Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 31 mai 2023
Du 31 mai au 4 juin, la ville de Sudbury accueille le Congrès annuel des conteurs du Canada en présence de 34 artistesaussi bien francophones qu’anglophones.
« Un sou pour ta pensée, cinq cennes pour une histoire ». Tel est le thème du 30e congrès annuel de conteurs du Canada, qui se tient à Sudbury à partir d’aujourd’hui jusqu’au dimanche 4 juin. Organisé par l’organisme national Conteurs du Canada – Storytellers of Canada, en partenariat avec le Centre franco-ontarien de Folklore et la Place des arts du Grand Sudbury, l’événement se veut une vitrine bilingue de l’art du conte au Canada.
Au programme du congrès : concerts francophones et anglophones, ateliers, excursions, initiation à l’art oratoire dans les deux langues, conférences, et plus encore.
« Dans chaque culture, les histoires sont riches en sagesse, et nous font penser à notre rôle, nos espoirs, nos souvenirs. En 2023, on partagera des histoires de partout et on va découvrir la beauté des histoires de partout au monde et ce, en plein centre de l’univers, Sudbury! », indique les organisateurs en guise de présentation de l’édition 2023 du congrès des conteurs.
Parmi les activités vedettes du congrès, il y a lieu de citer un concert du groupe sudburois The Bilinguish Boys, l’activité de médiation culturelle destiné au grand public « Berceurs du temps » et la présentation de SNOLAB. Ce dernier est un laboratoire souterrain à Sudbury dont deux chercheures discuteront la science du conte et comment le travail en cours dans leur laboratoire contribue à dévoiler l’histoire de l’univers.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
L’Université de Calgary expose, pour la première fois, des lettres et des carnets personnels de Louis Riel. Accessibles au public en personne ou à travers le site web de l’université, ces documents historiques rédigés en français permettent de découvrir une facette méconnue de ce personnage déjà multidimensionnel.
Exécuté il y a 138 ans, Louis Riel apparaît dans l’histoire sous de multiples visages, certains le considèrent comme le père fondateur du Manitoba, un patriote, un résistant, un martyr, tandis que d’autres le dépeignent comme un traître.
Les 35 lettres et les 2 carnets de notes manuscrites lui ayant appartenu, qui sont exposés en ce moment à la galerie Nickel de l’Université de Calgary, viennent offrir une autre perspective du personnage. Il s’agit de lettres envoyées par Louis Riel à sa mère et à ses frères et sœurs durant les années 1870 et 1880.
Un portrait intimiste…
Louis Riel a passé de nombreuses années en exil après la première Rébellion de la rivière Rouge. Il a vécu aux États-Unis pendant de nombreuses années, rappelle la commissaire de l’exposition, Annie Murray, par ailleurs responsable des livres rares et des collections spéciales à la bibliothèque de l’Université de Calgary.
« La mère donne à son enfant la vie, le lait de son sein est l’aliment salutaire qui nourrit, fortifie et développe son faible corps […]. L’homme doit amour [et] reconnaissance à celui qui l’a engendré, à celle qui [l’a] fait naître. »— Une citation de Extrait d’une lettre de Louis Riel à ses sœurs, datée du 14 juillet 1885
La collection permet de brosser le portrait d’une famille de 11 enfants et de montrer le rôle de Louis Riel au sein de cette fratrie en sa qualité d’aîné.
Selon Annie Murray, Louis Riel avait un réel sentiment d’appartenance à sa famille, et ses lettres donnaient toutes sortes de nouvelles de celle-ci, comme celles annonçant par exemple une naissance ou un décès. « L’amour qu’il porte à sa famille est assez incroyable, note-t-elle, tout comme la façon dont il salue affectueusement tout le monde. »
« [Ces lettres] montrent une autre dimension de Riel, celle qui le présente comme une personne plus entière, je dirais. »— Une citation de Annie Murray, commissaire de l’exposition « Louis Riel écrit à la maison »
Cindy Desrochers, directrice du Musée de Saint-Boniface, au Manitoba qui a vu naître Louis Riel en 1844, estime, elle aussi, que ces lettres offrent une perspective intéressante, notamment sur la façon dont Louis Riel et sa famille ont pu être en communication pendant plusieurs années, en dépit de tout ce qu’il lui est arrivé.
… montrant un côté plus humain
Outre l’aspect familial, les manuscrits montrent le côté plus humain de Louis Riel, selon Cindy Desrochers. On ne peut pas oublier que Louis Riel était un être humain avec une famille et des amis. Il a été exilé de son pays et cela a dû être difficile.
