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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 26 juin 2024

TORONTO – Les francophones de l’Ontario qui veulent créer leur entreprise pourront à terme s’adresser à n’importe quel Centre d’encadrement des petits entrepreneurs (CEPE) qui les orientera vers des services dans leur langue.

Stéphane Sarrazin, adjoint parlementaire à la ministre associée des Petites Entreprises et à la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, ministre des Affaires francophones, et Dominic Mailloux, président de la FGA ce mercredi. Photo : ONFR / Rudy Chabannes

C’est en tout cas le sens d’un financement de 500 000 dollars sur deux ans qui a été détaillé ce mercredi par la ministre des Affaires francophones de l’Ontario. Concrètement, les entrepreneurs qui le souhaitent seront dirigés par leur CEPE vers la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) pour obtenir un accompagnement en français.

Répartis dans les principales villes de la province, on compte une cinquantaine de ces centres qui offrent majoritairement une aide en anglais, notamment des outils pour démarrer et faire prospérer une affaire, comme des consultations gratuites avec des conseillers commerciaux ou des avocats ou bien encore des renseignements sur les licences, permis et autres cadres réglementaires.

La FGA s’imagine ainsi en « guichet unique » pour les entrepreneurs comme l’explique Dominic Mailloux, président de la FGA : « Ils vont être capables d’obtenir des services dans leur langue dès la prise de contact avec un centre. »

Dominic Mailloux, président de la FGA. Photo ONFR / Rudy Chabannes

Mais ces services ne seront pas immédiatement opérationnels prévient-il. Leur déploiement devrait se réaliser progressivement. « On va démarcher chaque centre pour travailler ensemble mais aussi aller de l’avant avec les entrepreneurs pour leur expliquer quels outils sont à leur disposition. On devrait voir les premiers résultats à partir de cet automne. »

« La francophonie économique représente un atout pour la province toute entière et la FGA joue ce rôle essentiel de relier et nourrir l’écosystème francophone et de bien nous représenter à l’échelle nationale et internationale », a mis en relief la ministre Caroline Mulroney, en déplacement dans les locaux de la FGA.

« Ce soutien accordé à la FGA fait partie d’un plan de 6,8 millions de dollars annoncé dans le budget 2024, a précisé à ses côtés le député Stéphane Sarrazin. Notre rôle est de créer les meilleures conditions possibles pour que nos entreprises aient du succès. »

Cette enveloppe globale comprend également une somme de 4,8 millions de dollars pour l’élargissement du programme Entreprise en démarrage Plus.

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FRANCITÉ – Publié le 26 juin 2024

Le programme PassepART a dévoilé mardi un bilan positif de sa première phase de quatre ans.

De 2019 à 2023, le programme PassepART a attribué près de 4,5 millions $ en microsubventions pour soutenir la prestation d’activités culturelles, artistiques et patrimoniales en français dans toutes les écoles franco-canadiennes et acadiennes.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié hier par la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), l’organisme pancanadien francophone en charge de l’administration du programme.

Au cours de ces quatre ans, PassepART a rejoint 750 écoles d’un bout à l’autre du pays, et permis la réalisation de 1 771 activités, portées par près de 300 organismes culturels et artistiques.

Financé par le gouvernement du Canada et administré par la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), le programme a, entre autres, favorisé :

L’augmentation significative du nombre d’activités artistiques, culturelles et patrimoniales dans les écoles franco-canadiennes et acadiennes, en particulier dans les régions éloignées, dont les territoires, grâce aux primes d’éloignement;

La mise en valeur de la diversité linguistique et d’une variété de représentations de la francophonie canadienne et acadienne, permettant d’aborder les questions de diversité et d’inclusion;

Le renforcement de l’identité francophone et du sentiment d’appartenance à la francophonie chez les élèves, par des expériences positives en français;

La multiplication des collaborations entre les écoles, les conseils scolaires et les organismes locaux, les enseignants et les artistes;

La professionnalisation, la visibilité et la notoriété des artistes.

« Nous sommes très fiers du succès de la première phase de PassepART, souligne Marie-Christine Morin, directrice générale de la FCCF. Grâce aux activités financées par le programme, nous avons touché chaque année jusqu’à 178 000 élèves de la maternelle à la 12e année. Le programme a contribué à renforcer l’identité francophone chez les jeunes et à multiplier les occasions de collaboration entre les écoles et les organismes artistiques et culturels franco-canadiens et acadiens. »

Devant ces résultats probants, le gouvernement fédéral a reconduit le financement de PassepART jusqu’en 2028 dans le cadre du nouveau Plan d’action pour les langues officielles.

La période d’inscription pour 2024-2025 est maintenant ouverte

Les organismes à but non lucratif sont invités à déposer dès maintenant leurs demandes de microsubventions pour l’organisation d’activités pour l’année 2024-2025.

Les organismes à but non lucratif artistiques et culturels pourront recevoir un montant de 1 500 $ par école pour réaliser leurs projets culturels, artistiques ou patrimoniaux dans les écoles franco-canadiennes et acadiennes.

Lancé en septembre 2019, le programme PassepART favorise la création de nouvelles expériences en français pour les jeunes par le biais d’activités artistiques, culturelles et patrimoniales. Cette initiative pancanadienne encourage les partenariats entre les écoles franco-canadiennes et acadiennes et les organismes artistiques, culturels et communautaires, grâce à des micro subventions.

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RADIO-CANADA – Publié le 26 juin 2024

Le 13e festival Acadie Rock a annoncé les têtes d’affiche pour le spectacle du 15 août à Moncton.

P’tit Belliveau était l’une des têtes d’affiche du festival en 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / JACQUES CORMIER

Le festival annonce aussi sa programmation familiale de la Fête nationale de l’Acadie. Cette célébration sera présentée au Parc des Arts du Sommet de la Francophonie, voisin du Centre culturel Aberdeen.

Dee Hernandez, Les Moontunes, le groupe louisianais Lost Bayou Ramblers et l’artiste Inuk du Québec Elisapie forment les têtes d’affiches du grand spectacle gratuit en plein air.

