Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 5 mars 2024

OTTAWA – Les monuments de la francophonie font partie du patrimoine franco-ontarien. Si ces infrastructures sont estimées par la communauté, elles représentent tout de même un coût pour les contribuables. Venant d’une initiative communautaire, voire de municipalités, les monuments de la francophonie sont des symboles, des œuvres commémoratives. Leur nombre croît de manière significative dans les régions où habitent les francophones de la province. Les matériaux utilisés, le style et le coût de ces structures soulèvent cependant plusieurs questions.

« Quand nous apercevrons notre drapeau franco-ontarien flotter du haut de son mât de 70 pieds, nous saurons que nous sommes chez nous […], et ici pour y rester », avait un jour dit Bernard Grandmaître, le président d’honneur des Monuments de la francophonie d’Ottawa.

« J’aimerais voir des monuments partout où il y a des francophones en Ontario », avoue Tréva Cousineau en entrevue avec ONFR. Mme Cousineau a été membre du comité organisateur pour les six premiers monuments de la francophonie.

« Les comités organisateurs peuvent faire ce qu’ils veulent, chaque municipalité est libre d’ériger un monument comme elle le veut et tant mieux, puisque ça démontre notre diversité », pense-t-elle.

Il existe 18 monuments de la francophonie en Ontario. Une grande partie se trouve dans l’Est ontarien, là où se trouve la plus forte population de francophones.

Le monument de la francophonie érigé à Alfred en septembre 2023. Crédit image : Lila Mouch

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 2 mars 2024

Un rêve vieux d’une quarantaine d’années pourrait bientôt devenir réalité.

Des émissions produites et animées par des élèves des institutions francophones occuperaient une partie de la programmation. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / CINEMATICFILM

Des membres de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard souhaitent mettre sur pied la première station de radio communautaire de langue française de leur province.

Il s’agit d’un projet qui a été discuté à plusieurs reprises à l’île, mais qui ne s’est jamais concrétisé.

Pour Paul D. Gallant, idéateur du projet, cette station diffuserait uniquement sur le web avec un studio temporaire en attendant une licence pour diffusion sur la bande FM.

Au mois de juin, on a tâté le terrain. On a fait un test, on a fait les premières consultations, explique-t-il. On a dit : c’est-tu encore pertinent, c’est-tu encore une bonne idée?

Il organise une série de quatre séances d’information pour échanger avec la communauté sur cette initiative.

Paul D. Gallant, le 2 mars 2023 à Wellington, à l’Île-du-Prince-Édouard.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

M. Gallant estime que cette radio serait une manifestation concrète de la culture francophone de l’île. C’est pas assez d’avoir une école où ce que c’est que t’apprends à écrire en français. Il faut que tu vives ta construction identitaire dans la communauté, déclare-t-il.

Pour la journaliste Marcia Enman, directrice de La Voix acadienne (Nouvelle fenêtre), la création d’une radio communautaire francophone est un rêve qui date au moins des années 1980.

Je pense qu’on avait de la misère à avoir des fonds pour des employés, dit-elle. Faire fonctionner quelque chose avec juste des bénévoles, ce n’est pas évident.

Les responsables du projet de radio estiment que 40 000 $ sont nécessaires pour démarrer les activités.

Des émissions produites et animées par des élèves des institutions francophones occuperaient une partie de la programmation.

Ce serait un élément important pour la vitalité de cette radio, selon Darlene Arsenault, enseignante à la retraite. Pour moi c’est important que ça soit inséré dans le curriculum, pour ne pas perdre de vue la continuité et puis la formation qu’on peut donner aux jeunes.

Si tout va bien, la radio communautaire sera lancée sur le web cet été, et un studio permanent verrait le jour à l’intérieur de la nouvelle École Évangéline en 2027.

D’après le reportage de Gabrielle Drumond

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Réal Fradette, publié le 5 mars 2024

Inspiré par le comité citoyen qui milite pour un changement de nom de l’Université de Moncton, un groupe de résidents demande à la Ville de Québec de débaptiser l’avenue Moncton.

Un portrait de l’officier britannique Robert Monckton peint par Thomas Hudson.
PHOTO : PRINT COLLECTION, MIRIAM AND IRA

Gaëtan Ruest, diplômé de l’Université de Moncton à la fin des années 1960, est l’instigateur du mouvement qui vise à rayer le nom de l’officier britannique Robert Monckton du paysage de la capitale québécoise.

Si son nom fait aujourd’hui polémique, c’est parce que ce colonel a joué un rôle actif dans la déportation des Acadiens et a participé à plusieurs batailles au Québec. Robert Monckton a fait des dommages de Gaspé jusqu’à Québec. Il a combattu aux côtés de James Wolfe dans la bataille des plaines d’Abraham. Il a dévasté la Rive-Sud de Québec. Il a brûlé des maisons, des granges, des récoltes, explique Gaëtan Ruest.

Gaëtan Ruest a été maire d’Amqui pendant 19 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS DESCHÊNES

Pour le porte-parole du comité québécois, leur requête n’est pas un capriceIl ne faut pas avoir peur de poser des gestes pour se libérer. Ça fait trop longtemps qu’on marche les genoux pliés, le dos courbé et à quatre pattes pour faire plaisir à ceux qui nous imposent leur mépris, poursuit-il.

