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RADIO-CANADA – Francis Beaudry et Chris St-Pierre, publié le 24 mai 2023

Une nouvelle étude commandée par l’Université de Sudbury et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario prévoit que si les gouvernements décident de financer l’Université de Sudbury et de lui permettre de donner des cours, la région du Moyen Nord pourrait en bénéficier économiquement.

L’Université de Sudbury a envoyé son plan d’affaires à la province au début de l’année. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THÉRIAULT

Chaque dollar investi par les gouvernements fédéral et provincial dans le projet d’Université de Sudbury pourrait rapporter huit dollars à la région du Moyen Nord, selon l’étude dévoilée mercredi par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario et l’Université de Sudbury.

Le recteur de l’université, Serge Miville, espère que ce rapport aidera à convaincre le ministère des Collèges et Universités de l’Ontario de verser des fonds à l’établissement et de lui donner le feu vert pour offrir des cours à nouveau.

« C’est de montrer à quel point un établissement postsecondaire de langue française à Sudbury va être un moteur économique pour la région, en plus d’être un élément fort pour le développement social, culturel et intellectuel de la francophonie du Moyen Nord. »— Une citation de  Serge Miville, recteur de l’Université de Sudbury

Serge Miville en entrevue.
Historien de carrière, Serge Miville dirige aujourd’hui l’Université de Sudbury. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / FRÉDÉRIC PROJEAN

Cette étude se base sur le plan d’affaires de l’Université de Sudbury en analysant les dépenses de fonctionnement, les dépenses de la clientèle étudiante et du personnel de l’établissement, ainsi que les retombées provenant des événements qu’elle attirerait et des contrats qu’elle accorderait, peut-on lire dans le rapport. 

L’étude, qui a été menée par le Centre de leadership et d’évaluation (CLÉ), s’est aussi penchée sur des données qui proviennent de Statistique Canada et de la Chambre de commerce du Grand Sudbury. 

Des retombées deux fois plus importantes

Les chercheurs prévoient que l’établissement générera 89,3 millions de dollars pour la région d’ici la fin de la décennie.

Ces retombées économiques atteignaient 47,1 millions de dollars en 2018-2019, la dernière année académique normale avant le début de la pandémie et la séparation de l’Université Laurentienne.

Dans le cadre de sa stratégie de recrutement, l’Université de Sudbury cible une partie importante des 8500 jeunes de 10 à 19 ans du Nord-Est de l’Ontario qui ont le français comme première langue. 

En plus des dépenses prévues par l’université dans son plan d’affaires, l’activité générée par les nouveaux étudiants que l’elle compte attirer ferait augmenter les retombées, précise Stéphanie Denizé, responsable d’études et d’évaluation du CLÉ.

Ces étudiants sont estimés à 541 pour l’année universitaire 2028-2029, dit-elle. Il s’agirait donc d’un bond de plus de 100 étudiants au cours des cinq prochaines années.

Dans un communiqué publié conjointement par l’université et l’AFO mercredi, on indique que 45,8 % des enfants de 18 ans et moins du Grand Sudbury ont droit à l’enseignement dans la langue de la minorité, ce qui signifie selon eux que le projet d’Université de Sudbury a une clientèle cible nombreuse.

Selon le recteur, les investissements des gouvernements auraient un effet multiplicateur et permettraient à l’université de croître au fil du temps.

On a un effet multiplicateur quand on investit dans le postsecondaire, dans un établissement autonome de langue française, explique M. Miville.

[L’université], dans le passé tout comme aujourd’hui, a toujours été bien gérée. Elle n’a pas de dette en ce moment. Elle est capable de jouer son rôle de leadership qu’elle joue depuis 110 ans maintenant.

Comment s’assurer du succès de l’Université de Sudbury?

Le rapport rappelle de nombreuses fois que la fin des activités à l’Université de Sudbury représente une perte pour la communauté, que ce soit pour l’économie ou pour les possibilités de formation en français dans la région.

Pour assurer son bon fonctionnement, il faudrait du financement direct du gouvernement de l’Ontario et, surtout, la création d’un réseau de partage de ressources entre les universités et collèges de langue française et bilingues en Ontario. 

Il faudrait également, selon une partie des experts interrogés pour élaborer le rapport, voir un transfert des programmes en français de l’Université Laurentienne vers celle de Sudbury, une mesure qui n’a pas encore reçu l’aval d’un gouvernement impliqué dans le dossier

Fabien Hébert .
Fabien Hébert, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

L’Université de Sudbury a fait ce qu’elle avait à faire. La communauté franco-ontarienne a exprimé ses désirs et tous les documents et les analyses ont été préparés comme demandé et remis au gouvernement, rappelle Fabien Hébert, président de l’AFO, qualifiant l’étude de munitions pour justifier l’investissement qui permettrait au projet d’aller de l’avant.

« La balle est dans la cour du gouvernement [de l’Ontario]. À eux de passer à l’action. »— Une citation de  Fabien Hébert, président de l’AFO

Une porte-parole du ministère des Collèges et Universités a indiqué par courriel que la province poursuit l’évaluation du dossier de l’Université de Sudbury.

Le ministère dit continuer de travailler avec tous les établissements d’éducation francophone pour offrir une éducation postsecondaire de haute qualité aux communautés francophones et du Nord de l’Ontario.

Certains intervenants ont par ailleurs réitéré que pour pouvoir bien fonctionner, l’université devra s’assurer que la communauté soit derrière son projet et qu’un engouement soit créé à l’aide d’une communication plus transparente et redevable envers la communauté.

Serge Miville assure que le dossier progresse, tout comme les discussions avec les différents gouvernements.

En attendant une réponse définitive au sujet de l’avenir de l’université, le recteur indique qu’il s’acharne à obtenir de nouveaux fonds pour poursuivre les travaux de transformation.

