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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 10 novembre 2023

Fief historique des Franco-Terre-Neuviens, la municipalité de Stephenville qui fut un village acadien par le passé ambitionne de renouer avec son héritage et sa culture francophone.

En effet, le maire de la petite ville d’un peu plus de 6000 habitants Tom Rose a annoncé, début novembre, la décision du conseil municipal de revitaliser la francophonie sur son territoire lors des festivités du 50e anniversaire du mouvement communautaire francophone de Terre-Neuve-et-Labrador.


Plusieurs mesures ont été proposées par la municipalité dont la plus importante demeure l’identification d’un terrain pour la construction d’une école et d’un centre communautaire francophones.


S’il est concrétisé, ce projet de premier centre scolaire et communautaire dans la petite ville permettra à de nombreux ayants-droits de réapprendre la langue française après plusieurs générations assimilées. Une assimilation favorisée non seulement par l’influence de la majorité anglophone de la province, mais également par la présence d’une grande base aérienne américaine construite lors de la deuxième guerre mondiale.


Autres mesures, et non des moindres : le conseil municipal veut également promouvoir la formation en français et renforcer sa collaboration avec la Fédération des francophones de Terre-neuve et du Labrador (FFTNL).


« La Fédération applaudit des deux mains la décision du Conseil municipal de Stephenville, de redonner des couleurs francophones et acadiennes dans ce haut lieu de l’histoire de nos communautés », se félicite l’organisme porte-parole des francophones de TNL.


Cerise sur le gâteau : la municipalité de Stephenville entamera une transition vers des panneaux de signalisation bilingues dans tout le territoire.


« C’est une très grande nouvelle pour notre communauté francophone et acadienne de Stephenville et de ses environs » commente Tony Cornect, élu la fin de semaine dernière comme président de la FFTNL.

« Après des décennies de recul, il est aisément observable que notre communauté locale reprend peu à peu son dynamisme, dans cette localité qui fut historiquement un village acadien, et où la plupart des résidents ont des racines françaises ou acadiennes. C’est donc un geste positif très important que porte ici la municipalité et nous tenons à le saluer. », se réjouit l’ancien ministre et député provincial Franco-Terre-Neuvien Tony Cornect.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 9 novembre 2023

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Cette semaine, non seulement il y a du choix d’activités à faire en français en Ontario, mais il y a des choix au sein même des lieux de diffusion. La visite d’un seul endroit vous donne accès à deux, parfois trois disciplines artistiques. Des vernissages, des concerts, un classique québécois revisité… Voici quelques suggestions pour consommer la culture francophone dans les prochains jours.

Scène de l’opéra Albertine en cinq temps. Crédit image: Véronique Duplain

Musique

Chanson et vernissage dans la mire du MIFO

La programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) comporte trois activités dans trois disciplines différentes cette semaine. Vendredi, le chanteur Ludovick Bourgeois sera de passage au Centre des arts Shenkman. Depuis sa victoire à l’émission La Voix en 2017, l’artiste a réussi à se faire un prénom, lui dont la voix et le nom de famille évoquent toujours aux Québécois son père, le regretté Patrick Bourgeois. Le fils a d’ailleurs récemment annoncé qu’il préparait un spectacle hommage aux BB pour 2024. En attendant, c’est la tournée de son troisième album original, Rêveur, qui s’arrêtera à Orléans.

Ludovick Bourgeois est le gagnant de la cinquième saison du concours télévisé La Voix, en 2017. Source : MIFO

Pendant ce temps, directement à la bâtisse du MIFO sur la rue Carrière, il est possible de visiter une nouvelle exposition de Dominique C. Habib. L’artiste sera présente jeudi soir pour rencontrer le public lors du vernissage de Créatures intérieures.  Les œuvres lui ont permis d’apprivoiser et de représenter ses émotions à la suite d’une fausse couche. D’abord incertitude et accablement, les tableaux et sculptures se succèdent dans un parcours qui mènera éventuellement à la sérénité.  

