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RADIO-CANADA – Publié le 26 avril 2023

Depuis 2017, Antoinette Perry endosse avec fierté son rôle de lieutenante-gouverneure de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle est la première femme acadienne à occuper ce poste. Un signe, pour elle, que la culture acadienne est bien vivante.

La lieutenante-gouverneure de l’Île-du-Prince-Édouard, Antoinette Perry.
PHOTO : CBC / BRITTANY SPENCER

Elle a fait de la défense du français son cheval de bataille. La journée de mon installation, je me suis promis que dans chaque discours j’aurais de l’anglais et du français , explique Antoinette Perry.

Antoinette Perry prête serment à la reine, une main sur la bible.
Antoinette Perry est la 42e lieutenante-gouverneure de l’Île-du-Prince-Édouard en 2017.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LUC BOUCHARD

Si c’est un événement avec des anglophones même si y’a pas un français, elle parle au moins 25 % du temps dans la langue de Molière. Au contraire, si c’est un événement francophone, elle parlera 75 % du temps en français. Je m’exige les deux langues, insiste celle qui a été enseignante pendant plus de 30 ans dans le système scolaire francophone.

Une éducation scolaire en anglais

Si le français est si important pour elle, c’est parce que, comme bien d’autres, s’exprimer dans sa langue maternelle lui a été interdit dans sa jeunesse.

« Il y avait en masse de racisme. On se faisait mettre à bas parce qu’on était les petits francophones. On se faisait dire de pas parler français »— Une citation de  Antoinette Perry, lieutenante-gouverneure

Si elle n’a pas perdu sa langue, c’est notamment grâce à l’acharnement de sa mère. Elle se battait pour qu’on garde notre français, elle s’assurait qu’à la maison culturellement les traditions, on les respectait, on les vivait.

Sa mère a également bataillé pour qu’elle et tous les enfants de familles acadiennes de sa communauté de Tignish puissent suivre l’école en français de la première et la troisième année. Ensuite, Antoinette Perry a été obligée de poursuivre sa scolarité en anglais.

Antoinette Perry.
La lieutenante-gouverneure de l’Île-du-Prince-Édouard, Antoinette Perry est la première femme acadienne a occuper ce poste.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Pendant quelques années, elle a suivi des cours de français plusieurs fois par semaine après l’école. À partir de la 9e année, elle a pris les cours de français langue seconde. C’était presque un gaspillage de temps. Je me suis dit, je vais me concentrer au moins sur la grammaire, j’essayais de raffiner les choses, raconte-t-elle.

C’est seulement une fois qu’elle est arrivée à l’Université de Moncton qu’elle a renoué avec une éducation en français. Elle y a passé cinq ans où elle a étudié l’enseignement de la musique.

Aujourd’hui, grâce à son rôle de lieutenante-gouverneure, elle se veut ambassadrice de la langue et encourage les jeunes à parler en français. Pour elle, le congrès mondial acadien qui s’est déroulé à l’Île en 2019 a éveillé le français, ça l’a augmenté. […] Je sentais que notre culture était élevée. Je voyais l’épanouissement, le sentiment d’appartenance.

Fière de représenter Tignish

Son poste de lieutenante-gouverneure est aussi une revanche sur ses origines. La communauté rurale de Tignish, souvent dénigrée par rapport à Summerside et Charlottetown, était vue par beaucoup comme non désirable, selon elle. Elle se fait l’émissaire de sa communauté pour prouver le contraire.

Chaque chance que j’avais j’essayais de remonter parce que y’a du bon monde. C’est là que j’ai été élevée, la communauté m’a préparé pour ceci, souligne Antoinette Perry, reconnaissante pour sa communauté.

Pour elle, le retour dans ma communauté natale, ça me remonte toujours l’esprit, ça me nourrit autant que ma famille. Quand son mandat sera terminée, elle se fera une joie de revenir là où elle est née.

Avec des informations du Téléjournal Ici Acadie

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RADIO-CANADA – Raluca Tomulescu, publié le 26 avril 2023

Le nouveau plan d’Ottawa sur les langues officielles prévoit des actions pour favoriser l’immigration francophone et renforcer l’apprentissage du français, des mesures chères aux communautés francophones minoritaires du pays.

La ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, a lancé en mai dernier, à Vancouver, les consultations pancanadiennes pour le plan d’action pour les langues officielles 2023-2028.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXANDRE LAMIC

Le plan de cinq ans dévoilé mercredi par la ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas-Taylor, prévoit des investissements de 4,1 milliards de dollars pour les cinq prochaines années.

Le gouvernement accorde une place importante au rétablissement du poids démographique des francophones grâce à l’immigration, le premier pilier du plan, auquel il consacre 137,2 millions de dollars.