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RADIO-CANADA – Laurent Rigaux, publié le 23 mai 2023

L’artiste Jeanette Arsenault sera sur scène à Mont-Carmel du 8 au 12 août pour interpréter des chansons de sa tante Angèle Arsenault. Le café-théâtre « Y a une étoile » mêlera chanson et saynètes afin de rendre hommage à l’illustre chanteuse.

Angèle Arsenault
PHOTO : RADIO-CANADA

Jeanette Arsenault vit en Ontario depuis de nombreuses années, mais elle n’a plus chanté depuis 2018. C’est à la suite d’un coup de téléphone de Paul D. Gallant, propriétaire et directeur artistique des Productions Cuisine à Mémé, qui organise des spectacles théâtraux à Mont-Carmel durant les mois d’été, qu’elle a décidé de remonter sur les planches.

Quand il m’a appelée, au début, j’ai dit : « Je ne chante plus, Paul. » Mais quand on parlait, je me suis rendu compte, « qu’est-ce que je dis là? ». C’est à cause d’Angèle que je suis rentrée dans la musique, que je suis devenue chansonnière, raconte l’artiste.

Jeanette Arsenault sur une chaise géante peinte aux couleurs de l'Acadie.
La chanteuse Jeanette Arsenault est la nièce d’Angèle Arsenault. Elle inteprétera les chansons de sa tante lors d’un spectacle mêlant musique et théâtre, en août 2023 à Mont-Carmel.
PHOTO : GRACIEUSETÉ JEANETTE ARSENAULT

Jeanette Arsenault avait mis sa carrière musicale sur pause après le décès de sa fille Kait des suites d’un cancer à l’âge de 23 ans. Se produire à l’île lui permet ainsi de revenir à la vie, confie-t-elle. Chanter, pour moi, c’est comme respirer. Je ne me rendais pas compte comment j’ai beaucoup manqué cette partie de ma vie.

Cependant, apprendre les chansons d’Angèle Arsenault n’est pas chose facile, même si Jeanette Arsenault connaît toutes les mélodies par cœur.

Tandis que je mets à la mémoire toutes ces chansons, je m’aperçois comment elle pouvait chanter rapidement mais clairement! raconte-t-elle.

« Elle pouvait articuler ses mots, mais ça passait à une vitesse d’un violon! »— Une citation de  Jeanette Arsenault, chanteuse

Ça passe trop vite. J’aurais pas le temps de le lire et de chanter en même temps, alors il faut que je les mette à la mémoire, explique-t-elle.

Jeanette Arsenault évoque également son plaisir de chanter en français après des décennies de travail en anglais. J’ai toujours eu à cœur de garder mon français autant que je pouvais et puis de partager mon héritage acadien, affirme-t-elle.

Ce travail avec les chansons de sa tante ne sera certainement pas une aventure passagère. Paul D. Gallant m’a déjà demandé si ça pogne, est-ce que je serais disponible pour faire d’autres spectacles tandis que je suis là. Oui, je pense que ça serait très intéressant.

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ONFR+ – Lila Mouch Essers, publié le 23 mai 2023

ORLÉANS – Élue 49e présidente de la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), Haïfa Zemni est déjà à l’avant-scène des revendications portées par l’organisme. Vice-présidente de la FESFO, l’élève de 11e année deviendra officiellement la présidente en juillet, succédant à Jean-Philippe Bisson. 

C’est à l’École secondaire Gisèle-Lalonde à Orléans qu’elle poursuit son cursus scolaire. C’est d’ailleurs la deuxième fois de suite qu’un président et une présidente de la FESFO viennent d’Orléans. En effet, Jean-Philippe Bisson, qui terminera son mandat cet été, étudiait au Collège catholique Mer Bleue. 

Haïfa Zemni est une force tranquille. En entrevue avec ONFR+, la jeune fille est déjà très à l’aise avec les dossiers en cours de la FESFO, mais aussi tournée vers l’avenir et les prochains combats. 

En tant que vice-présidente, Haïfa Zemni a fait partie du rapport sur l’iniquité dans l’animation culturelle publié au début du mois de mai. 

D’ailleurs, de nombreux éléments soulevés dans ce rapport feront partie des priorités de la nouvelle cheffe. Notamment le développement de l’animation culturelle pour les élèves de 7e et 8e année.

DES ENJEUX DE PLUS EN PLUS PRESSANTS 

« Le plus grand enjeu pour notre jeunesse est le postsecondaire en français », estime Haïfa Zemni.  « Beaucoup de gens se dirigent vers le postsecondaire en anglais, car leur programme de choix n’est pas offert en français. »

« Il faut régler cette iniquité », pense la présidente. 

De gauche à droite : Addison Bond, Jean-Philippe Bisson et Haïfa Zemni. Crédit image : FESFO

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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 23 mai 2023

La Nouvelle-Écosse souhaite attirer de plus en plus de francophones sur son territoire et ils sont toujours plus nombreux à répondre à l’appel de l’Est canadien.

La sixième foire de l’immigration a récemment eu lieu à Halifax. Des membres de l’organisme Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse y ont participé.
PHOTO : GRACIEUSETÉ – HAJAR HAHJOUJI

Lyes Kadiri a franchi le pas en mai 2022. À 45 ans, il est arrivé à Halifax avec sa femme et ses deux enfants de 7 et 15 ans.

Un homme sourit devant l'océan derrière lui.
Lyes Kadiri
PHOTO : GRACIEUSETÉ – LYES KADIRI

Il avait intégré un programme fédéral d’immigration économique et il a débarqué en Nouvelle-Écosse avec un statut de résident permanent, mais sans emploi.