L’exposition Créatures intérieures mêle les éléments figuratifs et abstraits pour exprimer des émotions complexes. Tableau : Sortir de soi, Acrylique et plâtre sur panneau de bois, Dominique C. Habib.

Ottawa. Exposition de Dominique C. Habib jusqu’au 3 décembre. Spectacle de Ludovick Bourgeois le 10 novembre. Détails et billets sur le site du MIFO.

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RADIO-CANADA – Mehdi Jaouhari, publié le 9 novembre 2023

Alors que le Canada se dote d’objectifs plus élevés pour l’immigration francophone au pays, la Nouvelle-Écosse se taille une place de choix comme terre d’accueil.

La Nouvelle-Écosse s’est donné une première cible d’immigration francophone en janvier 2023.
PHOTO : REUTERS / MARK BLINCH

J’ai le plaisir de vous dire que l’immigration francophone en Nouvelle-Écosse est en constante évolution, dit Baharak Nazari, la chef de projet pour le Réseau Immigration Francophone de la Nouvelle-Écosse

En fait, l’immigration francophone en Nouvelle-Écosse se dresse une nouvelle courbe.

Les nouveaux arrivants font face à toutes sortes de défis surtout pour trouver un logement, et s’adapter, mais cette semaine l’heure est d’abord à la célébration des victoires entourant l’immigration francophone.

Cette année, on célèbre la 11e édition de la Semaine nationale de l’immigration francophone, explique Baharak Nazari.

Les célébrations de la Semaine nationale de l’immigration francophone se tiennent du 5 au 11 novembre 2023.
PHOTO : SITE WEB DU RÉSEAU EN IMMIGRATION FRANCOPHONE (RIF-SK)

Le thème c’est : une terre accueillante. Pour la chef de projet, ce thème encourage la valorisation des cultures et pousse à la réflexion sur ce qu’est une terre accueillante pour chacun et chacune. 

Cette édition sera une belle occasion pour mettre en valeur et renforcer les connaissances des peuples autochtones, ajoute-t-elle de passage à l’émission Le Réveil N.-É et T.-N.-L.. Ça permet aussi de réfléchir à l’environnement et à l’importance de préserver notre terre accueillante pour les générations futures!

Baharak Nazari est chef de projet pour le Réseau Immigration Francophone de la Nouvelle-Écosse.
PHOTO : RADIO-CANADA / LISA REVIL

En plus des forums, des discussions et des tables rondes sur le choc culturel, cette semaine est aussi une célébration qui met en lumière la contribution exceptionnelle des immigrants francophones à la richesse culturelle et économique de la province. C’est l’occasion pour les communautés acadiennes, francophones et francophiles de se rassembler et de célébrer la diversité culturelle qui fait la force de nos communautés.

Les activités ont commencé à Sydney, le lundi 6 novembre et doivent se terminer avec une cérémonie de clôture le dimanche 12 novembre à la Salle du café-théâtre de l’école secondaire du Sommet.

Il s’agit d’une soirée festive destinée aux immigrants et spécialement aux immigrants nouvellement arrivés, indique la chef de projet pour le Réseau Immigration Francophone de la Nouvelle-Écosse.

Baharak Nazari invite les gens à visiter le site internet d’immigration francophone de la Nouvelle-Écosse et de s’inscrire aux infolettres pour suivre tous les évènements de la semaine.

D’après une entrevue de Marc Babin, animateur de l’émission Le Réveil N.-É et T.-N.-L.

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 8 novembre 2023

TORONTO – L’Ontario investit 800 000 $ dans le cadre de la Stratégie de développement économique francophone, soit une hausse de 60 % par rapport à l’année dernière, dont 500 000 $ pour des organisations de soutien aux entrepreneurs francophones.

Créée en 2019, la Stratégie de développement économique francophone vise à élargir l’empreinte économique francophone en Ontario.

Elle s’appuie notamment sur l’entrepreneuriat et l’innovation francophones, une main-d’œuvre qualifiée bilingue et la promotion de la francophonie ontarienne comme atout économique.