Il compte mettre en place une nouvelle politique en immigration francophone en revisitant les engagements actuels du ministère afin de stimuler l’immigration francophone et de favoriser l’établissement et l’intégration d’immigrants d’expression française ou bilingues dans les communautés francophones en situation minoritaire.

Les mesures comprennent un accroissement des efforts de promotion et d’appui au recrutement, un corridor pour la sélection et la rétention d’enseignants de français au Canada et un renforcement de la capacité d’accueil des communautés francophones en situation minoritaire.

L’accroissement des communautés francophones minoritaires par le recrutement d’immigrants est un dossier prioritaire des associations francophones du pays. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) souhaite notamment que la cible d’immigration francophone en milieu minoritaire au Canada soit triplée, pour atteindre 12 % de l’ensemble des immigrants.

Dans un communiqué, la FCFA qualifie les investissements en immigration francophone de majeurs et estime que le nouveau plan quinquennal d’Ottawa donnera aux communautés davantage de moyens pour accueillir et intégrer un nombre plus grand d’immigrants et d’immigrantes d’expression française.

Dans son plan, le gouvernement fédéral souhaite, par ailleurs, renforcer les possibilités d’apprentissage du français tout au long de la vie, une initiative connue sous le nom de continuum en éducation .

Près de 150 millions de dollars sont dédiés à l’appui des provinces et territoires en matière d’éducation dans la langue de la minorité.

Ces fonds permettront, entre autres, d’élargir l’offre de programmes, d’élaborer des outils permettant notamment aux parents de mieux soutenir leurs enfants et d’enrichir les milieux d’apprentissage afin de contribuer à accroître la réussite scolaire des jeunes, écrit Ottawa dans le plan d’action.

Le plan d’action pour les langues officielles est un plan quinquennal visant à promouvoir la vitalité des communautés de langues officielles en situation minoritaire.

L’annonce du plan 2023-2028 survient alors que s’amorcent mercredi, à la Chambre des communes, les débats sur le projet de loi C-13, qui vise à réformer la Loi sur les langues officielles.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 avril 2023

Fondée en janvier 2023 par quatre organismes provinciaux, l’Alliance de la francophonie économique canadienne ambitionne de rassembler les communautés francophones et bilingues des affaires au Québec et partout au Canada.

Le président de la FGA Dominic Mailloux (en haut à gauche) avec le DG du CDÉA (en haut à droite), le PDG du CÉNB Gaetan Thomans (en bas à droite) et Charles Milliard lors de la présentation de l’ALEC aujourd’hui. Capture d’écran.

C’est une première dans l’histoire. Les entrepreneurs francophones du Québec et d’ailleurs au Canada ont désormais leur propre réseau national. Révélée en avant-première lors du dernier Sommet de la Francophonie à Djerba en Tunisie, l’Alliance de la francophonie économique canadienne (AFEC) a été présentée au public aujourd’hui durant le premier forum franco-ontarien des affaires tenue à Ottawa.

Le Français, un avantage compétitif

« L’AFEC est un regroupement d’organismes qui sont convaincus que le Français représente un avantage compétitif » lance d’emblée Dominic Mailloux, président de la Fédération des gens d’affaites de l’Ontario (FGA), en conférence de presse.

Créée le 26 janvier 2023, l’AFEC regroupe pour l’instant quatre acteurs francophones majeurs du monde des affaires dans quatre provinces, à savoir : le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB), le Conseil de développement économique de l’Alberta (CDÉA), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

« Nous sommes en période de recrutement pour recruter de nouveaux membres dans d’autres provinces. L’idée est de resserrer les liens entre tous les gens d’affaires francophones partout au pays », poursuit le président de la FGA.

L’AFEC souhaite également organiser un événement annuel qui regroupe les acteurs de la francophonie économique canadienne, mais pas que. D’autres activités sont prévues comme des missions commerciales interprovinciales ou des prises de position sur des sujets importants.

Pour sa part, le PDG du CÉNB Gaëtan Thomas a indiqué que l’AFEC se veut un porte-parole des entreprises francophones et bilingues partout au Canada.

« Nous avons eu des relations bilatérales comme ceux du Nouveau-Brunswick avec le Québec ou l’Alberta avec le Québec, mais l’idée avec l’AFEC est d’augmenter les transactions et les liens économiques des francophones partout », explique le représentant du Nouveau-Brunswick.

Du coté de l’Alberta, le directeur général du CDÉA Étienne Alary est du même avis. « Les relations économiques gagneront à se développer de l’Est à l’Ouest et vice versa, tout en saluant l’inauguration du nouveau bureau du Québec à Calgary », affirme le franco-albertin.