Je suis arrivé en mai. Le premier mois, on a fait de l’acclimatation, on a trouvé une école pour les enfants, des meubles pour l’appartement. J’ai commencé à chercher le deuxième mois, mais pas activement. J’ai vu cette offre d’emploi et j’ai été embauché deux semaines après avoir postulé. Aujourd’hui, je travaille comme commercial dans une entreprise de 200 salariés qui veut se développer sur le marché français, explique-t-il.

Sa femme a également trouvé un emploi quelques semaines plus tard.

Immigration économique

Originaire d’Alger, Lyes Kadiri correspond au profil type de l’immigrant francophone en Nouvelle-Écosse. La majorité d’entre eux proviennent en effet de l’Afrique subsaharienne ou du Maghreb.

Pour l’immigration francophone, ce sont le plus souvent des immigrés économiques formés à l’étranger, des familles avec enfants qui choisissent Halifax par rapport au climat, au style de vie et à la beauté de la région. Ces profils sont pas mal les mêmes depuis plusieurs années, assure Hajar Hahjouji, coordonnatrice à Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse, qui a participé à la foire de l’immigration.

La sixième foire s’est déroulée il y a quelques jours à Halifax. Sur place, les nouveaux arrivants pouvaient trouver des informations sur l’emploi, sur le logement et sur l’éducation.

Augmentation fulgurante

La Nouvelle-Écosse continue de vouloir faire croître sa population après avoir dépassé le million d’habitants en 2021.

Des femmes avec leurs bagages dans un aéroport.
L’immigration en Nouvelle-Écosse atteint des sommets. (Photo d’archives)
PHOTO : IMMIGRATION, RÉFUGIÉS ET CITOYENNETÉ CANADA

En 2019, elle a lancé son premier programme consacré à l’immigration francophone, et les résultats sont déjà observables. Au total, 795 résidents permanents sont arrivés en 2022, alors qu’ils n’étaient que 45 en 2014. La province espère atteindre, voire dépasser les objectifs fixés par le fédéral, soit l’accueil de 4,4 % d’immigrants francophones par province en dehors du Québec.

J’avais inclus la Nouvelle-Écosse parmi les provinces qui m’intéressaient, raconte Lyes Kadiri. Le climat semblait plus clément. Halifax est une ville à taille humaine pour ma famille et moi. La nature aussi m’a séduit.

Crise du logement

Le bassin d’emplois francophones n’est pas inexistant, mais il n’est pas suffisant pour répondre à toutes les demandes. Pourtant, ce n’est pas la principale difficulté que rencontrent les arrivants. Il y a une crise du logement à Halifax spécifiquement et le statut d’immigrant n’aide pas, explique Hajar Hahjouji. Les nouveaux arrivants n’ont pas toujours les critères d’admissibilité, par exemple les références, des garants ou des offres d’emploi.

Malgré cela, après un an en Nouvelle-Écosse, Lyes Kadiri ne regrette pas d’avoir traversé l’Atlantique. Je cherchais une qualité de vie : c’est très important pour l’avenir des enfants. Je les voyais mieux dans une université canadienne et, après un an, je me dis que j’ai fait le bon choix. Pour ceux qui veulent travailler, il y a des possibilités, et le Canada a besoin de travailleurs qualifiés et surtout bilingues.

Et Lyes Kadiri dresse un autre bilan, celui du premier hiver passé à Halifax. Il le confesse, il n’a pas été si difficile à vivre. Il suffit d’être bien équipé.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 mai 2023

Liane Roy a été réélue pour un second mandat de deux ans à la tête de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA).

La FCFA a dévoilé les noms des personnes qui ont posé leur candidature pour les postes en élection au conseil d’administration de l’organisme, soit la présidence, et trois sièges d’administrateurs ou administratrices.

Liane Roy, étant la seule candidate à la présidence, est donc réélue par acclamation. A noter que des élections auront lieu pour les autres postes au CA lors de l’Assemblée générale annuelle le 10 juin prochain.

Les candidatures reçues :

Liane Roy (Moncton, Nouveau-Brunswick), présidence
Luc Amoussou (Ajax, Ontario), administrateur
Martine Béland (Halifax, Nouvelle-Écosse), administratrice
Dany Dias (L’Orignal, Ontario), administratrice
Jacky Essombe (Vancouver, Colombie-Britannique), administratrice
Clotilde Heibing (Bouctouche, Nouveau-Brunswick), administratrice
Ginette Lavack (Winnipeg, Manitoba) administratrice
Marc Lavigne (Sudbury, Ontario), administrateur
Marie-Pierre Lavoie (Victoria, Colombie-Britannique), administratrice

Il est possible de consulter les biographies et textes de motivation des candidates et candidats sur le site web de la FCFA.

Notons, par ailleurs, que la FCFA du Canada est la voix nationale de 2,8 millions de personnes qui, dans neuf provinces et trois territoires, ont choisi le français. Elle cumule cinq décennies d’expertise en matière de droits linguistiques et de défense du français. Interlocutrice principale des gouvernements du Canada et du Québec en francophonie canadienne, elle est aussi leader du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente. Elle regroupe 21 membres et est chef de file d’un réseau de concertation de plus de 900 organismes et institutions partout au pays.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 mai 2023

Le salon du livre de Vancouver revient pour une 5e édition du 26 au 28 mai 2023 au centre culturel francophone de la ville.

Exposants du Salon du livre de Vancouver en 2019 – Gracieuseté

Bonne nouvelle pour les passionnés de la littérature francophone à Vancouver. La 5e édition du Salon du livre aura lieu du 26 au 28 mai au Centre culturel de Vancouver. Pas moins de onze autrices et auteurs exposeront leurs ouvrages, mais pas que. Des activités variées seront au menu des trois journées du festival : activités jeunesse et famille, conférence en images, discussions littéraires entre duos d’écrivains et quizz sur la littérature.

