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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 6 février 2024
CORNWALL – Début janvier, le gouvernement fédéral a dévoilé son intention d’intégrer 10 nouvelles municipalités au programme des communautés francophones accueillantes. Bien que la sélection ne soit pas encore finalisée, Cornwall se profile comme une candidate idéale, notamment grâce à l’ACFO de Sturmont-Dundas et Glengarry, son conseiller municipal francophone, ainsi que divers organismes et partenaires y offrant une gamme de services en français.
Près de la moitié de la population de Cornwall est bilingue et compte près de 10 000 personnes ayant le français comme langue maternelle, selon le dernier recensement de Statistique Canada. Ces dernières années, cette communauté a fait preuve d’initiatives pour réaffirmer son hospitalité envers les immigrants francophones. C’est d’ailleurs ce que Sonia Behilil, directrice des opérations de l’ACFO-SDG, décrit quand elle détaille les projets phares de son organisme.
« La réalité, c’est que depuis que le projet des communautés accueillantes existe, c’est déjà une réalité pour Cornwall », affirme-t-elle.
Pour l’instant, l’ACFO-SDG attend qu’un appel d’offres soit promulgué par le gouvernement afin de postuler au programme selon des critères prochainement déterminés. Mais pour l’heure, il semble que l’organisme ne soit pas du genre à se reposer sur ses lauriers.
« Cornwall veut être impliquée et veut démontrer sa caractéristique accueillante du côté francophone, mais pas seulement, puisque que même les acteurs hors parcours francophones sont impliqués dans ce contexte d’accueil. »
Faire partie officiellement du programme des communautés accueillantes sera définitivement un tremplin, croit-elle. D’après la jeune femme, depuis 2017, l’organisme travaille dans ce sens.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 février 2024
À travers une étude sur la variation linguistique à travers le Canada, la chercheure Marie-Ève Bouchard de l’Université de la Colombie-Britannique veut créer un atlas regroupant les variétés de Français parlées au pays.
Le français québécois reste la variété la plus connue et la plus emblématique du Français parlée au Canada. D’autres variétés aussi originales les unes que les autres existent dans les quatre coins du pays comme en Acadie ou au Nord. Cela sans oublier les variétés de Français parlées par les nouveaux arrivants venus d’Afrique, d’Europe ou d’Haïti.
Toutefois, aucune ressource ne regroupe toutes ces variétés qui reflètent la richesse et la diversité du Français parlée au Canada. C’est d’ailleurs de là qu’est venue l’idée à la chercheure Franco-Colombienne Marie-Ève Bouchard de créer un atlas sonore des variétés de Français du Canada.
Des participants recherchés partout au Canada
Ce projet de recherche vise, selon elle, à valoriser les différents accents de la francophonie canadienne et à les situer géographiquement.
Pour ce faire, celle qui est également professeur assistant de Français dans un département de langues de l’Université de la Colombie-Britannique organise une collecte de données auprès de francophones de partout au pays.
Il s’agit pour les participants d’envoyer un enregistrement vocal, en suivant des instructions de la chercheure.
Plus de détails sur la participation se trouvent dans une page web dédié au projet.
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Le nombre d’inscriptions a tant augmenté ces 10 dernières années qu’il était devenu évident que l’École Pierre-Chiasson avait besoin d’être agrandie. Pour la direction, les enseignants et les élèves de l’école, l’annonce des travaux était plus que nécessaire, elle était vitale.
Notre population étudiante a augmenté de 100 %, dit le professeur de mathématiques Denis Morais, qui enseigne à Pierre-Chiasson depuis 12 ans. Nous avons pris la bibliothèque de l’école pour faire des classes et c’est très difficile pour les enseignants et les élèves de se concentrer.
Des travaux sont en cours à Tignish, à l’Île-du-Prince-Édouard, afin d’agrandir l’école francophone.
Les travaux ont commencé juste avant Noël, explique Raquel Wells, la directrice par intérim de l’école. Jusqu’à maintenant ils ont mis la fondation, et les murs extérieurs et le toit, ils ont aussi commencé à construire les murs intérieurs.
Ils permettront l’ajout de deux nouvelles salles de classe de 69 mètres carrés (750 pieds carrés) et d’un passage qui les connecteront à l’aile du bâtiment occupée par les élèves du primaire.
Nous n’avons pas de bibliothèque d’école en ce moment, explique Raquel Wells. On fait des classes du secondaire dans le salon étudiant, à la bibliothèque, même des fois dans l’atelier des métiers, même dans la cuisine des enseignants. On prend vraiment tous les espaces qui sont disponibles.