Pour le représentant du Québec et PDG de la FCCQ Charles Milliard, l’AFEC souhaite « valoriser le Français dans les affaires au Canada, car il s’agit de la troisième langue d’affaires dans le monde et représente un marché de plus de 500 millions de personnes ».

« Avant de profiter des opportunités ailleurs, il faudra d’abord améliorer nos relations et nos connaissances ici au Canada. Vous parlez de contextes minoritaire et majoritaire de l’usage du Français, et à ce titre nous ignorons au Québec les réalités des communautés francophones en situation minoritaire », conclut-il.

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RADIO-CANADA – Radjaa Abdelsadok, publié le 25 avril 2023

Un groupe de parents de Niverville souhaite qu’une école francophone soit construite dans leur communauté, qui se trouve à 42 kilomètres au sud de Winnipeg. Ces derniers ont d’ailleurs écrit une lettre à cet effet aux élus de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM).

Si la construction de l’école se concrétise à Niverville, elle accueillerait près de 400 élèves de la maternelle à la huitième année et inclurait un centre licencié de service de garde et d’apprentissage en français.
PHOTO : RADIO-CANADA

Selon eux, la communauté francophone est en pleine croissance à Niverville et elle a grandement besoin d’une école à proximité.

Ils expliquent que plusieurs familles doivent, par exemple, se rendre à l’École Gabrielle-Roy d’Île-des-Chênes pour bénéficier de l’enseignement en français.

Lors d’une entrevue à l’émission Le 6 à 9, le président de la Commission scolaire franco-manitobaine, Bernard Lesage, a rappelé qu’il faudra encore attendre la première pelletée de terre des écoles de Sage Creek et Brandon avant que cette école voie le jour à Niverville.

Le directeur général de la DSFM, Alain Laberge, reconnaît les besoins grandissants de la communauté de Niverville.

« Selon nos données, ils sont environ 80 élèves de Niverville à devoir se rendre à l’École Gabrielle-Roy pour obtenir des services en français. »— Une citation de  Alain Laberge, directeur général de la DSFM

Il rappelle que la construction d’une école à Niverville fait déjà partie des projets de la DSFM, ainsi que d’autres projets similaires à Sage Creek et Brandon.

Alain Laberge ajoute que c’est grâce à la communauté si ce projet est remonté dans l’ordre des priorités de la DSFM.

C’est toujours quelque chose qui est aidant lorsque les parents par eux-mêmes nous signifient leur intérêt pour une école, estime-t-il. Les écoles communautaires, c’est la force de la Division scolaire. C’est là que les parents, les élèves et le personnel travaillent ensemble dans un même but : avoir une éducation de qualité en français.

Si la construction de l’école se concrétisait à Niverville, elle pourrait accueillir de 300 à 400 élèves de la maternelle à la huitième année, selon les projections actuelles données par Alain Laberge. Par ailleurs, une garderie pourrait être attenante à l’école, car quand on ouvre une école, on a habituellement systématiquement une garderie qui s’y attache, rappelle le directeur général de la DSFM.

Dans le cadre du plan quinquennal actuel, la DSFM déposera une demande de projet au ministère de l’Éducation le 1er mai.

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RADIO-CANADA – Publié le 25 avril 2023

Le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise ( ACF), Denis Simard, a participé lundi à des rencontres en rafale au Palais législatif dans le but de souligner l’importance des droits de la communauté minoritaire francophone en Saskatchewan.

Selon Statistique Canada, il y aurait 12 000 ayants droit francophones en âge scolaire en Saskatchewan. Seulement 2200 places sont disponibles en ce moment, et la liste d’attente pour les inscriptions s’allonge selon plusieurs acteurs communautaires.
PHOTO : ASSEMBLÉE COMMUNAUTAIRE FRANSASKOISE

Denis Simard se dit satisfait de sa journée après avoir rencontré en quelques heures la ministre de la Sécurité publique Christine Tell, le ministre de l’Éducation Dustin Duncan et le ministre de l’Éducation supérieure Gordon Wyant.

La ministre des Affaires francophones Laura Ross était également de la partie pour coordonner toutes ces rencontres et discuter avec M. Simard.

Malgré la journée chargée, le président de l’ACF se dit rassuré pour l’avenir de l’éducation francophone dans la province, ainsi que pour la protection des services bilingues.

Parmi les autres enjeux mis de l’avant se trouve l’implantation d’un nouveau corps policier dans la province.

Denis Simard estime que les inquiétudes de l’ACF à savoir si la nouvelle agence de services policiers sera dans l’obligation de respecter les clauses linguistiques ont été bien reçues.

