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RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 21 juin 2023

Sophie Dupeyron, élève en 8e année au Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’École Monseigneur de Laval, a remporté le prix des médias numériques de la Foire provinciale du Patrimoine de l’année 2023. Cet événement s’est déroulé le 14 juin dernier à la Government House de Regina.

Sophie Dupeyron, la gagnante du prix des médias numériques lors de la Foire provinciale du Patrimoine de l’année 2023 à côté de sa professeure de français Tricia Wood.
PHOTO : FOURNIE PAR LA FAMILLE DUPEYRON

En tout, 55 élèves de la 4e à la 8e année, provenant de différents divisions scolaires de la Saskatchewan, ont exposé leurs projets en lien avec le patrimoine de la Saskatchewan ou du Canada.

Dans son projet intitulé L’intelligence artificielle dans les écoles, Sophie Dupeyron a mis l’accent sur l’impact de l’intelligence artificielle, notamment ChatGPT, sur le système éducatif canadien.

Son étude a également mis en évidence les effets contrastés de l’intelligence artificielle dans le monde professionnel ainsi que la question de la supervision limitée exercée par les enseignants en ce qui concerne cette technologie.

Avant de choisir ce sujet, je me suis beaucoup renseignée sur les nouvelles. L’un des sujets qui revenaient le plus souvent était l’intelligence artificielle, et plus précisément ChatGPT. Alors je me suis dit pourquoi ne pas analyser ce sujet, déclare l’élève de 14 ans qui avait déjà été récompensée lors de la précédente édition de la Foire en 2022.

À côté de l’IA j’ai choisi également les écoles, car je voulais bien interroger un peu les professeurs et connaître leur avis sur cette question, ajoute-t-elle.

Sophie Dupeyron.
Sophie Dupeyron manifeste un intérêt particulier pour la recherche et la communication. Elle nourrit également l’ambition de devenir journaliste.
PHOTO : FOURNIE PAR LA FAMILLE DUPEYRON

Le processus de sélection pour participer à la Foire provinciale n’a pas été facile, explique Sophie Dupeyron. Cette dernière a dû franchir plusieurs étapes pour avoir la chance de participer à l’événement.

Tout d’abord, elle a dû obtenir l’approbation de ses enseignants avant que son projet ne soit officiellement soumis sur le site web de la Foire pour y être évalué et sélectionné par rapport à d’autres projets.

Dans mon projet, j’ai analysé l’aspect social de l’intelligence artificielle pour voir comment cet outil peut aider les élèves dans leurs parcours scolaires, précise Sophie Dupeyron. Des élèves utilisent l’IA pour tricher dans leur travail, mais il ne s’agit pas de quelque chose de nouveau. C’est un fait qui existait avant même la sortie de cet outil.

Le projet de Sophie Dupeyron.
Dans son projet, Sophie Dupeyron a mis l’accent sur l’impact de l’intelligence artificielle, notamment ChatGPT, sur le système éducatif canadien.
PHOTO : FOURNIE PAR LA FAMILLE DUPEYRON

Selon Sophie Dupeyron, le ChatGPT pourrait être un bon moyen pour certains élèves qui rencontrent des difficultés à exprimer leurs idées. Aussi, elle pense que les professeurs doivent démontrer l’utilisation appropriée de l’intelligence artificielle dans la vie quotidienne, dans le but d’accompagner les élèves dans leurs recherches et dans des préparations pour l’avenir.

L’intelligence artificielle est utile également pour les enseignants. Les sites comme celui de ChatGPT peuvent les aider pour créer des plans de cours, ainsi que des questions pour les examens, estime-t-elle.

Cette dernière explique qu’elle n’avait pas anticipé sa victoire dans la catégorie des médias numériques.

J’étais vraiment surprise quand ils ont annoncé le résultat, souligne Sophie Dupeyron. Je ne pensais pas vraiment que je vais le gagner, car il y avait d’autres élèves qui ont utilisé des écrans pour présenter leur projet.

Elle attribue une contribution significative à sa réussite à ses enseignants de l’école Monseigneur de Laval, en particulier à Stéphanie Pain. J’aimerais souligner vraiment le travail exemplaire fait par mes enseignantes et enseignants, car ils ont beaucoup de mérite.

La coordinatrice de la Foire provinciale du Patrimoine, Katherine Gilks, exprime sa fascination envers l’enthousiasme que des participants ont manifesté à l’égard de ce projet.

Le travail des étudiants était remarquable : ils ont non seulement démontré leurs compétences en matière de recherche et leurs connaissances sur le sujet patrimonial qu’ils avaient choisi, mais aussi leur talent artistique et créatif, affirme-t-elle.

Parmi les participants ayant présenté leur projet en français, on compte également Thomas Spooner, Eva Megchun, Estelle Pulga, Avital David, Minda Liang, Kale Pagan, Wyatt Van de Sype, Ella Robert et Élise Sirois.

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RADIO-CANADA – Gabrielle Drumond, publié le 20 juin 2023

Les écoles, garderies et centres communautaires francophones de l’Île-du-Prince-Édouard font front commun pour réclamer un financement plus équitable de la part des gouvernements.

L’accord signé par ces trois parties qui composent les centres scolaires communautairesa été annoncé jeudi dernier. (Photo-d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Une entente vient d’être signée par ces trois groupes, qui composent les centres scolaires communautaires.

Ils veulent que la province reconnaisse officiellement le statut des centres scolaires communautaires.

Cela permettrait de mieux financer le secteur, selon Isabelle Dasylva-Gill, directrice générale de la Société acadienne et francophone de l’île.

Isabelle Dasylva Gill, directrice de la Société acadienne et francophone de l'Île-du-Prince-Édouard.
Pour la directrice de la SAF’Île, Isabelle Dasylva Gill, la reconnaissance du statut des centres scolaires communautaires par les paliers de gouvernement est essentielle pour améliorer les services dans ces centres. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Quand le gouvernement fait ses démarches budgétaires, il va faire les démarches pour financer une école, et on sait qu’ un centre scolaire communautaire, c’est plus qu’une école, explique-t-elle.

Ce statut n’est pas encore pris en compte par la province dans sa planification budgétaire, ajoute Isabelle Dasylva-Gill.

Le centre d'éducation Évangéline.
Le centre scolaire communautaire de la région Évangéline est l’un des six centres de ce type à l’Île-du-Prince-Édouard. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

L’île compte six centres scolaires communautaires distribués un peu partout dans la province.

L’entente entre ces organismes mise sur le principe d’égalité entre les signataires, notamment dans les projets de construction et d’agrandissement.

Un financement plus équitable

Pour Kathleen Couture, directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophone de l’île, les trois composantes des centres scolaires communautaires devraient être financées d’une façon plus équitable.

« Dans les projets d’agrandissement, on [les centres de la petite enfance] avait le droit à 40 % ou 60 % de ce dont la Commission scolaire de langue française avait besoin comme espace, mais nous, on veut dire que nos besoins sont aussi importants que ceux de la commission. »— Une citation de  Kathleen Couture, directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophone de l’île

Elle rappelle que la demande pour des places dans les garderies de l’île est toujours en croissance.

