDEM

Même si les candidats ne sont pas forcément bilingues, Salimata Soro explique que tous ont une base et qu’ils peuvent se mettre à jour pour occuper des emplois exigeant autant l’anglais que le français.

Promouvoir le Manitoba, au-delà de Winnipeg

En plus d’accompagner les personnes dans leurs démarches d’immigration, ce programme veut donner aux futurs nouveaux arrivants les clés pour s’installer dans les Prairies.

L’objectif principal est de faire la promotion du Manitoba et surtout de nos communautés bilingues. De plus en plus il y a un manque de personnes dans ces communautés. Même ceux qui connaissent le Manitoba pensent qu’il s’arrête à Winnipeg, insiste Salimata Soro.

Le programme Destination Manitoba prévoit aussi de tenir des événements au Cameroun, en novembre, annonce Salimata Soro.

Elle précise que les trois jours à Abidjan vont déjà attirer un grand nombre de nationalités.

On a au moins 50 personnes qui viennent de pays limitrophes, comme le Burkina [Faso], le Mali, le Togo, le Bénin et même le Ghana, déroule la cadre du CDEM.

On veut toucher toutes les niches ou il y a des francophones dans le monde, ajoute-t-elle.

Avec les informations d’Abdoulaye Cissoko et d’Antoine Brière

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 juillet 2023

OTTAWA – Durant un point de presse à Ottawa, le premier ministre Doug Ford, accompagné de la ministre des Transports et des Affaires francophones, Caroline Mulroney, a déclaré soutenir la communauté francophone, trois semaines après la décision du ministère des Collèges et Universités de ne pas financer le projet de l’Université de Sudbury.

« Je sais qu’ils ont des difficultés, mais on est là à 100 % derrière eux », a-t-il lancé en réponse à une question d’un journaliste lors d’une allocution concernant les transports à la capitale fédérale. « On ne met personne à l’écart », a-t-il ajouté.

Il s’agit de la première prise de parole du gouvernement Ford depuis la décision de ne pas financer l’Université de Sudbury.

À ses côtés, la ministre Mulroney a aussi réagi en défendant la décision prise : « Le ministère des Collèges et Universités a mené un examen minutieux et a conclu pour plusieurs raisons, incluant le fait que l’Université de l’Ontario français existe et l’offre de programme existante est suffisante. »

Mme Mulroney a évité de répondre directement à une question d’un journaliste lui demandant si la province serait prêtre à revenir sur sa décision moyennant une plus grande part de financement de la part du gouvernement fédéral.

Celle-ci a préféré revenir sur le rôle du gouvernement de Doug Ford dans le dossier de l’UOF, le présentant comme un « grand champion de l’éducation postsecondaire en français ».

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RADIO-CANADA – Publié le 23 juillet 2023

Après 16 ans de célébrations annuelles, le rideau est tombé pour une dernière fois sur le festival Terre Ferme de Willow Bunch, en Saskatchewan.

De nombreux artistes de la Saskatchewan, du Manitoba et du Québec sont montés sur scène au cours des trois jours de festivités.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATT HOWAR

Plus de 300 festivaliers, tant francophones qu’anglophones, se sont déplacés à la ferme de la famille Campagne.

Moment phare des trois jours du festival, le grand spectacle du samedi soir a réuni de nombreux artistes sur la même scène, notamment Alexis Normand, Connie Kaldor, Wally Landreth et Andrina Turenne.

Les membres de la famille Campagne, hôtes de l’événement, ont également participé aux célébrations. Certains membres de la nouvelle génération ont même partagé la scène avec les artistes invités.

Nous autres, quand on se rassemble, on chante de la musique, on fait de la musique, on fait de l’art, on joue aux cartes, ça jase, ça rit… On a juste énormément de plaisir, explique Gabriel Campagne. Quand on organise un spectacle comme ça, il y a certaines chansons de notre famille qu’on chante tous ensemble.

La tempête et l’alerte de tornade émise samedi soir pour la région de Willow Bunch n’ont pas été suffisantes pour gâcher les célébrations. Les festivaliers ont pu poursuivre la fête jusqu’aux petites heures du matin.

Il y a eu un gros vent, un gros orage qui ne nous a pas frappés finalement. On est tous rentrés dans notre hall, raconte l’artiste et co-organisatrice du festival, Annette Campagne. Pour moi, c’était poétique de finir là-dedans parce que c’est comme ça que ça a commencé. On a chanté À la claire fontaine. Tout le monde s’est tu. Et on a pleuré, évidemment.