Ce qu’on comprend, c’est que c’est un début de conversation. Ils ont dit que la création de ce programme va s’étaler jusqu’en 2026 […] On s’est engagé à se rencontrer régulièrement , affirme-t-il.

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En matière d’ éducation, deux dossiers distincts ont retenu l’attention lors des rencontres de lundi.

D’abord lors de son entretien avec Dustin Duncan, Denis Simard a tenu à confirmer que la construction des nouvelles écoles francophones ne serait pas retardée. Ces projets avaient été annoncés lors du dépôt du budget provincial en mars dernier.

Les futures écoles primaires et secondaires sont encore à la phase préparatoire, donc encore loin de la première pelletée de terres.

Le ministre de l’Éducation a cependant réitéré que l’analyse des besoins allait se faire dans les temps. Aucun délai supplémentaire n’est à prévoir pour l’instant.

Denis Simard rappelle toutefois que selon les données de Statistique Canada, environ 10 000 ayants droit francophones en âge scolaire n’ont pas de place dans des écoles fransaskoises.

« Comment pourrait-on envisager le prochain plan pour permettre la construction accélérée de ces [futures] écoles?  »— Une citation de  Denis Simard, président de l’ACF

De plus, qu’arrive-t-il après la graduation, se questionne Denis Simard.

Il ajoute que cette préoccupation est partagée par le ministre de l’Éducation supérieure, Gordon Wyant, qui est un allié incroyable .

La Cité universitaire de l’Université de Regina a obtenu des investissements du fédéral cette année, mais selon Denis Simard, le collège Mathieu semble être tombé dans l’oubli.

Gordon Wyant a donc exprimé son intention d’aller visiter le collège Mathieu pour connaître les besoins et se familiariser avec le dossier.

Il comprend la légitimité d’avoir des établissements postsecondaires , se réjouit Denis Simard.

Avec les informations de Bryanna Frankel

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RADIO-CANADA – Publié le 26 avril 2023

Le premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas-Taylor, annoncent aujourd’hui le plan d’action 2023-2028 pour la promotion et la protection des langues officielles au pays; une stratégie dotée d’investissements de 4,1 milliards de dollars.

Ginette Petitpas-Taylor est la ministre des Langues officielles au sein du gouvernement de Justin Trudeau. Elle représente la circonscription de Moncton—Riverview—Dieppe, au Nouveau-Brunswick.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / PATRICK DOYLE

De cette somme, 1,4 milliard de dollars sont de nouveaux investissements. Et, à même ces nouvelles sommes, Ottawa indique que 137,5 millions de dollars sur cinq ans viendront appuyer des initiatives qui visent spécifiquement la communauté anglophone du Québec.

L’annonce de ce plan survient alors que s’amorcent aujourd’hui, à la Chambre des communes, les débats sur le projet de loi C-13, qui vise à réformer la Loi sur les langues officielles.

La stratégie quinquennale de protection et de promotion du français et de l’anglais est la cinquième du genre depuis que le gouvernement canadien a institué, en 2003, ce qu’il qualifie de tradition.

En breffage technique, mercredi, des sous-ministres ont affirmé que ce plan – s’échelonnant jusqu’en 2028 – était différent des précédents, en ce sens qu’il marque une volonté accrue de protéger le français partout au pays et qu’il vise à assurer l’égalité réelle entre les deux langues officielles.

La langue, c’est l’identité, c’est qui on est, a déclaré le premier ministre canadien, Justin Trudeau, lors d’une conférence de presse donnée à la Cité universitaire, à Ottawa. Comment on va continuer à élever nos enfants et bâtir un monde qui nous appartient.

Le premier ministre a aussi salué la magnifique dualité du Canada, un magnifique atout, a-t-il dit.

La ministre Petitpas-Taylor a pour sa part affirmé que, bien qu’il n’y ait jamais eu autant de francophones au Canada, la communauté francophone croît à un rythme beaucoup plus lent que le reste de la population en général.

Nos communautés ne peuvent porter ce lourd fardeau à elles seules, a-t-elle ajouté.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 25 avril 2023

Fruit d’une collaboration pancanadienne impliquant le Québec, le projet IMPACT vise à outiller des organismes et entreprises francophones des provinces de l’atlantique en tout ce qui touche au développement durable.

Crédit photo : Pexels / Alena Koval

C’est indéniable. La notion développement durable a le vent en poupe depuis quelques années. En effet, de plus en plus de consommateurs et de citoyens ont des attentes en matière de prise en compte des enjeux environnementaux par les organismes et entreprises. Face à cette réalité, des organisations s’adaptent en adoptant une approche et des outils de durabilité, mais ce n’est pas toujours facile pour d’autres étant donné le coût et l’expertise nécessaires. C’est d’ailleurs le cas pour de nombreuses entreprises francophones évoluant en situation minoritaire dans les provinces atlantiques.