Affiche de la 5e édition du Salon du livre de Vancouver

Auteurs aux parcours atypique

S’il y a un point en commun entre les onze autrices et auteurs invités, c’est bien leur parcours atypique. Pour la plupart, ces écrivains ont vécu dans plusieurs provinces et régions du Canada et d’autres pays francophones. C’est le cas de Dominique Prinet qui est né en France, mais vit au Canada depuis 1965. Son livre « Pilote au bout du monde », l’auteur raconte ses envolées mémorables dans le Grand nord canadien. De son coté, le Fransaskois d’adoption et Québécois d’origine Jean-Pierre-Picard présentera son livre « Un petit bar de village » dans lequel il revient sur des rencontres durant des voyages et où s’entremêlent souvenirs et fiction. N’étant pas en reste, les auteurs issus de la diversité seront représentés par Jean Pierre Makosso et Wanda Jemly, tous les deux natifs d’Afrique.

Par ailleurs, le jeu mobile bilingue FrancoQuiz un circuit littéraire ludique pour faire découvrir des auteurs et autrices de la communauté francophone de la Colombie-Britannique. Des lots seront à gagner le 27 et 28 mai.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 mai 2023

SUDBURY – Le gouvernement fédéral a annoncé ce matin un financement de plus de 15,4 millions de dollars sur cinq ans à l’Université Laurentienne, au Collège Boréal, à l’Université de Hearst et au Réseau du mieux-être francophone du Nord de l’Ontario (RMEFNO) dans le cadre du Programme pour les langues officielles en santé (PLOS) de Santé Canada. Ces fonds visent à améliorer l’accès aux services de santé pour les francophones vivant en milieu minoritaire dans le Nord de l’Ontario et à promouvoir l’offre active de services de santé en français.

Le ministre Duclos indique que cet investissement doit, entre autres, permettre d’améliorer l’accès à des programmes de formation en santé francophones. Crédit image: Inès Rebei

C’est au campus du Collège Boréal de Sudbury, en présence de Marc Serré, Secrétaire parlementaire de Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles et Viviane Lapointe, députée fédérale de Sudbury que le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos en a fait l’annonce.

« Toute personne au Canada devrait avoir accès aux soins de santé dans la langue officielle de leur choix, et ce, indépendamment de qui ils sont, de l’endroit où ils vivent ou de leur capacité à payer. La langue ne devrait jamais être un obstacle aux soins de santé de qualité, car cela peut mener à une situation de vie ou de mort », a-t-il lancé devant une trentaine de personnes présentes comprenant notamment le maire Paul Lefebvre.

Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé, est de passage à Sudbury pour la première fois. Crédit image : Inès Rebei

Cet investissement au PLOS, lancé en 2003 et totalisant 206,7 millions de dollars sur une période de cinq ans, incluant son financement actuel de 192,2 millions de dollars sur la même période, intervient près de deux mois après la sortie du budget de 2023 et le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028, prévoyant un milliard de dollars de plus sur cinq ans, lequel a été présenté comme un investissement fédéral historique en langues officielles.

Une annonce qui survient également dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre qui sévit particulièrement dans le Nord de l’Ontario, où un besoin criant de personnel de la santé se fait ressentir et le recrutement et la rétention d’étudiants sont des enjeux de premier plan dans les collectivités du Grand Nord.

Un contexte difficile auquel s’ajoute la variable des soins en français, avec un exode des médecins de famille et le départ à la retraite de plus en plus de médecins francophones des petites villes du Nord. Selon L’Ontario Medical Association, le Nord manquerait actuellement de 350 médecins de famille et spécialistes.

« Garder nos enfants, garder nos jeunes dans le Nord c’est tellement important », a tenu à souligner Marc Serré non sans émotion.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 22 mai 2023

LAFAYETTE – Ils viennent du Canada, des États-Unis, des Caraïbes ou encore d’Amérique latine… Une cinquantaine de francophones du continent débutent ce lundi la sixième université d’été du Centre de la francophonie des Amériques pour une semaine de formation et de partage d’expériences.

Lafayette reçoit pour la première fois l’université d’été du Centre de la francophonie des Amériques. Montage ONFR+

Mareva Cestor fait partie du voyage. Cette Franco-Ontarienne pose ses valises au bord de la rivière Vermilion avec l’envie d’explorer une culture à laquelle elle n’est pas encore familière. « J’ai découvert la francophonie ontarienne en immigrant en 2019 et j’ai bien envie d’en savoir plus maintenant sur l’histoire de la francophonie minoritaire en Louisiane. »

Au cours des jours à venir, au sein de l’Université de Louisiane et de son Collège des sciences humaines, elle étudiera la pluralité de la francophonie ainsi que ses aspects économiques et politiques. Ce rassemblement, qui pour la première fois se déroule hors du Canada, entend jeter un regard renouvelé sur la francophonie dans les Amériques.

Mareva Cestor y va aussi par curiosité professionnelle. Directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’Université de l’Ontario français (UOF), elle espère du même coup créer des ponts afin d’ancrer son institution dans la francophonie américaine.

Mareva Cestor, Franco-Ontarienne et directrice du Carrefour des savoirs et de l’innovation de l’UOF. Crédit image : Vanessa Diosa

« La thématique de la diversité culturelle m’intéresse particulièrement », précise-t-elle. « Entendre les parcours des uns et des autres, comprendre leur relation à la langue française et savoir qu’on vit en français ailleurs sera enrichissant. »

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RADIO-CANADA – Publié le 18 mai 2023

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, annonce la construction d’une nouvelle école francophone moderne à Chezzetcook pour remplacer l’École des Beaux-Marais.

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, est content d’annoncer la construction d’une nouvelle école aux élèves de l’École des Beaux-Marais.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Cette nouvelle école s’inscrit dans notre plan pour améliorer les écoles vieillissantes et nous adapter à la croissance démographique de la province, dit le premier ministre. Le ministère travaillera de près avec la communauté pour concevoir une école qui desservira la côte est pendant des générations.

