OTTAWA – Face à la décision du gouvernement fédéral de plafonner le nombre d’étudiants internationaux, des établissements francophones surveillent désormais les prochaines décisions qui seront prises par le gouvernement Ford, certains craignant des effets substantiels.
« L’impact du plafond sur les visas risque d’être majeur », a réagi l’Université d’Ottawa dans une déclaration écrite, suite à l’annonce fédérale hier de limiter le nombre de nouveaux étudiants étrangers au pays à 360 000 pour la rentrée prochaine.
Ottawa liera le nombre de permis à la population de chaque province et territoire. Cette mesure signifierait deux fois moins d’étudiants en provenance de l’étranger en Ontario.
Immigration Canada n’a pas divulgué exactement comment il comptait départager les demandes de permis d’études par province et territoire. Toutefois, Marc Miller a indiqué hier que cela serait basé sur le poids démographique des provinces et territoires respectifs au sein du Canada.
Basé sur cette affirmation, il va donc dire que les établissements ontariens pourraient accueillir aux alentours de 140 000 nouveaux étudiants étrangers en 2024, contre 300 000 nouveaux permis d’études octroyés en 2023. Il s’agira ensuite aux différentes provinces et territoires de redistribuer les permis d’études au sein de leurs établissements postsecondaires.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 janvier 2024
Des bourses allant jusqu’à 8000$ seront octroyées à quatre professionnels de la recherche pour participer au 91e Congrès de ACFAS, le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie.
Le Centre de la francophonie des Amériques (CFA) s’associe au 91e Congrès de l’Acfas pour appuyer les chercheurs issus des communautés francophones minoritaires du Canada et des Amériques.
Organisé du 13 au 17 mai 2024 en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 91 Congrès de l’Acfas aura pour thème « Mobiliser les savoirs en français ».
Fait important à noter, le congrès annuel de l’Acfas est le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie. Il réunit en moyenne 6 000 participants en provenance du Québec, du Canada et de l’international.
« Le Centre est heureux d’offrir des bourses jusqu’à 8 000 $ CA pour soutenir quatre professionnelles ou professionnels de la recherche, vivant dans les Amériques, à l’extérieur du Québec, et ayant une communication acceptée au Congrès de l’Acfas », annonce le CFA sur son site web.
En fait, les bourses couvriront les frais d’inscription au Congrès et de mobilité. À travers ce financement, l’objectif du Centre est d’appuyer le développement de la recherche en français dans les Amériques en facilitant la mobilité, la transmission d’expertises et la coopération entre les intervenantes et intervenants francophones et francophiles sur notre territoire.
Le duo Beau Nectar, formé de la Fransaskoise éemi et de la Franco-Ontarienne Marie-Clo, a remporté le Prix Alliance à la 43e édition de Contact ontarois, le marché du spectacle de l’Ontario français, qui s’est déroulé à Ottawa du 17 au 20 janvier.
Le Prix Alliance permettra au duo de présenter un extrait de son spectacle, distingué lors du Contact ontarois, à la Rencontre d’automne 2024 du Réseau des Organisateurs de Spectacles de l’Est-du-Québec (ROSEQ).
Au total, les artistes de l’industrie culturelle franco-canadienne ont été récompensés dans neuf catégories lors du gala de clôture de l’événement samedi.
L’industrie artistique canadienne et la communauté franco-ontarienne ont pu voir les performances de 41 artistes dans la programmation 2024, souligne un communiqué de l’organisation.
Par ailleurs, Contact ontarois 2024 a attiré environ 1100 participants, précise le communiqué.
Le duo Beau Nectar a été créé il y a environ un an. Les deux artistes séparées par la distance ont appris à travailler ensemble pour faire rayonner leur créativité.
éemi et Mari-Clo étaient nommées dans neuf catégories lors du Gala Trille Or 2023 au mois de septembre avant de remporter le prix de l’album pop de l’année.
Le duo a entamé récemment plusieurs projets dont une tournée à travers tout le Canada.