Pour les outiller en matière de développement durable, le projet IMPACT a vu le jour à l’initiative des quatre organismes francophones de développement économiques en Atlantique (RDÉE Nouveau-Brunswick, RDÉE de Île-du-Prince-Édouard, CDÉNÉ et Horizon TNL) avec l’expertise du Centre Québécois du développement durable et l’appui financier des gouvernements du Québec et du Canada.

Concrètement, l’objectif est d’apporter un appui aux organismes et aux entreprises francophones dans leur stratégie et leur plan d’action de développement durable. L’offre de services inclue des actions de sensibilisation, des sessions de formation, ou encore un accompagnement personnalisé.

La conférence de presse du lancement du projet aura lieu vendredi 28 avril 2023 à Dieppe au Nouveau-Brunswick en présence de Ginette Petitpas-Taylor, ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 25 avril 2023

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a transmis récemment ses recommandations au Ministère de la Santé et à Santé Ontario pour améliorer l’accès à des soins de santé et de longue durée en français.

Les franco-ontariens multiplient les actions pour mieux accéder à des services de santé en Français. Dernière action en date : la production de deux mémoires incluant de nombreuses propositions concernant des thèmes comme les désignations, les entités de planification des services de santé, l’imputabilité et l’accès des francophones au système de santé.

Les deux mémoires ont été transmis en deux temps à la fin du mois de mars et au début du mois d’avril aux parties prenantes du dossier, à savoir : le ministère de la santé, le ministère des soins de longue durée, celui des affaires francophones ainsi que Santé Ontario.

La trame de fonds des recommandations émises par l’AFO s’articule autour du besoin de compléter l’alignement des outils servant de lentille francophone avec le système de santé actuel. 

« Nous observons qu’avec la nouvelle Loi sur les services en français, la Loi de 2019 sur les soins interconnectés et la stratégie ontarienne sur les services en français, le gouvernement détient de bons leviers pour mettre de l’avant les recommandations que nous leur partageons. La santé en français, c’est une question d’équité, d’efficacité et d’efficience du système et de qualité de service », déclare le président de l’AFO, Fabien Hébert dans un communiqué.

Toujours selon l’AFO, la santé et les soins de longue durée sont parmi les plus importantes préoccupations de la communauté franco-ontarienne. Dans son dernier sondage sur les priorités communautaires, plus d’un francophone sur deux a identifié un sujet santé comme sa plus grande priorité. De plus, lors de la dernière assemblée générale de l’AFO, ses membres ont adopté à l’unanimité une résolution lui demandant de faire « de la santé une grande priorité et d’y accorder les ressources nécessaires ».

Afin de pérenniser son action dans le secteur de la santé, l’AFO est actuellement en train de recruter une expertise à temps plein dans ce secteur.

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RADIO-CANADA – Emmanuel Masson, publié le 25 avril 2023

Fondé en janvier 2022, le comité En toute fierté! de l’Assemblée communautaire fransaskoise a pu compter sur l’appui de la Fondation fransaskoise pour organiser ses diverses activités.

Fondé en janvier 2022, le comité En toute fierté! de l’Assemblée communautaire fransaskoise a pu compter sur l’appui de la Fondation fransaskoise pour organiser ses diverses activités. Photo : Gracieuseté de l’ACF

Le projet a pour mandat d’organiser des rencontres pour les membres de la communauté LGBTQ+ et leurs alliés, explique le coordonnateur du comité, Denis Rouleau.

[Le tout] a commencé à partir du constat qu’il y avait très peu d’activités prévues pour la communauté LGBTQ+ fransaskoise, raconte-t-il.

« Avec l’aide de la Fondation fransaskoise, nous avons pu organiser plusieurs [rencontres]. »— Une citation de  Denis Rouleau, coordonnateur du comité En toute fierté!

Certaines d’entre elles, davantage axées sur la culture et les arts, ont pu bénéficier d’une aide de 1500 $ provenant du fonds fransaskois.

La soirée réseautage, organisée à Saskatoon, en octobre dernier, a été la première activité à recevoir un tel appui. Les participants ont pu participer à un jeu-questionnaire musical préparé par l’artiste fransaskoise Isabelle Mercier.

Quelques semaines plus tard, en décembre, En toute fierté!, en partenariat avec la Troupe du jour, a organisé une lecture publique de quelques scènes de la pièce Les gars, d’Art Babayants. L’œuvre, présentée dans son entièreté en février 2023, a été le premier spectacle de la Troupe du jour à aborder les thèmes et les enjeux de la communauté LGBTQ+.