Le déjeuner de crêpes lors du festival Terre Ferme de Willow Bunch, en Saskatchewan, le 23 juillet 2023.
Un déjeuner de crêpes était offert dimanche matin aux festivaliers.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATT HOWARD

Bien que les organisateurs aient déjà annoncé que cette année était la dernière pour le festival Terre Ferme, ils ont toutefois laissé entendre que la nouvelle génération pourrait reprendre le flambeau, et ce à leur manière.

Une perspective qui donne espoir à certains festivaliers de pouvoir poursuivre la fête au cours des prochaines années.

Maintenant qu’on y a pris goût, on va vouloir savoir ce qui se passe, dans quelle nouvelle formule le festival va se maintenir avec les générations qui continuent à prendre la relève, affirme, optimiste, le festivalier Douglas Simpson.

Avec les informations de Coralie Hodgson

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RADIO-CANADA – Miguelle-Éloïse Lachance, publié le 23 juillet 2023

Le Camp Soleil, à Noëlville, accueille depuis 1993 les jeunes francophones de la région pour une semaine en colonie de vacances entièrement en français.

Des dizaines de jeunes francophones passent une partie de l’été au Camp Soleil.
PHOTO : RADIO-CANADA

Après deux années d’interruption, en 2020 et 2021, et un été avec beaucoup de restrictions en 2022, les activités sont de retour à la normale, souligne Mathieu Simon, le directeur du camp.

C’est vraiment la première année [depuis 2019] où on n’a pas tout le bagage qui vient avec la pandémie, ajoute-t-il

.

L'enseigne du Camp Soleil.
Le Camp Soleil est en activité depuis le début des années 1990.
PHOTO : RADIO-CANADA

Une semaine passée au camp permet de profiter des activités en plein air typiques de ce genre d’endroit, mais elle donne surtout l’occasion aux jeunes de tisser des liens avec d’autres francophones.

J’aime ça, il y a de la bonne nourriture et je rencontre de nouveaux amis, confie Joey Gingras, un campeur.

Des liens durables

L’équipe du Camp Soleil, de la direction aux moniteurs en passant par les bénévoles, est entièrement formée d’anciens campeurs.

Mathieu Simon et Colton Chaput accordent une entrevue.
Mathieu Simon et Colton Chaput sont respectivement directeur et directeur adjoint du Camp Soleil.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ces gens-là qui ont travaillé comme moniteurs au Camp Soleil dans notre temps de campeurs, c’était un peu nos héros francophones, affirme Colton Chaput, le directeur adjoint du camp.

C’était nos modèles, donc pour nous autres, pouvoir donner ça aux jeunes de la prochaine génération, c’est vraiment chouette.Une citation deColton Chaput, directeur adjoint du Camp Soleil

Notre équipe, c’est la preuve que la mission du camp fonctionne, ajoute le directeur adjoint.

Des liens d’amitié se forment aussi entre bénévoles.

Loïc Ouimet et Julien Dubé ont tous les deux fréquenté le camp dans leur enfance, mais pas en même temps.

L’an dernier, ils ont fait du bénévolat ensemble, et ils se disent maintenant inséparables.

Appui financier important

Mathieu Simon tient à souligner l’importance des commanditaires du camp, qui permettent non seulement d’apporter des améliorations aux installations mais aussi d’aider les familles moins nanties à inscrire leurs enfants.

On a eu une hausse de subvention cette année, ce qui est un grand succès pour nous, s’exclame le directeur du Camp Soleil.

Le camp accueille des campeurs jusqu’à la fin du mois d’août.

Par la suite, l’équipe commencera déjà à préparer sa prochaine saison.

Avec les informations de Félix Hallée-Théoret

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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 24 juillet 2023

Yvan Chartrand et Louise Philbin, propriétaires du Verger du Terroir dans le Témiscaming ontarien, sont parmi les plus gros producteurs de camerises dans la province. Ils souhaitent maintenant que ce petit fruit encore peu connu en Ontario soit transformé en boissons vendues dans les épiceries.

Yvan Chartrand et Louise Philbin attendaient depuis six ans que leur 20 000 plants de camerises atteigne une belle maturité.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

La relative méconnaissance de la camerise par le grand public est un obstacle de taille.

Je pense qu’il faut se rappeler que voilà très peu d’années passées, des canneberges, il n’y en avait pas dans les magasins, lance Yvan Chartrand à titre de comparaison.

À son avis, l’industrie agroalimentaire n’ose pas encore prendre le risque de l’inclure dans les magasins à grande surface.

Il envisage de récolter 120 000 livres de camerises de ses 20 000 plants d’ici la fin du mois de juillet.

Ce fruit qui ressemble à un bleuet allongé a un goût unique et riche, lance l’agriculteur basé à New Liskeard.

Je dirais que c’est comme si tu mélangeais de la framboise et du bleuet ensemble, puis tu le ferais bouillir et tu ferais évaporer 50% d’eau. Ça concentrerait la saveur et c’est ça que ça goûte, décrit-il.