Elisapie pose avec le prix Juno de l’artiste ou du groupe autochtone contemporain de l’année lors de la remise des prix Juno à Halifax en 2024.
PHOTO : THE CANADIAN PRESS / DARREN CALABRESE

Le Centre culturel Aberdeen est un lieu symbolique pour l’Acadie au sud-est du Nouveau-Brunswick. Concentrer nos activités autour du centre-ville et de ramener le spectacle en soirée au Parc des Arts du Sommet de la Francophonie à côté du Centre, c’est la manière idéale de faire écho à notre histoire, exactement là où elle a débuté 13 éditions passées , explique Xavier Richard, directeur du Festival Acadie Rock.

Un tintamarre populaire

Les festivités débuteront en début d’après-midi au centre-ville de Moncton. Des activités familiales comprenant des numéros de musique, de danse, du maquillage seront proposées au musée Resurgo.

Le tintamarre à Moncton, Nouveau-Brunswick, 15 aout 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / HÉLOÏSE RODRIGUEZ-QIZILBASH

Réunissant des milliers de personnes chaque année, le traditionnel tintamarre débutera au centre-ville de Moncton sur le coup de 17 h 55 et se rendra jusqu’au Parc des Arts du Sommet de la Francophonie pour le spectacle du 15 août.

Selon Xavier Richard, le tintamarre du Festival Acadie Rock occupe une place importante parmi les tintamarres dans la province, un endroit pour les gens de la communauté d’afficher leur fierté acadienne dans les rues de la ville de Moncton.

Le 13e Festival Acadie Rock se déroulera du 13 au 18 août 2024. Les détails complets de la programmation seront dévoilés à la mi-juillet.

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FRANCITÉ – Publié le 25 juin 2024

Plusieurs communautés francophones et acadienne ont célébré la Saint-Jean Baptiste durant la longue fin de semaine.

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« Le 24 juin est la Fête nationale du Québec. C’est aussi la fête des francophones à plusieurs endroits au pays, de Whitehorse à Ottawa en passant par Saint-Paul en Alberta et La Broquerie au Manitoba, qui tient un défilé de la Saint-Jean depuis 1897 », déclare Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada dans une déclaration à l’occasion de la Saint-Jean.

« De grandes distances nous séparent. De la nation québécoise à la fransaskoisie et à la francophonie ténoise, nos contextes respectifs nous ont donné des identités et des spécificités. Ce qui nous unit, c’est cette volonté d’affirmation collective en français. C’est au nom de cette volonté que nous sommes engagés à resserrer nos liens de solidarité pour cette langue de France aux accents d’Amérique, comme chantait Michel Rivard », poursuit-t-elle.

Comme à chaque année, les francophones et les acadiens du Canada ont célébré la Saint-Jean Baptiste. Retour en images.

La plus grande fête de Saint-Jean à Kapuskasing

À Kapuskasing, la Saint-Jean Baptiste est l’un des événements les plus importants de l’année pour ne pas dire le plus important. Depuis 25 ans, les Franco-Ontariens – majoritaires dans la ville – célèbrent cette fête en grande pompe grâce à l’appui de bénévoles et de commanditaires. 

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La marche de la Saint-Jean Baptiste à Port-au-Port, un village francophone de Terre-Neuve-et-Labrador

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Concert de la Saint-Jean Baptiste à Saint-Jean de Terre-Neuve

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Célébration de la Saint-Jean Baptiste à Banff en Alberta

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Célébration de la Saint-Jean Baptiste en Acadie à Moncton

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Défilé de la Saint-Jean Baptiste à La Broquerie

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RADIO-CANADA – Véronique Morin, publié le 25 juin 2024

Pour sa troisième saison, la série Le monde de Gabrielle Roy raconte les voyages de la célèbre autrice franco-manitobaine en France et en Angleterre entre 1937 et 1939. L’équipe de production a relevé le défi de filmer l’entièreté des huit épisodes au Manitoba.

L’équipe a tourné dans plusieurs endroits du Manitoba qui rappellent l’Europe des années 30. Ils se sont rendus notamment dans une maison de St-Clements qui a été construite en 1862.
PHOTO : RADIO-CANADA / VÉRONIQUE MORIN

On est juste après la fin de la saison 2, c’est-à-dire que Gabrielle s’est donc arrachée à Winnipeg et à Saint-Boniface pour partir en Europe, explique la co-scénariste et réalisatrice de la saison 3, Renée Blanchar.

C’est-à-dire donc une période qui couvre 22 mois où Gabrielle est à la fois donc en Europe principalement, en France, puis en Angleterre, pour finir à Montréal. Donc c’est un [ tournage d’une vie de ] 22 mois très condensé, poursuit celle qui a aussi écrit et réalisé les deux premières saisons.

La comédienne Romane Denis, qui était dans la saison 2, rejoue le rôle de Gabrielle Roy pour ce voyage en Europe. Le reste de la distribution des rôles a beaucoup changé afin de bien représenter les personnages qui ont croisé le chemin de la protagoniste lors de son passage en France et Angleterre. Plusieurs d’entre eux viennent du Manitoba.

On a trouvé beaucoup de beaux talents à Winnipeg, dit Renée Blanchar, ça, j’y tiens et la production y tient aussi.

Renée Blanchar a réalisé les trois saisons de la série Le monde de Gabrielle Roy. Elle a aussi écrit les deux premières saisons. Pour la troisième, elle a partagé le travail d’écriture avec une autre scénariste.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Les tournages se sont terminés la semaine dernière. L’équipe a déniché des espaces propices à recréer des décors de la France et l’Angleterre des années 30.

Il y a un très grand défi de parler de l’Europe et de ne pas y aller. Et ça a été un défi d’équipe, souligne Renée Blanchar.

J’ai proposé […] de prendre un parti pris artistique qui nous permette de faire ça à partir d’éléments qu’on a ici [au Manitoba]et de travailler avec des effets spéciaux, des choses comme ça, raconte-t-elle.

On avait même pensé aller dans le Vieux-Québec éventuellement pour faire la France. Puis on s’est dit, non, on fait tout à Winnipeg, tout au Manitoba.