Le directeur artistique du théâtre fransaskois, Bruce McKay, affirme qu’il est important que la programmation de la troupe rejoigne et s’adresse à la communauté fransaskoise dans toute sa diversité.

Enfin, les 9 et 10 mars dernier, l’artiste Mackenzie Vida a proposé, tant à Regina qu’à Saskatoon, une activité de création où les participants ont pu confectionner un livret artistique regroupant divers textes et images.

Denis Rouleau précise que ces activités offrent un lieu de rencontre où les membres de la communauté LGBTQ+ peuvent se sentir à l’aise.

Ces divers rassemblements permettent aussi de sensibiliser la population aux enjeux de la communauté, ajoute-t-il.

De son côté, Älva Jouband-Uusitalo, membre du comité En toute fierté!, estime que ces différentes activités ont facilité son intégration dans la communauté fransaskoise.

« C’était bien de voir des alliés aussi à ces événements. Voir tous ces gens qui nous soutiennent, c’est très réconfortant. »— Une citation de  Älva Jouband-Uusitalo, membre du comité En toute fierté!

Älva Jouband-Uusitalo devant le drapeau de la Fierté fransaskoise.
Älva Jouband-Uusitalo occupe le poste de direction du festival Cinergie.
PHOTO : RADIO-CANADA / LIAM AVISON

Le comité En toute fierté! a dévoilé, le 20 avril dernier, sa programmation pour les prochaines semaines. Quatre événements sont prévus avant le début du mois de juin, le mois de la Fierté.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 avril 2023

La Fédération de la jeunesse canadienne-française a annoncé aujourd’hui que l’organisation des Jeux de la francophonie canadienne 2025 a été octroyée à Laval au Québec à l’issu d’un processus de sélection.

Crédit photo : Gracieuseté de la FJCJ

C’est un autre pas en avant pour le rapprochement entre le Québec et les communautés francophones et acadienne des autres provinces et territoires. En effet, la région-hôte de la huitième édition des Jeux de la francophonie canadienne (JeuxFC) n’est autre que la ville de Laval. Organisée par la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF), cette huitième édition aura lieu du 15 au 19 juillet 2025 après huit ans d’absence à cause de la pandémie de la Covid-19.

« Au départ, trois comités avaient soumis un dossier de candidature. Chacun de ces dossiers a été évalué et les trois communautés ont été visitées par le comité de sélection, soit Laval (Québec), North Bay (Ontario) et Ottawa (Ontario) », explique la FJCF dans un communiqué de presse.

Parmi les trois villes concurrentes, Laval a obtenu le plus grand nombre de points dans le cadre du processus de sélection après avoir démontré sa vaste capacité d’organisation évènementielle.

« C’est très encourageant pour la jeunesse d’expression française de recevoir trois candidatures de grande qualité. Chacune des communautés candidates aurait pu accueillir d’excellents JeuxFC et nous sommes particulièrement satisfait·es de voir que chaque personne engagée dans le processus, tant du côté de la FJCF que du côté des communautés candidates, a fait preuve d’un enthousiasme palpable envers notre événement. C’est avec une énergie renouvelée que nous entamerons le travail avec la communauté de Laval dans les prochains mois », affirme Marguerite Tölgyesi, présidente de la Fédération de la jeunesse canadienne-française.

Événement d’envergure nationale, les jeuxFC visent à inspirer l’engagement en éveillant et renforçant le sentiment d’appartenance à la francophonie canadienne. Plus encore, la FJCF veut à travers les JeuxFC célébrer la diversité et cultiver la construction identitaire des jeunes dans le but de contribuer à la vitalité des communautés d’expression française au Canada.

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RADIO-CANADA – Publié le 21 avril 2023

Pour la première fois cette année, un millier de francophones de confession musulmane se sont rassemblés au Centre culturel franco-manitobain pour la prière de l’Aïd el-Fitr, vendredi. Cette célébration marque la fin du mois sacré du ramadan pour les musulmans.

Avec l’agrandissement de la communauté musulmane à Winnipeg, certains fidèles aimeraient avoir une mosquée à Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / RADJAA ABDELSADOK

L’engouement a poussé les organisateurs à organiser deux prières vendredi matin. Avant la première de 8 h 30, Kassoum Ba, un fidèle musulman francophone, a insisté sur l’importance de l’événement. Les messages en anglais, parfois, on ne comprend pas. Le fait de faire des messages en français, ça permet de nous atteindre, nos familles aussi, témoigne-t-il.

« C’est un sentiment de joie, la communauté musulmane au Manitoba grandit. […] On est chanceux et on apprécie le moment aujourd’hui. »— Une citation de  Kassoum Ba, musulman francophone.