On a besoin d’un deuxième centre de la petite enfance à Charlottetown, et on veut assurer qu’on soit écoutés, ajoute Kathleen Couture.

Kathleen Couture devant des casiers pour enfants.
Pour Kathleen Couture est directrice de l’Association des centres de la petite enfance francophones de l’Île-du-Prince-Édouard, les besoins de garderies devraient être considérés d’une façon plus équitable lors des investissements. (Photo d’archive)
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENT RIGAUX

Cette inégalité de financement serait aussi expliquée par les différentes sources des investissements.

Parfois, le montant qui allait aux écoles était plus élevé quand les fonds provenaient de la province, puis le montant pour le communautaire et les CPE était plus élevé quand cela relève du fédéral. On veut que ça soit égal, ajoute la directrice des centres de la petite enfance francophone de l’île.

L'entrée du Carrefour de l'Isle-Saint-Jean, à Charlottetown.
Le Carrefour de l’Isle-Saint-Jean est le centre scolaire communautaire acadien et francophone de la capitale prince-édouardienne. L’école François-Buote et le centre de la petite enfance L’île Enchantée partagent les installations avec ce centre communautaire.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

La distribution selon les besoins

Directeur par intérim à la Commission scolaire de langue française de l’île, Bruce Joshua, explique que l’entente n’implique pas une distribution égale des fonds dans tous les prochains projets d’agrandissement.

« Je ne pense pas que c’est réaliste de croire que les que les trois partenaires ont nécessairement besoin du même pied carré ou des mêmes installations. »— Une citation de  Bruce Joshua, directeur par intérim à la Commission scolaire de langue française de l’île

Selon lui, chaque organisme devrait démontrer leurs besoins afin de justifier leur part des investissements.

C’est possible que par moments, le communautaire aura besoin d’un peu plus ou un peu moins d’espace, ou qu’une école en ait besoin d’un peu plus ou un peu moins, mais ensemble on peut revendiquer [les fonds] de façon collaborative, ajoute Bruce Joshua.

Bruce Joshua donne une entrevue par Zoom.
Directeur général par intérim de la Commission scolaire de langue française de l’île, Bruce Joshua croit que chaque organisme devrait démontrer leurs besoins afin de justifier leur part des investissements. (Photo d’archives)
PHOTO : CAPTURE D’ÉCRAN ZOOM

La signature de l’entente permettra aussi aux organismes de mieux partager les responsabilités et les espaces à l’interne, selon le directeur par intérim de la Commission scolaire de langue française.

Bien que l’entente soit conclue, les projets d’agrandissement de l’école de Charlottetown et de construction de la nouvelle école Évangéline, qui sont déjà prévus, ne devraient pas changer, selon le directeur de la Commission scolaire.

Avec des informations de l’émission Le Réveil Île-du-Prince-Édouard

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RADIO-CANADA – Publié le 19 juin 2023

Des résidents de la région desservie par l’école primaire Pubnico-Ouest demandent un nouveau bâtiment.

L’École Pubnico-Ouest accueille les élèves de la 1re à la 6e année depuis une soixantaine d’années.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE CHARLENE D’ENTREMON

Selon eux, le bâtiment datant de 1961 est désuet, difficile d’accès et ne fait rien pour convaincre les jeunes ayants droits d’aller à l’école en français.

L’école est suffisamment grande, mais parce que c’est une ancienne construction, l’inscription et la rétention des élèves sont plus difficiles, confie Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire à l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L..

« On a besoin d’une nouvelle école pour combattre l’assimilation! »— Une citation de  Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire

Il raconte comment le vieil édifice vient avec son lot de défis, en commençant par son manque d’accès pour les personnes avec mobilité réduite. Il souligne aussi des problèmes d’isolation et de ventilation.

On a même trouvé comme isolant de l’herbe à Outardes dans les murs, dit Réal Boudreau.

La ventilation est pauvre et quand il manque de la ventilation il y a de la moisissure qui s’installe.

Réal Boudreau en chemise bleue assis à son bureau.
Réal Boudreau est porte-parole du Comité d’action communautaire bénévole pour une nouvelle École Punico-Ouest.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE RÉAL BOUDREAU

Le grand-père a une petite fille parmi la centaine d’élèves qui fréquente l’école de la 1re à la 6e année. Il a aussi un petit fils qui dans quelques années entrera à l’école et il veut le meilleur pour leur éducation et celle des ayants droit de la région.

La qualité de l’éducation est toujours là, assure-t-il. Il y a un aspect culturel qui ne se retrouve pas dans les programmes d’immersion.

N’empêche qu’il est aussi conscient que l’apparence de l’école peut en décourager quelques-uns.

Les salles de classe manquent de prises de courant, donne-t-il comme autre exemple. On doit parfois recharger les ordinateurs avec des extensions qui ressemblent parfois à des pieuvres.

Réal Boudreau et les autres membres du comité connaissent trop bien les conséquences de l’assimilation dans leur région et ils croient qu’une partie de la solution passe par une école primaire attrayante.

Ce n’est pas seulement l’aspect de la construction, admet Réal Boudreau. Il y a l’aspect de la sauvegarde de la langue et la culture auprès des nôtres, auprès des jeunes.

Des élèves de l'École Pubnico-Ouest font de l'art plastique.
Réal Boudreau, dont la petite fille est en deuxième année à l’école, assure que la qualité de l’enseignement ne souffre pas du bâtiment désuet de l’école.
PHOTO : FACEBOOK/ÉCOLE PUBNICO-OUEST

Le projet d’une nouvelle école à Pubnico Ouest est la troisième priorité du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP). Par contre, avec l’annonce d’une nouvelle construction pour l’École des Beaux-Marais, à Chezzetcook, le comité espère monter d’une place.

« On espère de remonter sur la liste, s’il n’y a pas d’autres urgences. »— Une citation de  Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire

Le comité connaît les besoins sur la Rive-Sud et sait bien que la communauté francophone de Tor Bay espère aussi une école, mais il considère que la région de Par-en-Bas mérite aussi la sienne.

Réal Boudreau dit que la décision est maintenant dans le camp du gouvernement provincial.

D’ici cinq ans on espère que le gouvernement provincial nous aura dans sa mire, dit-il. On sait que ça prend du temps.

Le comité a fait part de ses espoirs au député de la région, qui est aussi ministre des Affaires acadiennes, Colton Leblanc, mais il n’a pas reçu de détails sur la progression du projet.

Le ministre confirme avoirrencontré le comité pour discuter des besoins identifiés pour une nouvelle école.

Je me réjouis de travailler avec le comité, le CSAP et le ministère d’Éducation et du Développement de la petite enfance pour faire avancer ce projet à travers le processus dans l’intérêt de la communauté de Pubnico-Ouest et de la région de Par-en-Bas, a-t-il confié par écrit.

Avec des informations de l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L.

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RADIO-CANADA – Fatoumata Traoré, publié le 20 juin 2023

Depuis maintenant 40 ans, la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) connaît son lot de réussites, mais aussi de défis.