Je suis le premier fermier avec l’envergure pour faire affaire avec les gros transformateurs, pour que le public le goûte dans des jus, de la crème glacée…

Des employés récoltent des camerises.
Les employés du Verger du Terroir en pleine action pour récolter les camerises.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Je m’imagine que dans peut-être vingt ans, tu vas aller au McDonald’s puis il va avoir des « sundaes » à la camerise, avance un Yvan Chartrand très convaincu.

La camerise, adaptée au Nord de l’Ontario

La camerise est le fruit du chèvrefeuille bleu, un arbuste qui pousse dans les régions nordiques.

Son arrivée au Canada s’est fait grâce à l’expertise de Bob Bors, chercheur de l’Université de Saskatoon.

Il étudie depuis le début des années 2000 ce petit fruit.

Il a réuni les meilleures caractéristiques génétiques des camerises russes et japonaises pour développer une variante avec une saveur unique.

La camerise a un climat qu’elle aime, donc ici à New Liskeard c’est comme la place parfaite. Le climat parfait, la terre parfaite. À Niagara Falls, la camerise ne poussera pas aussi bien comme ici, souligne Yvan Chartrand.

Des camerises dans un plant.
La camerise est un produit qui se congèle et se transforme facilement, comme plusieurs autres petits fruits.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

On le surnomme le fruit de la longévité en raison de ses propriétés antioxydantes qui dépassent le cassis, la canneberge et le bleuet sauvage, selon ce qu’a expliqué Bob Bors lors d’une entrevue avec CBC.

La camerise est reconnue pour son potentiel à réduire les risques de certaines maladies. Un avantage qui peut s’avérer particulièrement lucratif pour les producteurs d’aliments.

La santé va être l’un des principaux moteurs de l’innovation en matière d’alimentation, ajoutait Sylvain Charlebois, professeur titulaire, directeur principal du Laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire à l’Université Dalhousie dans un entretien avec CBC.

Faire connaître le produit localement avant de viser plus gros

Yvan Chartrand et Louise Philbin essaient d’être présents partout dans le Témiscamingue, autant du côté québécois qu’ontarien, pour faire découvrir la camerise, un superfruit.

Nous autres, on a utilisé notre communauté dans le Nord pour faire du testing a dans les marchés locaux. La réaction a été très, très positive, clame Louise Philbin.

Des plants de camerises.
Le Verger du Terroir compte 105 rangées de camerises et de cerises sur ses terres, on en voit seulement une quinzaine sur la photo.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Le couple s’est entre autres arrêté à la Foire gourmande pour faire déguster la camerise en jus, en tartinade ou encore en boisson gazeuse.

On a été capable d’en apporter dans les supermarchés locaux, dit-elle fièrement.

Yves Paillé, propriétaire d’une boucherie à New Liskeard, a été dans les premiers à mettre des produits dérivés de la camerise sur ses tablettes.

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RADIO-CANADA – Publié le 21 juillet 2023

Vingt-six millions de dollars seront investis par le gouvernement du Manitoba afin de créer 148 nouvelles places en garderie dans les municipalités de Sainte-Anne et de Wallace-Woodworth. Ces nouvelles places seront rendues possibles grâce à l’ajout de bâtiments préfabriqués.

La province prévoit créer 60 nouvelles places à la garderie de l’Université de Saint-Boniface et 35 autres dans les écoles Saint-Lazare et Romeo Dallaire. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ROB KRUK

Le maire de Sainte-Anne, Yvan St. Vincent, se dit soulagé par cette annonce. Il juge un tel investissement nécessaire pour que sa communauté continue de s’agrandir.

On veut toujours offrir les services nécessaires à nos résidents, explique-t-il.

Par ailleurs, les gouvernements canadien et manitobain investiront 180 millions de dollars afin de créer plus de 3700 places à l’échelle de la province. Le gouvernement manitobain espère parvenir à ouvrir 23 000 nouvelles places d’ici mars 2026.

Au total, 27 établissements préfabriqués devraient voir le jour d’ici 2026, selon la province. Plus de 2000 nouvelles places en garderie devraient être disponibles dans les communautés rurales du Manitoba une fois ces projets achevés.

La ministre fédérale des Familles, Karina Gould, espère que ces investissements contribueront à soulager les parents qui ont longtemps eu du mal à trouver des places pour leurs enfants.

Des personnes sont devant une garderie pour une annonce à la presse.
Le gouvernent du Manitoba veut ouvrir 23 000 places en garderie d’ici mars 2026.
PHOTO : RADIO-CANADA / TRAVIS GOLBY

Ce financement s’inscrit dans l’Accord entre le Canada et le Manitoba sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada, déployé entre 2021 et 2026. Dans le cadre de cet accord, le Manitoba multiplie les annonces d’investissement concernant les places en garderie. Des projets commencent également à voir le jour.