Renée Blanchar, co-scénariste et réalisatrice de Le Monde de Gabrielle Roy, saison 3

Le concepteur artistique Réjean Labrie a été chargé de la recherche des lieux de tournage. Il se spécialise d’ailleurs dans l’architecture des années 20 et 30 depuis son travail pour la série The Porter produite par CBC.

En tant que concepteur artistique, Réjean Labrie a notamment trouvé les lieux de tournages de la troisième saison.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

On a découvert que peut être avec le Palais législatif à l’intérieur, on pouvait faire une station de train à Paris, à l’extérieur on pouvait faire un jardin, une terrasse, aussi une montée vers Montmartre , raconte-t-il.

Londres, c’est un peu plus facile parce qu’on a beaucoup de briques ici, ajoute le concepteur artistique.

L’équipe a également passé ses derniers jours de tournage dans la région de St-Clements, au nord-est de Winnipeg, afin de recréer la campagne anglaise.

Le Manitoba a cette région ici qui a été développée par La Baie d’Hudson […] donc, il y a une architecture plus anglaise avec des maisons de 1880, ajoute-t-il.

La comédienne Romane Denis interprète Gabrielle Roy à nouveau dans la saison 3. Elle joue ici une scène se déroulant en Angleterre.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

La saison de l’amour

Selon Renée Blanchar, cette saison présente un moment charnière de la vie de Gabrielle Roy. Elle n’a plus son environnement de Saint-Boniface, souligne la réalisatrice.

Elle décrit la protagoniste comme libre et à la fois un peu perdue. Dans cette saison, Gabrielle connaît un amour foudroyant qui va la briser au point de faire en sorte que l’écriture lui permette de revenir à la vie .

Le contexte de l’époque affecte également son quotidien puisque Gabrielle Roy se trouvait en Europe quelques mois avant le début de la Seconde Guerre mondiale.

Il y a plein de contextes qui font qu’elle se retrouve peut-être un peu plus perdue et que dans cette dérive, elle va finalement trouver vraiment sa voie.

Renée Blanchar, co-scénariste et réalisatrice, Le Monde de Gabrielle Roy, saison 3

Pour la réalisatrice, cette nouvelle saison porte surtout sur l’amour. Tout ça tourne autour d’une histoire d’amour qui la révèle à elle-même, souligne-t-elle.

Dans cette troisième saison, Gabrielle Roy passe à travers les épreuves qu’elle vit grâce à l’écriture.
PHOTO : RADIO-CANADA / VÉRONIQUE MORIN

Après avoir écrit l’entièreté des deux premières saisons seule, Renée Blanchar a décidé de faire appel cette fois-ci à une autre co-scénariste, la Québécoise Dominick Parenteau-Lebeuf.

Je sentais que je manquais peut-être un peu de souffle et que c’était bien d’[ajouter] une autre voix à la mienne et puis qu’on arrive comme ça à faire quelque chose de plus complexe ou en tout cas qu’on aille un peu ailleurs, explique Renée Blanchar.

Même si une quatrième saison n’est pas confirmée, la réalisatrice dit déjà réfléchir au potentiel de raconter la suite de la vie de Gabrielle Roy.

Les huit épisodes de la troisième saison de la série Le monde de Gabrielle Roy seront diffusés dans quelques mois sur ICI TOU.TV EXTRA.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 24 juin 2024

Ce 24 juin, les Québécois, comme les Canadiens français ailleurs au pays, marquent la naissance de leur saint patron. Occasion d’affirmer une culture, une langue, une histoire en commun, cette journée populaire fêtée en grande partie au cours du week-end dernier et encore aujourd’hui chez nos voisins québécois l’a aussi été au cours des derniers jours en plusieurs endroits de l’Ontario.

Quelle est l’origine de la Saint-Jean-Baptiste?

Cette fête serait issue d’une tradition païenne consistant à allumer un feu pour marquer le solstice d’été. Introduite en Nouvelle-France par les colons français au 17e siècle, elle est devenue une fête catholique célébrant, chaque 24 juin, la naissance du patron des Canadiens français connu pour avoir baptisé Jésus dans le Jourdain. À l’origine une fête religieuse ponctuée de cérémonies et de feux de joie, elle se mue à partir du milieu du 19e siècle en célébration laïque, dont l’essence est l’affirmation de l’identité nationale des Québécois.

Comment la Saint-Jean-Baptiste a-t-elle évolué au fil du temps?

Après avoir été une fête principalement religieuse, elle s’est transformée en un événement nationaliste avec une forte connotation politique. Puis, au 20e siècle, sous l’influence de la Révolution tranquille, elle est devenue une célébration plus inclusive et culturelle, tout en conservant son caractère patriotique. Elle est officiellement reconnue par l’Assemblée législative du Québec comme un jour férié, en 1925. Aujourd’hui, elle est une fête populaire qui transcende les générations et les milieux sociaux, unifiant les Québécois autour de valeurs communes.

Mais alors pourquoi la fête-t-on en Ontario et ailleurs au pays?

La Saint-Jean-Baptiste est également célébrée en Ontario (et d’autres provinces hors-Québec) dans les communautés francophones, comme on l’a vu encore cette année à Kapuskasing, Sudbury et North Bay dans le Nord, Kitchener, London dans le Sud-Ouest, ou encore dans l’Est de la province. Les Franco-Ontariens partagent en effet une partie de l’héritage culturel et linguistique des Canadiens français et, à travers cette célébration, ils affirment eux-aussi leur identité culturelle et leur fierté d’appartenir à cette francophonie.

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RADIO-CANADA – Ilrick Duhamel, publié le 19 juin 2024

Les membres du Forum de la francophonie manitobaine ont atteint 65 des 96 objectifs durant la troisième et dernière année du Plan d’action communautaire (PAC) 2020 – 2023.

Le Forum de la francophonie manitobaine est ouvert à toutes et à tous et est une occasion de discuter de l’avancement du Plan stratégique communautaire (PSC) de la francophonie du Manitoba.
PHOTO : RADIO-CANADA / ILRICK DUHAMEL

Un succès selon le vice-président de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Derrek Bentley. Le forum est l’occasion de décrire les succès et les défis et de voir comment on peut continuer le progrès ensemble, explique-t-il.