Quarante ans après sa fondation, la FFS représente plus de 15 associations francophones à Saskatoon. (Photo d’archives)
PHOTO : FOURNIE PAR LA FÉDÉRATION DES FRANCOPHONES DE SASKATOON

Malgré les décennies, l’organisme poursuit sa mission de représenter les intérêts de la communauté fransaskoise de la Ville des Ponts.

Créée en 1982 puis incorporée l’année suivante, le premier mandat de la FFS était d’abord d’organiser le pavillon francophone du Festival folk de la ville. Ce n’est que plus tard que l’organisme deviendra véritablement le porte-parole des francophones de la municipalité et aura la responsabilité d’organiser des activités culturelles pour la communauté.

La Fédération était le groupe qui rassemblait tous les clubs [francophones] de Saskatoon, explique l’ancienne directrice générale de l’organisme de 1993 à 1998 et de 2001 à 2003, Adrienne Shawchuk.

Le Relais, un symbole d’appartenance

Pour les francophones de Saskatoon, le Relais, la salle communautaire de la FFS, représente le lieu de rencontre par excellence pour échanger en français. Soirées 5 à 7, événements communautaires et rencontres importantes pour l’organisme y ont lieu.

« Beaucoup de gens sont passés à travers le Relais, à travers nos bureaux. Ils ont fait du bénévolat, ils ont donné de leur temps, car c’était leur communauté. »— Une citation de  Adrienne Shawchuk, directrice générale de la FFS de 1993 à 1998 et de 2001 à 2003

L'ancienne salle communautaire de la FFS, Le Relais, située sur la 2e avenue Nord.
L’ancienne salle communautaire de la FFS, le Relais, située sur la 2e avenue Nord. (Photo d’archives)
PHOTO : FOURNIE PAR FÉDÉRATION DES FRANCOPHONES DE SASKATOON

En 2008, la Fédération des francophones de Saskatoon fait l’achat d’un nouveau bâtiment situé en plein cœur du centre-ville : Le Rendez-vous francophone. C’est dans cet édifice que déménageront le Relais ainsi que les bureaux de différentes associations, notamment ceux de la FFS.

On a fait beaucoup de travail pour augmenter la rentabilité des structures que nous avions, explique l’ancien président de la FFS de 2012 à 2019, Éric Lefol. C’était juste après l’achat du bâtiment au centre-ville. Il y a eu énormément de travail qui a été fait pour faire des levées de fonds pour faire fonctionner la salle du Relais.

La FFS, première porte d’entrée pour les nouveaux arrivants

L’accueil des nouveaux arrivants et des réfugiés francophones a été un tournant pour la FFS.

Lors de son passage à la présidence de l’organisme de 2007 à 2011, Véronique Eberhart indique avoir été marquée par l’arrivée des premières familles d’immigrants africains francophones.

« C’était des réfugiés notamment qui venaient d’Afrique. C’était vraiment incroyable! Comment gérer toute cette nouvelle réalité multiculturelle de la fransaskoisie? Il y a eu un tournant à ce moment-là. »— Une citation de  Véronique Eberhart, présidente de la FFS de 2007 à 2011

Pour accueillir les membres de cette nouvelle communauté, la Fédération met en place un plan d’action pour faciliter leur intégration, non pas seulement dans la fransaskoisie, mais aussi dans leur nouvelle province d’accueil, la Saskatchewan.

Des personnes réunies lors d'une soirée africaine à saveur Maghreb organisée par la FFS. Il y a de la nourriture sur une table.
Des personnes réunies lors d’une soirée africaine à saveur Maghreb organisée par la FFS. (Photo d’archives)
PHOTO : PHOTO FOURNIE PAR LA FÉDÉRATION DES FRANCOPHONES DE SASKATOON

Quand la communauté des Africains a commencé à faire des soirées africaines, c’était magnifique, se rappelle Véronique Eberhart.

Se réunir pour être plus forts

En 2005, la Fédération des francophones de Saskatoon de même que les divers organismes fransaskois de la ville signent une charte afin de lier leurs activités sous le projet du Village urbain francophone.

L’ancien président de la FFS, Éric Lefol, explique que l’objectif était d’en faire une entité avec pour but de promouvoir la communauté fransaskoise de Saskatoon et de la faire connaître auprès des autres habitants de la ville.

Ce souhait d’avoir une image globale, une gestion un petit peu harmonisée de toutes les structures, c’est quelque chose qu’on n’a jamais vraiment réussi à mettre en place, déplore M. Lefol.

« La collaboration à Saskatoon se passe bien entre les différents organismes, mais ce concept de collaboration plus soudé d’un village urbain, ça ne s’est jamais vraiment concrétisé. »— Une citation de   Éric Lefol, président de la FFS de 2012 à 2019

L’héritage de la Fédération

Quinze ans après le déménagement de la FFS dans ses nouveaux locaux, la salle communautaire du Relais garde une place importante pour la fransaskoisie de la ville, indique l’ancienne directrice générale Adrienne Shawchuck.

On va souhaiter que [les jeunes Fransaskois] acceptent que pour pouvoir maintenir leur fierté d’être francophone ou d’avoir appris le français, ils sont obligés d’aller pratiquer leur français quelque part, dit-elle. Le Relais, la Fédération des francophones de Saskatoon, est une place idéale pour rassembler ce monde-là.

Pour sa part, l’ancienne présidente Véronique Eberhart estime qu’il y a une richesse à faire partie d’une minorité qui se soutient et se supporte.

« La richesse et la valeur qu’il y a à être une communauté…Pouvoir offrir cette culture, cette richesse, ce désir d’être ensemble, c’est quelque chose qui est universel et qui est la chose la plus riche au monde. »— Une citation de  Véronique Eberhart, présidente de la FFS de 2007 à 2011

Éric Lefol, pour sa part, observe un changement parmi les francophones qui participent aux rassemblements de la FFS.

Dans les années 2010, il y avait tout un groupe qui maintenant sont des gens plus âgés qui, peut-être, se désengagent parce qu’ils n’ont plus la force, plus l’énergie. C’est vrai qu’on a perdu ce public ou qu’on perd ce public-là présentement, mais il y a des tas de nouveaux arrivants, note, optimiste, M. Lefol.

En raison de travaux de rénovation au sein du Relais, la Fédération des francophones de Saskatoon n’organisera pas de célébrations en juin pour souligner son 40e anniversaire. Les festivités seront plutôt remises à cet automne lors de la réouverture de la salle communautaire.

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RADIO-CANADA – Simon Deschamps, publié le 19 juin 2023

Ce 19 juin marque le 20e anniversaire de l’ouverture du musée de la Maison Gabrielle-Roy à Saint-Boniface. Cet anniversaire marque des moments de réjouissances, mais aussi de réflexion sur les défis à relever pour cette institution muséale.

La maison de jeunesse de Gabrielle Roy au 375, rue Deschambault a été construite en 1905. Le musée a ouvert ses portes le 19 juin 2003.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Quarante ans après le décès de Gabrielle Roy, l’autrice manitobaine connaît surtout un regain de popularité grâce au théâtre et à la télévision.

La deuxième saison de la série télévisée, Le monde de Gabrielle Roy, réalisée par l’Acadienne Renée Blanchar, est présentement en tournage au Manitoba.