De 66 à 115 élèves
L’École Pierre-Chiasson, l’une des six écoles de la Commission scolaire de langue française (CSLF), accueille 115 élèves cette année, comparativement à 66 lors de la rentrée de 2014.
Sofie Arsenault, une adolescente qui est en 9e année, a été témoin de tout cela. Quand je suis arrivée en maternelle, on était six. Maintenant, ils sont 14, dit-elle.
Beaucoup d’écoles francophones en Atlantique, croulant sous le poids des inscriptions, ont eu recours à des classes mobiles, installées autour du bâtiment principal. Ghislain Bernard, le directeur général de la commission scolaire, a expliqué que cette option a été envisagée, puis écartée, l’été dernier.
C’était plus efficace financièrement de faire un agrandissement plutôt que d’acheter des mobiles, à cause du type de matériel, dit M. Bernard.
Les nouvelles classes permettront d’avoir de la place pour au moins une cinquantaine d’élèves, souligne-t-il.
Le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard évalue le coût des travaux à 720 000 $.
Les deux classes seront prêtes pour la rentrée en septembre, déclare Raquel Wells.
Des élèves heureux
Les jeunes rencontrées vendredi dernier avaient bien hâte. Sofie Arsenault est très heureuse de voir que son école grandit. C’est très excitant pour notre école, dit-elle. Je suis très fière.
En plus de récupérer les espaces qui ont été empruntés pour faire des classes, la fin des travaux permettra aux plus jeunes, qui se retrouvent avec les élèves du secondaire, de rejoindre les autres classes du primaire.
Nevaeh Dutcher, qui est en 9e année à Pierre-Chasson, souligne que des groupes de niveaux différents ont été placés ensemble. Ça va être bon de nous séparer en différents groupes d’âge, dit-elle.
Nous continuons de grandir en français, s’est réjoui vendredi l’enseignant Denis Morais.
Plus d’espace, [c’est] plus d’étudiants que nous pouvons accueillir, dit-il. Il y a des familles qui ont le droit à l’éducation française.
Depuis 2017, le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador (CSFP) demande d’être consulté avant que la province ne dépense des fonds fédéraux réservés à l’enseignement de la langue minoritaire.
Selon le CSFP, Patrimoine canadien aurait transféré au gouvernement provincial des fonds fédéraux pour l’enseignement en français sans que les besoins du conseil scolaire francophone soient pris en compte.
En raison de ce qu’elle considère être des lacunes dans le protocole qui régit les modalités de transferts de fonds, le CSFP estime ne pas avoir reçu la totalité des fonds qui lui revenaient.
En 2017, le CSFP a donc intenté une poursuite afin de dénoncer cette situation. Celle-ci a été suspendue peu de temps après afin qu’une nouvelle entente soit négociée entre le fédéral et la province.
Comme le dossier traîne en longueur, le CSFP a repris ses démarches judiciaires en mars 2023 et attend toujours une réponse.
Nous voulons clarifier avec le fédéral jusqu’à quel point il reconnaît les droits des communautés francophones à gérer l’éducation, explique Michael Clair, président du conseil d’administration du CSFP.
Selon l’action en justice, en transférant des fonds fédéraux à la province sans prendre en compte les besoins du CSFP, Patrimoine canadien a aussi violé la partie VII de la Loi sur les langues officielles. Cette section de la loi concerne la progression vers l’égalité de statut et d’usage du français et de l’anglais.
Un porte-parole pour le ministre des Langues officielles, Randy Boissonnault, a dit par courriel que la modernisation de la loi précisera davantage les responsabilités des institutions fédérales, notamment en matière de consultation des communautés de langues officielles en situation minoritaire.
Michael Clair veut toutefois des précisions. Qu’est-ce que le fédéral entend par consultation et comment est-ce qu’ils vont s’assurer que les différentes provinces font la consultation au niveau et à la qualité que le fédéral demande?, se questionne-t-il.
Le bureau du ministère de l’Éducation de Terre-Neuve-et-Labrador n’a pas fourni de réponse à nos demandes d’entrevue.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 5 février 2024
Produite par la plateforme WebOuest, la web-série « Histoire de la francophonie » atterrit au Manitoba, en sortant une première capsule sur la francophonie manitobaine avec la contribution de l’historien Franco-Manitobain Philippe Mailhot.
L’histoire des francophones en milieu minoritaire est souvent méconnu du grand public québécois. Pourtant, les contenus qui traitent de ce sujet sont de plus en plus accessibles avec l’essor numérique.
C’est le cas de la plateforme WebOuest qui a publié la semaine dernière une première partie d’une épisode dédié au Manitoba de sa web-série « Histoire de la francophonie ».