Le Forum de la francophonie manitobaine est ouvert à toutes et à tous et est une occasion de discuter de l’avancement du Plan stratégique communautaire (PSC) de la francophonie du Manitoba.
PHOTO : RADIO-CANADA / ILRICK DUHAMEL

Une cinquantaine de personnes ont assisté au forum qui se déroulait dans la Salle Antoine-Gaborieau du Centre culturel franco-manitobain, mercredi soir.

La soirée prenait la forme d’une discussion devant public. À tour de rôle, des membres étaient invités sur scène pour partager leurs réussites et les défis rencontrés lors de la période allant du 1er avril 2022 au 31 mars 2023.

Le Plan d’action communautaire, mis en place en 2020, comprend cinq axes différents : vitalité et la pérennité; services en français; diversité et inclusion; fierté, célébration et inclusion; capacités et structures sociales, communautaires et institutionnelles.

Ci-dessous, un fait saillant de chacun des axes du PAC pour l’année 2022-2023.

Vitalité et pérennité

Le Centre culturel franco-manitobain (CCFM) est parvenu à augmenter son financement de deux manières différentes.

D’abord par le biais d’une première campagne annuelle qui a permis de récolter un don majeur de 25 000 dollars. Puis, en raison d’une augmentation de 387 000 dollars de son financement annuel par le biais du gouvernement provincial.

Toutefois, la directrice générale du CCFM, Ginette Lavack, mentionne que cette augmentation permet uniquement de se rattraper.

Le Forum de la francophonie manitobaine est ouvert à toutes et à tous et est une occasion de discuter de l’avancement du Plan stratégique communautaire (PSC) de la francophonie du Manitoba.
PHOTO : RADIO-CANADA / ILRICK DUHAMEL

Le financement stagnait depuis tellement longtemps qu’on est vraiment en mode rattrapage et j’ai encore l’impression de faire du sur place dans l’eau, soutient-elle.

Il va probablement faire des compressions et des ajustements budgétaires.

Une citation de Ginette Lavack, directrice générale du Centre culturel franco-manitobain

Services en français

Le cours d’introduction à l’éducation de la jeune enfance offert par l’Université de Saint-Boniface gagne en popularité. La quatrième cohorte, lancée le 15 janvier 2024, comprend 17 inscriptions.

Une hausse significative par rapport aux deux cohortes de 2021 – 2022 qui comptait 18 inscriptions au total. Ce cours a pour but de permettre de soutenir des entrepreneurs dans l’ouverture de garderies.

Diversité et inclusion

L’Accueil francophone est parvenu à maintenir sa cible d’aider 350 personnes par an sur une période de cinq ans. En 2023, l’organisme a pu aider 465 Afghans et Afghanes.

Fierté, célébration et inclusion

Les membres du Conseil jeunesse provincial (CJP) sont parvenus à organiser plusieurs activités culturelles en présentiel. En 2022 – 2023, l’organisme de jeunesse a réuni plus de 3320 personnes lors de 44 évènements rassembleurs.

Capacité et structures sociales

Pour sa part, l’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM) souligne qu’elle a bénéficié, en 2023, d’un investissement global de 29,1 millions de dollars des gouvernements fédéral et provincial.

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RADIO-CANADA – Publié le 20 juin 2024

L’équipe de Radio-Canada en Saskatchewan profite de l’occasion pour souhaiter une bonne Saint-Jean-Baptiste à tous les francophones et francophiles. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

La communauté fransaskoise prépare différentes activités pour célébrer la Saint-Jean-Baptiste. Voici ce qui est au programme dans les différentes régions de la province.

Battleford

Samedi dernier, la population des Battleford a pu célébrer la Saint-Jean-Baptiste lors d’une fête familiale.

Au programme, des animaux de la ferme et des jeux gonflables dans la cour de l’École Père-Mercure ont pu amuser les plus jeunes. De la barbe à papa était également offerte aux amateurs de sucrerie.

Des prix de présence ont aussi été tirés parmi les participants.


Bellegarde

À Bellegarde, des festivités pour la Saint-Jean-Baptiste sont prévues le vendredi 21 juin.

Barbecue, activités de plein air et ateliers sont au menu de la journée.

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) et l’Association jeunesse fransaskoise (AJF) invitent la communauté à se rassembler au 209, avenue Mgr Jean-Gaire, à Bellegarde, à compter de15 h 30.


Bellevue

La communauté fransaskoise de Bellevue pourra célébrer la Saint-Jean-Baptiste le jeudi 20 juin, avec le groupe fransaskois La Raquette à claquettes.

Les musiciens seront sur la scène de la salle communautaire de Bellevue, à 17 h 30. Un barbecue fait également partie de la programmation de la soirée.


Debden

Le Comité culturel fransaskois de Debden ne prévoit pas d’activités pour la Saint-Jean-Baptiste. L’organisme souligne que c’est habituellement la paroisse de la communauté qui organise les célébrations.


Gravelbourg

Aucune activité n’est prévue cette année à Gravelbourg.


Moose Jaw

Les francophones de Moose Jaw célébreront eux aussi la Saint-Jean-Baptiste en compagnie du groupe La Raquette à claquettes, le 24 juin.

Le spectacle aura lieu à 18 h dans le grand gymnase de l’École Ducharme.

Des billets sont en vente au prix de 5 $ auprès de l’Association communautaire fransaskoise de Moose Jaw.


Ponteix

À Ponteix, la Saint-Jean-Baptiste sera célébrée le 23 juin, à partir de midi.

Les membres de la communauté sont invités à se rendre au Centre culturel Royer pour les festivités.

Un brunch, des promenades en chariot et des danses autochtones et canadiennes-françaises seront organisés.

Des visites du musée archéologique seront aussi faites pour les personnes qui le désirent.


Prince Albert

Les francophones de Prince Albert pourront se rassembler le 22 juin pour célébrer la Saint-Jean-Baptiste.

À partir de 17 h, la communauté est invitée à participer à l’Assemblée générale annuelle de la Société canadienne-française de Prince Albert (SCFPA). Par la suite, un souper sera offert aux participants, qui sont invités à apporter un dessert ou des salades en mode repas-partage.