Une des actrices, la Franco-Manitobaine Marie-Ève Fontaine, a créé une pièce de théâtre d’images de marionnettes inspirée du roman Cet été qui chantait.

Les premières représentations ont eu lieu au Théâtre Cercle Molière, au début du mois de juin. Maintenant, l’équipe de production compte présenter la pièce à Petite-Rivière-Saint-François, au Québec, là où Gabrielle Roy a été inspirée pour l’écriture du roman, et faire voyager la pièce à l’échelle du pays.

Marionnette bunraku d'une vieille dame.
Marie-Ève Fontaine, qui incarne le rôle de Gabrielle Roy, manipule sa sœur Bernadette, incarnée par une marionnette bunraku, dans la pièce Cet été qui chantait. (Photo d’archives)
PHOTO : JONATHAN LORANGE

La bénévole de première heure à la Maison Gabrielle-Roy Doris Lemoine a aidé à la transformation en musée de la Maison Gabrielle-Roy. Celle qui est toujours membre de l’institution et maintenant âgée de 83 ans se réjouit de voir une nouvelle garde propager les mots de la célèbre autrice canadienne-française.

C’est tellement encourageant de voir des jeunes qui continuent à connaître l’œuvre de Gabrielle Roy et qui veulent continuer à la répandre, lance-t-elle.

Elle-même relit souvent l’œuvre de Gabrielle Roy et en parle dans sa résidence pour aînés à chaque occasion à des gens qui la connaissent moins ou qui l’ont connue plus jeune.

Gabrielle Roy pose avec la main sous son menton.
Gabrielle Roy en 1945, année de publication de son premier roman intitulé Bonheur d’occasion, qui lui vaut le prix Fémina. (Photo d’archives)
PHOTO : ANNETTE ET BASIL ZAROV, FONDS GABRIELLE-ROY, BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA

Sortir de la tempête

Malgré ce regain d’intérêt pour la vie de l’autrice, le nouveau directeur général de la Maison Gabrielle-Roy, entré en fonction en janvier 2022, Jacques Desaulniers affirme réveiller la bête endormie, après des années marquées par la pandémie et l’absence d’un directeur général pendant plusieurs mois entre avril et décembre 2022.

Vraiment, je recommence à zéro, lance-t-il. Je crois que jusqu’à ce que beaucoup de projets soient en marche, je dois être sage financièrement.

Environ 400 personnes ont visité le musée au mois de mai 2023, fait-il savoir.

Jacques Desaulniers est photographié devant la Maison Gabrielle-Roy.
Jacques Desaulniers occupe le poste de directeur général de la Maison Gabrielle-Roy depuis janvier 2022.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

En ce moment, précise M. Desaulniers, la Maison Gabrielle-Roy peut compter sur une quinzaine de bénévoles. Si on en avait 2 ou 3 fois plus, ce serait extraordinaire, souhaite-t-il.

« Beaucoup des personnes qui étaient impliquées il y a 20 ans ont vieilli et elles ne peuvent pas nécessairement s’impliquer autant qu’elles le faisaient par le passé. Il y a de nouveaux bénévoles, mais vraiment c’est un des très gros défis de trouver de nouveaux bénévoles, en trouver des jeunes qui pourront, je l’espère, aider pendant un temps. »— Une citation de  Jacques Desaulniers, directeur général de la Maison Gabrielle-Roy

Pour aller chercher un nouveau public, M. Desaulniers dit qu’un de ses défis sera de travailler avec différents groupes, différentes communautés et les divisions scolairesSi je réussis à rejoindre des jeunes au primaire maintenant, j’espère qu’un jour ils deviendront bénévoles ou membres de conseil, exprime-t-il.

Les premières heures du musée

L’histoire de la transformation de la Maison Gabrielle-Roy en musée commence au milieu des années 1990. La Chambre de commerce de Saint-Boniface présidée par David Dandeneau et l’architecte Étienne Gaboury identifient des lieux à fort potentiel touristique dans le quartier. Des Québécois avaient même voulu déménager la maison du 375, rue Deschambault dans la Belle Province.

Annette Saint-Pierre nous disait que beaucoup de Québécois cherchaient à voir la Maison Gabrielle-Roy. Elle était devenue la personne-ressource pour les visites. Un jour, elle nous a dit qu’il y avait trop de demandes. On a bien vu le potentiel, affirme David Dandeneau.

« L’idée était aussi que les Québécois mettent le pied à terre au Manitoba dans leurs voyages vers la Colombie-Britannique. La Maison Gabrielle-Roy était un élément important pour les accueillir chez nous. »— Une citation de  David Dandeneau, ancien président de la Chambre de commerce de Saint-Boniface

Introduction à Gabrielle Roy avec Samuel Rancourt
PHOTO : RADIO-CANADA

La Maison, qui a été longtemps habitée, a été achetée par la Corporation Gabrielle-Roy, une société gérée par des bénévoles, pour la somme de 155 000 $. La Corporation en a pris possession en février 1997. Par la suite, la restauration de l’édifice a coûté près de 650 000 $, selon le site web de la Maison Gabrielle-Roy.

La Ville de Winnipeg, la Winnipeg Foundation, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, les gouvernements fédéral et provincial ont notamment contribué au projet.

M. Dandeneau raconte avoir donné des copies traduites du roman Ces enfants de ma vie à des politiciens provinciaux conservateurs qui ne connaissaient pas du tout Gabrielle Roy. […]Je pense que ça a ouvert la porte au financement, ils étaient sensibilisés à l’importance de Gabrielle Roy pour le Manitoba.

Nina Berkhout donne une entrevue en visioconférence.
Nina Berkhout reste marquée par l’accueil des gens de Saint-Boniface et par son expérience à la Maison Gabrielle-Roy.
PHOTO : RADIO-CANADA

La première directrice générale de la Maison Gabrielle-Roy, Nina Berkhout, qui travaille aujourd’hui au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, se souvient que son mandat était de reconstituer la Maison selon l’époque de la jeunesse de Gabrielle Roy.

Les bénévoles avaient fait leurs recherches, ils avaient trouvé des meubles, ils avaient des idées. J’essayais d’aider là où je pouvais, mais il avait tout ça en main. C’est moi qui ai beaucoup appris d’eux, relate-t-elle.

Mme Berkhout dit avoir des souvenirs vagues de la journée de l’ouverture officielle du musée, le 19 juin 2003, en raison de l’intensité des mois précédents. Elle estime qu’il y avait au moins une centaine de personnes présentes.

Il y avait de la musique. Il y avait du soleil et il faisait chaud. C’était une journée parfaite. Il y avait beaucoup de monde qui venait de Saint-Boniface. Il y avait des gens du Québec, mentionne-t-elle. C’était une journée de joie, vraiment après tellement d’années à essayer de sauvegarder la Maison.

L’importance de la Maison dans l’œuvre de Gabrielle Roy

Nina Berkhout relate que Gabrielle Roy ne voulait pas que sa maison soit transformée en musée. Je crois qu’elle serait heureuse et touchée maintenant, dit-elle.