Cette année, le gouvernement provincial investit 800 000 $, dont 500 000 $ qui seront alloués à des organisations de soutien aux entreprises francophones.

La Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) se voit ainsi attribuer 250 000 $ pour mener une étude sur les besoins des entreprises et entrepreneurs francophones dans la province.

Elle devra également fournir des services de référence à des groupes-clés, comme les nouveaux arrivants, les femmes ou encore les minorités visibles.

« Les fonds alloués permettront de mieux comprendre l’écosystème d’affaires francophone et d’identifier clairement les besoins des entreprises dans les divers secteurs d’activités », estime Richard Kempler, directeur général de la FGA.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 novembre 2023

Afin de briser l’isolement, le Réseau Aînés francophones de Terre-Neuve-et-Labrador (RAFTNL) a développé un outil pour aider les aînés à identifier les services pouvant leur être utiles.

Pexels.com

Vieillir est une étape de vie qui apporte son lot de défis, surtout lorsque l’individu est issu d’une minorité linguistique.

C’est le cas des aînés francophones de Terre-Neuve-et-Labrador qui doivent composer parfois avec une faible offre de services en Français.

Afin d’améliorer leur condition, l’organisme provincial francophone des ainés RAFTNL a crée un répertoire de services.

Rédigé en Français, cet outil présente de manière simple et succinct les services gouvernementaux reliés à la santé, les services sociaux et la justice.

Mieux encore, le répertoire indique si les services sont disponibles en français et comment y accéder en ligne ou par téléphone.

Ce faisant, le RAFTNL souhaite briser l’isolement des personnes aînées en leur facilitant l’accès à ces services.

Le projet a été rendu possible grâce au soutien financier du programme de Nouveaux Horizons pour les aînés du gouvernement du Canada.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 7 novembre 2023

KINGSTON – Fruit de longues conversations avec la communauté, l’Association canadienne-française de l’Ontario à Kingston (ACFO Mille-Îles), et plusieurs acteurs de la communauté francophone, comme l’enseignant Maxime Grégoire, ont proposé au conseil municipal de créer un comité francophone au sein de l’appareil municipal.

L’Hôtel de Ville de Kingtson. Crédit image : Yana Pigot

La Ville de Kingston a mené une consultation en ligne auprès des francophones cet été. De nombreux citoyens y ont participé, répondant à la question : « Quelles suggestions feriez-vous pour améliorer les programmes, les services et/ou les établissements municipaux pour la communauté francophone ? »

Par exemple, les habitants de Kingston ont demandé à ce que la municipalité offre des leçons de natation ou d’autres activités en français, puisqu’il n’y a pas d’activités parascolaires en français. 

Il est demandé de soutenir la mise sur pied d’un « centre multiservice pour la population tel qu’une maison de la francophonie de Kingston ».

« Augmenter la présence de livres francophones dans les bibliothèques », ou encore, « plus de services de garde en français ».

Laurianne Montpetit, directrice générale de l’ACFO de Kingston. Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Publié le 7 novembre 2023

La 27e FrancoFête en Acadie commence mardi soir et rassemble une cinquantaine d’artistes des diverses disciplines des arts de la scène sous le thème « provoquer le frisson ».

La directrice générale de RADARTS, Jacinthe Comeau, décrit les activités à l’horaire de la 27e FrancoFête en Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA

Dans le cadre de l’ouverture officielle, on a laissé une place de choix aux lauréats d’Accros de la chanson qui vont présenter un extrait de leur spectacle. Donc, ce soir, on va accueillir Bérénice et le groupe 3Dimensions. Je pense que ça va bouger, affirme la directrice générale de l’organisme RADARTS, Jacinthe Comeau.

La FrancoFête est avant tout une occasion de réseautage pour les artistes et les acheteurs de spectacles. Les gens ont aussi l’occasion de voir les artistes se produire sur la scène.

C’est plus d’une trentaine d’extraits de spectacles qui vont être accessibles au grand public, souligne Jacinthe Comeau.