Le groupe fransaskois La Raquette à claquettes sera ensuite en spectacle à 19 h.

Les festivités auront lieu à l’École Valois.


Regina

L’Association communautaire fransaskoise de Regina organise sa fête de la Saint-Jean-Baptiste le 28 juin.

Les francophones de Regina sont invités au Bistro du Carrefour des Plaines, à 17 h, pour un 5 à 7 poutine.

Des poutines seront en vente jusqu’à 19 h 30. Suivra un spectacle du groupe fransaskois La Raquette à claquettes.


Saint-Denis

Une fête extérieure au Club culturel de Saint-Denis se déroulera le 23 juin. Un pique-nique, des ateliers de maquillage et une partie de balle molle sont au programme.

À 17 h, un souper communautaire sera organisé. Il y aura au menu du chili et des smokies.

Le groupe fransaskois La Raquette à claquettes sera par la suite en spectacle, à 18 h 30.


Saskatoon

À Saskatoon, la Fédération des francophones de Saskatoon célébrera la Saint-Jean-Baptiste le 21 juin.

Plusieurs activités culturelles et sportives sont au menu. Il y aura notamment des ateliers de bricolage, des jeux gonflables et un barbecue pour les participants.

Le groupe de musique Los Cumbianos, dont fait partie l’artiste fransaskois Thomas Chevalier, offrira un spectacle pour l’occasion.

Les francophones et francophiles de la région sont invités à se rendre au Pavillon Monique-Rousseau de l’École canadienne-française, à partir de 17 h.


Zenon Park

Du côté de Zenon Park, les francophones de la région sont invités à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 21 juin.

Un spectacle gratuit du groupe fransaskois La Raquette à claquettes sera présenté.

Un souper hot-dogs et hamburgers sera également offert. Les participants à l’évènement sont invités à apporter une salade pour accompagner le repas.

En fin de soirée, les participants pourront se retrouver devant un feu de camp, sur le terrain de la salle communautaire de Zenon Park.

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FRANCITÉ – Publié le 19 juin 2024

Pas moins de douze villes et localités albertaines accueilleront cette année des célébrations de la Saint-Jean Baptiste afin de célébrer la culture et la langue françaises dans la province.

Des Franco-Albertins celèrent le mois de la francophonie en mars 2024 – Gracieuseté (archives de l’ACFAS)

Considérée comme Fête nationale au Québec, la Saint-Jean Baptiste demeure une fête communautaire importante dans les communautés francophones en situation minoritaire ailleurs au Canada. C’est le cas, entre autres, de l’Alberta où de nombreuses communautés célèbrent la Saint-Jean.

« La Saint-Jean-Baptiste, qui a lieu annuellement le 24 juin et qui vise à souligner la culture francophone au Canada, approche à grands pas. Je vous invite donc à découvrir la douzaine d’activités proposées dans diverses régions albertaines et à noter ces dates à votre calendrier afin de pouvoir vous réunir entre amis ou en famille et à convier vos collègues, vos voisins et vos proches à se joindre à vous pour célébrer notre important héritage francophone, » lance la présidente de l’ACFA, Nathalie Lachance dans un communiqué publié le lundi dernier. 

Cette année, pas moins d’une douzaine de célébrations auront lieu pour fêter la Saint-Jean. Que ce soit dans les métropoles comme Calgary ou Edmonton ou bien dans les communautés rurales comme Plamondon ou Saint-Paul, les Franco-Albertains célébreront leur francophonie.

Voici une liste d’activités organisées par les ACFA régionales et divers organismes qui auront lieu au cours des prochains jours en Alberta :

  • Airdrie : La Zone Franco d’Airdrie vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 22 juin de 15 h 00 à 23 h 00  au Charles Butler Memorial Park situé au nord de Calgary avec La St-Jean dans l’Ouest. Au programme : prestation d’Isabelle la Wonderful, concert du groupe francophone Dépaysés, le Food Truck “Miss Poutine”, vente de billets moitié/moitié et bien plus encore. 
  • Banff : L’ACFA régionale de Canmore / Banff vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 23 juin à 17 h 00 au Central Park de Banff (Gazebo Park). Au programme : spectacle de JF Bastien, activités familiales, hot dogs et barbe à papa en vente sur place ! 
  • Calgary : La Cité des Rocheuses vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 22 juin à 18 h 00. Au programme : spectacle gratuit de JF Bastien et poutine. Billets
  • Cold Lake : LACFA régionale de Bonnyville / Cold Lake vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste au Camping Familial Franco Fun les 21 et 22 juin au Parc provincial de Cold Lake. Au programme : musique, feu de joie et plein d’activités. 
  • Edmonton : LACFA régionale d’Edmonton vous invite à participer à un concours de dessin sur le thème de ce que représente la Saint-Jean-Baptiste pour vous. 
  • Fort McMurray : L’ACFA régionale de Wood Buffalo vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste les 21 et 22 juin en camping au Parc Provincial de Gregoire Lake. Au programme : musique, feu de joie et plats à partager dans la soirée du 22 juin. Un spectacle de JF Bastien est également prévu au Centre communautaire scolaire Boréal le 24 juin à 17 h 30. 
  • Grande Prairie : L’ACFA régionale de Grande Prairie vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 22 juin dès 14 h 00 au Kleskun Hill Campground. Au programme : jeux pour enfants, compétition de pétanque, BBQ, feu de joie et musique francophone.
  • Jasper : LACFA régionale de Jasper vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 23 juin à partir de 18 h 00 à 21 h 00 au parc Commémoration, Scène CN. Au programme : spectacle Les Simonacs, jeux et maquillage pour enfants.
  • Lethbridge : L’ACFA régionale de Lethbridge vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 20 juin à 17 h 00 dans la cour arrière de l’ACFA régionale de Lethbridge. Au programme : spectacle gratuit de JF Bastien, jeux, activités et maquillage pour enfants.
  • Plamondon : L’ACFA régionale de Plamondon / Lac La Biche vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 22 juin à partir de 18 h 00 au Centre Culturel Philip Ménard. Au programme : souper poutine / pizza (payant), bar payant, musique du groupe Midlife Crisis, feu de camp, feux d’artifices, activités et maquillage pour enfants. 
  • Red Deer : LACFA régionale de Red Deer vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 22 juin de 10 h 00 à 16 h 00. Au programme : activités pour enfants, pétanque, taureau mécanique, défilé de mode, marché, performance des jeunes de l’École La Prairie et les prestations des artistes suivants : DJ GIGI, Denis Boisvert, Claude Godin, Lucille-Anne Laliberté, et Paul Malonga. 
  • Saint-Paul : L’ACFA régionale de Saint-Paul vous invite à célébrer la Saint-Jean-Baptiste le 24 juin à partir de 16 h 30 au Lakeland Brewing Company. Au programme : Musique et nourriture de Stems & Flappers.