« Le fait qu’il y a des lettres [dans lesquelles] il parle à sa famille, disant des « bonjour » et que tout le monde lui manque, c’est touchant quand même et ça donne une perspective de Louis Riel comme personne, comme être humain et non seulement comme politicien. »— Une citation de Cindy Desrochers, directrice, Musée de Saint-Boniface
Tout en notant que la collection comprend aussi des pensées et des méditations, Annie Murray dit avoir été particulièrement touchée par l’une des lettres, celle adressée à son frère Joseph, avec qui il n’avait pas été en contact pendant deux ans, et dans laquelle il avait écrit : « Je suis marié maintenant et j’ai un enfant ».
La commissaire de l’exposition souhaite par ailleurs faire connaître ces lettres à l’occasion du Mois national de l’histoire autochtone, en juin, car les archives font partie, selon elle, du processus de réconciliation. Plus nous les partageons, mieux nous nous comprenons les uns les autres, et mieux nous comprenons notre passé vraiment troublé.
Les lettres sont consultables sur le site web de l’Université de Calgary, avec des traductions disponibles pour les non-francophones. Pour les personnes qui auraient du mal à déchiffrer les manuscrits, ils ont tous été dactylographiés.
Avec les informations d’Athéna Couture et l’émission Calgary Eye Opener
Le PCU a misé sur un programme tourné vers les enjeux économiques et sécuritaires, mais son programme reste flou sur la francophonie.
« Que faut-il retenir de ces élections ? Le maintien au pouvoir des conservateurs unis est-il vraiment une surprise ?
Non, ce qui aurait été une véritable surprise aurait été la victoire des néo-démocrates. Ceci dit, la victoire conservatrice annoncée dans les sondages se concrétise mais de manière moins nette qu’on aurait pu le croire. Malgré 53 % des voix en sa faveur, la majorité gouvernementale reste courte.
Les positions controversées de la première ministre sont-elles à l’origine de cette érosion électorale ?
Il y a eu un effet Danielle Smith qui a joué en défaveur du PCU. La campagne qu’elle a menée le montre d’ailleurs. On a vu qu’elle a mis de côté les déclarations controversées et ne s’est pas mise en difficulté lors du débat. On a réussi à mettre le couvercle sur la marmite au moment où ça aurait pu dégénérer.
Les électeurs ont-ils finalement été plus sensibles aux promesses de baisse d’impôt du PCU qu’à celles d’un meilleur système de santé du Nouveau Parti démocratique (NPD) ?
Le PCU est parvenu à imposer ses thématiques articulées autour du conservatisme économique et de la préservation de l’avantage albertain avec ce niveau de taxation faible qui permet de générer, du point de vue conservateur, la richesse qui va circuler du haut vers le bas de l’économie.
La victoire conservatrice est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle pour la francophonie albertaine ?
Pour le moment, la francophonie albertaine est en mode attente. Elle va devoir se chercher des alliés parmi les députés élus. Le problème depuis 2019, c’est que le parti au pouvoir a très peu d’assise du côté d’Edmonton où se trouve une importante communauté francophone. Il faudra voir si quelques élus vont prendre des responsabilités plus importantes comme Nate Glubish (Strathcona-Sherwood Park) qui s’exprime en français et fait partie de la grande couronne d’Edmonton. Il faut noter que, contrairement à Jason Kenney, Danielle Smith ne parle pas français.
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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 30 mai 2023
En plus d’une pléthore d’activités festives et de cérémonies de levée du drapeau dans les quatre coins de la province, la Journée de la francophonie provinciale de Terre-Neuve-et-Labrador a été marquée cette année par le dévoilement d’un tout premier hymne communautaire francophone.
Cela fait 24 ans que les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador célèbrent la Journée de la francophonie provinciale à l’issu d’un décret du gouvernement de la province de 1999. Fait inédit de cette édition 2023 : la Journée coïncide avec le 50e anniversaire du mouvement communautaire francophone dans la province et le dévoilement du tout premier hymne de la communauté francophone en cette journée du 30 mai.
Pléthore d’activités dans les quatre coins de la province
Pour célébrer cette journée spéciale, la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) a mis les bouchées doubles en offrant plusieurs activités dans plusieurs régions à forte présence francophone.
Dans la capitale provinciale Saint-Jean où se concentrent une grosse part des francophones de la province, la journée des festivités a démarré avec la levée du drapeau francophone au Centre scolaire et communautaire des Grands-vents (CSCGV). Accueillant une école, une garderie et plusieurs organismes francophones, ce centre représente un espace de vie 100% francophone au cœur de la province.
Des célébrations ainsi qu’une deuxième levée du drapeau a eu lieu à l’Édifice de la confédération où siège le gouvernement et le parlement de Terre-Neuve-et-Labrador, en présence de dignitaires et de jeunes écoliers francophones.