La chanteuse Sylvie Boulianne est originaire de la baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse.
PHOTO : NORMAND POTHIER

Les gens pourront voir les artistes canadiens Émile Bilodeau, Sylvie Boulianne et Joseph Edgar ainsi que l’artiste française Adélys et bien d’autres.

Les extraits de spectacles que les organisateurs appellent vitrines sont principalement présentés au Centre des arts et de la culture de Dieppe et au Théâtre Capitol de Moncton. Les salles Empress et Bernard-LeBlanc, à Moncton, accueillent aussi des activités.

Un réseautage international

Les acheteurs de spectacles proviennent des quatre coins du Canada, dont l’Atlantique et le Québec, et d’autres pays. Huit délégués cette année proviennent de l’étranger, principalement de l’Europe.

L’artiste québécois Émile Bilodeau est un auteur-compositeur-interprète.
PHOTO : PARCE QUE FILMS / BENOIT ROUSSEAU

Les artistes présentent des extraits de leur spectacle respectif qui durent environ 20 minutes chacun. Les délégués assistent à ces présentations et peuvent conclure des ententes avec les artistes pour les inclure dans leur propre programmation l’année suivante.

Pour les artistes, c’est vraiment une plateforme de promotion. Ils apprennent à se faire connaître. Ils ont une couverture médiatique extraordinaire également grâce à l’événement, affirme Mme Comeau.

L’artiste acadien Joseph Edgar est un auteur-compositeur-interprète originaire de Moncton. PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-MARIE PARENTEAU

La remise des prix aux artistes de l’Acadie aura lieu samedi dans le cadre du banquet de clôture. La FrancoFête appuie la diffusion de spectacles d’artistes acadiens à l’étranger et l’accueil en Acadie d’artistes d’autres pays.

D’après les renseignements de Kristina Cormier

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Francité – Mehdi Jaouhari, publié le 7 novembre 2023

En partenariat avec plusieurs organismes francophones du Canada, l’organisme montréalais ATSA produit un balado qui met la lumière sur le parcours d’immigrants et d’intervenants communautaires francophones au Québec et ailleurs au Canada.

pexels.com

Inédit. C’est le moins que l’on puisse dire sur ce projet de collaboration entre plusieurs acteurs francophones de la société civile au Québec et au Canada autour d’un balado en Français.

Nommé « Cuisine ton quartier », ce dernier met la lumière sur le parcours d’immigrants et d’intervenants communautaires, non seulement au Québec à Montréal, mais dans plusieurs autres villes à l’extérieur de la belle province.

Il s’agit de Sudbury en Ontario, Winnipeg au Manitoba, Regina au Saskatchewan, Edmonton en l’Alberta et de Vancouver en Colombie-Britannique.

Lancement en Saskatchewan

Lancé en plusieurs étapes, « Cuisine ton quartier » a atterrit ce lundi 6 novembre 2023, en Saskatchewan avec cinq épisodes consacrés à des figures de la communauté Fransaskoise de Regina.

« Ce balado sera l’opportunité de connaître divers parcours à saveurs humaines de Vancouver, Edmonton, Calgary et de Regina. Parmi les invités francophones de la Saskatchewan, vous pouvez retrouver Art Babayants, M. Vénérand Harimenshi, M. Jean de Dieu Ndayahundwa, M. Napoléon Hatungimana, Mme Bassant Elayek, Mme Marie Lou Bernatchez, Mme Fatuma Tshiswaka, Mme Esperanza Sanchez Espitia et M. Denis Simard », annonce l’Assemblée communautaire Fransaskoise, l’organisme porte-parole des francophones de la Saskatchewan.

En plus de la collaboration d’une pléthore d’organismes partout au Canada, ATSA a été appuyé par le gouvernement du Québec et la ville de Montréal pour produire la série de balados « Cuisine ton quartier ».

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 novembre 2023

À l’issue de l’assemblée générale annuelle de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador qui a eu lieu en fin de semaine dernière, Tony Cornect devient le nouveau président de l’organisme provincial.