Le groupe se prépare à présenter ses doléances à la Commission de toponymie du Québec et espère la convaincre de changer le nom de cette avenue qui va du Chemin Sainte-Foy jusqu’aux plaines d’Abraham, en traversant le boulevard René-Levesque.

Parmi les membres du comité, il y a Jacques Joli-Cœur, qui a été maire suppléant de la capitale québécoise au début des années 2000, et Marie-Anne LeBlanc, de l’Association acadienne de la région de Québec.

C’est la quatrième fois en 25 ans qu’un groupe tente de faire changer le nom de l’avenue Moncton qui a été baptisée en 1932, précise le porte-parole québécois.

Remplacé par Beausoleil Broussard

Le comité n’arrive pas les mains vides. Il propose de changer le nom de Moncton par celui de Beausoleil Broussard, soulignant son importance historique nationale.

L’arrivée de Joseph Broussard en Louisiane à la tête d’un groupe d’Acadiens, interprétation artistique de Robert Dafford réalisée en 1995.
PHOTO : ACADIAN MEMORIAL FOUNDATION/ROBERT DAFFORD

Il occupe une place de choix dans la mémoire collective des Autochtones et des Acadiens. Il a été un meneur acadien de la résistance face à la Déportation. Son comportement a été aux antipodes de celui, génocidaire, de Robert Monckton, clame celui qui a été maire d’Amqui pendant 19 ans.

Des observateurs intéressés en Acadie

Ce mouvement est suivi de près par le Comité citoyen pour le nouveau nom de l’Université de Moncton, dont la dernière demande en date a été écartée par l’établissement en décembre dernier. Le nom de l’Université a fait débat au moins à 13 reprises depuis sa création, en 1963.

Lise Ouellette, co-porte-parole du comité, trouve la démarche québécoise intéressante.

Ça montre que nous ne sommes pas seuls. […] Ça s’inscrit dans une tendance à l’affirmation de la décolonisation et une affirmation identitaire linguistique, dit-elle.

Les deux groupes expliquent qu’ils n’ont pas de stratégie concertée et qu’aucun des deux groupes n’a appuyé l’autre. Si le comité de l’Université de Moncton veut nous appuyer, on va accepter avec plaisir, souligne Gaëtan Ruest.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 4 mars 2024

OTTAWA – Les Rendez-vous de la francophonie (RVF) ont officiellement été lancés vendredi dernier à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins (LNSGD) d’Ottawa. L’événement, chapeauté par la Fondation dialogue, prévoit de nombreuses activités pour souligner le Mois de la Francophonie partout au pays, pendant tout le mois de mars.

La députée fédérale d’Orléans, Marie-France Lalonde, prononce un discours à l’ouverture des Rendez-vous de la francophonie. Crédit image: Rachel Crustin

Plusieurs personnalités de la francophonie ontarienne étaient réunies pour assister à un cocktail dînatoire, suivi du premier arrêt de la tournée Juste pour rire des RVF, qui réunit des humoristes provenant de différentes provinces. Les porte-paroles Micheline Marchildon et LeFLOFRANCO étaient aussi sur place. ONFR les a rencontrés.

Pour LeFLOFRANCO, le rôle de porte-parole est une suite logique à une année 2023 qui marquait clairement une ascension dans sa carrière. L’artiste ottavien s’efforce de démontrer de la gratitude aussi souvent que nécessaire. Il n’était donc pas étonnant de l’entendre raconter sa réaction lorsqu’il a appris que la Fondation dialogue l’avait choisi. « Surpris, honoré. C’était un beau moment. J’ai su ça pendant que j’étais à Québec, en train de faire mon plus grand spectacle en carrière. (…) C’était très excitant. »

LeFLOFRANCO performera d’un océan à l’autre pendant le mois de mars. La tournée des RVF lui permettra de visiter des coins de pays pour la toute première fois, comme la Saskatchewan, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nunavut. Le rappeur est enthousiaste à l’idée de « propager mon amour pour la musique, la langue française, et d’aller voir nos francophones dans d’autres provinces et territoires et de connecter avec eux ». Il souligne aussi que son public compte des anglophones et francophiles, un atout pour les RVF qui veulent célébrer la francophonie avec tous les Canadiens.

Les porte-paroles des RVF 2024, Micheline Marchildon et LeFLOFRANCO. Crédit image : Rachel Crustin

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er mars 2024

Une quarantaine de leaders de la francophonie canadienne ont rencontré à Ottawa de nombreux députés, sénateurs et ministres ce jeudi 29 février 2024 afin de faire avancer de nombreux dossiers importants.

Présidences et directions générales ont été enthousiastes à l’idée de sensibiliser les parlementaires à Ottawa – Crédit : FCFA

L’enthousiasme des leaders de la francophonie canadienne était perceptible en cette matinée hivernale du jeudi à l’Hôtel Lord Elgin, situé à quelques encablures de la colline parlementaire.

En effet, ce n’est pas tous les jours que ces représentants venus des quatre coins du Canada ont l’opportunité de rencontrer des députés, des sénateurs et des ministres.

D’ailleurs, l’objectif essentiel de la journée Équipe Francophonie est de permettre aux 21 membres provinciaux, territoriaux et sectoriels de la FCFA d’être au cœur de son action de lobbying citoyen.

Éclairer la lanterne des parlementaires

Cette année, plus d’une trentaine de députés, sénateurs et conseillers politique ont été ciblés par Équipe Francophonie. Issus de différentes régions et sensibilités politiques, ces parlementaires ont été soigneusement choisis par l’équipe politique de la FCFA.