La Chasse à l’as du Club VTT Chaleur de Petit-Rocher, qui bat son plein depuis 48 semaines, atteindra des niveaux inégalés mardi soir alors que le gros lot dépassera les 8 millions $.
Cette loterie évolutive permet à plusieurs organismes à but non lucratif de la région du nord du Nouveau-Brunswick d’amasser des sommes impressionnantes.
Les deux partenaires, soit le Club VTT Chaleur et l’organisme de bienfaisance Amis de la santé, en sont les principaux bénéficiaires.
Ça nous aurait pris 10, 15, 20 ans pour se rendre où nous sommes aujourd’hui.
Une citation deFrédéric Mallet-Boudreau, président du Club VTT Chaleur
Le président du Club VTT Chaleur confirme que son organisation a fait des pas de géants depuis environ 5 ans, principalement grâce aux Chasse à l’as tenues ces dernières années.
Avec 1865 membres en 2023, ce club est le plus gros des provinces de l’Atlantique. Il gère et entretient 300 kilomètres de sentiers d’un bout à l’autre de la région Chaleur.
Ça nous a permis de faire beaucoup de nouveaux sentiers, de créer de nouveaux développements, de faire de nouvelles connexions avec d’autres clubs, précise Frédéric Mallet-Boudreau.
Les profits amassés ont été investis dans l’achat de plusieurs pièces d’équipement servant à l’entretien des sentiers, notamment, deux tracteurs et un camion. L’organisme s’est même construit un garage à trois portes pour réparer et entreposer ses équipements.
Et c’est sans parler de la dizaine de ponts construits pour améliorer et étendre le réseau de sentiers pour véhicules tout-terrains de la région.
La santé en profite
Dans le domaine de la santé, le principal bénéficiaire des fonds amassés par les Amis de la santé, c’est la Fondation de l’Hôpital régional Chaleur de Bathurst.
Il y a eu un gros impact au niveau des soins de santé.
Une citation de Jean-Guy Robichaud, président de la Fondation de l’Hôpital régional Chaleur
Lors d’une récente campagne de financement visant à amasser 5 millions de dollars pour des améliorations à l’Hôpital régional Chaleur, la Fondation a reçu un don d’un million provenant des profits de la loterie.
Jean-Guy Robichaud dit attendre la fin de la présente Chasse à l’as pour s’asseoir avec le président des Amis de la santé, René Beaudet, pour discuter de leurs besoins financiers à venir.
Et il n’a aucun doute qu’il recevra encore une fois une oreille attentive. Les Amis de la santé ont toujours été très généreux avec leurs fonds, ajoute le président de la Fondation.
Les aînés en bénéficient aussi
L’actuelle Chasse à l’as de cœur est la huitième du genre organisée dans la région.
En plus de se diviser la majeure partie des profits, les deux partenaires ont choisi quatre autres organismes pour recevoir un pourcentage du pactole. Il s’agit des clubs de l’âge d’or de Petit-Rocher, de Robertville et de Beresford, ainsi que le Club de motoneige Chaleur.
Selon la présidente du Club de l’âge d’or de Petit-Rocher, Rita Doucet, l’argent que recevra son organisation permettra d’acheter la Salle Blanche, le lieu où se tient le tirage hebdomadaire de loterie ainsi que les activités du Club de l’âge d’or.
Il ne reste qu’à finaliser l’achat auprès du propriétaire actuel, le diocèse de Bathurst.
C’est un gros montant qui est demandé. Ça va nous aider à payer. Nous sommes contents, déclare Rita Doucet.
Avec un gros lot dépassant 8 millions de dollars mardi, c’est une somme à peu près équivalente qui se retrouvera dans les coffres d’une demi-douzaine d’organismes de la région.
Un montant qui pourrait augmenter si l’As de cœur continue de jouer à la cachette.
Le tirage de mardi soir sera diffusé en direct peu après 21 h sur la page Facebook du Club VTT Chaleur .