Dans cette première capsule, l’historien Philippe Mailhot emmène les internautes au Musée de Saint-Boniface, le plus ancien bâtiment de Winnipeg et la plus grande construction en rondins de chêne d’Amérique du Nord.
Il raconte la contribution des premiers explorateurs qui travaillent pour la Compagnie de la Baie d’Hudson et du peuple métis.
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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 5 février 2024
OTTAWA – Marie-France Lalonde a reçu les insignes de Chevalier dans l’ordre national du Mérite, ce jeudi, à l’ambassade de France. Cette médaille lui a été remise par l’ambassadeur de France au Canada, Michel Miraillet. Elle symbolise la reconnaissance de sa contribution à la défense de la langue française et de son attachement à la démocratie et à l’humanisme.
L’ordre national du Mérite est la quatrième distinction française en importance, juste après la Légion d’honneur, l’ordre de la Libération et la Médaille militaire. Il s’agit toutefois de la troisième distinction toujours attribuable, car l’ordre de la Libération n’est plus décerné depuis 1946.
La carrière politique de Marie-France Lalonde a débuté en 2014 avec son élection comme députée d’Ottawa-Orléans à l’Assemblée législative de l’Ontario. 2024 marque donc une décennie depuis sa première élection. La distinction reçue aujourd’hui ne peut d’ailleurs être offerte qu’aux personnes qui possèdent 10 ans d’activité dans un rôle méritant.
Aujourd’hui députée fédérale, Marie-France Lalonde est une Franco-Ontarienne qui a démontré, par son engagement envers sa communauté, son soutien à la francophonie et à la langue française. Elle fut notamment ministre responsable de la francophonie à Queen’s Park en début de carrière, mais la République française reconnaît plus largement son apport aux nombreux événements francophones du pays.
Depuis la création de cet ordre, 337 000 personnes ont été nommées. Chaque année, environ 3 800 Français et 300 étrangers reçoivent l’un des trois insignes de l’ordre : chevalier, officier ou commandeur.
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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 27 janvier et mis à jour le 29 janvier 2024
[LA RENCONTRE D’ONFR]
Alex Tétreault fait partie d’une nouvelle génération d’artistes qui pousse la culture franco-ontarienne à se dépasser. Avec une présentation éclair de 10 minutes, il a remporté deux prix à Contact ontarois (CO), qui lui permettront d’organiser une tournée pour la pièce Nickel City Fifs, une épopée queer sudburoise sur fond de trous, coproduite par le Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO). Rencontre avec celui qui fait carrière depuis 2017, mais dont la feuille de route est particulièrement dense.
« Vous êtes une personne de théâtre, de politique et de communauté. Comment vous définiriez-vous en quelques mots?
Je dirais que je suis un créateur de théâtre, un brasseur de marde et un membre de conseils d’administration (C. A.) par excellence.
Quel a été votre parcours de vie pour avoir envie de vous impliquer autant dans votre communauté?
Je suis né en 1994 à Sudbury. En grandissant, j’étais un petit nerd. J’étais le jeune de huit ans qui regardait les nouvelles. Je regardais aussi des émissions satiriques comme Royal Canadian Air Farce.
On ne va pas se le cacher, j’ai toujours été un peu flamboyant. Mais je voulais aller en médecine. J’étais bon en sciences et j’aimais ça. C’était un peu difficile pour moi de décider de ce que je voulais faire de ma vie. Tout m’intéressait.
Quand je suis arrivé au secondaire, mon enseignante d’art dramatique m’a dit que je devrais m’essayer avec les Draveurs. Tout a un peu dégringolé de là. T’sais, j’avais un crédit à l’école pour faire des niaiseries en salle de classe!
Je me suis dit qu’en médecine, je pourrais travailler toute ma vie pour essayer de guérir le cancer et ne pas y arriver. Peut-être un peu naïvement, je me disais que c’était plus facile de me démarquer et d’avoir un impact dans la société en faisant de l’art. À l’université, j’ai étudié en théâtre et en sciences politiques, deux sujets que j’adore. Je n’avais pas de plan de carrière, mais tout est tombé en place.
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RADIO-CANADA – Miguelle-Éloïse Lachance, publié le 1er février 2024
De passage dans le Grand Sudbury, la cheffe de l’opposition à Queen’s Park, Marit Stiles, a demandé au gouvernement de Doug Ford le financement d’une université francophone indépendante, en compagnie des députés néo-démocrates du Nord-Est et de l’ACFO du grand Sudbury.
Les conservateurs continuent à ignorer les actualités des Franco-Ontariens et de Nord, en refusant le financement à l’Université de Sudbury pour avoir une université franco-ontarienne indépendante, qui est par et pour la communauté francophone, a déclaré Mme Stiles.