C’est le cas par exemple du vice-président de la Chambre des communes et député acadien de la Nouvelle-Écosse Chris d’Entremont.

Ce député influent du caucus conservateur a rencontré la présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie acadienne (AFCC) Nour Enayah et le directeur général de l’Association francophone du Nunavut (AFN) Christian Ouaka.

Lui-même issu d’une communauté francophone en milieu minoritaire, Chris d’Entremont a attentivement écouté les doléances et les messages clés de ses deux interlocuteurs.

Règlements de la nouvelle loi sur les langues officielles, immigration francophone, continuum en éducation, financement des organismes et des services en Français sont, entre autres, les thématiques discutées lors de la rencontre.

Le vice-président de la Chambre des communes Chris d’Entremont entouré de Christian Ouaka du Nunavut et Nour Enayeh de la Colomnbie-Britannique – Crédit : Francité

Francité a pris part a une autre rencontre parmi les 35 rencontres planifiées pour la journée. Ministre du Cabinet fantôme responsable des Langues officielles pour le parti conservateur, Joël Godin a rencontré quatre membres de l’Équipe Francophonie.

Il s’agit de la présidente de la Société santé en Français (SSF) Anne Leis, la directrice générale de l’organisme provincial des francophones de l’Alberta (ACFAS) Isabelle Laurin, la présidente de la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAF) Solange Haché ainsi que son directeur général Jean-Luc Racine.

Ces derniers avaient une demi-heure pour présenter leurs demandes. À la fois cordiale et détendue, l’ambiance était idéale pour parler en toute franchise.

De gauche à droite : la présidente de la FAAF Solange Haché, la présidente de la SSF Anne Leis, le député conservateur Joël Godin, la directrice générale de l’ACFAS Isabelle Laurin et le directeur général de la FAAF Jean-Luc Racine.

Sans trop rentrer dans les détails de la cuisine interne, les quarantaine de membres d’Équipe Francophonie ont structuré leur argumentaire en trois volets.

À savoir : souligner l’apport des parlementaires dans les gains majeurs obtenus avec la nouvelle loi sur les langues officielles, rappeler que le travail n’est pas terminé et présenter des conditions gagnantes pour l’avenir de la francophonie.

Chaque membre de l’équipe pouvait illustrer les messages collectifs avec une réalité propre à sa province ou territoire ou son secteur d’activité.

Selon plusieurs leaders rencontrés par Francité, l’exercice était payant comme lors des éditions précédentes de la journée.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Raphaëlle Laverdière, publié le 1er mars 2024

Un chercheur et auxiliaire d’enseignement du Minnesota a lancé un appel aux communautés francophones canadiennes sur Reddit, afin de répertorier les dialectes et accents régionaux.

William McMillan a étudié la traduction pendant deux ans à l’Université de Saint-Boniface. Il se passionne pour les langues et les dialectes régionaux.
PHOTO : WILLIAM MCMILLAN

Après un séjour en France et deux ans d’études à l’Université de Saint-Boniface, à Winnipeg, William McMillan a contribué à développer un cours sur l’évolution de la langue française qui est destiné aux étudiants de l’Université du Minnesota Duluth.

Les leçons explorent en particulier les évolutions de la langue au temps de l’époque coloniale.

C’était là où on a vu beaucoup sur l’évolution de la langue française, spécialement dans les régions comme le Canada où on a vu des vagues multiples d’immigration des pays francophones, explique-t-il.

Je trouve que la francophonie au Canada, c’est l’une des communautés linguistiques du monde les plus intéressantes. C’est rare de voir une langue qui peut survivre si longtemps dans des lieux hyper isolés ou séparés les uns des autres […] dans un pays majoritairement anglophone, ajoute William McMillan.

Une diversité canadienne mal connue aux États-Unis

Toutefois, la diversité de la francophonie canadienne demeure, d’après lui mal, connue de la communauté étudiante minnesotaine.

Les étudiants ne savent pas trop qu’il existe du français hors du Québec, affirme William McMillan. À un moment donné, je me suis dit qu’en fait, la façon pour montrer la diversité, c’est montrer aux étudiants des entrevues avec des Franco-Canadiens différents.

Puisqu’il connaissait peu de francophones hors du Québec et du Manitoba, William MacMillan s’est tourné vers la plateforme Reddit pour dénicher des locuteurs.

La semaine dernière, il a lancé un appel aux francophones à travers les pages des différentes provinces canadiennes en leur demandant de répondre à un court sondage (Nouvelle fenêtre) pour décrire les particularités de leur dialecte et de la culture de leur région.

Je pense qu’il y a des points de vue du monde et des interprétations de la culture et de l’humanité qui se trouvent dans ces langues.

Une citation de William McMillan, chercheur et auxiliaire d’enseignement à l’Université du Minnesota Duluth

En quelques jours, le chercheur a reçu une centaine de réponses. Parmi les répondants, une quarantaine de personnes ont accepté de lui accorder une entrevue.

Je n’avais pas prévu qu’autant de personnes répondraient. Je pense que dans la première journée, il y a plus de soixante personnes qui ont répondu de tout partout au Canada. C’est énorme! C’était incroyable, se réjouit-il.

À partir des réponses recueillies et des entrevues, William McMillan souhaite créer une carte interactive où les étudiants pourront écouter les locuteurs en cliquant sur divers points géographiques.