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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 13 janvier 2024 et mis à jour le 20 janvier 2024
[LA RENCONTRE D’ONFR] TORONTO – Directrice générale des Centres d’Accueil Héritage (CAH), logements pour les aînés francophones de Toronto, cette Anglo-Italienne francophone se dédie à leur bien-être au sein de cette communauté soudée, unique en son genre. Infirmière de profession, elle a exercé au Rwanda, en Angola, Ouganda, République du Congo, ou encore au Kazakhstan, animée par la passion d’aider ceux qui vivent dans les conditions les plus difficiles. Une carrière internationale riche qui a forgé sa vision holistique autour des besoins des individus.
« En quoi cette double nationalité et ce bilinguisme ont-ils façonné votre façon de voir le monde dès le plus jeune âge?
Vivre dans une famille bilingue avec deux cultures différentes, ça m’a ouvert l’esprit très jeune. J’ai grandi en Italie et quand j’allais visiter ma famille en Angleterre c’était comme passer d’une planète à une autre. C’était un émerveillement en tant qu’enfant de voir que les choses pouvaient être faites de façon si différente d’un endroit à l’autre.
Vous avez travaillé une quinzaine d’années avec Médecins sans frontières en tant qu’infirmière. Parlez-nous de votre parcours à l’étranger…
Après mes études, je suis partie travailler en 1996 au Rwanda dans un petit hôpital avec une petite ONG. L’image que j’avais de la santé et la médecine, exercée différemment, a changé. Un moment charnière qui m’a confirmé que c’était ma passion. J’ai ensuite travaillé en Angola dans un hôpital et dans un centre pour enfants malnutris.
S’en est suivie une expérience au Kazakhstan où je me suis occupée d’un projet mettant en place des recommandations contre la tuberculose. En Ouganda, j’ai ensuite géré un projet d’envergure qui s’attelait à différentes maladies dont le paludisme, le VIH, des maladies orphelines, etc. Il y avait toute la problématique d’accès aux médicaments, d’où un plaidoyer auprès des autorités pour que certaines communautés y aient accès.
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RADIO-CANADA – Raphaële Frigon, publié le 19 janvier 2024
Les organismes fransaskois attendent avec impatience qu’un nouveau « Protocole d’entente relatif à l’enseignement dans la langue de la minorité et à l’enseignement de la langue seconde » soit signé entre le fédéral et la province. Selon l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), l’attention est particulièrement concentrée sur les fonds liés à cette entente.
Le président de l’ACF, Denis Simard, indique même que certains envisagent des licenciements si les sommes n’arrivent pas bientôt.
Les organismes fransaskois, c’est clair que leur situation est plus difficile. Ils fonctionnent dans des marges de financement, déclare Denis Simard.
Il y en a même qui considèrent peut-être regarder à devoir mettre à pied des employés, si jamais le financement n’arrive pas très bientôt, ajoute-t-il.
Le Protocole d’entente relatif à l’enseignement dans la langue de la minorité et à l’enseignement de la langue seconde existe depuis 1983. Il permet des transferts financiers entre le gouvernement fédéral et les provinces et territoires pour l’enseignement des langues officielles en situation minoritaire et l’enseignement de la langue seconde.
Cette entente a octroyé à la Saskatchewan plus de 6,7 millions par année de 2019 à 2023. Environ 40 % de cette somme était destinée à l’enseignement du français en tant que langue minoritaire, et près de 60 %, à l’enseignement de l’anglais comme langue seconde.
La dernière entente est venue à échéance en 2023. Elle est habituellement renégociée tous les trois à cinq ans par l’entremise du Conseil des ministres de l’Éducation.
Selon l’ACF, l’entente devait initialement être signée à la fin de 2023 : Originellement, on parlait d’avoir quelque chose cet automne, pas cet hiver.
Néanmoins une entente entre les parties serait proche. On parle possiblement de semaines et, donc, on espère que ça sera très bientôt, indique Denis Simard.