Son parti accuse le gouvernement de faire du dossier de l’Université de Sudbury un jeu politique.
Pour aggraver les choses, le gouvernement a caché un témoignage qui démontre que l’Université de Sudbury satisfait, et même dépasse les critères pour créer une université française indépendante, a-t-elle ajouté, en référence au rapport de la Commission d’évaluation de la qualité de l’éducation postsecondaire, dont Radio-Canada a obtenu une copie.
Le contenu de ce rapport a été dévoilé par TFO la semaine dernière.
La communauté francophone est unanime, a déclaré pour sa part France Gélinas, députée de Nickel Belt. Nous voulons que l’Université de Sudbury devienne l’université pour, par et avec les francophones du Nord-Est.
Nous avons assez attendu, il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités et nous démontre un peu de respect. Assez c’est assez.
Une citation de France Gélinas, députée provinciale de Nickel Belt
Joanne Gervais, directrice générale de l’ACFO du grand Sudbury, a aussi exprimé son impatience.
La problématique d’un manque d’université par pour et avec les francophones dans notre communauté date de plus de 50 ans, a-t-elle rappelé.
C’est discours, on a déjà eu, on en a déjà parlé, on a offert toutes sortes de solutions à toutes sortes de couleurs, mais on a besoin d’un, on a besoin d’un engagement.
Une citation deJoanne Gervais, directrice générale de l’ACFO du grand Sudbury
Les élus ont aussi fortement réagi à un article du journal Le Droit, qui a eu accès à une note interne du gouvernement concernant le dossier de l’Université de Sudbury.
Une évaluation trop sévère de la part du gouvernement, selon une politologue
Selon Geneviève Tellier, professeure à l’école d’études politiques à l’université d’Ottawa, le gouvernement a souvent fait un parallèle avec l’Université de l’Ontario français, à Toronto, pour justifier son refus de financer l’Université de Sudbury.
Un parallèle trop rapide, selon elle.
L’Université de l’Ontario français qui dans ce cas-ci était une nouvelle institution dans un nouveau marché, rappelle la politologue. Et il y a beaucoup d’incertitudes, alors que pour l’Université de Sudbury, c’est finalement d’aller rapatrier des programmes qui existaient déjà à la Laurentienne.
On connaît les inscriptions, elles étaient là, poursuit Mme Tellier. Ce sont des étudiants qui ne sont plus là parce que les programmes ont été abolis par la Laurentienne.
Est-ce qu’on va tout récupérer ces étudiants-là? Il y a un peu une zone d’incertitude, mais elle n’est pas aussi grande que l’incertitude qu’il y a à Toronto, ajoute-t-elle.
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RADIO-CANADA – Ilrick Duhamel, publié le 2 février 2024
Depuis 1984, le Parlement jeunesse franco-manitobain (PJFM) permet à de jeunes Manitobains d’expression française, âgés de 14 à 25 ans, de s’initier aux rouages du système parlementaire canadien.
En 1983, de jeunes Franco-Manitobains ont déposé un amendement au Parlement jeunesse du Manitoba (Youth Parliament of Manitoba) afin qu’il devienne bilingue. Cet amendement a été rejeté.
On pouvait s’exprimer en français au Parlement jeunesse du Manitoba, mais puisque ce n’est pas tout le monde qui comprenait, cela rendait les discussions plus difficiles, se rappelle Michael Osborne, le premier premier ministre du Parlement jeunesse franco-manitobain, en 1984.
Un second amendement demandant l’installation d’un système de traduction a également été rejeté.
Michael Osborne était alors âgé de 18 ans. Il a décidé de mettre sur pied un Parlement jeunesse pour les jeunes d’expression française dans l’ancien hôtel de ville de Saint-Boniface. Le Parlement jeunesse franco-manitobain était né.
Lors de sa première année, en 1984, plus de 75 jeunes d’expression française y ont participé. Pour Michael Osborne, le but, c’était de créer un espace afin que les jeunes francophones puissent s’exprimer, en français, sur différents enjeux politiques, et de forger leurs propres opinions.
S’initier à la politique
Le PJFM permet à de jeunes Manitobains d’expression française, âgés de 14 à 25 ans, de s’initier aux rouages du système parlementaire canadien.
Du 2 au 4 février, une quarantaine de jeunes se comporteront comme des députés de l’Assemblée législative et débattront de différents projets de loi parfois fictifs, parfois inspirés de l’actualité.