Du sang neuf à la tête de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL). L’organisme porte-parole a élu à sa présidence le vice-président sortant au conseil d’administration Tony Cornect. Ce dernier prend le relais de Sophie Thibodeau qui été présidente pendant trois mandats.

Un politicien aguerri

Avant de devenir président de la FFTNL, Tony Cornect a à son actif plusieurs expériences politiques au niveau local comme maire de Cap Saint-Georges et au niveau provincial comme député de Port au Port de 2007 à 2015.

Le Franco-Terre-Neuvien a été également ministre de la culture, ce qui fait de lui un connaisseur des rouages de la politique provinciale à Terre-Neuve-et-Labrador.

Tony Cornect, ancien député et ministre devient le président de la FFTNL – Gracieuseté

Tenue à Port au Port dans la côte Ouest de Terre-Neuve, l’Assemblée générale annuelle a été également l’occasion de souligner les 50 ans du mouvement communautaire dans la province.

Parti de rien, ce mouvement a pu grandir et se développer au fil des années avec la création de plus d’une dizaine d’organisations locales et sectorielles actives dans les quatre coins de la province.

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RADIO-CANADA – Publié le 5 novembre 2023

Des gens des communautés acadiennes et autochtones côtoyaient des nouveaux arrivants, francophones en grand nombre.

Le festival interculturel Monde en fête était de retour vendredi, samedi et dimanche à Dieppe, au Nouveau-Brunswick, pour sa deuxième année.

Angèle Losier, directrice générale du CAFi, le Centre d’accueil et d’accompagnement francophone des immigrants du Sud-Est, n’était pas peu fière du succès de l’événement.

On avait 300 personnes qui représentaient différentes nationalités. On avait l’Algérie, le Maroc, le Congo, a-t-elle raconté dimanche.

Les communautés acadiennes et autochtones côtoyaient des nouveaux arrivants francophones.

Angèle Losier est directrice générale du CAFi.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Tout ce brassage culturel de plus en plus visible au Nouveau-Brunswick se remarquait à travers les costumes au Centre des arts et de la culture de Dieppe.

Mon pays, l’Algérie, il est vraiment riche en culture, en tradition. On a beaucoup de tenues qui représentent notre pays et, voilà, j’en ai choisi une, dit Hidayet Zerga.

J’ai mis cette tenue traditionnelle, explique-t-elle. En arabe, on appelle ça blouza.

Hidayet Zerga au festival Monde en fête, dimanche à Dieppe.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Ce qu’on porte dans notre culture c’est le regalia, un habit culturel traditionnel, dit Shelly-Ann Robichaud, de la communauté mi’kmaw d’Esgenoôpetitj.

C’est un habit qui représente qui nous sommes. On le porte pour des célébrations, des cérémonies, des moments de prière, des moments importants, explique-t-elle.

Shelly-Ann Robichaud au festival interculturel Monde en fête, dimanche.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Les objets d’art exposés et les comptoirs gastronomiques ont transporté les festivaliers dans des pays lointains, sans quitter Dieppe.

J’aimerais bien faire découvrir aux Canadiens c’est quoi l’artisanat de Madagascar et, surtout, mon savoir-faire, explique Hony Raminosoa.

Hony Raminosoa montre fièrement un chapeau en raphia de Madagascar qu’elle a fabriqué.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

Elle fabrique des objets à partir des fibres d’un palmier de son pays. Ce sont mes oeuvres que j’ai créées, ce sont des sacs et des chapeaux faits en raphia, faits main, naturels, faits avec de l’amour!, dit-elle.

Je viens du Sénégal donc je suis venu présenter les plats sénégalais. J’ai apporté du thiébou guinar. C’est du riz avec des épices et puis du poulet, avec une petite sauce à côté, raconte Awa Sow. J’ai aussi apporté du akara, c’est fait à base de haricots aux yeux noirs.