L’équilibre budgétaire en péril
Le codirecteur général du Conseil culturel fransaskois (CCF), Dany Rousseau, explique que près de 20 % du financement global de son organisme provient de cet accord.
C’est tout un exploit, c’est acrobatique ce que le CCF doit planifier pour rester à flot.
Une citation de Dany Rousseau
Ces contributions permettent notamment au CCF de produire des ateliers et des spectacles scolaires, de publier le magazine éducatif Clin d’œil Jeunes Saskois et de produire le balado pédagogique déCLIC, en plus de couvrir les salaires de deux employés responsables des activités éducatives.
Dany Rousseau confie qu’il doutait que ces fonds soient disponibles à temps cette année, expliquant avoir été obligé d’optimiser les flux de trésorerie pour éviter que l’organisme ne se retrouve à découvert. Il reste moins de trois mois avant la fin de l’année et c’est tout un exploit, c’est acrobatique ce que le CCF doit planifier pour rester à flot.
Nous continuons à être vigilants, mais nous avons bon espoir que les fonds du ministère de l’Éducation rentreront dans les prochaines semaines et que la situation sera rétablie , dit-il sur un ton optimiste.
Néanmoins, il affirme qu’il ne serait pas étonnant que d’autres organismes n’aient pas pu équilibrer leur budget sans les actifs prévus au budget, surtout si leurs projets comptent principalement sur le financement du ministère de l’Éducation et qu’ils ont dû les démarrer au début de l’année scolaire.
Un retard qui a des répercussions
Le directeur général du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Ronald Ajavon, indique dans une déclaration à Radio-Canada que l’entente fédérale actuelle ne prend pas suffisamment en compte les besoins uniques du CEF.
Il déplore également un retard considérable des fonds fédéraux qui a des répercussions significatives sur les flux de trésorerie de nos institutions.
Dans une déclaration envoyée à Radio-Canada, le ministère du Patrimoine canadien précise que le protocole en question est renégocié en tenant compte des investissements en éducation annoncés dans le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028.
Le ministère du Patrimoine canadien et les représentants du Conseil des ministres de l’Éducation sont pleinement mobilisés pour faire progresser ces négociations le plus rapidement possible , indique le Ministère fédéral.
Un porte-parole du ministère de l’Éducation de la Saskatchewan précise que le gouvernement travaille avec les Fransaskois pour améliorer l’éducation et atteindre les objectifs de diplomation et que des discussions sont en cours avec le gouvernement fédéral en vue d’un nouvel accord.
Bien qu’elle ne siège pas à la table de négociation, l’ACF dit tenter de se faire entendre auprès des parties fédérales et provinciales.
On continue à mettre de la pression avec le Ministère pour pouvoir avoir la signature et en plus même si l’argent du fédéral ne serait pas déclenché, on négocie aussi avec la province pour s’assurer que la province serait prête à avancer de l’argent aux communautés fransaskoises, précise Denis Simard.
OTTAWA – Le gouvernement fédéral serait prêt à instaurer un plafond au nombre d’étudiants internationaux au pays, mais il envisagerait aussi l’option d’offrir des bourses pour attirer davantage de francophones dans les établissements postsecondaires hors Québec.
Selon nos informations, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) considère l’idée d’offrir des bourses ou de l’aide financière à des étudiants dans des programmes de langue française hors Québec. Depuis le début de 2024, le fédéral a rehaussé le plancher monétaire exigé aux futurs étudiants étrangers, à 20 700 $ alors qu’il était de 10 000 $ auparavant.
En entrevue, le ministre de l’Immigration Marc Miller a indiqué que l’idée de bourses nécessiterait une « discussion à avoir pour s’assurer que ça soit bien fait », mentionnant notamment un bon accueil au pays par les institutions francophones.
« Je n’ai rien à annoncer pour l’instant, mais vous êtes sur une bonne piste. On regarde ça », a commenté le ministre Marc Miller lors d’un entretien téléphonique.