Depuis 1926, l’ACFA est l’organisme porte-parole de la communauté francophone de l’Alberta.  Son rôle est de faire valoir les intérêts de cette dernière et d’assurer son développement global.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Catherine Moreau, publié le 19 juin 2024

Après avoir accordé la désignation bilingue au village, il y a 26 ans, l’auteur du rapport Chartier croit « qu’il est temps de passer à la prochaine étape ».

Richard Chartier, en 2019, alors qu’il était juge en chef du Manitoba.
PHOTO : RADIO-CANADA / THIBAULT JOURDAN

Alors que des résidents du village de Saint-Lazare soulèvent des préoccupations sur l’offre de services en français dans leur région, l’auteur du rapport Chartier, Richard Chartier suggère la création d’un centre de services bilingues pour servir ces communautés.

Qu’est-ce que le rapport Chartier?

En 1997, Richard Chartier, qui était juge à la Cour provinciale, est mandaté par le premier ministre de l’époque de revoir la prestation de services en français au sein du gouvernement.

Après de nombreuses consultations, il publie, en mai 1998, à l’Assemblée législative, le rapport Avant toute chose, le bon sens, couramment surnommé le rapport Chartier, dans lequel il affirme que les services offerts en français ne sont pas à la hauteur.

Les élus manitobains adoptent à l’unanimité les 29 recommandations du rapport, dont celle de créer six centres de services bilingues dans des secteurs où résidaient des francophones, les zones désignées francophones.

Voilà 26 ans déjà que l’ancien juge en chef du Manitoba, Richard Chartier, a accordé la désignation bilingue au village de Saint-Lazare, qui compte quelque 230 habitants et qui se situe à plus de 300 km de Winnipeg.

Radio-Canada s’est entretenue avec lui.

Comment réagissez-vous aux doléances exprimées par les résidents du village de Saint-Lazare?

Je crois qu’il est probablement temps de créer un mini centre de services bilingues pour servir ces communautés-là, même chose pour Saint-Georges/Powerview.

Ce mini centre pourrait servir un territoire plus large que la municipalité d’Ellice-Archie, un peu comme le fait l’école.

Lorsque j’ai écrit le rapport, j’ai utilisé la philosophie de l’amélioration continue des services. J’ai recommandé de revoir à chaque 5 ou 7 ans les services, s’assurer qu’on [satisfait] encore les attentes des communautés bilingues du Manitoba.

Pourquoi avoir désigné Saint-Lazare bilingue?

Pour écrire le rapport, j’ai été à la rencontre des communautés franco-manitobaines, dont Saint-Lazare. Je n’y étais jamais allé avant ça. J’ai vu la vitalité de cette communauté-là et j’ai dit, [il faut que je la désigne. Il y a vraiment une vie en français qui se vit ça et là , ça doit être respecté, reconnu et mis dans une politique gouvernementale].

Le village est désigné bilingue, mais a de la difficulté à obtenir des services en français, est-ce normal?

Je dois vous avouer qu’il aurait été très difficile à l’époque de vendre au gouvernement l’idée de mettre un centre de services bilingues d’une vingtaine d’employés pour servir une communauté qui est relativement petite.

J’ai désigné les six [endroits où on pouvait considérer d’ouvrir des centres]. Malheureusement, il y a des endroits que j’ai désignés bilingues, comme Saint-Lazare et Saint-Georges, où il n’y a pas de centre de services gouvernemental qui est tout près.

J’espérais que le gouvernement après quelques années dirait peut-être que ce qu’on peut faire, c’est créer un mini centre de services gouvernemental [dans ces communautés-là].

Qu’est-ce que cette désignation changeait pour la communauté?

Ce n’était pas que symbolique. Désigner le village de Saint-Lazare bilingue était une première étape importante. [Cette désignation] leur donne le droit d’approcher le gouvernement et de dire qu’est-ce que ça veut dire cette désignation? Vous avez accepté la recommandation, il faut que ça vaille quelque chose .

Si les Lazarois n’avaient pas été reconnus sur une carte et dans la politique gouvernementale du Manitoba, ils n’auraient pas l’occasion d’avoir cette discussion-là.

Puis j’ai l’impression que [les préoccupations soulevées dans les médias vont] peut-être réveiller quelques personnes pour dire c’est le temps qu’on aille à la prochaine étape pour la région de Saint-Lazare .

Le ministre responsable des Affaires francophones est natif de Saint-Lazare, alors je crois que c’est une occasion pour la communauté de convaincre le ministre de faire quelque chose, comme créer un mini centre de services bilingues.

NDLR : Les propos ont été édités pour faciliter la lecture.

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RADIO-CANADA – Justine Beaulieu-Poudrier, publié le 18 juin 2024

Le Collège nordique francophone (CNF) de Yellowknife est récemment devenu membre de l’Université de l’Arctique (UArctic), un réseau coopératif composé d’établissements postsecondaires comme des universités, des collèges, des instituts de recherche et d’autres organisations, dédiés à la région arctique.

Angélique Ruzindana, présidente du Collège nordique francophone (CNF), et Patrick Arsenault, directeur général, croient que l’adhésion au sein de l’Université de l’Arctique (UArctic) est une étape importante dans le parcours de l’établissement.
PHOTO : FACEBOOK / COLLÈGE NORDIQUE FRANCOPHONE

À l’issue d’un vote des membres de l’Université de l’Arctique lors de l’assemblée d’UArctic 2024, qui s’est tenue les 2 et 3 juin 2024 à Bodø, en Norvège, l’adhésion du CNF a été confirmée.