La professeure titulaire au Département d’études françaises, de langues et de littératures de l’Université de Saint-Boniface, Lise Gaboury-Diallo se donne la mission de faire lire des œuvres de Gabrielle Roy dans ses cours.

Lise Gaboury-Diallo sourit.
Lise Gaboury-Diallo a déjà été écrivaine en résidence à la Maison Gabrielle-Roy. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Elle se dit heureuse et fière de voir la Maison Gabrielle-Roy célébrer son 20e anniversaire, un petit bijou que nous avons ici à Saint-Boniface, qu’il faut continuer à chérir et célébrer, mentionne Mme Gaboury-Diallo. D’autant plus, rappelle-t-elle, que sa maison et ses souvenirs composent la majorité de son œuvre.

Sa fiction est fortement imprégnée de son vécu. Et justement, vous avez des œuvres comme Rue Deschambault qui évoquent ces souvenirs d’enfance. Cette maison prend vie sous sa plume et elle évoque par exemple là où elle allait se réfugier pour écrire en haut dans le grenier, souligne Lise Gaboury-Diallo. Les visiteurs peuvent monter puisqu’ils ont installé une machine à écrire. […] On rentre dans son univers et dans l’intimité de Gabrielle quand on visite cette maison.

Le grenier dans la Maison Gabrielle-Roy
Gabrielle Roy passait des heures dans le grenier à réfléchir sur la vie.
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Le directeur général de la Maison Gabrielle-Roy, Jacques Desaulniers, indique que malgré le budget modeste avec lequel il doit travailler, le 20e anniversaire du musée de la Maison Gabrielle-Roy est souligné lors des Jeudis de la francophonie en matinée.

Au menu, contes pour enfants, interprétation du jardin et des offres 2 pour 1 pour une visite du musée, indique le site web des Jeudis de la francophonie. Un événement spécial est prévu le 31 août, indique M. Desaulniers.

Il espère pouvoir faire une fête plus grande lors du 25e anniversaire de la Maison Gabrielle-Roy.

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RADIO-CANADA – Publié le 18 juin 2023

Pour la première fois depuis le lancement du débat, la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) a ouvertement appuyé la démarche du Comité citoyen pour le changement de nom de l’Université de Moncton.

Alexandre Cedric Doucet est le président de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / PASCAL RAICHE-NOGUE

L’organisme de promotion et de défense des droits des Acadiens a franchi ce jalon samedi, dans le cadre de sa 50e assemblée générale annuelle présentée à Caraquet.

Le logo de la SANB sur un gros 50.
Le 50e anniversaire de la SANB sera souligné les 16 et 17 juin à Caraquet dans le cadre de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme.
PHOTO : FACEBOOK@SANB

Le président de la SANB, Alexandre Cédric Doucet, a promis de faire le suivi en conséquence auprès des deux chargés du rapport sur cette question, soit la politologue Stéphanie Chouinard et l’historien Maurice Basque.

« La grande majorité de nos membres ont été très clairs et voulaient qu’on intervienne. On va faire le suivi auprès des deux personnes concernées et nous allons plaider nos doléances auprès de ces personnes. »— Une citation de  Alexandre Cédric Doucet, président de la SANB

Au cours de cette assemblée générale annuelle, les membres se sont également exprimés en faveur de l’organisation rapide d’une grande rencontre sur les droits linguistiques et sur la question de ramener les membres élus au sein des réseaux de santé dans la province.

Une histoire à raconter

Ce rassemblement a également été l’occasion de se remémorer 50 ans d’évolution au sein de cet organisme fondé en 1973, dans une période de grandes mouvances dans la communauté acadienne.

La SANB a traversé les bons coups et les turbulences en cinq décennies et le tout a été rassemblé dans un livre écrit par le sociologue et professeur Mathieu Wade.

Mathieu Wade
Le professeur de sociologie à l’Université de Moncton, Mathieu Wade.
PHOTO : RADIO-CANADA

Rêves, contraintes et pressions : la SANB a été un processus intéressant et laborieux, aux dires même de l’auteur. Cependant, l’organisme lui a donné carte blanche pour tracer ce portrait d’histoire.

La SANB est née dans une décennie tumultueuse avec le néonationalisme, l’existence du Parti acadien et l’idée d’une province acadienne qui faisait son chemin. Elle a vécu des crises très médiatisées, comme celle de 2015, mais aussi de grandes victoires avec la Loi sur les langues officielles ou encore la dualité linguistique en santé, entre autres , a expliqué l’auteur.

En fouillant dans les archives, Mathieu Wade a pu découvrir une organisation particulière dans le portrait associatif acadien. C’est devenu l’endroit pour exprimer ses frustrations, ses ambitions et ses espoirs, dit-il.

La SANB est devenue le lieu de débat de la société acadienne et c’est un mandat difficile à tenir. Elle marche sur un fil ténu entre être le porte-parole de l’Acadie et la cohérence d’une Acadie qui contient plusieurs voix, soutient l’auteur.

Avec des informations d’Isabelle Arseneau et du Téléjournal Acadie

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 19 juin 2023

OTTAWA – Le Festival franco-ontarien (FFO) est retourné à sa base pour l’édition 2023. C’était le retour à la case horaire de juin, juste avant la Saint-Jean-Baptiste, pour ce grand rassemblement au parc Major’s Hill. C’était aussi le retour d’artistes qui ont marqué le festival à travers les époques. Parcours en images.

Crédit image: Stéphane Bédard

C’est le duo ottavien De Flore qui a ouvert les festivités en début de soirée vendredi. Au micro d’ONFR+, Mathieu Gauthier et Sarah-Anne LaCombe ont indiqué être des habitués du parc Major’s Hill. « On vient souvent passer du temps ici avec les amis et la famille. C’est le fun de prendre d’assaut le parc avec une autre famille et de faire ce qu’on fait », a indiqué Mathieu Gauthier.

Le duo De Flore, composé de Mathieu Gauthier et Sarah-Anne Lacombe, en entrevue avec la journaliste Rachel Crustin. Crédit image : Stéphane Bédard

Gregory Charles, qui avait contribué à la relance du FFO comme tête d’affiche en 2006, a assuré l’ambiance du reste de la soirée, flanqué de sa protégée de Star Académie 2022, Audrey-Louise Beauséjour. L’homme aux mille talents a enchaîné les succès populaires de différents styles et différentes époques, comme à son habitude.

Gregory Charles était la tête d’affiche de la première soirée du FFO 2023. Crédit image : Stéphane Bédard

Parmi les artistes franco-ontariens qui se succédaient à ses côtés, on retrouvait un Michel Lalonde en pleine forme. Ce vétéran avait participé au tout premier FFO en 1976 avec la formation Lougarou (devenue Garolou).

Michel Lalonde faisait partie de la formation franco-ontarienne-québécoise Garolou. Crédit image : Stéphane Bédard

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 15 juin 2023

OTTAWA – Le gouvernement canadien devrait réserver une partie des fonds qu’il investit dans la recherche pour les francophones en plus de mettre sur pied un bureau dédié à celle-ci, recommande un rapport d’élus.