Le ministre se dit conscient que les établissements francophones attirent moins d’étudiants internationaux que leurs confrères anglophones et donc qu’il y a « une question d’équité et d’équilibre » à atteindre.
« C’est clair que quand l’on parle de l’Afrique, il y a des questions de capacité financière. Ce n’est pas tout le monde (qui est) dans la haute classe moyenne, où on va piger des gens, en Inde par exemple. Ce bassin n’existe pas forcément en Afrique de l’Ouest où il y a une forte proportion francophone », concède-t-il.
L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) estime que l’idée de bourses faciliterait le fait d’étudier en français hors Québec, car « dans certains de nos bassins, l’argent n’est pas autant disponible que dans d’autres pays », souligne le directeur de la recherche stratégique à l’ACUFC, Martin Normand.
Le Festival du Voyageur a dévoilé la programmation de sa 55e édition mercredi. Bleu Jeans Bleu, The Strumbellas et K’naan sont parmi les artistes invités à l’événement, qui a lieu du 16 au 25 février à Winnipeg.
Malgré ces grands noms, en entrevue à l’émission Le 6à9, la directrice générale du festival, Breanne Lavallée-Heckert, affirme avoir cherché à proposer une plateforme locale pour tous les artistes cette année.
Nous avons fourni des efforts pour mettre l’emphase sur les musiciens et les talents qui existent dans notre communauté, dit-elle. Nous avons préparé une programmation exceptionnelle, pleine de belles surprises et des éléments incontournables qui rendront cette édition vraiment spéciale.
Andrina Turenne, Vieux Farka Touré, Jocelyne Baribeau et Les Babineaux Sisters Band sont parmi les artistes, qui sont plus de 150, qui se présenteront sur scène au Parc du Voyageur, au Centre culturel franco-manitobain ou ailleurs.
Breanne Lavallée-Heckert a été embauchée comme directrice du festival durant la dernière année. C’est ma première année parmi l’équipe du Festival, et l’excitation est palpable , s’exclame-t-elle.
Cette année, des installations d’art autochtones seront placées à divers endroits dans le parc, selon le communiqué. Une toute nouvelle galerie d’arts autochtones mettant en vedette des artistes autochtones locaux offrira un espace de réflexion qui suscitera certainement de bonnes conversations, ajoute le document.
Une séance de détente hivernale sera aussi au rendez-vous. Au deuxième dimanche, on aura un cours, une pratique de yoga dans la tente Rivière-Rouge. Ce sera de 10 h à 11 h dans le parc, indique Breanne Lavallée-Heckert.
Les sculptures de neige, le concours de barbe, l’interprétation historique et les jeux d’enfants seront bien sûr de retour.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 janvier 2024
Le salon virtuel PostÉduc Expo promet aux jeunes francophones et francophiles une immersion totale dans le monde de l’éducation postsecondaire en Français lors de sa deuxième édition prévue du 21 au 23 février 2024.
Promouvoir l’éducation postsecondaire en Français auprès des jeunes. C’est la raison d’être majeure du salon PostÉduc Expo, organisé par le Réseau des Cegeps et des collègues francophones du Canada (RCCFC). Un objectif qui prend tout son sens alors que le débat sur l’avenir des collèges et des universités francophones n’est pas prêt de s’estomper. Mieux encore, le salon regroupera aussi bien les établissements francophones du Québec que ceux des autres provinces et territoires.
Immersion totale
Tout au long des trois jours que durera PostÉduc Expo, les jeunes auront accès à 90 kiosques et 5 zones où se regroupent universités et collèges, conseils scolaires, organismes et employeurs issus de la francophonie du Québec et du Canada.
Au menu du salon : discussions avec les collèges et les universités, discussions avec les employeurs, balados diffusés en direct, visite d’un carrefour virtuel en 3D, spectacles et activités.
« PostÉduc Expo permettra d’explorer des opportunités académiques postsecondaires en français, rencontrer des employeurs spécifiquement à la recherche de talents bilingues et bénéficier d’ateliers dédiés pour affiner les compétences académiques et professionnelles », promet l’équipe du RCCF.