Cette année, on va débattre de l’intelligence artificielle, ainsi que de certaines politiques fédérales sur l’environnement, mais aussi de certaines règles de grammaire que tous les étudiants francophones détestaient au primaire, explique Madeleina Daigneault, vice-première ministre du 40e PJFM.
Parmi les objectifs de cette simulation parlementaire se trouve la promotion de l’apprentissage de l’art oratoire, mais aussi l’encouragement de la participation politique des jeunes d’expression française.
Tisser des liens
Madeleina Daigneault participe pour la quatrième fois au PJFM. Pour l’étudiante de 19 ans de la Faculté des arts de l’Université de Saint-Boniface, c’est bien plus qu’une simulation parlementaire.Ouvrir en mode plein écran
[Le PJFM] est l’une des seules activités francophones pour les jeunes qui n’ont vraiment aucun lien avec l’école. Donc, on peut vraiment tisser des amitiés qu’on ne pourrait pas faire autrement.
Une citation de Madeleina Daigneault, vice-première ministre du 40e PJFM
Michael Osborne souligne que la réalité des jeunes francophones d’aujourd’hui est différente de celle qu’il a connue. À l’époque, il n’y avait qu’une seule école secondaire francophone [le Collège Louis-Riel]. On se connaissait donc beaucoup plus. C’est important que des jeunes puissent se rencontrer et échanger.
Inspirer la relève
Les activités du PJFM se déroulent à l’intérieur du Palais législatif du Manitoba. Pour la vice-première ministre de ce 40e rassemblement, c’est vraiment, vraiment spécial, surtout qu’au Manitoba, on a vraiment un beau palais législatif. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir à l’intérieur.
Durant la fin de semaine, les participants auront également l’occasion d’échanger sur différents enjeux concernant les jeunes francophones avec des députés du Parti progressiste-conservateur ainsi que du Nouveau Parti démocratique (NPD).
Les jeunes francophones, c’est tellement une catégorie très spécifique. Ce n’est pas tous les jours qu’on les entend.
Une citation de Madeleina Daigneault, vice-première ministre du 40e PJFM
Michael Osborne, maintenant avocat à Toronto, sera également sur place, toute la fin de semaine, pour rencontrer les participants de la 40e édition. Le PJFM m’a permis de développer des habiletés orales qui me servent, aujourd’hui, comme avocat. Je suis fier et émotif d’être présent. C’est une très, très bonne chose que ce projet subsiste encore.
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RADIO-CANADA – Mathilde Pineault, publié le 1er février 2024
Plus de 275 nouveaux arrivants se sont inscrits dans une des écoles du District scolaire francophone Nord-Ouest depuis le début de l’année scolaire. C’est à l’École communautaire Ernest-Lang dans la ville de Haut-Madawaska qu’ils sont le plus nombreux. Ils représentent près de 30 % de la population étudiante.
Pourtant, il y a quelques années, le district avait commandé une étude de viabilité pour cette école.
On l’avait gardé ouverte à cause de l’engagement des partenaires de la région […]. Mais maintenant, avec la hausse des inscriptions, ça donne un vent de soulagement, raconte le directeur général du DSFNO, Luc Caron, qui souligne que contrairement au sud de la province, il n’y a pas d’école qui déborde dans le Nord-Ouest.
Pour le directeur de l’école, Alain Ouellet, ces nouveaux arrivants, souvent francophones, contribuent à la viabilité et à la vitalité de l’établissement.
Selon lui, les entreprises de la région ont la vision d’aller chercher des familles [de] l’immigration francophone, ce qui facilite notre travail à l’école au niveau des intervenants, au niveau de l’enseignement des élèves.
Une école accueillante
À l’École communautaire Ernest-Lang, qui accueille des élèves de la maternelle à la huitième année, on tente d’offrir une multitude d’activités pour aider les nouveaux arrivants à s’intégrer.
On fait des journées thématiques au niveau de l’habillement. Puis on permet aux élèves de partager le vêtement de leur pays, c’est super beau, explique le directeur de l’école, Alain Ouellet.
Le patin est aussi une activité populaire sur l’heure du dîner afin que les nouveaux arrivants se familiarisent avec la température hivernale et les loisirs qui vont avec.
Il se réjouit aussi des échanges culturels vécus par les élèves d’ici et d’ailleurs.
Dans les salles de classe comme celle d’Ysabel Cyr, on discute des différentes cultures afin d’en apprendre davantage.
Les enfants apprennent de l’un et de l’autre, moi j’apprends d’eux autres aussi. C’est vraiment beau de les voir, ils discutent de sujets que je pense que moi j’aurais jamais apporté en classe. Donc c’est super enrichissant pour tous les élèves et pour moi aussi, affirme l’enseignante de troisième et quatrième années.