La base de données sera également intégrée à une application éducative développée par un de ses collègues, où seul le dialecte parisien est accessible à l’heure actuelle.

Quand j’étais à l’Université de Saint-Boniface, la moitié de mes ressources et de mes livres venaient du Québec ou bien de la France, raconte William McMillan. Avec ces nouvelles données, il souhaite préserver les dialectes régionaux tout en créant des ressources locales et diversifiées.

Une langue de petites nuances et de grandes différences

C’est tellement intéressant d’avoir l’occasion de parler avec des gens de différentes parties du Canada et voir les petites nuances et les grandes différences, raconte William McMillan.

À partir des réponses qu’il a reçues jusqu’ici, le chercheur peut déjà identifier certaines tendances et des particularités régionales.

Au Québec, les régions de l’Estrie et la Ville de Québec, bien que peu éloignées géographiquement, se distinguent au plan langagier, affirme William McMillan. Et on ne voit pas trop ça avec l’anglais.

Les accents de la Beauce et du Saguenay-Lac-Saint-Jean possèdent également des caractéristiques marquées, croit-il.

Toutefois, la province qui l’intéresse le plus est le Manitoba. Grâce à ces différentes vagues d’immigration, chaque village a développé son propre dialecte et accent, explique-t-il.

Les accents de Notre-Dame-de-Lourdes et de Saint-Laurent sont notamment identifiés par les participants comme étant les plus typés de la province.

Des gens m’ont dit : je peux dire d’où vient une personne simplement en l’entendant dire maman ou papa.

Une citation de William McMillan, chercheur et auxiliaire d’enseignement à l’Université du Minnesota Duluth

Parmi les participants manitobains, des habitants de Winnipeg, Notre-Dame-de-Lourdes, Lorette et Sainte-Anne ont participé au sondage.

William McMillan espère continuer à recevoir des réponses, en particulier provenant de la Saskatchewan, de Terre-Neuve et des communautés de langue michif.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 29 février 2024

Février est le Mois du patrimoine en Ontario français. Mais qu’est-ce qu’un patrimoine et est-ce que les Franco-Ontariens connaissent bien le leur?

Capture d’écran de la vidéo

La reporter Rachel Crustin a sillonné les rues d’Ottawa pour tester les connaissances des citoyens sur différents éléments du riche patrimoine franco-ontarien, des explorateurs de la première heure aux symboles forts de notre culture.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 21 février 2024

Le 20 février 1954, CBAF Moncton entrait en ondes. Retour sur une période riche en événements et en réflexion portée par la première radio francophone de Radio-Canada hors Québec.

À l’émission «La matinale», Martine Blanchard discute avec David McGraw et les journalistes Yvan Roy et Jérémie Tessier-Vigneault.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK LACELLE


Mes parents écoutaient les nouvelles en anglais. Ils m’ont dit qu’avant de commencer l’école, on aurait une radio francophone qu’on pourrait écouter chaque matin. Ils ont eu raison
, se rappelle Louise Imbeault, qui a été journaliste et directrice à Radio-Canada Acadie.

Malgré ses cinq ans au moment de l’entrée en ondes de CBAF, elle se souvient très bien du grand jour où sa famille a enfin pu écouter les nouvelles en français.

Cérémonie d’inauguration de la station CBAF avec l’archevêque de Moncton, Mgr Norbert Robichaud
PHOTO : RADIO-CANADA / PHOTO TRIANGLE

Marie-Linda Lord, qui a travaillé à Radio-Canada et qui est aujourd’hui professeure en information-communication à l’Université de Moncton, insiste sur le fait que CBAF est devenue la première radio francophone en milieu minoritaire.

Je me souviens de la radio sur le réfrigérateur dans la cuisine. Ma mère écoutait l’émission locale. On entendait des noms comme Cormier, LeBlanc, Léger. On entendait l’accent acadien, dit-elle.

70 ans à couvrir les combats acadiens

Difficile de relever tout ce que Radio-Canada Acadie a pu couvrir en 70 ans. Selon Marie-Linda Lord, la radio a été de tous les combats acadiens, à commencer par la montée et l’élection de Louis J. Robichaud, puis par la fondation de l’Université de Moncton, l’adoption de la Loi sur les langues officielles et même la création de La Sagouine, qui est née sur les ondes de la radio.

Si Radio-Canada n’avait pas été là, l’Acadie ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.

Une citation de Marie-Linda Lord, professeure en information-communication à l’Université de Moncton
La première équipe de CBAF. Première rangée : Marguerite Roy, Jeannette Richard, Denise LeBlanc, Fernande Belliveau, Evangéline Savoie. Deuxième rangée : André Hamelin, Fernand Tremblay, Alban Haché, Ernest Hébert, Denis Racine, Yvon Roy, Léo Cormier, Roger Gignac.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHOTO TRIANGLE

De plus, Radio-Canada a fait avancer la féminisation de l’information à des postes clés, fait remarquer Marie-Linda Lord.

Quand on regarde tout ça, c’est vraiment une belle histoire, c’est quelque chose de vraiment précieux. Il faut apprécier ce moment qu’on peut évoquer, surtout en cette période de crise des médias , indique-t-elle.

Louise Imbeault mentionne que Radio-Canada est davantage qu’une station d’information. C’est un agent de développement majeur de la culture acadienne, selon elle.