Toujours à Saint-Jean de Terre-Neuve, un barbecue au CSCGV ainsi qu’une projection du film « L’ordre secret » auront lieu dans la soirée à partir de 17h. Une salle multisensorielle de la garderie francophone Des Ptits Cerfs-Volants sera inaugurée lors des festivités.
A l’Est de la province où se trouve la fief historique des francophones et des acadiens de la province, la péninsule de Port-au-Port a célébré sa francophonie à travers plusieurs cérémonies de levée de drapeau dans trois localités, à savoir la Grand’Terre, l’Anse à Canard et Cap St-Georges. Des activités festives ont été offertes aux écoliers et aux citoyens de la région.
A l’Ouest du Labrador, les deux municipalités frontalières du Québec Labrador City et Wabush ont célébré chacune la journée de la francophonie provinciale en hissant le drapeau devant leurs locaux. Un repas communautaire a également eu lieu à l’École l’Envol de Labrador city.
N’étant pas en reste, la ville de Happy-Valley-Goose-Bay a été également hissé le drapeau de la francophonie Terre-neuvienne-et-Labradorienne, en présence d’écoliers et de citoyens.
Il faut dire que les six écoles francophones de Terre-Neuve-et-Labrador ont été au cœur des célébrations de la journée. Une manifestation concrète du rôle que joue les écoles francophones dans la vitalité des communautés minoritaires.
Dévoilement de l’hymne communautaire francophone de Terre-Neuve-et-Labrador
Si la journée du 30 mai 2023 devra rester dans les annales de l’histoire de la province et de la francophonie canadienne, ce sera sans aucun doute pour le dévoilement de l’hymne communautaire francophone.
Écrit par l’auteure-compositrice Sabrina Roberts, en collaboration avec un Comité de travail communautaire ad hoc, ce chant est le fruit de près de 3 années de travail collectif.
« 27 ans après s’être doté d’un drapeau, je suis très heureuse de voir aujourd’hui notre communauté avoir désormais un hymne qui rassemble toutes nos composantes et reflète nos diversités. » mentionne madame Sophie Thibodeau, présidente de la FFTNL dans un communiqué publié à l’occasion.
« C’est avec une grande émotion que nous avons pu le voir aujourd’hui chanter à travers nos régions lors des célébrations de la Journée de la francophonie provinciale. », a-t-elle ajoutée.
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LE DROIT – Sébastien Pierroz, publié le 29 mai 2023
CHRONIQUE / Les élections biennales se suivent et ne se ressemblent pas pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). Vainqueure d’un scrutin serré en 2021 devant le président sortant Jean Johnson, l’Acadienne Liane Roy est cette fois réélue par acclamation à la tête de l’organisme porte-parole des francophones en contexte minoritaire.
Les élections au conseil d’administration qui auront lieu lors de la 48e assemblée générale annuelle le 10 juin prochain à Calgary ne verront aucun aspirant défier l’ex-sous-ministre adjointe au ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail et au ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick.
La dirigeante acadienne tire profit d’une fenêtre très favorable pour le million de Canadiens possédant le français comme langue maternelle et vivant en contexte minoritaire: la modernisation de la Loi sur les langues officielles vient d’être adoptée à la Chambre des communes, tandis que le Plan d’action sur les langues officielles sera bonifié de 1,3 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années.
Preuve que les voyants sont au vert, la cible de 4,4% d’immigration francophone hors Québec a été atteinte en 2022, et ce pour la première fois depuis 20 ans.
D’un style discret, Liane Roy a sans doute bénéficié d’une image rassembleuse, là où son prédécesseur Jean Johnson pouvait se faire davantage abrasif. Dans l’ombre de la présidente, l’équipe de la FCFA, laquelle continue de s’agrandir, apparaît plus rodée que jamais. Son directeur général Alain Dupuis, en poste depuis six ans, incarne désormais une stabilité accompagnée d’un réseautage incessant auprès des élus à la Colline parlementaire.
Par ailleurs, aucun événement politique n’est venu phagocyter ces élections comme ce fut le cas en 2017. Les divisions des francophones consécutives à la nomination avortée de Madeleine Meilleur au poste de commissaire aux langues officielles avaient provoqué un scrutin très suivi, sur fond de tensions entre les différentes communautés.
Car c’est bien là la délicate mission de la présidente: rassembler les francophones de neuf provinces et de trois territoires avec un historique et des sensibilités multiples, mais aussi neuf organismes nationaux représentant différents secteurs d’activité.
Trois des cinq précédents présidents de la FCFA ont perdu leur poste en raison d’une élection défavorable.
Pour Liane Roy, la mission de conduire à bon port l’organisme en 2025, date de son cinquantième anniversaire pourrait être plus corsée qu’envisagée. L’application de la Loi sur les langues officielles, dont le vote définitif est actuellement entre les mains des sénateurs, constituera une première étape. Alors que cette la loi demeure «la moins respectée du Canada», la FCFA sera aussi en partie jugée sur l’efficacité du nouveau texte.