Une période d’adaptation
Les activités offertes par l’école aident les nouveaux arrivants à s’intégrer, mais il reste que certaines choses venant de la culture canadienne sont surprenantes, selon des élèves de la huitième année.
Il y a des choses que j’ai apprises ici. Des choses qui font, leurs traditions et la langue aussi. Ça été un peu difficile au début de comprendre parce qu’ils avaient leur accent et moi j’avais le mien. Mais je me suis vite adaptée, explique Nyavo Andriampilazasoa, originaire de Madagascar.
Quant aux Togolaises Keycia Satchivi et Abigaïl Mouzou Essosolim, elles ont été surprises par la nourriture.
Les ployes j’ai jamais vu ça, j’ai jamais goûté. Je me demandais si c’était juste de la farine avec du beurre et de l’eau qu’on faisait ça. Après j’ai découvert et j’ai dit que « wow » et j’ai commencé à aimer, affirme Abigaïl Mouzou Essosolim.
Le défi du recrutement
S’il n’y a pas de problèmes au niveau de l’espace pour accueillir les nouveaux élèves, le manque d’enseignants est une préoccupation pour le district.
Nos listes sont pas mal à sec, indique Luc Caron.
Le DSFNO estime que 200 enseignants partiront à la retraite d’ici 10 ans. C’est la moitié du personnel enseignant du district.
M. Caron dit mettre les bouchées doubles pour le recrutement, mais souhaite obtenir du soutien de Fredericton, notamment en ce qui concerne le recrutement international.
OTTAWA — Les établissements postsecondaires francophones qui s’attendent à ce que le gouvernement fédéral exempte les francophones du plafonnement des étudiants étrangers doivent d’abord se tourner vers leurs gouvernements provinciaux, prévient Ottawa.
Le ministre de l’Immigration Marc Miller invite les établissements francophones au pays, surtout en Ontario et au Nouveau-Brunswick, à « aller voir leurs premiers ministres ».
« Le premier instinct ne devrait pas être de venir voir le gouvernement fédéral », a-t-il lancé avant une réunion du caucus libéral, mercredi matin.
Mais le domaine du recrutement d’étudiants étrangers est « un train sans conducteur depuis fort longtemps et il est vraiment temps de ralentir la locomotive », soutient le politicien libéral. Cette mesure ne vise toutefois pas à ce que « les francophones à l’extérieur du Québec et au Québec soient préjudiciés », convient-il.
« C’est clair que j’ai le souci des étudiants francophones qui viennent pour étudier ici. J’ai une responsabilité particulière envers les francophones en dehors du Québec, selon mon mandat que je compte respecter », assure M. Miller.
La semaine dernière, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il plafonnait le nombre de nouveaux étudiants étrangers au pays à 360 000 en 2024, ce qui signifie une baisse de 50 % en Ontario par rapport à 2023.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 31 janvier 2024
Élaboré par le gouvernement du Québec, le Programme d’appui aux relations canadiennes – Réseaux canadiens offre un financement plafonné à 50 000$ aux organisations de la société civile afin defavoriser les échanges entre le Québec et le Canada.
Bonne nouvelle pour les organismes de la société civile. Le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC) invite toutes les organisations qui souhaitent mettre sur pied ou renforcer des structures ou des réseaux pour favoriser les échanges entre des organismes du Québec et d’ailleurs au Canada à soumettre une demande au Programme d’appui aux relations canadiennes – Réseaux canadiens.
Les organisations ont jusqu’au 11 mars 2024 pour soumettre un projet afin d’obtenir un financement pouvant aller jusqu’à 50 000 $.
Pour être sélectionné, un projet doit réunir au moins deux partenaires dont un au Québec et un autre ailleurs au Canada.
De plus, SQRC sollicite deux types de projets. Le premier type concerne la mise en place et le renforcement de structures ou de réseaux pancanadiens de collaboration et d’échanges.
Le deuxième type l’organisation de forums, de conférences, d’activités de débats, d’ateliers et d’écoles d’été qui permettent aux Québécois et aux autres Canadiens d’échanger sur les enjeux économiques, politiques, sociaux et culturels.
LA NATION – Les organisateurs de la première édition hivernale du Festival de la curd dressent un bilan positif de l’expérience, qui s’est déroulée les 26 et 27 janvier. Si l’avenir de cet événement emblématique de l’Est ontarien est encore incertain, Groupe Simoncic et la fromagerie St-Albert semblent déterminés à continuer de faire vivre la marque.