L’imam de la Winnipeg central Mosque, Mamadou Yacine Bah, ne cache pas sa fierté d’être le premier à faire un sermon en français, au Manitoba, pour l’Aïd el-Fitr. On est fier de véhiculer les vertus de l’islam, les valeurs francophones. On participe au développement du Manitoba, insiste-t-il. 

L’imam confie qu’il réfléchit à avoir une mosquée là où [il pourra] prêcher en français, à Saint-Boniface. Un projet qui devrait arriver très prochainement, laisse-t-il entendre.

Cinq autres rassemblements à Winnipeg

L’Association islamique du Manitoba a dû revoir ses plans cette année pour la prière de l’Aïd qu’elle organise habituellement au Centre des congrès RBC réservé vendredi à un autre événement. 

Le président de l’Association islamique du Manitoba, Khawja Latif, explique qu’il n’est pas simple de délocaliser cette prière qui rassemble environ 14 000 fidèles. Nous n’avons pas d’autres endroits dans toute la ville de Winnipeg, ou à proximité.

Nous n’avons pas d’autre endroit dans toute la ville de Winnipeg, ou à proximité, où l’on peut organiser ce genre de prière avec 14 000 personnes. Ce n’est pas possible, a déclaré le président de l’Association islamique du Manitoba, Khawja Latif.

Plusieurs personnes musulmanes assises par terre sur les tapis pour la prière dans une grande salle du Centre des congrès RBC à Winnipeg, le 2 mai 2022.
À l’occasion de l’Aïd el-Fitr, la communauté musulmane de Winnipeg s’est rassemblée pour la prière au Centre des congrès RBC.
PHOTO : CBC / JAISON EMPSON

Alors qu’elle était sur le point d’abandonner, l’Association a finalement réussi à trouver cinq lieux pour les prières : le centre Assiniboia Downs Event, le centre communautaire Dakota, le Centre culturel franco-manitobain (CCFM), l’Axworthy Health & RecPlex, de l’Université de Winnipeg, et le centre communautaire Chalmers.

Les prières commencent à des heures différentes dans chaque lieu. L’Assiniboia Downs propose des prières à 7 h 30 et à 10 h, et les horaires des autres lieux peuvent être consultés sur le site web de l’Association islamique (en anglais).(Nouvelle fenêtre)

Par ailleurs, ce n’est que la deuxième fois que l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré du ramadan pour les musulmans, est organisée en personne depuis le début de la pandémie de COVID-19, notamment à cause des restrictions ayant empêché la tenue de grands rassemblements publics en 2020 et en 2021.

Au cours des 10 à 15 dernières années, en raison des conflits dans les pays musulmans et pour de nombreuses autres raisons, le Canada a ouvert ses portes, son esprit et son soutien à toutes les personnes déplacées , dit Khawja Latif.

La première ministre du Manitoba, Heather Stefanson, et le maire de Winnipeg, Scott Gillingham, devraient assister à la prière de l’Aïd au centre Assiniboia Downs. Le président de l’Association islamique du Manitoba estime que leur présence témoigne de l’ouverture du Canada et de Winnipeg à l’égard des musulmans.

En ce qui concerne l’année prochaine, Khawja Latif espère que les prières de l’Aïd se feront au Centre des congrès RBC.

Nous apprécions énormément les célébrations de l’Aïd au centre […] Malheureusement, cette année, nous n’avions pas d’espace disponible, mais nous sommes impatients de les recevoir l’année prochaine, déclare le président du Centre des congrès RBC, Drew Fisher.

Avec les informations de Stephanie Cram et Radjaa Abdelsadok

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 24 avril 2023

La principale du Lycée français de Toronto (LFT) Barbara Martin est une véritable magicienne de l’éducation. Plus jeune principale d’un collège de France à l’âge de 29 ans, elle est ensuite devenue cheffe des collèges de France, avant d’immigrer au Canada. Dans son premier roman La méthode Barbara, publié en 2022, elle raconte son expérience dans l’un des lycées les plus difficiles de la banlieue parisienne au milieu des tumultes d’une réforme, des protestations des gilets jaunes et d’une pandémie. Sa méthode d’éducation, fondée sur le respect et l’humanité, regagne la confiance de la jeunesse.

Barbara Martin, cheffe d’établissement du Lycée français de Toronto. Crédit image: Sandra Padovani

« Qu’est-ce qui vous a amenée à travailler dans l’éducation ?

Rien ne m’y prédestinait. Mes deux parents venant d’un environnement social très pauvre, ma mère étant fille d’immigrés polonais, mon père ayant été abandonné par sa famille, ils n’avaient aucun code sur l’éducation et avaient même vécu une certaine forme de violence institutionnelle discriminatoire, n’appartenant pas à l’élite.