Second enjeu: l’immigration francophone. Rien n’indique que les chiffres du nombre de nouveaux arrivants restent si favorables, d’autant que ceux-ci demeurent tributaires du rouleau compresseur de l’assimilation et d’un taux de fécondité en baisse au Canada. Sur le terrain, les infrastructures scolaires et universitaires tardent à connaître un grand bond en avant.
Enfin, le Canada connaîtra possiblement d’ici les deux prochaines années une nouvelle élection fédérale qui ne manquera pas de susciter de nombreuses attentes.
Ces espoirs sont pourtant à hauteur du rôle du président de la FCFA: être la tête d’affiche d’un groupe représentant les intérêts linguistiques de plus de 3% des Canadiens (la FCFA estime certes à 2,8 millions le nombre de francophones en contexte minoritaire). Une manière d’affirmer que les francophones de Victoria à Cap-d’Espoir méritent mieux, et que la mission de Liane Roy est immensément précieuse.
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Sébastien Pierroz est journaliste et producteur pour la franchise d’actualité ONFR+ du Groupe Média TFO
Dans un contexte d’accélération de la construction de logements, avec le projet de loi 97 qui allège la réglementation sur les terres protégées dans la province, l’Est ontarien s’inquiète de l’avenir du monde agricole. Environ 70 % des territoires des comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) seraient des terres agricoles. Avec la crise du logement que traverse l’Ontario aujourd’hui, leur pérennité est mise au défi par de nouveaux projets résidentiels.
Dans un communiqué du 26 mai, l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO) a fait part de son inquiétude face au projet de loi 97. Déposé à l’Assemblée législative durant le mois d’avril, ce texte, s’il est adopté, offrirait la possibilité de créer des lots résidentiels dans les zones agricoles.
Dans sa missive, l’organisme de soutien des agriculteurs affirme que le projet de loi met en péril les terres agricoles de qualité de la province. Il indique aussi que la loi, une fois votée, permettra aux municipalités d’accroître l’aménagement résidentiel, notamment sur des parcelles agricoles, et ce, jusqu’à trois lots résidentiels.
L’ÉTALEMENT URBAIN, UN DANGER POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
D’après l’Union des cultivateurs, « il faut préconiser la densification des espaces urbains actuels sans condamner les terres agricoles. »
« Durant les deux dernières années, l’Ontario a enregistré la variation de la valeur des terres agricoles la plus élevée au Canada. Dédier des terres agricoles à des constructions résidentielles ne fera qu’accroître la rareté de ces dernières et contribuera à une surenchère », explique la présidente de l’UCFO, Renée-Claude Goulet.
La surenchère des terres agricoles fait référence à une situation dans laquelle le prix des terres augmente de manière excessive, dépassant souvent leur valeur réelle en tant que terres cultivables. Cela se produit généralement lorsque les parcelles suscitent un intérêt élevé de la part d’investisseurs ou de promoteurs immobiliers.
Plus de 50 personnes ont posé leur candidature pour faire partie du comité consultatif sur les affaires francophones à Toronto, qui doit être présidé par un conseiller municipal.
Le conseil municipal doit choisir ces huit personnes, parmi une liste de candidats recommandés par les fonctionnaires, lors de sa réunion en juillet, indique une porte-parole de la Ville.
« Les fonctionnaires vont sélectionner les candidats pour des entrevues et déterminer lesquels sont les mieux placés pour soutenir les objectifs du comité, tout en représentant une pluralité de voix. »— Une citation de Déclaration de la Ville de Toronto
Le choix d’un élu pour présider le comité doit aussi être entériné par le conseil municipal en juillet. La conseillère bilingue Dianne Saxe est pressentie pour le poste.
Pas d’ordre du jour pour l’instant
La date de la première réunion du comité n’a pas encore été fixée. Une fois que les membres du comité auront été nommés, le personnel de la Ville les contactera pour déterminer l’horaire, précise la Ville dans une déclaration.
Il n’y a pas d’ordre du jour non plus pour l’instant.
Les membres du comité français doivent se réunir au moins deux fois par année.
LYON – Vanessa Gilles et l’Olympique lyonnais ont fêté le 16e titre national de l’équipe française de soccer, samedi. La Franco-Ontarienne termine la saison avec deux titres nationaux et un quart de finale européen à son palmarès.
L’équipe française, dont l’Ottavienne assure la défense centrale, était certaine de terminer en tête du championnat depuis sa victoire le week-end précédent sur son rival de toujours, le Paris Saint-Germain (1-0).