La nouvelle école, gérée par le Conseil scolaire acadien provincial (CSAP), sera destinée aux élèves de la prématernelle à la huitième année. La province doit encore choisir l’emplacement de cette nouvelle construction qui doit être terminée en 2027.

Natalie Niles lors de l'anonce de la nouvelle école le 18 mai 2023.
Natalie Niles est très émue d’avoir enfin la promesse d’une nouvelle école pour ces enfants. Elle avait un peu perdu espoir.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

Natalie Niles est vice-présidente du Comité d’école consultatif de l’École des Beaux-Marais et maman de deux enfants qui fréquentent l’établissement. Même si son plus vieux ne risque pas de fouler la porte de la nouvelle école, elle est très émue de savoir que ce projet deviendra enfin réalité.

Honnêtement, c’est un soulagement, dit-elle. Ça faisait plusieurs années qu’une grosse équipe travaillait là-dessus et on avait perdu espoir.

Elle avoue que les conditions de travail pour les élèves ne sont pas toujours faciles dans les espaces trop petits et désuets du bâtiment actuel, mais pour les quatre prochaines années, elle va continuer de faire confiance à l’équipe-école.

L’administration de l’école est vraiment efficace à aménager l’espace qu’on a ici, admet-elle.

Un bâtiment rouge, bleu et blanc.
L’École des Beaux-Marais à Chezzetcook, en Nouvelle-Écosse
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIE SICOT

L’École des Beaux-Marais est une ancienne école anglophone du Centre régional pour l’éducation d’Halifax qui a été construite en 1950. Le bâtiment a ensuite été agrandi en 1972, et le CSAP l’a acheté en 2011.

La promesse d’une nouvelle école fait plaisir aux élèves et aux parents, mais aussi au président du Conseil scolaire acadien provincial.

Nous nous réjouissons de l’annonce d’une nouvelle école pour remplacer le bâtiment actuel, dit Marcel Cottreau. Ce nouveau bâtiment moderne offrira à nos élèves une expérience scolaire riche et de grande qualité.

Avec les informations de Julie Sicot

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RADIO-CANADA – Michel Corriveau, publié le 19 mai 2023

Les conservateurs de Blaine Higgs au Nouveau-Brunswick proposent maintenant une révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.

Le gouvernement de Blaine Higgs revient sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALIX VILLENEUVE

Le premier ministre revient ainsi sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick. M. Higgs compte présenter lui-même un amendement qui rendra obligatoire la révision, mais il n’a pas fourni plus de détails. L’amendement n’a pas encore été déposé en Chambre.

L’un des amendements de fond portera sur l’établissement d’un calendrier ou d’une révision périodique de la Loi sur les langues officielles, a dit Blaine Higgs en Chambre.

Le premier ministre affirme qu’il reviendra à chaque gouvernement de déterminer comment cette révision se fera. Cet amendement obligera le gouvernement en place à revoir la Loi sur les langues officielles selon l’approche qu’il jugera appropriée.

Blaine Higgs en mêlée de presse.
Le premier ministre Blaine Higgs revient sur sa décision d’éliminer la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Lorsqu’il avait présenté l’élimination de la révision obligatoire de la Loi sur les langues officielles, Blaine Higgs, ainsi que trois ministres francophones, dont Daniel Allain, avaient soutenu que la création d’un secrétariat aux langues officielles permettrait une révision continue. Cette décision avait suscité un véritable tollé au sein des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick.

Blaine Higgs va aussi présenter trois autres amendements à son projet de loi 37 sur les langues officielles. Un de ceux-ci concerne les informations qui devraient faire partie des rapports annuels de la commissaire aux langues officielles.

À la recherche d’un consensus

Selon le premier ministre, l’approche du gouvernement conservateur permettra de rapprocher les deux communautés linguistiques, et il espère que les changements permettront d’obtenir l’appui unanime de tous les députés.

Nous pensons que cela répond aux préoccupations qui ont déjà été soulevées par l’opposition et qui devraient permettre un consensus, dit le premier ministre.

Les amendements que nous proposons sont basés sur les recommandations faites par les deux commissaires, John McLaughlin et la juge Yvette Finn. Les commissaires ont remis leur rapport sur la révision de la Loi sur les langues officielles en décembre 2021.

La SANB accueille favorablement l’ouverture du premier ministre

Le président de la SANB, Alexandre Cédric Doucet, était présent lors du discours de Higgs au sujet de la Loi sur les langues officielles, à l’Assemblée législative. Même si peu de détails ont filtré sur les véritables intentions du gouvernement, le leader acadien y voit du positif.

« C’est quand même positif de voir qu’il y a une ouverture du gouvernement à recevoir des amendements. »— Une citation de  Alexandre Cédric-Doucet, président de la SANB

Alexandre Cédric Doucet à l'Assemblée législative.
Alexandre Cédric Doucet, le président de la SANB, estime que l’ouverture du gouvernement pour des changements au projet de loi 37 est positive.
PHOTO : RADIO-CANADA

C’est une bonne journée en général, mais le diable est dans les détails, sincèrement, parce que c’est là qu’on va voir si les amendements sont conformes aux attentes de la SANB et de plusieurs autres organisations francophones, a-t-il commenté.

Ce qu’on veut, tout d’abord, c’est que le plus de recommandations possible du rapport d’Yvette Finn et de John McLaughlin soient prises en compte, et le plus important dans tout cela, c’est le retour de la révision tous les cinq ans ou tous les dix ans, précise Alexandre Cédric Doucet.

L’opposition reste prudente

Tant les libéraux que les verts souhaitent attendre de voir les amendements avant de se prononcer sur les changements prévus.