Basé à Ottawa, le RCCF est un regroupement de près de 60 établissements d’enseignement collégial francophones et d’organisations voués à l’éducation de partout au pays.
Notons, enfin, que l’inscription au salon PostÉduc Expo est gratuite sur le site web de l’événement.
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SUDBURY – C’est mardi soir qu’a été présentée l’ébauche de la nouvelle politique sur les services en français devant les membres du conseil municipal de Sudbury. Cette approche, qui se veut une modernisation de la politique de 2001, serait centrée autour de l’offre active de services en français.
Commandée par l’ancienne formation du conseil municipal de la ville en avril 2022, cette révision de la politique des services en français intervient peu après le 50e anniversaire de la règlementation officielle de ces services et la sortie d’un rapport révélant d’importants reculs en matière de bilinguisme dans la ville.
« La Ville du Grand Sudbury procure des services actifs et utiles en français, en reconnaissance du fait que le français est l’une des langues officielles du Canada et du grand nombre de résidents francophones et bilingues dans notre communauté », décrit l’énoncé politique de ladite ébauche.
La nouvelle politique serait axée autour de quatre principes, soit l’offre active en français, l’engagement de consulter activement le public et les partenaires, l’amélioration constante de la réponse aux besoins de la communauté et l’accroissement de la capacité de la ville et de ses employés à fournir des services en français.
La Ville dit s’être basée sur d’autres politiques bilingues municipales comme celles de Moncton, au Nouveau-Brunswick, et Ottawa pour la refonte de cette politique lesquelles valorisent les services de première ligne en français, ainsi que le perfectionnement et la formation du personnel dans les deux langues officielles.
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RADIO-CANADA – Grégory Wilson, publié le 16 janvier 2024
L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACEPO), l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) et l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) annoncent le lancement d’un programme de bourses en enseignement afin de réduire la pénurie d’enseignants francophones dans la province.
Le programme est financé par un investissement de 1,2 million de dollars du ministère du Patrimoine canadien. Les 40 personnes choisies pourraient recevoir jusqu’à 30 000 $ pour couvrir les frais de formation universitaire et d’autres dépenses.
C’est certain que cette initiative constitue un pas dans la bonne direction pour contrer cette pénurie criante d’enseignantes et d’enseignants qualifiés qui affecte notre système scolaire depuis bon nombre d’années, déclare la présidente de l’AEFO, Anne Vinet-Roy.
Nos écoles, nos communautés, dépendent en grande partie de l’éducation qui est dispensée aux jeunes francophones de la province.
Une citation de Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO
Les intéressés ont jusqu’au 29 février pour soumettre une demande par l’entremise du site boursesenenseignement.ca.
Le site souligne que les candidats doivent travailler ou avoir déjà travaillé sous lettre de permission dans un conseil scolaire de langue française en Ontario. Ils doivent également poursuivre ou souhaitent poursuivre un programme de formation à l’enseignement en français dans la province.
Une pénurie d’enseignants
La directrice générale de l’ACEPO, Isabelle Girard, affirme que la pénurie des enseignants en Ontario persiste depuis 2016 et requiert une intervention immédiate.
On se doit d’agir rapidement, car malheureusement, la pénurie continue de s’accentuer, se désole-t-elle.
Mme Girard soutient qu’un des symptômes de la crise est le nombre élevé de permissions intérimaires accordées.
Ces permissions sont seulement accordées par le gouvernement de l’Ontario si le conseil scolaire a été incapable de trouver un candidat qualifié après un affichage public et un processus d’embauche.
Ces lettres-là sont passées de 86 en 2012-2013 à plus de 650 en 2022-2023.
Une citation de Isabelle Girard, directrice générale de l’ACEPO
Un constat qui préoccupe également Robert Demers, vice-président de l’AFOCSC. Il souhaite donc que ce nouveau programme s’attaque notamment à cette hausse constante du nombre de personnes travaillant sous permission intérimaire dans les écoles françaises.