« Ça s’est super bien passé », affirme d’entrée de jeu le directeur général de Groupe Simoncic, José Bertrand, joint au téléphone. Cette première tentative hivernale pour le Festival de la curd comprenait deux soirées de spectacles payants et une démonstration de cascades en motoneige gratuite, à laquelle plus de 200 personnes ont assisté, selon José Bertrand.
Erik et Sonny Caouette, alias 2Frères, ont rempli le Centre communautaire St-Albert, une salle de 350 places, vendredi soir. L’autrice de certaines de leurs chansons, Reney Ray, a assuré la première partie en remplacement de Ferline Régis, qui avait d’abord été annoncée.
Selon le directeur général de Groupe Simoncic, cette première soirée a convaincu plusieurs spectateurs de revenir le lendemain pour le spectacle de Bon Débarras et de la Ligue du bonheur, ou environ 260 personnes se sont présentées. Certains détenteurs de billets s’étaient procuré un passeport curd. Vendus en quantité limitée avant le congé des Fêtes, ils permettaient d’accéder aux deux soirées pour le prix d’une.
« On avait des gens qu’on savait très bien qu’ils prenaient le passeport pour avoir accès à un spectacle et (pouvoir décider à la dernière minute) s’ils venaient ou pas le samedi. Mais les gens, en sortant le vendredi, étaient tellement enjoués qu’ils nous disaient : on n’avait pas prévu, mais on revient demain, ça a été trop lefun. »
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RADIO-CANADA – Raphaële Frigon, publié le 31 janvier 2024
Le Salon du livre fransaskois commencera sa tournée provinciale jeudi avec un nouveau souffle, alors que la librairie-boutique Nation fransaskoise et les Éditions de la nouvelle plume (ÉNP) ont pris en charge l’événement.
La tournée, qui s’entamera à North Battleford, fera escale dans six communautés grâce à cette collaboration. Elle vise également à souligner les 40 ans des Éditions de la nouvelle plume.
Le directeur général de la Société historique de la Saskatchewan et responsable de Nation fransaskoise, Alexandre Chartier, entrevoit cette nouvelle mouture du Salon du livre fransaskois comme un essai. On va voir cette année comment ça va fonctionner, comment ça peut être durable.
L’événement a été interrompu par la pandémie et la fermeture de la Bouquinerie Gravel, qui en était responsable. On a cru que c’était la fin avec la pandémie, mais ça reprend, ça continue de nouveau avec le partenariat, explique-t-il.
Les visiteurs pourront bouquiner, participer à des ateliers créatifs et assister à des lectures publiques. Le salon s’ouvre également aux écoles francophones avec des ateliers pédagogiques.
Alexandre Chartier explique que l’équipe a mis en place des activités pour un peu tout le monde, à la fois scolaire et grand public, avec des lancements de livres presque chaque semaine.
Selon lui, 10 auteurs seront présents, des Fransaskois pour la plupart. Ils ne sont pas tous les mêmes à chaque salon, donc ça peut donner l’envie d’aller voir plusieurs salons à la suite, dit-il.
Alexandre Chartier espère inspirer l’amour du verbe et de l’écriture avec cette tournée. L’objectif c’est de rendre le sens de ce que la littérature peut créer. En mettant en avant les auteurs, j’espère en susciter d’autres.
Après North Battleford, le salon se rendra à Moose Jaw, Gravelbourg, Prince Albert, Saskatoon et Regina.
La tournée du Salon du livre fransaskois
À North Battleford du 1er au 3 février à l’école Père Mercure, avec les auteurs Madeleine Blais-Dahlen et Raoul Granger.
À Gravelbourg, du 8 au 10 février, au Centre culturel Maillard, avec les auteurs Martine Noël-Maw et Laurier Gareau.
À Moose Jaw du 15 au 17 février à l’école Ducharme, avec les auteurs Martine Noël-Maw et David Baudemont.
À Regina du 27 février au 2 mars à l’auditorium du Pavillon secondaire des Quatre-vents de l’École Monseigneur de Laval, avec les auteurs Martine Noël-Maw, Laurier Gareau, et Estelle Bonetto.
À Saskatoon du 5 au 9 mars à la bibliothèque Rusty MacDonald, avec les auteurs Pierrette Requier, David Baudemont, Laurier Gareau, et Jean-Pierre Picard.
À Prince Albert du 21 au 23 mars à l’école Valois, avec les auteurs Madeleine Blais-Dahlem, Raoul Granger, et Estelle Bonetto
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RADIO-CANADA – Céline Marti, publié le 30 janvier 2024
La création d’une résidence coopérative intergénérationnelle est viable. Voilà la conclusion à laquelle arrive le Conseil de la coopération de l’Ontario dans une étude de faisabilité commandée par la Résidence Coopérative De La Baie Du Tonnerre Inc (RCBT).