Source: Canva

Le Comité permanent de la science et de la recherche a rendu public son rapport sur la Recherche et publication scientifique en français après une étude de plusieurs semaines avec plus d’une vingtaine de témoins.

Les élus de diverses formations politiques notent que les dernières années démontrent une tendance fortement à la hausse pour les publications en anglais, même de la part de chercheurs francophones. Par exemple, les trois conseils de subventionnaires du Canada disent recevoir entre 5 à 15 % de demandes en français alors que 21 % des professeurs universitaires parlent la langue de Molière.

« Ces tendances conduisent à une marginalisation du français dans le domaine scientifique », peut-on lire dans le rapport.

Pour remédier à la situation, le ministère de l’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) devrait financer sur le long terme la recherche portant sur la francophonie canadienne et développer un programme de financement dédié aux établissements d’éducation postsecondaire en situation linguistique minoritaire, écrit-on.

Le Conseil de recherches en sciences humaines, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, et les Instituts de recherche en santé du Canada – les trois principaux groupes de subventions fédéraux – devraient se voir imposer un quota pour qu’il « constitue un plancher minimal de financement destiné à la recherche réalisée ou publiée en français ».

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 juin 2023

La Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC) a remis, le mardi 13 juin 2023, le prix national du leadership 2023 à May Bouchard pour son impact important sur la vitalité de l’Acadie de la Nouvelle-Écosse.

Carte de vœux de la Fédération des femmes acadiennes de la Nouvelle-Écosse en 2020 à l’occasion du 100e anniversaire de May Bouchard. Gracieuseté.

« May Bouchard est une femme d’action. Elle croit à l’engagement communautaire pour assurer la survie de la culture acadienne. Elle est l’une des fondatrices du Regroupement des aînés de la Nouvelle-Écosse (RANE) ». C’est en ces termes que la FAAC décrit May Bouchard à qui elle a rendu hommage en décernant le prix national du leadership 2023.

La cérémonie de remise du prix s’est déroulée au Four Points by Sheraton d’Halifax lors de la rencontre nationale bisannuelle de la FAAFC, un événement qui réunit tous les organismes membres de la Fédération. Le prix, accepté par sa fille, Suzanne Bouchard, en son nom a été remis par Solange Haché, présidente de la FAAFC et Claude Renaud président du RANE.

« Nous sommes honorés de reconnaître la contribution d’une femme qui s’est dévouée à la cause des personnes aînées et qui a fait une réelle différence chez elle, en Nouvelle-Écosse, et pour la francophonie canadienne. Nous devons continuer à valoriser l’engagement citoyen », a déclaré la présidente de la FAAFC, Solange Haché dans un communiqué.

Le prix national du leadership est remis tous les ans à un organisme ou à une personne en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à l’avancement de la cause des aînés et retraités francophones et à la promotion de leur mieux-être.

Notons, enfin, que la FAAC a pour mission de défendre les droits et les intérêts des aînées et aînés francophones du Canada et de faire valoir leurs besoins de façon à leur permettre de s’épanouir pleinement dans leur langue et culture. Ses membres associatifs représentent près 26 700 aînés membres répartis sur l’ensemble du pays.

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Francité – Mehdi Jaouhari, publié le 26 mai 2023

La 50e Assemblée générale annuelle de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick aura lieu à Caraquet du 16 au 17 juin 2023.

« Ensemble on va plus loin ! ». Tel est le thème de la 50e Assemblée générale annuelle (AGA) de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) qui aura lieu au Centre culturel de Caraquet le 16 et le 17 juin 2023.

Au menu des deux journées de l’événement : remise du Prix « Par et pour » et du Prix « Albert-M.-Sormany », lancement d’un livre sur l’histoire de la SANB, ateliers de discussion, spectacle, diner-conférence avec Sheila Copps, en plus des travaux de l’AGA de la SANB et du Fonds de l’avenir de la SANB.

50 ans d’activisme en faveur du Français

Créée en juin 1973 à Shippagan, un an après l’organisation du Congrès des francophones du Nouveau-Brunswick, la SANB se consacre depuis cette époque à la défense et à la promotion des droits de la communauté acadienne de la province. Elle a pris la relève sur la scène provinciale de la Société nationale des Acadiens (anciennement Société Nationale l’Assomption, aujourd’hui Société Nationale de l’Acadie), laquelle devient alors une fédération englobant les trois grandes associations provinciales acadiennes des Maritimes, soit la Société Saint-Thomas d’Aquin de l’Île-du-Prince-Édouard, la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse et la SANB. A noter que la Fédération des Francophones de Terre-Neuve-et-Labrador se joindra à la SNA en 1986.

Tout au long des 50 dernières années, la SANB a joué un rôle important pour défendre et promouvoir le Français au Nouveau-Brunswick. Fait d’arme notoire en 1981 : la SANB a joué un rôle considérable dans l’adoption par la province la loi 88, Loi reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques. L’organisme provincial avait par la suite exigé que le gouvernement du Nouveau-Brunswick demande à Ottawa d’enchâsser cette Loi dans la Charte canadienne des droits et libertés, ce qui s’est réalisé en 1993 (article 16.1).

Plus récemment en 2023, la SANB s’est faite remarquer par ses prises de position sur le projet de loi 37 sur les langues officielles au Nouveau-Brunswick ou sur le changement du nom de l’Université de Moncton.

Considérée comme une organisation emblématique de la communauté acadienne du Nouveau-Brunswick, la SANB revendique de nos jours plus de 20000 membres dans six régions.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Dans la municipalité rurale de La Broquerie au Manitoba, fêter la Saint-Jean est une tradition séculaire vielle de plus de 125 ans. Fondée en 1893, la Société de la Saint-Jean Baptiste (SSJB) à La Broquerie veille chaque année à organiser la fête des francophones au Canada. Au fil des ans, cette célébration dans cette petite ville francophone qui se trouve à 72km au sud-est de Winnipeg est devenue un attrait touristique et un symbole du patrimoine franco-manitobain. Pas moins de 1500 personnes s’y rendent selon les chiffres de la SSJB.

Cette année, l’événement aura lieu le samedi 24 et le dimanche 25 juin avec au menu une pléthore d’activités festives : déjeuner aux crêpes, tournoi de balle familial, tournoi de hockey de salon, bar en plein air et cantine, jeux pour enfants, concerts et spectacles, foire, défilé de chars allégoriques et messe de la Saint-Jean. Parmi les têtes affiches des spectacles, on retrouve Normandeau et cie., Les Voix-zines, Alexandre Tétrault, Damien Lussier, Marijo et Bandaline.

Le tournoi de balle familial est très prisée lors de la Fête de la Saint-Jean. Gracieuseté.

Comme chez les Franco-Ontariens de Kapuskasing, célébrer la Saint-Jean est pour les Franco-Manitobains de la Broquerie une façon d’affirmer et perpétuer leur culture francophone.

« C’est une fête très importante pour la communauté francophone. C’est une façon d’encourager et de fêter la langue française, et aussi de montrer à nos enfants son importance, espérant qu’eux aussi continuent à perpétuer cette tradition. », témoigne Gaëtan Bisson, résident de La Broquerie dans un publi-reportage publié en 2017 à l’occasion du centenaire de la Saint-Jean dans la municipalité rurale.