Le peuple acadien a pris conscience de la nécessité que l’Acadie ait une voix. Notre force est de parler à toute l’Acadie, croit-elle.

Conserver l’intégralité de Radio-Canada Acadie

Avec la menace de compressions qui plane sur Radio-Canada, Louise Imbeault et Marie-Linda Lord estiment qu’il est plus important que jamais de conserver l’intégralité du service français de Radio-Canada en Acadie.

Karine Godin, qui anime «Le téléjournal Acadie».
PHOTO : RADIO-CANADA

Il faut préserver l’information, estime Marie-Linda Lord. Nous avons besoin d’une information fiable, vérifiée, professionnelle et très crédible. Un tiers des postes en journalisme au Canada se trouvent à Radio-Canada/CBC. C’est un rempart qui fait que les Canadiens et les Acadiens sont bien informés.

Louise Imbeault ajoute que Radio-Canada doit demeurer le diffuseur culturel pour l’Acadie. Elle s’inquiète de la place de plus en plus forte du secteur privé dans la diffusion.

On donne de l’importance au secteur privé, mais on déshabille Radio-Canada. Oui, c’est essentiel de garder l’information, mais il faut aussi demeurer un diffuseur culturel, ce que Radio-Canada a été pendant des années, pense-t-elle.

Depuis 70 ans, la voix de Radio-Canada Acadie résonne avec force dans la communauté acadienne et assure une vraie réflexion sur la démocratie, assure Louise Imbeault.

Avec les informations de L’heure de pointe Acadie

Cliquez-ici pour consulter contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 27 février 2024

Prévue ce jeudi 29 février 2024 par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), la journée Équipe francophonie permettra à des leaders communautaires de partout au pays d’aller à la rencontre de députés, de sénateurs, et de ministres à Ottawa pour échanger autour des priorités du moment.

Pexels.com

Si les québécois bénéficient d’une grande influence à Ottawa à travers des dizaines de députés et de sénateurs élus au Québec, les francophones en milieu minoritaire ont leur propre recette pour se faire entendre.

Une petite machine politique bien huilée

Organisée au moins une fois par année, la journée Équipe francophonie est l’un de ces nombreux outils déployés par la FCFA et ses membres pour se donner voix au chapitre à Ottawa.

En tant que gardien des intérêts des communautés francophones et acadienne à Ottawa, la FCFA pilote cette démarche au profit de ses membres dispersés dans neuf provinces et trois territoires.

Le mode opératoire est simple. Les présidences et les directions générales d’organismes francophones forment de petits groupes qui vont à la rencontre des élus issus d’Ottawa.

Pendant une journée entière, des leaders de la francophonie vont plaider pour les intérêts de leurs collectivités à travers des rencontres planifiées à l’avance.

Ils seront accompagnés par l’équipe politique de la FCFA bien avant le jour J. Une équipe composée d’experts confirmés et rodés à ce genre de démarches.

Des membres d’Équipe Francophone avec les sénateurs québécois Miville-Dechêne (au milieu) et le sénateur Forest-Riki (à droite) lors d’une journée en novembre 2018

Sachant que le dossier du renouvellement de la loi sur les langues officielles avait dominé pendant quelques années les échanges avec les élus à Ottawa, cette année les représentants de la francophonie porteront d’autres dossiers.

Les participants à l’Équipe francophonie mettront en avant la nécessité de consolider et pérenniser les gains politiques majeurs obtenus récemment par les francophones.

Il s’agit tout d’abord de veiller à l’application de la nouvelle loi sur les langues officielles et s’assurer qu’elle produit les résultats escomptés pour renverser le déclin du français.

De plus, la journée Équipe francophonie sera l’occasion de communiquer aux acteurs politiques et au gouvernement d’Ottawa des propositions concrètes conçus par et pour les francophones dans différents domaines.

Afin de garantir l’harmonie, la cohérence et la pertinence des messages à retenir, une séance de breffage a lieu la veille de la journée.

Plus de détails à venir lors de notre couverture prévue de l’événement.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 26 février 2024

Le directeur général de la Société de la francophonie manitobaine (SFM), Daniel Boucher, partira à la retraite le 30 août.

Daniel Boucher est à l’emploi de la Société de la francophonie manitobaine depuis 1991.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

La rumeur concernant son départ courait déjà depuis plusieurs mois, mais la Société de la francophonie manitobaine en a fait l’annonce officielle lundi matin par voie de communiqué.

Daniel Boucher est directeur général de la SFM depuis près de 30 ans. Il occupe le poste depuis 1994, auquel il a accédé à l’âge de 36 ans, mentionne la SFM dans son communiqué.

M. Boucher a toujours compris que dans l’ensemble, sa mission consistait à servir la communauté dans toute sa riche diversité, souligne la présidente du conseil d’administration de la SFM, Angela Cassie.

Il est une de ces rares et précieuses personnes qui ont vu l’évolution de la francophonie et accumulé un volume impressionnant d’expertise en matière de langues officielles et de développement communautaire, indique Alain Dupuis, directeur général de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, dans le communiqué.

C’est une personne qui va me manquer personnellement, mais qui va aussi manquer aux autres organisations autour de la table, ajoute M. Dupuis, en entrevue lundi.

Les gens écoutaient lorsqu’il parlait parce qu’ils voyaient son expérience et sa sagesse, témoigne-t-il, qualifiant M.  Boucher de personne authentique et rassembleuse.