Susan Holt parle aux journalistes.
La cheffe du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, souhaite que les amendements à la Loi sur les langues officielles permettent d’obtenir un appui unanime.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALIX VILLENEUVE

La cheffe libérale, Susan Holt, dit que le premier ministre n’a pas annoncé les détails des amendements qui seront présentés, vraisemblablement, la semaine prochaine.

On espère être en position de donner un soutien à cette loi de façon unanime, avec les changements qu’ils vont proposer, dit-elle.

David Coon.
Le chef du Parti vert, David Coon, préfère attendre de voir les amendements avant de se prononcer.
PHOTO : RADIO-CANADA / MICHEL CORRIVEAU

Le chef du Parti vert, David Coon, reste sur ses gardes. Je n’ai pas confiance dans le premier ministre, pas du tout.

Il espère que le gouvernement abandonnera son idée d’éliminer la révision obligatoire de la loi. C’est tellement important d’avoir une révision périodique de la Loi sur les langues officielles.

À lire aussi :

Avec les informations d’Alix Villeneuve

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 17 mai 2023

Annoncé partant en fin de saison du côté de Lille, l’attaquant franco-ontarien pourrait faire un joli cadeau de départ aux partisans lillois.

(Photo by Vaughn Ridley/Getty Images)

Auteur de sa saison la plus prolifique avec le Lille Olympique Sporting Club (LOSC) en termes de buts marqués (21) et de passes décisives (4), Jonathan David fait partie des cinq finalistes pour être élu meilleur joueur du Championnat de France de Ligue 1.

Les cinq finalistes ont été annoncés ce mardi 16 mai et le moins que l’on puisse dire c’est que le natif de Brooklyn qui a grandi à Ottawa est très bien entouré et aura de la concurrence. Face à lui, deux Parisiens Lionel Messi (15 buts et 15 passes décisives) et Kylian Mbappé (26 buts, 4 passes) ainsi que deux Lensois Loïs Openda (19 buts, 3 passes) et Seko Fofana attendront le verdict le 28 mai, lors de la traditionnelle remise des trophées de l’UNFP (syndicat des joueurs en France).

Très souvent pris en compte, le classement des équipes pourrait jouer en défaveur de l’Ottavien. En effet, le LOSC, avec 60 points, est actuellement cinquième du championnat, très loin derrière Paris (81 points) et Lens (75 points) qui occupent les deux premières places.

Il reste trois journées à l’international canadien pour finir fort et marquer les esprits avant probablement de s’envoler vers d’autres cieux. Annoncé en partance pour un plus grand club dès cet été, il suscite notamment l’intérêt du Bayern Munich, de Manchester United et d’Arsenal.

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RADIO-CANADA – Réal Fradette, publié le 18 mai 2023

Le Gala de la chanson de Caraquet et le Petit Gala ne sont pas seulement des concours parmi les plus importants en Acadie, ils sont aussi et surtout des tremplins exceptionnels pour des musiciens francophones en tous genres.

Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l’arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman.
PHOTO : RADIO-CANADA / RÉAL FRADETTE

Le gala principal en sera à sa 54e présentation, le 22 juillet, au Centre culturel de Caraquet. Depuis 1968, plus de 600 artistes ont foulé sa scène.

Cette année, les responsables ont dû sélectionner les participants à travers un nombre record d’inscriptions, s’est félicitée la directrice générale Tanya Brideau.

Tanya Brideau.
Tanya Brideau a été nommée directrice générale du Gala de la chanson de Caraquet en 2020.

PHOTO : GRACIEUSETÉ GALA DE LA CHANSON DE CARAQUET

Le choix s’est arrêté sur Jono de Dieppe, Myriam Thomas de Caraquet, et le groupe rock métal Messe de Bathurst, dans la catégorie auteur-compositeur-interprète. Dans la catégorie interprète, Vicky Haché d’Inkerman, Sabrina Goupil de Blackrock et Samantha Curry-Haché de Néguac sont en nomination. Et dans la section de la chanson étoile, on retrouve Philippe Collin de Bertrand, Anthony Robichaud de Petit-Paquetville et Myriam Thomas.

« Les gens vont être très impressionnés par une cohorte magnifique. Nous sommes très contents des finalistes sélectionnés. Nous sommes contents aussi d’avoir pu maintenir la catégorie interprète pour une deuxième année. On peut s’attendre à une finale agréable et explosive. »— Une citation de  Tanya Brideau, directrice générale du Gala de la chanson de Caraquet

En plus de recevoir les conseils de la directrice artistique Katrine Noël, des Hay Babies, et de la directrice musicale Chloé Breau, ils auront droit au savoir de 11 formateurs pendant les jours précédents le gala.

Une vitrine unique pour tous les styles

Sabrina Goupil se dit choyée de faire partie des finalistes de cette cohorte.

C’est un début pour moi. Ça fait longtemps que je veux être chanteuse. Ma mère m’a poussée à m’inscrire cette année. Quand on m’a appelée pour me dire que j’avais été choisie, c’était comme un rêve , avoue cette jeune interprète qui veut surtout apprendre pendant son séjour.

Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l'arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman du groupe Messe
Devant : Sabrina Goupil et Samantha Curry-Haché. À l’arrière : Vicky Haché, Myriam Thomas, Jacob Savoie et Sam Newman du groupe Messe.
PHOTO : RADIO-CANADA / RÉAL FRADETTE

Un fait intéressant est la présence du groupe Messe, un trio qui joue du rock métal, un style encore peu exploité en Acadie. Le bassiste Jacob Savoie jubile à l’idée d’avoir cette vitrine pour le groupe.

« C’est une chance pour que le monde nous découvre. Notre style n’est pas pour tout le monde, mais on sait qu’il y a des fans en Acadie. On veut tout apprendre ici. »— Une citation de  Jacob Savoie, bassiste du groupe Messe

Le batteur San Newman voit de grandes portes s’ouvrir pour Messe avec le Gala de la chanson de Caraquet.