Nous sommes convaincus que cette première initiative sera un bon départ pour réduire le nombre de lettres de permission et la quantité de personnel non qualifié, affirme-t-il.
Pour le secrétaire parlementaire du ministre des Langues officielles, Marc Serré, ce programme servira entre autres à promouvoir le français en Ontario en garantissant notamment que les enseignants soient à la hauteur des attentes.
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FRANCITÉ – Publié le 16 janvier 2024
Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté (IRCC) Marc Miller a fait le point sur divers éléments liés à l’immigration francophone au Canada.Suivez la conférence en direct sur Youtube.
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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 15 janvier 2024
OTTAWA – M. Leroux succèdera à Chantal Beauvais à la tête de l’établissement bilingue en mars 2024. Axée sur les sciences humaines et sociales, l’Université Saint-Paul est le collège fondateur de l’Université d’Ottawa, avec laquelle elle est fédérée depuis 1965.
Le nouveau recteur de l’Université est réputé pour son goût avancé de l’art. Son curriculum le prouve. Louis Patrick Leroux est le directeur-fondateur du Groupe de recherche montréalais en arts du cirque et chercheur associé à l’École nationale de cirque. En 2017, il a été élu au collège des nouveaux chercheurs, artistes et scientifiques de la Société royale du Canada. Plusieurs distinctions l’honorent et il est l’auteur de plusieurs romans, dont un grand nombre a été publié aux Éditions Prise de parole.
Diplômé de l’Université d’Ottawa, de l’École HEC de Montréal et docteur en théâtre de la Sorbonne-Nouvelle à Paris, ce dramaturge franco-ontarien a fondé le Théâtre Catapulte d’Ottawa en 1992.
Originaire d’Ottawa, M. Leroux était en poste à l’Université de Concordia à Montréal, occupant le poste de vice-doyen de la recherche à la Faculté des arts et des sciences.
« Véritable champion de l’interdisciplinarité et des sciences humaines, et chercheur accompli, Patrick aura un énorme impact en tant que dirigeant universitaire », a déclaré par voie de communiqué la doyenne de l’université Pascale Sicotte.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 15 janvier 2024
Considéré comme un trésor patrimonial de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, le Centre acadien de l’Université Sainte-Anne recevra le grand public le lundi 26 janvier 2024 à Pointe-de-l’Église.
Que vous soyez passionné de patrimoine ou un simple curieux, l’ouverture du Centre acadien de l’Université Sainte-Anne au grand public sera une occasion d’apprendre davantage sur l’Acadie de la Nouvelle-Écosse.
Hébergé dans la seule université francophone de la Nouvelle-Écosse, le Centre acadien est un centre d’archives fondé en 1972 par J. Alphonse Deveau, historien, écrivain, professeur d’école et pionnier en études acadiennes.
Trésor patrimoniale
« Le Centre acadien a une collection archivistique d’une richesse extraordinaire qui remonte à l’établissement des Acadiens sur le territoire actuel de la Nouvelle-Écosse : ses documents manuscrits, territoriaux, sonores et photographiques constituent un véritable trésor patrimonial selon de nombreux experts », explique Martine Béland, vice rectrice à l’enseignement et à la recherche à l’Université Sainte-Anne.
Selon les organisateurs de l’événement, l’ouverture officielle du Centre acadien aura lieu le lundi 26 février 2024 de 15h à 17h dans l’édifice de la Bibliothèque Louis-R.-Comeau au campus de Pointe-de-l’Église.
Basée dans la région acadienne de Clare où se trouve son campus principal, l’Université Sainte-Anne dispose de quatre autres campus, à savoir Halifax, Tusket et Petit-de-Grat.
L’Université offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde.
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RADIO-CANADA – Justin Dupuis, publié le 15 janvier 2024
Les propriétaires du Titan d’Acadie-Bathurst sont à la recherche d’un acheteur ou d’un actionnaire majoritaire pour l’équipe.