La parade des chars allégoriques est l’activité vedette de la Saint-Jean à La Broquerie. Gracieuseté.

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RADIO-CANADA – Mohamed Tiene, publié le 15 juin 2023

Le Grand Sudbury accueille, jeudi et vendredi, la sixième édition du Forum provincial des trois Réseaux de l’Ontario. L’objectif de la rencontre est de permettre aux acteurs principaux impliqués dans l’immigration francophone d’avoir un espace de concertation et de collaboration afin de discuter des enjeux de l’immigration francophone.

Les acteurs communautaires et organismes francophones vont échanger pendant deux jours sur les défis qui touchent l’immigration francophone en Ontario lors du Forum provincial des trois Réseaux de l’Ontario, à Sudbury.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRIS ST-PIERRE

Les acteurs communautaires, les fournisseurs de services, les organismes francophones et les bailleurs de fonds vont échanger pendant deux jours sur les défis en lien avec l’accueil et de l’intégration de nouveaux arrivants francophones dans la région.

L’importance d’une rencontre

Nous voulons profiter de l’appel à proposition qui arrive d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), le nouveau plan d’action de langue officielle qui a été annoncé par le gouvernement pour se projeter vers les prochaines années, à savoir 2025 à 2030, explique Thomas Mercier, coordonnateur du réseau en immigration du Nord de l’Ontario.

Une personne arrêtée avec des lunettes regarde droit devant.
Thomas Mercier, coordonnateur du réseau en immigration du Nord de l’Ontario, participe à la la sixième édition du Forum provincial des trois Réseaux de l’Ontario à Sudbury.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRIS ST-PIERRE

Poursuivant, il soutient que le forum vise également à identifier de nouveaux acteurs et des stratégies communes.

Pour ce faire, nous avons initié plusieurs ateliers parce que les besoins des partenaires sont variés, a-t-il fait savoir.

Le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Fabien Hébert, aussi sur place, affirme qu’il s’est rendu à Sudbury pour découvrir la réalité de la communauté immigrante du Nord de la province. Qu’est-ce qu’il vivent ? Quels sont leurs défis sur le terrain?, se demande-t-il. Fabien Hébert affirme qu’il veut aussi mieux cerner ce que nous pouvons faire pour eux entend qu’organisation francophone.

Une personne arrêtée avec des lunettes regarde droit devant.
Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, participe à la sixième édition du Forum provincial des trois Réseaux de l’Ontario à Sudbury.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRIS ST-PIERRE

Pour lui, la pertinence de cette rencontre réside surtout au fait qu’elle permet d’identifier le bon message à transmettre à d’importants partenaires comme IRCC et le gouvernement de l’Ontario concernant les besoins des nouveaux arrivants.

« L’intégration, c’est important. On va les garder chez nous si nous les traitons comme il faut. »— Une citation de  Fabien Hébert, président de l’assemblée de la francophonie de l’Ontario

J’ai bon espoir que nous verrons un nombre grandissant de nouveaux arrivants dans nos communautés. Ce qu’il faut faire, c’est de mieux se préparer à les accueillir, car c’est le futur au niveau du développement économique, ajoute-t-il.

L’immigration, un atout pour Kapuskasing

La petite municipalité de Kapusking fait partie des communautés du nord de la province qui comptent beaucoup sur l’immigration. La conseillère municipale Mélanie Breton, qui était plus sur place, notait que la municipalité est confrontée à une pénurie de main-d’oeuvre.

Kapuskasing a d’ailleurs développé un programme d’accueil assez original. Nous offrons par exemple des paniers d’accueil lorsque les gens arrivent dans la région, fait remarquer la conseillère municipale.

D’autre part, Mélanie Breton, renseigne que la municipalité de Kapuskasing accorde également de l’aide financière aux organismes pour les soutenir dans le processus d’accueil des nouveaux arrivants.

« Il est nécessaire d’avoir plus de collaboration entre les acteurs. Cela est important pour les municipalités qui n’ont pas plus de moyens. »— Une citation de  Mélanie Breton, conseillère municipale de la ville de Kapuskasing

Le directeur du développement économique de Kapuskasing, Paul Nadeau, partage quant a lui qu’il est important pour lui de voir comment les municipalités dans le Nord peuvent jouer un plus grand rôle dans l’immigration francophone.

Il ajoute que la Ville de Kapuskasing aimerait jouer davantage un rôle de chef de file au sein des organisations de l’immigration francophone afin de permettre à la communauté de mieux développer les services en immigration pour le bien de toute la région.

Toutefois, Paul Nadeau reconnaît qu’il y a encore énormément de lacunes et qu’il reste beaucoup à faire pour amener les nouveaux arrivants à mieux s’intégrer dans la communauté et à se sentir à l’aise.

Difficile de reconnaître les acquis

La reconnaissance des acquis des nouveaux arrivants demeure un défi, d’après Fabien Hébert. Nous allons chercher des gens en fonction de leur connaissance et leurs diplômes, mais une fois au Canada, ils ne sont pas capables de valider leur certification, se désole-t-il.

J’étais à Windsor récemment, j’ai rencontré un couple d’infirmiers qui est au pays depuis plus d’un an. Depuis, l’homme et son épouse ne sont pas capables de se trouver un emploi parce qu’il n’y avait pas de reconnaissance de leurs acquis, regrette-t-il.

De l’avis de Fabien Hébert, c’est ce genre de message que nous devons faire passer auprès du gouvernement.

Répondre aux besoins

Ce forum permettra, sans doute, aux acteurs de renforcer leur capacité à l’intention des nouveaux arrivants et d’identifier les failles, mentionne Moïse Zahoui, coordonnateur en immigration pour le centre de santé communautaire du Grand Sudbury.

Une personne arrêtée regarde droit devant.
Moïse Zahoui, coordonnateur en immigration pour le centre de santé communautaire du Grand Sudbury, participe à la sixième édition du Forum provincial des trois Réseaux de l’Ontario à Sudbury.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRIS ST-PIERRE

Selon Moïse Zahoui, les besoins restent nombreux, surtout en matière de logement et des programmes linguistiques puisque les gens doivent apprendre l’anglais.

Les partenaires font des efforts pour minimiser ces besoins, mais nous souhaitons une implication plus forte du ministère fédéral de l’Immigration afin de rendre le service sur le terrain plus efficace , renchérit-il.

« Nous voulons mettre de l’avant, auprès des immigrants, les atouts de notre communauté »— Une citation de  Moïse Zahoui, coordonnateur en immigration pour le Centre de santé communautaire du Grand Sudbury

Notre but est de nouer des partenariats stratégiques régionaux qui sont cruciaux pour la visibilité des communautés comme la nôtre et s’inspirer des pratiques qui connaissent du succès ailleurs dans d’autres régions, conclut-il.

Avec les informations de Chris St-Pierre

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RADIO-CANADA – Publié le 15 juin 2023

Il y a un peu plus de 30 ans, le 2 juin 1993, le gouvernement de la Saskatchewan amendait l’article 23 de la Loi sur l’éducation, ouvrant ainsi la porte à la gestion scolaire francophone dans la province.