Awa Sow, dimanche, devant les plats qu’elle a cuisinés.
PHOTO : RADIO-CANADA / BABATUNDÉ LAWANI

De nombreux participants, comblés par cette édition de Monde en fête, ont exprimé leur gratitude.

Ça nous a permis de représenter chacun son pays, de faire connaitre son pays aux autres, confie Hidayet Zerga.

J’apprécie vraiment cette initiative de la part du CAFi, ajoute-t-elle. Je trouve que c’est une initiative qui nous permet aussi de nous intégrer.

Les invités qui ont visité le festival au cours de la fin de semaine semblaient aussi ravis. Justin Gauvin est venu satisfaire sa curiosité encore cette année. Il s’est régalé des plats sénégalais d’Awa Sow, qu’on lui avait recommandé. C’est très bon, lance-t-il sans hésitation.

Ça fait du bien de goûter à autre chose que des carottes-patates, plaisante-t-il.

D’après le reportage de Babatundé Lawani

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 3 novembre 2023

La firme torontoise Voilà Learning, spécialisée dans l’éducation virtuelle en français, annonce le lancement immédiat de «MetaLingo», une expérience immersive d’enseignement en français pour les enfants de 3 à 6 ans. Cette initiative, totalement gratuite, pourrait séduire les conseils scolaires francophones du Nord, où la pénurie d’éducateurs se fait plus durement ressentir.

« L’idée de créer ces salles de classe virtuelles où nos enseignants sont ici pour les préparer aux vraies salles de classe avec le vocabulaire qui y est rattaché », raconte Hosni Zaouali, président de Voilà Learning.

Selon le père de famille franco-ontarien, l’idée derrière le projet vient en partie du fait qu’il serait de plus en plus difficile pour des parents anglophones d’aider leurs enfants à faire des devoirs. « À travers des situations réelles dans une classe virtuelle et basée sur des avatars, les enfants deviennent des personnages et se lancent dans une aventure virtuelle, guidée par des enseignants en direct utilisant également des avatars. »

Celui qui a aussi été enseignant à la maternelle au Conseil scolaire Viamonde de Toronto dit être en discussion avec des conseils scolaires francophones du Nord afin de faire partie du projet. L’expérience est présentement disponible de 11h à 15h tous les jours et il est question de l’étendre prochainement pour le Nord de l’Ontario.

Avec une pénurie de personnel de l’éducation, à fortiori quand il s’agit de francophones, et le manque de ressources plus importante dans le Nord, ce type de projet pourrait s’avérer être une solution pertinente.

Hosni Zaouali rappelle qu’un autre enjeu de taille est que le tutorat n’est pas très accessible dans ces régions isolées : « Et même si tu as de quoi te payer un tuteur, encore faut-il le trouver dans le Nord. »

Hosni Zaouali anime trois cours à l’Université Stanford et est conseiller en entrepreneuriat auprès de la Banque africaine de développement et des Nations Unies. Archives ONFR

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 6 novembre 2023

Du 5 au 11 novembre 2023, les communautés francophones et acadienne du Canada vibreront au rythme d’une pléthore d’activités festives, culturelles, artistiques, d’information et de débat sous le thème «Terre accueillante».

«Terre accueillante». C’est le thème de l’édition 2023 de la semaine nationale de l’immigration francophone organisée du 5 au 11 novembre par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA).

« Cette thématique encourage à valoriser les cultures réciproques et pousse à la réflexion sur ce que signifie être une terre accueillante pour chacun et chacune », précise les organisateurs.

Cette édition sera aussi l’occasion de renforcer les connaissances sur les peuples autochtones du territoire canadien, de réfléchir à l’environnement, et à l’importance de préserver notre “terre accueillante” pour les générations futures, incluant les personnes immigrantes.

Une pléthore d’évènements

Dans chacun des douze provinces et territoires où existent des communautés francophones, une pléthore d’évènements seront organisés au cours de la semaine.

Concours provincial de création littéraire au Nouveau-Brunswick, Tournée antiracisme en Alberta, Potluck Multiculturel au Yukon, Webinaire national sur le Maroc… Ce sont là quelques exemples d’événements au programme de la Semaine nationale de l’immigration francophone.