Le Collège nordique rejoint ainsi le Collège Aurora, le Centre de recherche et d’apprentissage de l’Université Dechinta Bush, l’Université du Yukon et le Collège de l’Arctique du Nunavut.

Une occasion de collaboration et d’innovation
Au-delà de la reconnaissance, la présidente du CNF, Angélique Ruzindana, croit que le fait de rejoindre le réseau de l’UArtic permettra de développer de nouveaux partenariats et d’échanger avec d’autres établissements au sujet des cours et de la mobilité des étudiants et du personnel. Pourquoi réinventer la roue quand d’autres personnes ont peut-être déjà fait le travail?

Pour Patrick Arsenault, cette adhésion permettra au CNF de participer à des discussions importantes sur des thèmes en lien avec la nordicité. C’était important pour le Collège nordique de se joindre à cette organisation […] afin de travailler avec des gens du Nord, régler des problèmes du Nord ou travailler à développer la formation dans le Nord.

L’adhésion à l’UArctic permettra au Collège nordique de participer à une soixantaine de réseaux thématiques couvrant un vaste éventail de thèmes allant des changements climatiques aux enjeux sociaux.

Davantage de rayonnement pour la francophonie nordique?
En plus de rejoindre des réseaux thématiques existants, les membres du réseau UArctic peuvent en suggérer de nouveaux. On n’a pas identifié de réseau thématique qui semble parler de la vie en français dans le Grand Nord. C’est donc possible que le Collège nordique se positionne pour en proposer un sur ce sujet, affirme le directeur général.

Il ajoute que le réseau compte plusieurs membres francophones, comme des universités du Québec et des établissements d’enseignement en France : On a très certainement un grand nombre de collègues francophones avec qui on pourrait collaborer.

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 18 juin 2024

SUDBURY – Dès la rentrée 2025, l’Université de Sudbury proposera 23 programmes universitaires dans quatre grands domaines, les arts, les sciences sociales, la gestion et les sciences de la santé. Le fruit d’un partenariat avec l’Université d’Ottawa permettant notamment aux étudiants d’obtenir des crédits communs aux deux universités sans besoin d’équivalence.

En mars 2024, lors de l’annonce du partenariat entre l’Université de Sudbury et l’Université d’Ottawa. Devant, de gauche à droite : la députée de Nickel Belt France Gélinas, le président de l’ACFO du Grand Sudbury Marc Gauthier, le recteur de l’Université d’Ottawa Jacques Frémont, le recteur de l’Université de Sudbury Serge Miville, le directeur de l’AFO Peter Hominuk, et le député de Sudbury Jamie West. Photo : Archives ONFR/Inès Rebei

L’Objectif de ce partenariat d’« augmenter l’accès à l’enseignement universitaire de langue française dans la région du Grand Sudbury », avait déclaré le recteur de l’Université de Sudbury Serge Miville, en mars dernier, lors de l’annonce du partenariat entre les deux établissements.

Ce seront donc 23 programmes qui seront donnés au sein de l’université du Nord de l’Ontario et sous sa gouvernance. Les étudiants francophones auront par exemple le choix entre un Baccalauréat en sciences commerciales, Baccalauréat ès sciences de la santé, Baccalauréat ès arts, et de nombreuses options déclinées pour chacun.

La liste des programmes et options offerts dès la rentrée 2025. Source : Université de Sudbury

«  L’offre de l’Université de Sudbury est unique en Ontario. La formule « un programme, deux diplômes » permet aux jeunes du Nord de profiter du meilleur de deux universités plus que centenaires, qui sont à l’avant-garde des connaissances et des exigences de notre économie », souligne dans un communiqué le recteur et vice-chancelier de l’Université de Sudbury, Serge Miville.

Selon lui, « l’expérience axée sur le leadership offre une valeur ajoutée inestimable directement liée aux compétences recherchées par les employeurs du Nord et du Canada tout entier. La relance des études universitaires en français à Sudbury offrira un choix de proximité permettant d’ancrer la jeunesse et le talent chez nous, ici, dans le Nord. »

En parallèle, durant l’été, l’Université de Sudbury convie des élèves francophones de 11e année à prendre part à des ateliers et groupes de discussions sur les aspirations et besoins de l’université pour et par la communauté, en résidence à l’université les fins de semaine.

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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 18 juin 2024

TORONTO – Les aînés francophones LGBTQ+ vivant en milieu minoritaire peuvent ressentir un fardeau supplémentaire en raison de leur orientation sexuelle et de leur langue maternelle lorsqu’ils tentent d’accéder aux services essentiels, tels que la santé, l’hébergement et divers autres services, selon des consultations réalisées auprès d’aînés francophones en Ontario. La Fédération des Aîné.e.s et Retraité.e.s Francophones de l’Ontario (FARFO) et Franco-Queer souhaitent donc offrir un espace inclusif et accueillant pour les personnes aînées et retraitées francophones 2SLGBTQI+, qui subissent encore de nombreuses stigmatisations dans leur quotidien, grâce à la mise en place d’un tout premier Réseau fierté aîné francophone dans la Ville Reine.

En Ontario français, les francophones de 65 ans et plus peuvent faire face à une double discrimination, soit celle de leur identité de genre et celle d’être francophone en situation minoritaire. Photo : Canva

Michel Tremblay, le directeur général de la FARFO, explique que l’objectif de ce réseau est de rejoindre les aînés francophones LGBTQ+.

Un des plus grands défis demeure dans la difficulté de repérer les personnes de cette communauté, explique le directeur.

« Nous en connaissons bien évidemment, mais les aînés de la communauté 2ELGBTQI+* ne se rassemblent pas nécessairement, alors, l’idée du réseau, c’est d’aller les chercher puis de se donner une force ensemble comme aînés francophones. »

M. Tremblay souhaite que ce réseau participe à la défense de leurs droits, mais en même temps qu’il s’inscrive dans un espace récréatif et social.