Nous avons un style frais, fort et percutant. On ne peut pas ignorer ce qu’on fait. Nous serons comme des livres ouverts pour apprendre , promet-il.

Petit gala et Trémolo

Six jeunes artistes âgés de 6 à 13 ans prendront part à la 4e finale du Petit gala, le 2 juillet. Il s’agit d’un événement d’une grande importance pour le Gala, soutient Tanya Brideau.

Ce sont nos futurs ambassadeurs de la culture francophone. Il y aura beaucoup d’émotions, ce sera très touchant. Déjà, on a les yeux qui brillent. On va planter une petite graine dans la tête de ces jeunes , affirme-t-elle.

Une nouveauté s’ajoute à la direction du Gala. Il s’agit de l’académie Trémolo, une école de musique qui démarre en septembre. Il y aura un espace académique pour les artistes de 10 à 17 ans, un volet récréatif et une section pour les activités communautaires, mentionne Tanya Brideau, qui a conçu cette idée avec Chloé Breau.

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RADIO-CANADA – Publié le 18 mai 2023

La première école publique francophone d’Edmonton, l’École Gabrielle-Roy, célèbre 25 ans d’histoire.

L’École Gabrielle Roy a été créée en 1998.
PHOTO : RADIO-CANADA / ISAIAH RUST

Éric Cloutier, un enseignant en 6e année, affirme que le nombre d’élèves à l’École Gabrielle-Roy ne cesse d’augmenter. La communauté francophone grandit toujours, depuis que je suis ici on a toujours plus d’élèves à notre école qu’on en avait l’année précédente, souligne-t-il.

Ayant presque atteint sa capacité d’accueil, l’école primaire avait été scindée, en 2016, pour créer l’École Michaëlle-Jean afin d’accueillir les jeunes de la 7e à la 12e année.

L’École Gabrielle-Roy compte maintenant plus de 300 élèves et sa sœur, l’École Michaëlle-Jean, accueille plus de 200 élèves.

« Ce qui nous rassemble c’est qu’on parle français. [Certains] ont des religions différentes, [certains] n’en ont pas. [D’autres] ont une culture différente, mais au départ on parle tous français et c’est ça qu’on partage et c’est ça qu’on vit tous ensembles. »— Une citation de  Éric Cloutier, enseignant à l’École Gabrielle-Roy

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Reconnaître la présence francophone

Si le coeur est à la célébration, l’école a tout de même rencontré de nombreux défis en 25 ans.

Jean-Daniel Tremblay a travaillé à l’École Gabrielle-Roy pendant une quinzaine d’années, dont certaines à titre de directeur. Le premier défi, ça a été pour les parents de la première heure de convaincre le Conseil scolaire qu’il y avait de la place pour une éducation publique francophone à Edmonton, explique-t-il. Ça a été le plus gros défi.

Selon lui, l’effort a valu la peine. J’ai engagé des anciens des élèves lorsque j’étais à la direction, alors ça fait chaud au cœur […] et c’est réconfortant. Ça veut dire que ce qu’on fait est important et que ça fonctionne bien parce que ces jeunes-là viennent se réinvestir dans notre commission scolaire, dans nos écoles, dit-il.

Pourtant, Jean-Denis Tremblay affirme que le combat n’est pas terminé. C’est une bataille qu’on continue. On continue comme francophone, comme parent, comme enseignant, comme direction d’école et comme conseiller scolaire […] ce n’est jamais fini, ajoute-t-il.

« On a le droit à l’éducation francophone. On a le droit à l’éducation francophone, catholique et publique, et il faut s’impliquer pour s’assurer qu’on va arriver à avoir un jour des édifices équivalents, puisque nos nombres vont continuer à grandir. »— Une citation de  Jean-Daniel Tremblay, ancien directeur de l’école Gabrielle-Roy

Cette année, le gouvernement provincial a annoncé le financement de deux nouveaux bâtiments, un pour l’école Gabrielle-Roy et l’autre pour sa soeur, l’école Michaëlle-Jean, mais aucun échéancier n’est fixé pour leur construction.

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RADIO-CANADA – Patrick Lacelle, publié le 18 mai 2023

Kevin J. Haché est un ancien maire de Caraquet. Il a également été candidat pour les progressistes-conservateurs de Blaine Higgs dans la circonscription de Caraquet à deux reprises. Kevin Haché est aussi gai. Les propos tenus cette semaine par le premier ministre, chef de son parti, l’ont secoué.

Kevin Haché est président du Rendez-vous de la Fierté Acadie Love à Caraquet. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE PINEAULT

Mardi, en mêlée de presse, le premier ministre Blaine Higgs s’est prononcé sur la révision de la politique 713 sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre en milieu scolaire. Il a affirmé que les écoles devraient pouvoir aviser les parents des élèves qui choisissent un prénom correspondant à leur identité de genre. Il s’est aussi prononcé sur la lecture de contes pour enfants par des drag-queens.

Je ne crois pas qu’ils devraient être exposés à cet âge. Je crois que nous apprenons aux enfants à se développer et à grandir. Ils pourront prendre une décision quand ils seront plus grands et plus sages. Essayons-nous d’enseigner la tolérance et l’acceptation ou essayons-nous d’enseigner la promotion?, a affirmé le premier ministre mardi en anglais.

Mêlée de Presse du premier ministre Blaine Higgs.

M. Haché, qui est aussi président d’Acadie Love, est renversé de voir le premier ministre affirmer qu’être gai est une décision qu’on prend, mais il ne croit pas qu’il s’agisse d’une pensée généralisée à l’intérieur du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick.