Avec six points d’écart creusés sur leurs poursuivantes, les Lyonnaises ont donc abordé sereinement le dernier match de la saison qui s’est soldé, samedi, par une nouvelle victoire (7-1), cette fois sur Reims. Vanessa Gilles n’était pas alignée pour cette ultime rencontre. Au classement final, elles devancent le PSG et le Paris FC.
C’est le deuxième titre de champion de France consécutif pour l’Olympique lyonnais féminin, le 16e de son histoire. Il intervient deux semaines après une autre consécration : sa victoire en Coupe de France, une fois encore face au PSG.
DOUBLÉ COUPE-CHAMPIONNAT APRÈS L’OR OLYMPIQUE
Ce doublé majeur Championnat-Coupe de France fait quelque peu digérer l’élimination surprise en Ligue des champions au stade des quarts de finale. Battues par Wolfsburg en mars dernier, les Lyonnaises n’ont pas pu défendre leur titre de championnes d’Europe qui se disputera le 3 juin prochain entre le FC Barça (Espagne) et Wolfsburg (Allemagne).
Depuis 1983, L’Aurore boréale, le seul journal francophone du Yukon, informe la communauté tout en témoignant du développement de celle-ci. Son 40e anniversaire souligne non seulement l’évolution du journal à travers le temps, mais également le dynamisme de la communauté franco-yukonnaise.
Au départ, le journal se résumait à un bulletin d’information pour l’Association des francophones du Yukon, qui deviendra l’Association franco-yukonnaise, dactylographié et distribué par une équipe de bénévoles.
À l’époque, l’idée qu’un journal francophone puisse exister au Yukon attisait la curiosité des passants et des touristes qui entraient dans les bureaux pour rendre visite à l’équipe et raconter leur histoire.
Quand les touristes arrivaient et qu’ils voyaient le panneau qui annonçait qu’on avait pignon sur rue, alors ils arrêtaient nous visiter et on a eu de belles rencontres comme ça, se remémore Cécile Girard, qui a été la toute première employée permanente du journal.
Comme pour tout média, la publication de L’Aurore boréale a évolué avec les changements technologiques.
L’actuelle directrice et rédactrice en chef de L’Aurore boréale, Maryne Dumaine, raconte qu’au départ les employés devaient transporter les grandes planches sur lesquelles la maquette du journal était collée jusqu’aux locaux du Yukon News afin d’utiliser sa titreuse.
Aujourd’hui, une trentaine de personnes collaborent de près ou de loin à la publication bimensuelle du journal dont le tirage s’élève à 2000 exemplaires, distribués gratuitement à travers le territoire.
C’est un grand symbole de la vitalité de la communauté francophone du Yukon, assure d’emblée Linda Lauzon, la directrice générale de Réseau.Presse, anciennement connu sous le nom d’Association de la presse francophone.
Elle rappelle d’ailleurs que la présence permanente d’un journal ou d’une radio est l’un des indices retenus par Patrimoine Canada pour mesurer la vitalité d’une communauté de langue minoritaire.
Un témoin important de la communauté
Pour Maryne Dumaine, il est important que le journal reflète les histoires locales et souligne les réalisations des francophones qui vivent au Yukon autant que leurs défis, afin de permettre à la communauté de se connaître et de se reconnaître dans les pages du journal.
Ce qui fait le cœur de notre communauté, le rôle dans notre communauté, c’est le rôle rassembleur, le sentiment d’appartenance, de voir qu’on fait partie d’une grande famille, dit-elle.
Le journal, c’est tant que les gens vont se parler et vont vouloir partager, qu’ils vont vouloir se dire leurs histoires et se connaître entre eux, ça, c’est important. Et savoir où on en est rendu et où on s’en va, toutes ces grandes questions-là, pour moi, c’est ça, la raison d’être du journal, affirme de son côté Cécile Girard.
Avec ses 40 ans d’histoire, L’Aurore boréale permet aussi de garder une trace des événements qui ont marqué la francophonie. Ses archives, entièrement numérisées, sont dorénavant accessibles sur son site web(Nouvelle fenêtre).
Plusieurs événements ont été organisés pour souligner le 40e anniversaire du journal. Le dernier marquait le lancement d’un recueil de caricatures, encore bien présentes dans le journal.
Les défis de la presse francophone minoritaire
Même si Linda Lauzon se réjouit de l’anniversaire de L’Aurore boréale, elle souligne que les défis sont nombreux pour les journaux francophones à travers le pays et que, malheureusement, rien n’est acquis.
Il y a de journaux qui vont très bien, mais c’est toujours fragile. Ça va bien, mais il y a une fragilité quant à la continuité, quant à la poursuite de certaines activités, explique-t-elle.