« On veut sortir les gens de leur isolement, espère-t-il. C’est aussi pourquoi on se rapproche des Centres D’accueil Héritage à Toronto. »

Le Réseau compte planifier des activités comme des rencontres sociales pour favoriser l’engagement et l’inclusion. Il sera aussi question d’événements culturels pour célébrer l’héritage et la diversité de ce groupe. Les deux organismes à la tête de ce projet veulent promouvoir des activités récréatives et des événements spécifiques pour offrir des opportunités de réseautage et de célébration.

Des défis qui persistent pour ces aînés

« Le mot d’ordre, c’est le respect », estime Paul-André Gauthier, consultant en soins infirmiers et soins de santé.

« Ce qu’on remarque, c’est qu’il y a encore des préjugés, des biais et des stéréotypes qui conduisent à de la discrimination. Le message qui revient souvent : c’est le respect. »

En amont de créer le Réseau fierté aîné francophone, la FARFO avait mandaté Paul-André Gauthier et le Centre de leadership et d’évaluation (CLÉ) pour la rédaction d’un guide de bientraitance en 2023.

Le docteur Paul-André Gauthier, originaire de Sudbury. Il est consultant en soins infirmiers et en soins palliatifs. Gracieuseté de Paul-André Gauthier

Paul-André Gauthier, qui fait partie d’un consortium en Ontario avec la communauté LGBTQ+, au niveau des soins infirmiers, a très vite réalisé dans ses recherches que les expériences d’homophobie, de biphobie et de transphobie vécues tout au long de la vie de ces personnes façonnent les besoins et les défis des personnes âgées dans la communauté lorsqu’elles vieillissent. « Les personnes aujourd’hui âgées de 65 ans et plus ne vont pas divulguer leur orientation sexuelle ou leur identité de genre aisément. »

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FRANCITÉ – Publié le 17 juin 2024

L’événement annuel est l’occasion pour les acteurs et les citoyens de la francophonie manitobaine de faire sur le point l’avancement du Plan stratégique communautaire (PSC).

Gracieuseté

Bien que les communautés francophones et acadienne ne disposent pas de gouvernements propres à eux, chaque communauté est dotée d’une vision stratégique sur le long terme. Une vision portée par les organismes francophones porte-parole provinciaux et territoriaux, et matérialisée sous la forme d’un plan étalée sur plusieurs années.

C’est le cas du Manitoba qui dispose d’un plan stratégique communautaire (PSC) à l’horizon 2035. Pour faire le point sur son état d’avancement, la Société de la francophonie manitobaine (SFM) organise chaque année un forum. Cette année, le forum de la francophonie manitobaine aura lieu ce mercredi 19 juin 2024 à Winnipeg sous la forme d’un talk-show animé par Monique LaCoste et Derrek Bentley.

« Comme il est indiqué dans le Règlement administratif de la SFM, le Forum donne une mise à jour du PSC ce qui inclut la remise d’un rapport. Il est important de noter que le Forum ne traite pas des activités de la SFM, mais plutôt de la communauté francophone manitobaine dans son ensemble », rappelle la SFM.

Élaboré en 2016 pour la périodre 2017-2035, le PSC du Manitoba « Ensemble vers 2035 » est le fruit d’une vaste consultations citoyennes. Il présente la vision de la francophonie manitobaine à l’an 2035 et les cinq axes stratégiques qui soutiennent cette vision.

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RADIO-CANADA – Publié le 16 juin 2024

Du Canada en passant par la Côte d’Ivoire ou encore le Luxembourg, six équipes fransaskoises, formées de ressortissants de différentes nationalités, se sont affrontées au Tournoi fransaskois des nations. La compétition amicale de soccer a fait son grand retour après une absence en raison de la pandémie.

Le Tournoi fransaskois des nations a commencé jeudi et s’est terminé dimanche.
PHOTO : RADIO-CANADA / GERMAINE WILSON

Le tournoi vise à célébrer la diversité culturelle au sein de la communauté. Il s’est déroulé à Regina et s’est conclu dimanche. La compétition a été intense entre les équipes, d’après l’organisation, surtout entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria, lors de la finale.

L’équipe nigériane a soulevé le trophée du gagnant en remportant la finale sur un score de 9 à 2. Une victoire méritée, soutient le capitaine de l’équipe de la Côte d’Ivoire, Pierre-Emmanuel Komoe, puisqu’ils jouent ensemble depuis des annéesIls se connaissent bien plus que nous, poursuit-il.

Les deux équipes ont joué en face d’une vingtaine de spectateurs venus les encourager. Malgré leur défaite, les Ivoiriens ont pu partager un gâteau avec les vainqueurs.

Le prochain Tournoi fransaskois des nations pourrait avoir lieu à l’extérieur l’année prochaine, a indiqué l’organisation. PHOTO : RADIO-CANADA / GERMAINE WILSON

Au total, une cinquantaine de joueurs, neuf par équipe, amateurs ou plus expérimentés ont pris part à la compétition. Depuis le début de l’événement, jeudi, tous les matchs ont été diffusés sur la page Facebook de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF).

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La coordonnatrice concertation et renforcement communautaire de l’ACF, Josée O’blenis, a indiqué que le tournoi a fait son grand retour après des demandes de la communauté. On a écouté les gens puis on a donné ce qu’il voulait, souligne-t-elle avec un sourire aux lèvres.

Notre but c’est de ramener encore plus d’opportunités d’être actif ensemble et de vivre notre francophonie.

Josée O’blenis, coordonnatrice concertation et renforcement communautaire de l’ACF

Une activité qui a été saluée par le capitaine de l’équipe de la Côte d’Ivoire.

On est une minorité ici. Ça fait toujours du bien de pouvoir organiser des activités sportives, culturelles ou peu importe pour pouvoir se retrouver et puis célébrer notre langue, notre culture et notre diversité.

Pierre-Emmanuel Kom

L’activité est de retour pour de bon en raison de ce succès , assure Josée O’blenis, évoquant la possibilité de faire la prochaine édition à l’extérieur.

Avec les informations de Philippine Francois-Gascard

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