Je ne pense pas que c’est le parti comme tel. Je pense qu’il y a des gens à l’intérieur peut-être qui ne comprennent pas les réalités de la communauté. Lorsque j’entends le premier ministre – j’espère que c’était une erreur dans une mêlée – qui ne sait pas si j’ai choisi d’être gai ou si je suis venu au monde gai, je me dis que ça n’a juste pas de sens, a confié l’Acadien en entrevue à l’émission La matinale d’ICI Acadie jeudi matin.

Je n’ai pas choisi de vivre cette vie-là et je ne pense pas que personne qui pourrait choisir [ne] choisirait cette vie-là. De vivre une vie où tu es discriminé, que tu ne peux pas voyager dans certains pays parce que tu peux être tué pour qui tu es, d’avoir peur d’aller dans un bar aux États-Unis et être tiré. Donc, il n’y a personne qui choisit cette vie-là, a-t-il ajouté.

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La politique 713, un minimum

La politique 713(Nouvelle fenêtre) du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance établit les exigences minimales pour créer un milieu scolaire sécuritaire, accueillant et inclusif pour tous les élèves de la communauté LGBTQ+.

« Étant gai à 52 ans, si j’avais eu cette politique-là à l’école, je pense que mon enfance aurait été différente. »— Une citation de  Kevin Haché

Réviser cette politique aujourd’hui, selon l’ancien maire de Caraquet, est un non-sens puisqu’elle fonctionne depuis son adoption en août 2020. L’avocat croit que cette politique a une raison d’être. Permettre à un élève de ne pas divulguer son prénom de choix à ses parents est une clause indispensable, d’après lui.

Il y a une raison pourquoi ça s’appelait le placard. On vivait dans le placard. On ne voulait pas le dire parce qu’on ne savait pas comment la société allait nous accepter, comment on allait être reconnu par nos amis et nos parents, explique M. Haché.

Réviser la politique ou abolir son article 6.3.2 équivaudrait, d’après le président d’Acadie Love, à mettre en danger la vie de jeunes de la communauté LGBTQ+.

Article 6.3.2 de la politique 713

L’élève au genre non binaire ou transgenre âgé de moins de 16 ans nécessitera le consentement parental pour que son prénom préféré soit officiellement utilisé dans la tenue de dossiers et la gestion quotidienne, par exemple les applications logicielles de l’école, du district scolaire et du MEDPE, les bulletins, les listes de classe, etc.

Avant de communiquer avec un parent, la direction d’école doit obtenir le consentement éclairé de l’élève pour discuter de son prénom préféré avec ses parents. S’il n’est pas possible d’obtenir le consentement parental quant à l’utilisation du prénom préféré, un plan de gestion du prénom préféré dans le milieu d’apprentissage doit être mis en place.

Kevin Haché lance donc un appel à la mobilisation afin de contester la révision de la politique 713.

Il y a plusieurs personnes dans la communauté qui sont assises sur leurs lauriers et qui sont très heureuses de vivre la vie qu’elles peuvent vivre aujourd’hui sur les batailles qui ont été gagnées dans le passé, mais aujourd’hui, je crois que les gens qui sont assis doivent se lever. On ne peut rien prendre pour acquis et je pense que notre gouvernement est en train de nous le démontrer maintenant, a conclu M. Haché.

Avec des informations de l’émission La matinale d’ICI Acadie

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RADIO-CANADA – Publié le 17 mai 2023

Des citoyens cherchent à revitaliser le centre-ville de Bathurst, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Selon leur plan stratégique présenté lundi devant les élus du conseil municipal, ils estiment avoir besoin d’un investissement de 18 millions $ étalé sur 12 ans pour y arriver.

Le Comité Action mise sur l’ajout de logements diversifiés, de lieux récréatifs, d’un réseau de transport actif et d’espaces pour l’organisation d’événements dans le centre-ville de Bathurst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

Un tel montant fait peur un peu. Au début, les conseillers municipaux ont reculé , a remarqué Denis Roy, directeur général de la CBDC-Chaleur et porte-parole du Comité Action.

D’un autre côté, de tels investissements engendreraient des retombées économiques potentielles estimées à plus de 100 millions $ sur cette période, a-t-il précisé, grâce à l’ajout de logements diversifiés, de lieux récréatifs, d’un réseau de transport actif et d’espaces pour l’organisation d’événements.

Comme dans de nombreuses communautés du Nouveau-Brunswick, l’obstacle principal au développement du centre-ville est l’absence de logements.

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Un effet domino

Selon Denis Roy, relever ce défi aura un effet domino sur la présence de commerces, de restaurants et de boutiques parce que cela va amener une plus grande densité de population.

Le dynamisme du centre-ville attire les gens et les touristes , a-t-il souligné devant les élus municipaux.

La Promenade Waterfront regroupe différents commerces au centre-ville de Bathurst, au Nouveau-Brunswick.
La Promenade Waterfront regroupe différents commerces au centre-ville de Bathurst.
PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS VIGNEAULT

Ce projet de revitalisation du Groupe Action se fait main dans la main avec la Ville de Bathurst, poursuit le porte-parole.

La Ville connaît nos intentions depuis le début. Nous avons été transparents. Nous avons rencontré plusieurs intervenants du centre-ville et nous avons une bonne connaissance de ce qui s’y passe. Nous ne voulons marcher sur les pieds de personne. C’est pourquoi nous avons intégré des projets d’autres partenaires dans notre plan stratégique , a expliqué Denis Roy.

Une vision du centre-ville

Le Comité Action a été créé en 2022, quand Denis Roy et deux collègues entrepreneurs ont discuté de leur vision du centre-ville de Bathurst d’ici 2030.

De l’avis du porte-parole, ce secteur névralgique de la ville a connu une stagnation au début des années 2000, avant de vivre une certaine revitalisation vers 2015 avec l’ajout de cafés, de restaurants, de boutiques et même d’une microbrasserie.

Avec des informations de La matinale

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