Une carrière d’abord comme analyste politique

Daniel Boucher a grandi en région, entre Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Anne. Sa carrière au sein de la SFM, organisme phare de la francophonie manitobaine, a débuté en 1991 comme analyste politique.

Déjà dans les années 1980, Daniel Boucher était membre du conseil d’administration de la SFM, en même temps qu’il travaillait comme fonctionnaire pour le gouvernement du Manitoba.

En 1983, en pleine crise linguistique, M. Boucher s’est rapidement impliqué dans les démarches entreprises pour faire accepter l’entente d’amendement constitutionnel négocié entre la SFM et le gouvernement provincial ainsi que fédéral, précise l’ancien président de l’organisme, Léo Robert, dans le communiqué de presse.

À cette époque, Raymond Théberge était le directeur général de la SFM, connue alors comme la Société franco-manitobaine. Il est aujourd’hui commissaire aux langues officielles et connaît Daniel Boucher depuis plus de quarante ans.

M. Théberge se souvient de Daniel Boucher comme un bénévole extraordinaire, doté d’un excellent sens politique.

Il a su diriger l’évolution de la SFM pour qu’elle devienne une organisation beaucoup plus inclusive qui reflète beaucoup mieux l’évolution de la communauté, estime-t-il.

Pour Daniel Boucher, la crise qu’a traversée la communauté, bien qu’éprouvante, a été l’occasion pour la SFM de renforcer ses assises. On a pu bâtir des ponts très solides […] avec les communautés ethnoculturelles de la province qui ont vu là une injustice aussi, relate-t-il, en entrevue avec Radio-Canada.

Je voulais une SFM qui était à l’écoute, mais aussi qui collaborait avec les autres sur des solutions, raconte M. Boucher.

On aurait pu subir des pertes importantes si on avait baissé les bras. Personne n’a baissé les bras, se réjouit-il. Les gens ont travaillé très fort pour garder la francophonie dans leurs communautés, dans les organismes, dans les écoles, dans toutes les institutions qu’on a.

Continuer à bâtir sur les priorités de la communauté, c’est ça le défi de l’avenir.

Une citation deDaniel Boucher, directeur général de la Société de la francophonie manitobaine

Des dossiers marquants

Sous sa gouverne comme directeur général de la SFM, Daniel Boucher a notamment contribué à l’adoption à l’Assemblée législative du Manitoba à la Loi sur l’appui à l’épanouissement de la francophonie manitobaine, en 2016.

Dans le communiqué de presse, Daniel Boucher souligne trois moments qui ont marqué son mandat à la direction générale.

Il se dit fier de l’obtention de la Division scolaire franco-manitobaine en 1994, de l’élaboration du plan d’agrandissement de l’espace francophone à la SFM en 2001 et de la décision de contribuer activement à la venue d’un plus grand nombre d’immigrants francophones au Manitoba.

M. Boucher est reconnu pour l’avancée marquante réalisée par la SFM dans sa volonté de devenir une organisation pleinement inclusive pour toutes les personnes d’expression française au Manitoba, peu importe qu’elles soient nées à Saint-Pierre-Jolys, au Manitoba, ou à Bamako, au Mali, qu’elles aient été élevées dans des familles francophones ou qu’elles aient appris la langue dans une école d’immersion, souligne la SFM dans le communiqué de presse.

En 2021, Daniel Boucher a reçu le prix d’Excellence en administration du lieutenant-gouverneur, remis par la branche manitobaine de l’Institut d’administration publique du Canada.

Tout au long de sa carrière, il a fait preuve de leadership, de flexibilité, de créativité et de pragmatisme soutenus. La communauté francophone du Manitoba et, plus généralement le Manitoba, ont bénéficié de son travail et de ses vastes connaissances en administration publique, pouvait-on lire dans le communiqué qui annonçait le lauréat de ce prix en 2021.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 25 février 2024

Le feu de l’infinité s’est éteint dimanche sur le 55e festival du Voyageur, marqué cette année par le manque de neige, des températures douces et une participation estimée à entre 70 000 et 75 000 visiteurs, selon les organisateurs.

Les organisateurs et les festivaliers sont satisfaits du 55e Festival du Voyageur malgré une météo défavorable.
PHOTO : RADIO-CANADA / AMINE ELLATIFY

Ce bilan est comparable à celui de 2023, alors que le plus grand festival francophone de l’Ouest canadien avait enregistré la participation de 73 000 visiteurs.

Ça, c’était vraiment bon pour nous autres. Tellement fière du travail de toute l’équipe, se réjouit la directrice générale du Festival du Voyageur, Breanne Lavallée-Heckert.

La directrice générale du Festival du Voyageur, Breanne Lavallée-Heckert, salue la contribution de la communauté au succès du 55e Festival du Voyageur.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

À la clôture du festival, un soleil radieux a accompagné les festivaliers, illustrant la tendance observée tout au long de l’événement. En effet le redoux et l’absence de neige ont posé quelques défis logistiques aux organisateurs qui ont dû faire preuve d’ingéniosité. 

Avec le manque de neige, on a vraiment trouvé des solutions. Puis je pense que la communauté est vraiment contente de voir ces solutions-là, explique la directrice générale du Festival du Voyageur, Breanne Lavallée-Heckert.

Un état d’esprit palpable au sein des visiteurs, dimanche.