Elle indique que la baisse des revenus provenant des publicités, notamment celles du gouvernement fédéral, a été un coup dur pour la presse francophone en milieu minoritaire.
Remplir des demandes de subvention, pour nos journaux, ce n’est pas facile, ça ne fait pas partie de leur modèle d’affaires, ce n’est pas évident et ça met une charge de travail additionnelle sur le journal , dit-elle.
Maryne Dumaine assure toutefois que le journal va bien et est en bonne position en ce moment. Une nouvelle journaliste vient de s’ajouter à l’équipe et L’Aurore boréale caresse maintenant le rêve de créer une station de radio communautaire, une autre manière de rejoindre la communauté francophone du Yukon.
Gayle Primeau est une Franco-Ontarienne originaire de Nipissing Ouest. Après une carrière en tant qu’enseignante dans le sud de la province, la retraitée a décidé de revenir à Sturgeon Falls et a commencé à s’impliquer bénévolement au sein de la ville qu’elle dit avoir été délaissée.
LE CONTEXTE :
Le groupe bénévole indépendant Sturgeon Falls Beautification a été fondé en 2017 par Gayle Primeau, et œuvre à améliorer la ville par la plantation d’arbre, le nettoyage communautaire, la tenue du marché estival du centre-ville…Après la statue de l’esturgeon Stella, le groupe mené par Mme Primeau a acquis Marina, une sculpture de sirène en acier inoxydable.
L’ENJEU :
Entreposée dans un garage municipal depuis trois ans, Marina, a pu être enfin installée le long du sentier de la baie Minnehaha. L’objectif derrière cette initiative 100 % citoyenne estd’attirer des locaux et des touristes dans la ville du Nord.
« Êtes-vous satisfaite d’avoir enfin pu installer la statue ?
C’est vraiment un soulagement parce que les gens attendaient ça depuis longtemps et que je prends mon rôle très au sérieux. On a fait une plaque aussi pour expliquer comment Marina est arrivée. On l’installera dans une semaine. On va aussi probablement mettre de belles lumières pour la voir la nuit. Et déjà on voit qu’il y a un véritable intérêt des gens : je les vois depuis ma fenêtre qui viennent la contempler depuis deux jours et se prennent en photo devant. C’est beau à voir !
OTTAWA – La sprinteuse franco-ontarienne a débuté sa préparation pour la saison en extérieur, avec en point d’orgue les Championnats du monde à Budapest du 19 au 27 août. Près de deux mois et demi de compétition l’attendent entre l’Europe et le Canada pour aller chercher sa qualification aux Mondiaux.
Après une saison en salle satisfaisante qui a touché à sa fin à Saskatoon lors des championnats nationaux le 10 mars, Jacqueline Madogo vient de terminer sa préparation en Floride avec son université de Guelph et son entraîneur Jason Kerr. Un stage de deux semaines qu’elle effectue chaque année et qui marque le début de la saison en extérieur.
Les belles performances se sont multipliées en intérieur. Jacqueline Madogo a notamment remporté le titre de championne nationale, signant à cette occasion un record de points historique avec l’équipe féminine de l’Université de Guelph sur la compétition. À présent, les choses encore plus sérieuses commencent pour elle avec un programme estival chargé qui a déjà débuté dès la fin de semaine dernière avec l’Open de Windsor.
Pour son retour sur les pistes extérieures, l’Ottavienne s’est imposée sur le 100m avec un temps de 11”48. Sur le 200, elle a signé une deuxième place derrière Zoe Sherar (23”84) avec un temps de 24”14. Ce court retour au Canada n’était qu’une mise en bouche, la suite de la saison se passera outre-Atlantique.
« Je vais m’envoler en Europe pour trois compétitions : en Allemagne, en Grèce et à Paris », décrit-elle. « Après, je reviendrai ici au Canada le 10 juin pour entamer un circuit canadien sur lequel je me suis inscrite. Il y aura des compétitions en Ontario et une en Alberta à Edmonton. Cela me mènera jusqu’à la fin du mois de juillet où nous aurons des championnats nationaux. Je suis vraiment excitée par cette saison ! »
Marc G. Serré, secrétaire parlementaire de la ministre des Langues officielles et député de Nickel Belt, a annoncé, jeudi, l’octroi d’un financement conjoint de plus de 1,6 million de dollars à un projet important pour la communauté franco-ontarienne de Noëlville et l’École publique de la Rivière-des-Français.
Le projet vise la création du Centre de développement jeunesse, économique et communautaire de la Rivière-des-Français.
M. Serré en a fait l’annonce au nom de la ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor.
Le gouvernement du Canada accorde à ce projet 829 000 dollars sur 2 ans, alors que le gouvernement de l’Ontario débloque 856 500 dollars sur 3 ans.