Dans le cadre de la Charte canadienne des droits et libertés, l’article 23 stipule que les minorités linguistiques francophones ou anglophones ont le droit à l’instruction dans leur langue.

À la suite de l’amendement de la Loi sur l’éducation, la Fransaskoise Anne Leis se rappelle qu’un grand travail a été entrepris par les parents fransaskois.

Anne Leis parle en entrevue dans son bureau de l'Université de la Saskatchewan, à Saskatoon.
« Ça faisait tellement longtemps qu’on attendait ce moment! », affirme Anne Leis. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

On se rencontrait presque toutes les semaines ou tous les quinze jours pendant deux ans. On se rencontrait jusqu’à minuit le soir, indique celle qui a été nommée la première présidente de l’Association des parents de l’École canadienne-française de Saskatoon.

« Ça faisait tellement longtemps qu’on attendait ce moment! »— Une citation de  Anne Leis, Fransaskoise

[On se rencontrait] pour trouver des écoles, pour trouver des infrastructures, pour tout mettre en place. [Il fallait voir] de quoi avait l’air la loi scolaire, comment étaient tous les règlements qui sont liés à la loi scolaire, s’assurer que ça faisait du sens, explique Anne Leis.

Pour l’ancien directeur de l’Association provinciale des parents francophones, Roger Gauthier, le 2 juin 1993 représente la plus grande victoire de la communauté fransaskoise.

Homme assis dans un bureau.
Dans le cadre des Rendez-vous fransaskois 2021, Roger Lepage a animé un atelier mettant en lumière l’importance de l’article 23. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

De son côté, Roger Lepage, l’avocat ayant défendu la cause devant la province, reconnaît toutefois que, 30 ans plus tard, le travail est loin d’être terminé.

Il reste beaucoup de défis pour la communauté francophone. Le plus gros défi, pour moi, c’est un manque d’écoles de proximité, déplore-t-il.

On n’a pas suffisamment d’écoles. Ça fait que je pense que le gouvernement doit s’engager dans un processus pour bâtir 13 nouvelles écoles d’ici 5 ans, estime M. Lepage.

« Il y a beaucoup de travail à faire si on veut encore être ici pour un autre 30 ans. »— Une citation de  Roger Lepage, avocat

L’avocat fransaskois a fréquemment invoqué l’article 23 dans les causes qu’il a défendues, notamment pour la création de nouvelles écoles primaires à Regina, Saskatoon, Prince Albert et Ponteix. Ces quatre affaires sont toujours en cours devant les tribunaux.

Un long combat

Il a fallu plus de 11 ans après l’entrée en vigueur de la Charte canadienne des droits et libertés pour que le gouvernement saskatchewanais modifie la Loi sur l’éducation.

En 1984, la Commission des écoles fransaskoises a d’abord proposé un projet qui avait pour but de permettre aux francophones de gérer leurs écoles. Le gouvernement conservateur de Grant Devine a toutefois rejeté cette demande.

En décembre 1986, Roger Lepage s’est présenté devant le juge Ross Wimmer de la Cour du Banc de la Reine de la Saskatchewan pour plaider la cause des Fransaskois. Le juge Wimmer a rendu une décision favorable aux francophones en 1988 en reconnaissant leur droit à des institutions scolaires distinctes.

D’après les dernières données de Statistique Canada, près de 16 000 enfants saskatchewanais seraient admissibles à l’éducation en français.

Or, seuls 2000 d’entre eux sont inscrits dans une école francophone, selon l’Assemblée communautaire fransaskoise.

Avec les informations de Geneviève Patterson et Campbell Stevenson

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RADIO-CANADA – Publié le 15 juin 2023

Le ministère des Collèges et Universités annonce que le Collège Boréal offrira un tout nouveau programme de baccalauréat autonome d’une durée de quatre ans, en français. Au sein du communiqué, il est précisé que ce programme sera offert sur les campus de Sudbury et de Toronto.

Le gouvernement provincial affirme qu’il souhaite augmenter les inscriptions aux programmes de formation en soins infirmiers.
PHOTO : GETTY IMAGES / HERO IMAGES

Cette nouvelle proposition vise principalement à donner aux étudiants francophones l’occasion de suivre ces formations non seulement dans leur langue maternelle, mais aussi près de chez eux, y est-il précisé.

Par ailleurs, le gouvernement octroie jusqu’à 630 000 $ au Collège Boréal afin de financer 70 places supplémentaires en soins infirmiers auxiliaires dans l’établissement postsecondaire pour l’année à venir.

Grâce à ces mesures, le gouvernement souhaite ainsi combler la pénurie de main-d’œuvre qui frappe l’Ontario et réduire les obstacles à l’éducation de langue française à Sudbury et Toronto, souligne Jill Dunlop, ministre des Collèges et des Universités.

Un homme sourit en répondant à des questions
Le président du Collège Boréal, Daniel Giroux, est très heureux de cette annonce.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANCIS BOUCHARD

Logique

Une annonce qui réjouit Daniel Giroux, président du Collège Boréal. Il qualifie de logique  cette étape dans l’élargissement d’une offre de programmes postsecondaires en français.

Les collèges et les universités de l’Ontario peuvent proposer de tels baccalauréats sans être associés à une université depuis 2020, apprend-on au sein du communiqué. Le ministère a approuvé 17 de ces programmes en juin 2023.

Toronto et Sudbury accueilleront chacun une cohorte de 16 étudiants à compter de septembre 2024.

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 15 juin 2023

TORONTO – Si la communauté francophone reste une minorité linguistique dans la Ville reine, il n’en reste pas moins que le français et l’anglais constituent les deux langues officielles du Canada, tout comme dans la capitale économique du pays. Maison de la francophonie, commissariat municipal aux services en français ou encore communications de la ville en français… À 11 jours du scrutin partiel, les principaux candidats à la mairie de Toronto évoquent leurs projets pour la francophonie, absents de leurs programmes officiels.

Le nouveau maire de Toronto sera élu le 26 juin prochain. Crédit image: Rudy Chabannes

Un million de dollars, c’est le nouveau fonds annuel que la candidate Mitzie Hunter propose de mobiliser en travaillant avec des partenaires provinciaux et fédéraux pour améliorer la disponibilité des services et des communications en français dans la ville de Toronto, visant à rétablir la communication dans les deux langues officielles.

Si elle est élue le soir du 26 juin, l’ancienne députée libérale de Scarborough-Guilwood assure qu’elle négociera avec le gouvernement fédéral pour débloquer les fonds pour la Maison de la francophonie, dont le projet est en berne depuis plusieurs années : « La Maison de la francophonie sera un ajout essentiel à la Ville et je m’emploierai à œuvrer avec d’autres paliers de gouvernement pour ce projet. »

Elle souhaite utiliser le Comité consultatif des affaires francophones de Toronto comme un véhicule pour identifier les opportunités d’action pour répondre aux besoins.

L’ex-députée provinciale Mitzie Hunter promet un million de dollars par an pour la communication et les services en français. Source : Twitter Mitzie Hunter

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