Ils ont fait beaucoup de sculptures qui sont très différentes cette année. Au lieu de la neige, il faut être créatif […] j’ai beaucoup aimé ça, souligne Émilie Trudeau, une festivalière.

La programmation musicale riche et variée a également séduit les festivaliers, alors que 150 artistes se sont relayés lors de l’événement.

Daniel Saint-Vincent, festivalier et ancien Voyageur officiel en 2012 et 2013.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

On est allés à différents relais aussi à l’extérieur du parc, ainsi que plusieurs spectacles ici […]. On va dire que le climat a été très beau cette année, alors il y a certaines choses qui ont été affectées, mais la musique n’est jamais affectée, c’est toujours bien, note Daniel Saint-Vincent, un festivalier.

Jusqu’au dernier jour du Festival, les visiteurs ont participé à la cabane à sucre, une des attractions de l’événement.
PHOTO : RADIO-CANADA / AMINE ELLATIFY

Selon les organisateurs du Festival du Voyageur, le soutien de la communauté a permis la réussite de l’événement. 

Ça a été une année difficile pour le Festival du Voyageur, puis d’être ici avec tout le monde, la communauté, tout le monde rassemblé ensemble, d’avoir la joie de vivre […]. c’est juste beaucoup de soutien de la communauté, souligne Breanne Lavallée-Heckert.

Dès les prochains jours, l’équipe du Festival se mettra au travail pour 2025. Elle espère que la neige sera au rendez-vous dans un an.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 25 février 2024

Les 165 déléguées et délégués membres de l’Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens (AEFO) ont élu Gabrielle Lemieux à titre de nouvelle présidente provinciale. Ils étaient réunis en congrès à Ottawa dimanche. La présidente actuelle, Anne Vinet-Roy, cédera les rênes de l’organisation à Mme Lemieux le 1er septembre prochain.

Gabrielle Lemieux, une enseignante de la région de Sudbury, a été élue présidente de l’AEFO. (Photo d’archives)
PHOTO : @AEFO/TWITTER


Je me sens privilégiée de servir et de représenter les quelque 12 000 membres de l’Association
, a déclaré Gabrielle Lemieux par voie de communiqué dimanche. Je compte exercer un leadership rassembleur et miser sur la concertation des forces de chacune et de chacun pour bâtir, ensemble, l’AEFO de l’avenir, plus juste, plus équitable et plus diversifiée.

Mme Lemieux est enseignante dans la région de Sudbury. Elle compte 15 ans d’expérience dans le domaine de l’éducation. Elle est actuellement première vice-présidente du conseil d’administration de l’AEFO.

En entrevue, elle demande d’entrée de jeu un « meilleur financement » pour certains services publics. Il nous faut un financement adéquat pour les services publics en éducation, en santé mentale, en petite enfance, avance la nouvelle présidente.

Gabrielle Lemieux en profite pour saluer le recul du gouvernement ontarien quant au projet de loi 124. À la suite de deux revers devant les tribunaux, le gouvernement Ford a finalement décidé d’abroger la loi qui imposait un plafond de 1 % aux augmentations salariales annuelles de tous les employés de la fonction publique pour une période de trois ans.

C’est une belle victoire pour le mouvement syndical en Ontario, se réjouit Mme Lemieux.

Anne Vinet-Roy, dont le mandat à la présidence de l’AEFO se terminera le 31 août, esquisse les défis qui attendent la nouvelle présidente. Au premier chef figure celui de la pénurie de main-d’œuvre.

C’est un gros dossier auquel on travaille depuis très, très longtemps et qui est loin d’être résolu. On avait émis [il y a] longtemps une série de recommandations sur lesquelles le gouvernement n’agit malheureusement pas très rapidement, déplore Mme Vinet-Roy.

Environ 12 000 enseignants, enseignantes et membres du personnel de soutien scolaire sont membres de l’AEFO.

Avec les informations de Rebecca Kwan

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 22 février et mis à jour le 23 février 2024

OTTAWA – Sept ans se sont écoulés depuis lEP Or et Flamme (2017), qui lui avait valu le Trille or Découverte en 2019. Depuis, si vous pensez que Kimya a changé, c’est parce qu’il a grandi, comme le scande le rappeur dans La légende, la première pièce du nouvel album. Enfer et paradis sera lancé ce vendredi à Quatrième salle du Centre national des arts (CNA). ONFR s’est entretenu avec l’artiste d’origine congolaise, qui fête ses 20 ans au Canada cette année.

Kimya en performance pour l’émission Lendemain de veille TFO, en 2023. Crédit image: Stéphane Bédard

Le titre Enfer et paradis fait référence au travail personnel que Kimya a dû faire dans les dernières années, après une entrée remarquée et non calculée dans le monde de la musique, période dans laquelle s’entremêlaient un désir de revendication, des enjeux familiaux et une rage de faire carrière. « Tout est arrivé trop vite et par la suite, je ne savais plus quoi dire. J’ai dû prendre du recul pour apprendre à me connaître et à mieux connaître l’industrie musicale. »

Dualités implicites

Ce n’est pas consciemment que Kimya a choisi des duos d’éléments pour nommer ses projets, Or et flamme et Enfer et paradis. Mais son œuvre est parsemée de dualités, à commencer par les identités congolaises et franco-ontariennes.