Le ministre de l’Éducation de l’Ontario, Stephen Lecce, a indiqué dans un communiqué : je suis fier de savoir que la communauté de Noelville bénéficiera de cet investissement qui permettra de livrer un centre axé sur le développement jeunesse, communautaire et économique. Le nouveau centre communautaire offrira aux étudiants francophones l’accès à un espace moderne où ils pourront apprendre et célébrer la culture francophone pour les générations à venir.
M. Serré explique que grâce au financement annoncé aujourd’hui, la communauté pourra désormais avoir un centre communautaire qui regroupe tous les services dont elle a besoin .
Spectacles, célébrations et ateliers
Le Centre pourra, entre autres, accueillir des spectacles et des célébrations en français. Il abritera aussi les ateliers des métiers et technologies du Conseil des industries culturelles de la Rivière des Français.
On aura [aussi] une serre associée à l’école, au bâtiment de l’école qui avait besoin de grandes rénovations pour la mettre au niveau du jour. On a une cafétéria qui va aussi avoir une scène portative qui va permettre à la Communauté d’avoir des événements au sein de l’école, ajoute le directeur de l’éducation au Conseil scolaire public du Grand Nord de l’Ontario (CSPGNO), Sébastien Fontaine.
L’adjointe parlementaire à la ministre des Affaires francophones, Natalia Kusendova, s’était aussi déplacée de Mississauga pour la circonstance. Elle a tenu à souligner l’importance du programme.
C’est très important pour soutenir les petites et grandes communautés francophones à travers l’Ontario, la jeunesse de l’Ontario, pour qu’ils aient un espace où ils peuvent se rassembler, pour apprendre et célébrer la culture la belle culture franco- ontarienne, a-t-elle dit.
Une manière de garder les jeunes
La mairesse de la municipalité de la Rivière-des-Français, Gisèle Pageau, se dit ravie et reconnaissante que le gouvernement soutienne cet important projet.
« Ce programme favorisera l’innovation et l’esprit d’entreprise chez nos jeunes, et nous espérons que cela contribuera grandement à résoudre le problème de l’exode rural. »— Une citation de Gisèle Pageau, mairesse de la municipalité des Rivière-des-Français.
Elle indique que le projet est important parce qu’il permettra non seulement de recevoir les fonds, mais une manière de garder nos jeunes ici à la Rivière-des-Français.
Le projet du Centre de développement jeunesse, économique et communautaire de la Rivière-des-Français est financé dans le cadre de l’Entente Canada-Ontario relative à l’enseignement dans la langue de la minorité et à l’enseignement de la langue seconde officielle pour la période de 2019-2020 à 2022-2023.
L’École publique de la Rivière-des-Français qui l’abritera est la seule école secondaire de langue française dans une région de plus de 1 150 francophones.
Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.
RADIO-CANADA – Wendyam Valentin Compaore, publié le 25 mai 2023
À l’occasion de la célébration de la Saint-Jean-Baptiste, l’enregistrement du spectacle Tout pour la musique (TPLM) aura lieu le 22 juin à Regina. Cet événement, qui en est à sa 5e année, va regrouper une pléiade d’artistes de partout au Canada.
Selon un communiqué de presse de la Fondation dialogue, divers artistes francophones issus de différents univers musicaux et originaires de plusieurs provinces et territoires canadiens participeront à cet événement.
La musicienne country Guylaine Tanguay animera ce spectacle. Elle sera accompagnée sur scène par des artistes fransaskois, Étienne Fletcher, le groupe Folle Avoine ainsi que Shawn Jobin.
Les arts et la musique sont des outils puissants pour bâtir des ponts entre les cultures et découvrir de nouvelles réalités , dit la directrice générale de la Fondation dialogue, Ajà Besler.
Ce spectacle de 90 minutes sera diffusé sur la chaîne Unis TV dans la soirée du 24 juin, selon la Fondation dialogue.
« « Tout pour la musique » nous permet de mettre une lumière sur la richesse de la diversité francophone et de créer un moment de célébration pancanadienne pour la Saint-Jean. C’est un rappel que cette fête appartient à l’ensemble des francophones du Canada, d’un océan à l’autre. »— Une citation de Ajà Besler, directrice générale de la Fondation dialogue
La Fondation dialogue indique qu’elle a accordé une quinzaine de subventions d’un montant total de 8500 $ à des organismes de diverses provinces pour leur permettre d’organiser des séances de projection du spectacle ainsi que d’autres activités amusantes dans leurs communautés respectives le samedi 24 juin.
Produit par les Productions Rivard, Tout pour la musique convie les Canadiens et Canadiennes à souligner leurs unité, fierté et solidarité envers la francophonie.
La captation du spectacle se fera en partenariat avec le Conseil culturel fransaskois.