Pour l’appuyer dans ses recherches, l’équipe de la LHJMQ a retenu les services de la firme Ernst & Young.
L’annonce a été faite dimanche par le président du Titan, Serge Thériault, lors d’une conférence de presse organisée au centre K.C. Irving de Bathurst.
Il n’y a pas de meilleur endroit que le nord du Nouveau-Brunswick pour accueillir une équipe de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec, a indiqué Serge Thériault.
Selon lui, de nouvelles stratégies et de nouveaux investissements sont toutefois nécessaires pour en assurer la pérennité.
M. Thériault était aussi accompagné par le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini.
Nous sommes totalement engagés à faire en sorte que l’équipe reste ici.
Une citation de Mario Cecchini, commissaire de la LHJMQ
Il ajoute qu’Ernst & Young a reçu le mandat très clair de trouver des acheteurs locaux.
Le Titan d’Acadie-Bathurst est la propriété d’un groupe de gens de la région depuis 2013.
Le temps est venu de trouver un nouveau propriétaire ou un actionnaire majoritaire qui aura l’énergie et la capacité financière de poursuivre ce qui a été entrepris lorsque l’équipe s’est installée ici en 1998 et cette vision que le groupe de propriétaires a poursuivie depuis 2013, peut-on lire dans un communiqué publié par le Titan.
Des années difficiles
D’après Serge Thériault, les dernières années ont été difficiles sur le plan financier pour les propriétaires de l’équipe. Selon lui, un nouveau propriétaire ou de nouveaux actionnaires entourés d’une équipe de professionnels capables d’aller chercher des partenaires nationaux permettraient d’assurer l’avenir du club.
Il reconnaît aussi qu’en ce moment, le nombre de partisans qui assistent à chacun des matchs est loin d’être suffisant pour assurer la viabilité de l’équipe.
L’achat possible de l’équipe par un entrepreneur de la région de Montréal, Steve Leal, n’ira finalement pas de l’avant, a indiqué Serge Thériault.
Le commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, promet de faire tout son possible pour garder le Titan à Bathurst, et ce même si un nouveau propriétaire prêt à investir souhaite déménager l’équipe. À court terme, M. Cecchini indique qu’il imposera son veto à tout projet de déménagement.
Dans les prochains mois, c’est une garantie, dit-il.
La ville et les partisans satisfaits
L’annonce de dimanche a bien été accueillie par la Ville de Bathurst, qui a qualifié le Titan comme étant un engin économique important pour la région.
Irenée Frenette, un citoyen de Petit-Rocher qui se décrit comme un partisan de la première heure, dit être très heureux de la décision des propriétaires. Selon lui, la région de Bathurst a un bassin de population suffisamment important pour faire vivre une équipe de la LHJMQ.
On parle souvent du fait que Bathurst est le plus petit marché, mais maintenant avec la Ville de Belle-Baie, les deux villes ensemble, c’est presque 30 000 de population, lance-t-il.
Avec les communautés avoisinantes dans un rayon d’une heure de route, la région compte près de 150 000 personnes, ajoute-t-il.
Avec du bon marketing, on devrait être capable de relever ce défi. C’est important que l’équipe reste ici, dit M. Frenette.
Michel Chico Doucet, un citoyen de Bathurst, abonde dans le même sens. Il faut tout faire pour garder le Titan dans la région et l’embauche d’Ernst & Young afin d’assister les propriétaires dans cette mission est tout indiquée, croit-il.
Je suis 100 % d’accord avec ça, que l’équipe reste ici, peu importe qui va les acheter, lance-t-il.
Selon lui, pour assurer la survie du Titan d’Acadie-Bathurst, les partisans de la première heure qui n’assistent plus aux matchs devront toutefois faire leur part.
Je crois que les fans qui étaient ici avant et qui ont arrêté de venir doivent revenir. C’est du beau hockey, dit-il, rappelant que le hockey de la LHJMQ est l’occasion de voir les vedettes de la LNH de demain.