En tenant compte des résultats des consultations menées auprès des populations et des organismes francophones de la région dans le cadre d’une étude de marché, le document décortique la faisabilité financière de trois propositions, dont deux qui sont définie comme viables.
Faisabilité de la résidence coopérative intergénérationnelle de la Baie du Tonnerre
Option
Description
Coût
Viabilité
Construction neuve – vente du Centre francophone
Cession d’un bâtiment par la Ville (41,400 pieds carrés)
12,1 M$
Oui
Rénovation à bas coûts – considérations optimistes
Cession d’un bâtiment en bon état et adapté à ce projet par la Ville ( 38 000 pieds carrés)
6,1 M$
Oui
Rénovation à coûts élevés – conditions conservatrices
Achat d’un bâtiment en vente par la Ville (50 000 pieds carrés)
16,4 M$
Non
Au cœur du projet : 50 logements, dont certains permanents, seraient alloués aux aînés, et d’autres, temporaires, seraient à la disposition des nouveaux arrivants et des francophones de l’extérieur de Thunder Bay nécessitant des soins de santé.
Il y aurait aussi 12 bureaux et une salle communautaire.
D’après Paula Haapanen, agente de développement économique communautaire au Centre francophone de Thunder Bay, les options retenues sont très raisonnables, très mesurées et donnent des pistes [pour aller de l’avant].
Surtout maintenant avec la promesse de la mairie de créer des logements, renchérit-elle.
Rappelons qu’en acceptant les pouvoirs de maire fort l’automne dernier, le maire de la Ville de Thunder Bay, Ken Boschcoff, s’est engagé à construire 2100 logements d’ici 2031.
Si les étoiles s’alignaient, on aurait un succès pour cette coopérative d’habitation.
Une citation de Paula Haapanen, agente de développement économique communautaire au Centre francophone de Thunder Bay
Tout cela à condition que soient mis à disposition des terrains et des subventions, ce qui suppose, toujours selon l’étude, un important travail de lobbying de la part des institutions francophones membres du Centre francophone.
Le fil rouge à ces options est le fait que les pouvoirs publics aux différentes échelles soutiennent ce projet.
Une citation de Extrait de l’Étude de faisabilité : résidence coopérative intergénérationnelle de la Baie du Tonnerre
Mme Haapanen estime que le projet pourrait prendre forme dans les cinq prochaines années, si la construction de logement suit le rythme imposé par la province.
Privilégier une quatrième option
Claudette Gleeson, présidente du Centre francophone de Thunder Bay et de la RCBT, se réjouit de la qualité de l’étude et de sa conclusion.
Toutefois, elle évoque la possibilité d’une 4e option qui permettrait à la résidence d’être érigée dans le même quartier que le Centre francophone.
Un quartier, rappellent Mmes Gleeson et Haapanen qui répond aux besoins évoqués par les populations sondées quant à l’emplacement : se retrouver à proximité de services comme les épiceries, les commerces, les restaurants et le transport en commun.
J’adore où nous sommes, et acheter des édifices [tout près] de nous autres, ça serait l’idéal!
Une citation de Claudette Gleeson, présidente du Centre francophone de Thunder Bay et de la RCBT
C’est vrai […] qu’on a exploré, officieusement, avec les voisins s’ils pourraient nous vendre leur bâtiment, etc., confirme Mme Haapanen. Mais on voit dans l’étude que l’achat d’un bâtiment au prix du marché n’entre pas forcément dans nos moyens, tempère-t-elle.
Un projet rassembleur
Mme Haapanen a bon espoir que le projet se concrétise, car la volonté de la communauté de réaliser un tel projet est forte, estime-t-elle.
Tout est possible si les conditions sont propices […] Ça va voir le jour… un de ces jours!
Une citation de Paula Haapanen, agente de développement économique communautaire au Centre francophone de Thunder Bay
Chez les différents acteurs sondés par les consultants, le désir d’avoir ce logement est toujours en vie, tient-elle à préciser.
Michèle Alderton, résidente aînée de Red Lake le confirme, elle qui juge difficile et dispendieux de loger dans un hôtel le temps de subir des traitements médicaux.
Définitivement, s’il y avait des logis disponibles pour les familles francophones, je serais la première à lever ma main et à dire oui!
Une citation de Michele Alderton, résidente de Red Lake
Au moment de publier, ni l’Association des francophones du Nord-Ouest de l’Ontario, dont la mission est de faciliter l’intégration des francophones, ni l’Accueil francophone, qui offre des services d’interprétation aux francophones devant naviguer dans le système de santé, n’avaient répondu à notre demande d’entrevue.