De la culture, en passant par l’art, la gastronomie ou l’information et la sensibilisation, les participants auront l’embarras du choix d’assister à des événements en présentiel ou en virtuel selon leurs goûts et centres d’intérêt.

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ONFR+ – Isabelle Bourgeault-Tassé, publié le 28 octobre et mis à jour le 31 octobre 2023

[CHRONIQUE]

Chaque samedi, ONFR+ propose une chronique sur l’actualité et la culture franco-ontarienne. Cette semaine,  la blogueuse et activiste du Nord de l’Ontario, Isabelle Bougeault-Tassé.

Louis Riel, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba. Crédit image : Louis Riel, carte de visite de 1884, I. Bennetto & Co., Domaine Public

Je suis l’héritière d’arrière-arrière-grands-oncles canadiens-français du Québec qui auraient peut-être prêté main-forte à Louis Riel et la Nation métisse lors de leur résistance dans l’Ouest canadien au 19e siècle. Qu’ils aient réellement osé prendre les armes pour Louis Riel ou qu’ils aient simplement rêvé de le faire, cette légende d’ancêtres revendicateurs m’inspire.  

Mes ancêtres se seraient « battus pour Louis Riel », racontait autrefois mon grand-père, Eugène Bourgeault. Canadien français et Franco-Ontarien, il allait partager cette légende avec sa fille et ma mère. 

Louis Riel, père du Manitoba et grand leader politique des Métis. L’homme qui recevra bientôt le titre honorifique de premier ministre du Manitoba, un geste qui fera de lui le premier dirigeant de l’histoire de la province. 

Un leader politique qui, au Canada anglais, avait été reconnu coupable de trahison après avoir mené la résistance de la rivière Rouge au Manitoba (1869-1870) et du Nord-Ouest en Saskatchewan et en Alberta (1885). Et que l’on reconnaissait, au Canada français, comme un « frère » franco, un patriote et combattant pour les droits des minorités, plus particulièrement des Métis. Un homme qui allait nourrir la lutte de toutes communautés en quête d’équité. 

Un homme à la source d’une humble légende familiale canadienne-française.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 29 octobre et mis à jour le 31 octobre

[LA RENCONTRE D’ONFR]

RICHMOND HILL – Port-au-Prince, Montréal, Toronto, Cornwall… Marlène Thélusma Rémy a fait plusieurs escales dans son périple universitaire qui l’a éloignée de son Haïti natal, perclu de secousses naturelles, sécuritaires et politiques qui déchirent sa population. L’implication communautaire de cette bénévole lui a valu ce samedi le Prix Florent-Lalonde remis au congrès annuel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.

Chercheuse, professeure, écrivaine et fondatrice d’un organisme à but non lucratif, Marlène Thélusma Rémy a travaillé durant plus de 20 ans au Collège Boréal. Crédit image : Inès Rebei

« Que représente ce prix Florent-Lalonde qui récompense vos efforts pour la francophonie?

J’en suis honorée. C’est un prix que j’accepte avec beaucoup d’humilité. Ça me fait chaud au cœur car je suis très impliquée dans la collectivité francophone depuis que je suis arrivée au Canada. Que ce soit à Montréal, puis à Toronto, Hamilton et maintenant Cornwall, le français m’a toujours tenu à cœur.

Vous vous investissez notamment dans la francophonie plurielle à travers la Coalition des Noirs francophones de l’Ontario (CNFO). Pourquoi ce choix?

J’en suis la scerétaire générale. Je trouve que la CNFO est un vecteur intéressant pour atteindre et faire une percée dans la communauté noire francophone hors Québec. Porter la voix de ces minorités passe par la motivation, la sensibilisation et une certaine prise de conscience, un éveil, des francophones noirs. On veut les inciter à prendre leur place. La Coalition a le potentiel de polariser cet élan. Beaucoup d’immigrants francophones d’ascendance africaine choisissent à leur arrivée en Ontario de vivre en anglais. Un de nos objectifs est de les aider à s’accrocher à la langue française.