« Je trouve que ça vit très bien ensemble. Il y a des fois où je milite pour mes droits en tant que Franco-Ontarien, et des fois où je milite pour mes droits en tant que Congolais. (…) C’est certain que ce ne sont pas les mêmes réalités, ce sont deux combats complètement différents, mais ça fait partie de ma nouvelle identité en étant ici. »

Kimya lors de l’émission Lendemain de veille TFO en 2023. Crédit image : Stéphane Bédard

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Gavin Boutroy, publié le 19 février 2024

Avec le démantèlement des palissades du Fort Gibraltar cette année, le parc du Voyageur a une apparence décidément différente. Cela n’a pas empêché qu’il y ait une forte affluence au Festival du Voyageur en cette Journée Louis Riel, avec un temps particulièrement clément.

Sans palissade, les bâtiments à l’intérieur du Fort Gibraltar sont plus visibles. Les tours maintiennent l’apparence de fort d’époque du lieu.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Le fort, reproduction d’un fort de l’époque de la traite des fourrures, était anciennement entouré d’une palissade de 5,50 mètres. Aujourd’hui, elle a été remplacée par une clôture qui fait un peu moins de la moitié de cette hauteur, après l’effondrement d’une passerelle, en 2023.

L’effondrement de la passerelle du Fort Gibraltar le 31 mai, a blessé 17 enfants et 1 adulte. Les enfants de cinquième année de l’école privée St-John’s-Ravenscourt étaient alors en visite scolaire sur place.

Les familles de deux des enfants ont poursuivi en justice la Ville de Winnipeg et le Festival du Voyageur. Ces derniers nient être responsables des blessures.

Une inspection effectuée dans les heures suivant l’incident et obtenue dans une demande d’accès à l’information indique qu’il semble qu’une poutre de soutien était pourrie et qu’elle a cédé, ce qui a mené à l’effondrement de deux sections de la passerelle située à l’extrémité nord du fort.

Une autre inspection a été effectuée le lendemain pour examiner de plus près les poutres, les colonnes et la palissade, selon les documents. Cette deuxième inspection a donné lieu à la découverte des preuves de dommages d’insectes (possiblement des fourmis charpentières) et de pourrissement général de bois à plusieurs endroits.

Finalement, le Festival du Voyageur a annoncé que l’entièreté des palissades et de la passerelle serait démolie. Après le festival 2024, au printemps, l’organisme consultera la communauté pour conceptualiser un nouveau fort.


Cette clôture remplace temporairement l’ancienne palissade du mur nord du fort, qui a été démolie après l’effondrement d’une passerelle l’été dernier.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Sur une des clôtures du fort, l’autorisation de la Ville permettant au Festival de remplacer la palissade de 5,50 mètres par une clôture de 2,40 mètres.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Une vue du Fort Gibraltar depuis la colline, où se trouvaient auparavant les glissades. Tout comme la palissade, elles ont été enlevées.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Cette tour, qui faisait auparavant le bonheur d’enfants s’imaginant dans une escarmouche de l’époque de la traite des fourrures, est maintenant fermée au public. Elle permettait d’accéder à la passerelle qui s’est effondrée.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

S’il n’y a pas beaucoup de neige pendant le plus grand festival hivernal de l’Ouest canadien cette année, il y en avait suffisamment pour les jeux du Voyageur, dont le hockey-bottine. PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

La surface de hockey bottine était toujours pleine de joueurs de toutes les générations.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Avec le temps clément, il y avait foule au Festival du Voyageur en ce jour férié.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Faute de neige, cette année, certaines sculptures ont été réalisées avec d’autres matières, dont du foin et des branches de sapin. PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

En raison du manque de neige, certains ont aussi tenté de faire des anges dans la paille, avec un succès relatif. PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Un petit garçon subjugué après avoir découvert la tire d’érable pour la première fois.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Barney Morin embrasse la présidente de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba, Paulette Duguay, après la procession de drapeaux métis au Fort Gibraltar.
PHOTO : RADIO-CANADA / THIBAULT JOURDAN

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 février 2024

Relevant jusqu’à récemment du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC), l’équipe de la francophonie canadienne est passée, le lundi 19 février 2024, sous l’aile du ministère de la langue française.

Un vent de changement souffle au Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC).

Son équipe chargée de la francophonie canadienne a été officiellement rattachée au ministère de la Langue française lundi dernier.

De ce fait, la coordination de la Politique du Québec en matière de francophonie, la gestion du Programme d’appui à la francophonie canadienne (PAFC) de même que la responsabilité administrative du Centre de la francophonie des Amériques sont dorénavant confiées au ministre de la Langue française Jean-François Roberge.

« Cette réorganisation administrative vise à renforcer l’expertise, la cohérence et la synergie des interventions du gouvernement du Québec au bénéfice de la langue française au Québec et au Canada », indique un communiqué du SQRC.

Détail important à noter : toutes les demandes de soutien financier soumise au SQRC seront traitées de manière habituelle pendant la période de transition. Les partenaires et les demandeurs de la francophonie canadienne devront continuer d’utiliser la plateforme SQRC Subventions.

Pour rappel, les relations du Québec et la francophonie canadienne ont connu un virage dans les dernières années avec l’adoption d’une nouvelle politique en la matière.

Parmi les actions phares de cette politique, il y a lieu de noter l’organisation de l’événement annuel Mobilisation Franco et la désignation de la journée québécoise de la francophonie canadienne le 22 mars de chaque année.