Un premier établissement de garde d’enfants en préfabriqué a notamment été inauguré vendredi à l’ouest de Winnipeg.

Des tables sont disposées dans une salle de classe.
L’intérieur de la nouvelle garderie d’Headingley, faite en préfabriqué, à l’ouest de Winnipeg.
PHOTO : RADIO-CANADA / JOSH CRABB

Ce sera Bright Beginnings Educare qui exploitera la garderie. Cette dernière pourra accueillir 20 nourrissons et 54 enfants d’âge préscolaire.

Réduire la liste d’attente

Ces nouvelles places en garderies sont les bienvenues dans les établissements francophones de Winnipeg.

Danielle Dorge, la directrice de la garderie de l’Université de Saint-Boniface (USB), Espace pour grandir, indique que la liste d’attente de son établissement compterait près de 400 noms.

Le directeur général de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), Alain Laberge, se dit lui aussi soulagé par l’arrivée de nouvelles garderies. Il explique que sans ces nouveaux établissements, la DSFM se trouve dans une situation à double tranchant où certaines écoles doivent fermer une salle de classe pour ouvrir une garderie.

La province prévoit créer 60 nouvelles places à la garderie de l’USB et 35 autres dans les écoles Saint-Lazare et Romeo Dallaire.

Pénurie d’éducateurs de la petite enfance

Malgré ces nouvelles places, le Manitoba continue de souffrir d’une pénurie de 1 000 éducateurs de la petite enfance.

La directrice générale de l’Association des garderies du Manitoba, Jodie Kehl, souligne qu’il est nécessaire d’investir davantage dans le recrutement et la rétention du personnel.

L’Association des garderies du Manitoba insiste sur la nécessité de mettre en place une stratégie globale pour soutenir la main-d’œuvre des éducateurs de la petite enfance. Cela comprendrait des augmentations salariales, des opportunités de développement professionnel, des avantages sociaux et des régimes de retraite pour assurer un soutien complet aux éducateurs.

Les gouvernements provincial, territorial et fédéral se sont engagés à travailler sur une stratégie nationale pour les éducateurs lors d’une réunion la semaine dernière, reconnaissant que le défi est partagé par tous les provinces et territoires du pays.

Avec les informations d’Esther Morand

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RADIO-CANADA – Publié le 15 juillet 2023

Québec, Acadie, carcajou : ces mots français ont en commun d’avoir été tirés de la langue mi’kmaw.

Cette murale qui représente Molly Muise, une importante figure mi’kmaw, décore la résidence Lafrance de l’Université de Moncton.
PHOTO : RADIO-CANADA / MAYA CHEBL

Alors que les mots autochtones ont coloré la langue des colonisateurs, l’inverse est aussi vrai, analyse le linguiste de la Première Nation de Membertou, Bernie Francis.

La rencontre des langues Mi’kmaq et du français acadien – ÉMISSION ICI PREMIÈRE (cliquez-ici pour écouter)

Maintenant conseiller linguistique pour les conseils de bande mi’kmaw partout dans l’Atlantique, Bernie Francis a contribué à orthographier la langue mi’kmaw afin qu’elle puisse être lue et écrite dans sa version actuelle.

Ses recherches l’ont amené à découvrir des mots directement empruntés au français. Il estime qu’en tout, une centaine de mots sont dérivés de la langue de Molière. En voici quelques-uns.


Dans la cuisine :

Tapatatk : patates

Lakklem : crème sure

Salawey : sel

Te’pi’sewey : épices

Tipu’lewey : beurre

Kla’jewey : fromage cottage

Te’plma’sewey : fromage


Les fêtes catholiques :

Alame’s : messe

Nuelewimk : Noël

Mal’tikle’wimk : Mardi Gras

Kale’mewimk : le carême

Pa’kewimk : Pâques

Lapa’tko’tewimk : la Pentecôte


Jeux de cartes :

Kalawaq : carreau

Ke’laq : cœur

Pi’kaq : pique

Tlepaq : trèfle

Eleke’wit : le règle (le roi, dans le français de l’époque)

Matami’skw : madame (la reine, dans le français de l’époque)


Autres :

Tepot : des bottes

Lasmine : la cheminée

Saqpa’ntie : charpentier

Matlot : matelot

Te’sipow : un cheval (le mot est au singulier, mais il s’inspire du pluriel des chevaux)

Sui’p : un juif


Comment dire en mi’kmaw…

Français : wen’ju

Un homme français : Wen’ju’jkwej

Une femme française : Wen’jui’sit


Avec les informations de Catherine Morasse

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