Vous portez en partie votre attention sur la communauté haïtienne, très présente en Ontario. Avez-vous gardé des attaches avec votre pays d’origine? Comment soutenez-vous vos proches sur place dans le chaos sécuritaire actuel?

J’ai encore de la parenté en Haïti, dont un frère et ma plus jeune sœur. Grâce à Dieu, ils sont épargnés et peuvent vivre en sécurité, même si personne n’est vraiment à l’abri. C’est la foi qui nous permet de continuer à vivre. Mon mari et moi soutenons notre famille mais aussi d’autres personnes qui vivent en Haïti, par des transferts d’argent ou des containers de biens alimentaires.

Marlène Thélusma Rémy a reçu ce samedi le prix Florent-Lalonde remis par l’AFO à Richmond Hill. Crédit image: Inès Rebei

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RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 3 novembre 2023

L’événement annuel qui vise à rassembler la communauté fransaskoise, le Rendez-vous fransaskois, débute officiellement vendredi à l’hôtel Ramada Plaza de Regina. Des ateliers, des discussions et des activités seront inclus à la programmation de ce rassemblement qui dure jusqu’au 5 novembre.

Le Rendez-vous fransaskois 2023 s’articule autour de la thématique « Bonheur, bien-être et plaisir communautaire.» (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATT HOWARD

Organisé par l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), le Rendez-vous fransaskois de cette année est centré sur le thème Bonheur, bien-être et plaisir communautaire.

L’événement commencera vendredi à 13 h avec un exercice de sensibilisation collective animé par la Société historique de la Saskatchewan. Les places étant limitées, la priorité sera accordée selon l’ordre d’arrivée, précisent les organisateurs..

L’exercice des couvertures est une expérience d’apprentissage interactive qui enseigne l’histoire des droits et perspectives des Autochtones, indique le site web de l’événement.

Cet exercice sera suivi d’une session de partage, offrant ainsi aux participants l’occasion d’échanger et de discuter de leur expérience d’une manière collective.

Le Conseil culturel fransaskois (CCF) présentera un concert, vendredi, dans le cadre de la tournée des Coups de cœur francophones, en compagnie de la formation Beau Nectar et la nouvelle voix sur la scène musicale fransaskoise, ONYINYE.

La rencontre traditionnelle avec Radio-Canada, un cocktail dînatoire ainsi que la célébration du 40e anniversaire de Vitalité 55+ et la présentation du prix Lys d’Argent sont également inscrits au programme du 3 novembre.

Une conférence, intitulée Hubu, sera animée par Daniel Renaud, samedi à 9 h. L’événement explorera les trois piliers du bonheur, du bien-être et du plaisir communautaire.

À travers le jeu TeamTalk, nous apprendrons à mieux nous connaître de façon ludique et profonde, tout en favorisant l’esprit communautaire, indiquent les organisateurs. Les participants auront l’occasion de découvrir et d’évaluer les quatre types d’énergie et de faire une auto-évaluation de leur propre énergie individuelle.

Le Banquet traditionnel, animé par Zoé Clin de Radio-Canada, se tiendra à 18 h. Les nouveaux députés de l’ACF prêteront également serment à la suite de leur élection.

Par ailleurs, la comédienne franco-manitobaine Micheline Marchildon présentera un spectacle d’humour dans le cadre du banquet festif.

Des performances d’artistes tels qu’Alexis Normand et Matiu, sont également programmées lors du spectacle Coup de cœur francophone, samedi. La soirée se clôturera par le disco silencieux de l’Association jeunesse fransaskoise (AJF).

D’autres activités sont prévues pour la journée du 5 novembre, dont une conférence sur l’Impact socio-économique du Réseau associatif fransaskois qui sera présenté par le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).

La programmation complète de l’événement est accessible sur le site web du Rendez-vous fransaskois.

Avec les informations de Raphaële Frigon

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