Le conseil scolaire FrancoSud a organisé son premier grand rassemblement culturel à l’École Sainte-Marguerite-Bourgeoys et à l’Université Mount-Royal, à Calgary. L’événement de mercredi a été marqué par des activités sportives, des jeux de société et des spectacles culturels.
Quelque 650 élèves ont pris part à l’événement, lors duquel les élèves de la 3e à la 12e année ont participé à des tournois de scrabble, de soccer, de génie en herbe, ou encore à un atelier de musique et de pratique de la chorale.
Le tout dans une ambiance de fraternité et de jovialité entre francophones.
C’est ce que souligne Hilary Kembeau, élève en 9e année à l’École Sainte-Marguerite-Bourgeoys : Ça permet de rencontrer plusieurs personnes.C’est aussi bien de voir qu’il y a d’autres personnes qui parlent [également] le français.
14 écoles participantes
Créer et renforcer des liens au sein de la communauté francophone était d’ailleurs l’objectif principal de ce rassemblement qui a attiré 14 écoles du conseil scolaire FrancoSud.
« Pour que les élèves puissent avoir le français non seulement dans les livres, mais dans leur cœur, ce genre de rassemblement est vraiment intéressant. »— Une citation de Erika Tavernari, animatrice culturelle pour les écoles du FrancoSud
En plus des parties de scrabble qui permettent de renforcer la connaissance de la langue, il y avait également une compétition d’improvisation.
Selon Yoan Barriault, enseignant à l’école francophone d’Airdrie et arbitre d’improvisation, il y a une volonté de revenir à la base, à l’essentiel pour la construction identitaire francophone en milieu minoritaire.
D’après lui, l’improvisation et l’expression artistique font partie intégrante de ce processus.
« Pour s’affirmer comme francophone, il faut être fier de parler cette langue devant les gens. »— Une citation de Yoan Barriault, enseignant, école francophone d’Airdrie
Isabelle Normandeau, élève en 10e année à l’École de la Rose sauvage, est tout aussi heureuse de cette occasion qui lui a permis de côtoyer tant de jeunes francophones.
De plus, d’après elle, ce moment est une source d’inspiration. C’est vraiment cool de savoir qu’il y a actuellement des personnes qui veulent continuer en français, ça m’inspire à [devenir] enseignante de français.
La journée s’est achevée dans l’après-midi sur une note plutôt spéciale avec un concert au Ross Glen Hall de l’Université Mount-Royal. Une chorale de 160 élèves s’y est produite, ainsi que Jefferson TPoints, un élève de l’École de la Rose sauvage, et l’interprète natif d’Edmonton, Pierre Sabourin.
Avec les informations de Laurence Brisson Dubreuil
L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) a tenu une rencontre mardi avec les dirigeants communautaires de Gravelbourg. L’organisme avait comme objectif de mener des discussions pour étudier la possibilité d’accueillir des réfugiés au sein de cette communauté, et ce, à partir de 2025.
Selon le directeur général de l’ACF, Ronald Labrecque, il s’agit avant tout de recueillir l’avis des membres de la communauté sur ce projet.
Avec la migration croissante de la population dans le monde entier, les petites communautés comme Gravelbourg doivent comprendre leur capacité de croissance et d’hébergement pour une planification avec succès, peut-on lire dans un communiqué publié par l’organisme.
L’état actuel des infrastructures communautaires et l’attractivité de la région pour les nouveaux arrivants ont donc été au centre des échanges mardi.
La présidente du Musée de Gravelbourg, Toos Giesen-Stefiuk, a souligné que la communauté est accueillante et sympathique et un endroit idéal pour que les réfugiés commencent leur nouvelle vie.
L’ACF ne s’attend cependant pas à ce que la communauté accueille des immigrants francophones, car c’est l’agence gouvernementale Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui détermine le profil des réfugiés ainsi que leur nombre.
Ronald Labrecque estime toutefois que le fait d’être immergé dans une communauté francophone et d’avoir un accès facile à l’éducation en français peut être des facteurs d’encouragement pour les nouveaux arrivants qui souhaitent apprendre la langue.
Une proposition visant à faire de Gravelbourg un centre d’accueil pour les réfugiés devrait être déposée d’ici l’automne prochain à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).
Ronald Labrecque a indiqué que l’ACF aura besoin de lettres de soutien de la part des membres de la communauté pour appuyer cette démarche. Si le projet est accepté, la communauté deviendra une sorte de comité d’accueil pour ces réfugiés.
Selon les données d’IRCC, la Saskatchewan a un quota annuel d’environ 12 000 réfugiés.
Gravelbourg, qui est une petite communauté, a une capacité d’accueillir entre 10 et 15 familles, soit 50 à 60 personnes, chaque année, selon l’ACF.