Un jour, une ministre avait déclaré que « l’école est en priorité pour ceux qui n’ont qu’elle pour pouvoir s’en sortir », ce qui m’avait énormément marquée. Je me suis forgée à l’école. C’est là que j’ai tout appris de cet environnement. Enfant unique, j’étais très sociable et ma mère m’a inscrite au théâtre ce qui m’a donné encore plus d’aptitudes sociales.

Quelle filière aviez-vous initialement choisie ?

J’étais une élève très moyenne mais après un baccalauréat scientifique, je me lance dans les études de biologie et de géologie de façon un peu intuitive et je deviens une bonne étudiante. Quand on étudie une matière qu’on adore, ça devient facile. C’est ce que je dis souvent à mes étudiants. Au moment de la maitrise (Master), les professeurs nous incitent à passer le concours de professeur pour ajouter une corde à notre arc.

Je le réussis haut la main, à ma grande surprise. Je deviens ainsi prof un peu malgré moi mais ça deviendra un révélation. J’ai décidé de rendre à l’école ce qu’elle m’a donné, elle qui avait été au centre de ma vie avec le sentiment que je n’avais qu’elle et dont j’ai tant appris sur l’humain.

À 29 ans vous êtes devenue la plus jeune proviseure de collège en France. Comment cette opportunité s’est-elle présentée ?

J’étais dans ce collège dans lequel j’adorais enseigner les sciences de la vie et de la Terre, en particulier aux élèves en difficulté. Nous faisions tellement de projets pour les élèves qu’un collègue m’a proposé de passer le concours de personnel de direction pour qu’on puisse en organiser à plus grande échelle.

Énorme concours de circonstances : le critère d’âge est retiré cette même année (chose que je ne savais pas). C’est seulement grâce à ça que j’ai pu le passer. Sinon, j’aurais été trop jeune. Je le décroche notamment grâce à l’oral car je pense que le jury a été convaincu par mon optimisme intarissable et par mon engagement pour changer les choses dans l’éducation.

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RADIO-CANADA – Publié le 22 avril 2023

Des visites guidées en français et en anglais sont disponibles au sein de l’Assemblée législative de la Saskatchewan du lundi au vendredi entre 10 h et 15 h.

Les visites du Palais législatif se concentrent sur la fonction, l’architecture et l’histoire du bâtiment.
PHOTO : RADIO-CANADA / PERRINE PINEL

Ces visites guidées permettent aux visiteurs de découvrir l’histoire de ce bâtiment construit de 1908 à 1912 ainsi que sur le processus parlementaire de la Saskatchewan.

Lors de ces visites, les participants peuvent découvrir les différentes facettes de ce bâtiment comme l’assemblée où les débats sont tenus, ainsi que la bibliothèque et la Rotonde.

Selon le guide touristique Baptiste Labrie-Boulay, les visites guidées au sein du bâtiment sont une mine d’information.

C’est très enrichissant de présenter ce bâtiment au public et de voir leur réaction du bâtiment la première fois, comme moi quand je suis rentré dans ce bâtiment pour la première fois estime-t-il.

Durant la visite, les participants apprennent plus sur l’histoire du Canada, de sa fondation à ses plus récents bouleversements, car plusieurs faits historiques et anecdotes y sont inclus.

Une de ces anecdotes se penche sur la manière dont la table de la Confédération s’est retrouvée par hasard en Saskatchewan.

Le bâtiment fait aussi honneur aux peuples autochtones qui possédaient les terres ancestrales sur lesquelles le palais est construit.

Avec les informations de Perrine Pinel

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 21 avril 2023

Après un passage à Toronto en mars, la pièce franco-wolastoqey TOQAQ MECIMI PUWIHT / Delphine rêve toujours sera présentée à la Place des arts du Grand Sudbury ce samedi 22 avril. Ce spectacle jeunesse raconte l’histoire d’une jeune autochtone qui tente de retrouver le tambour de son muhsums (grand-père) que son père a égaré. Elle est alors transportée dans le monde des esprits de la forêt et rencontrera des personnages colorés qui la guideront dans sa quête.

TOQAQ MECIMI PUWIHT est une pièce bilingue, en français et wolastoqey. Crédit image: Marianne Duval

L’auteur Dave Jenniss apprend sa langue traditionnelle et l’intègre à ses pièces pour la faire résonner dans les oreilles d’un public plus large, souvent allochtone.

En entrevue avec ONFR+, il explique que la démarche s’inscrit dans son parcours identitaire personnel, mais aussi dans un mouvement plus large : « C’est se réapproprier notre identité et nos langues qui ont trop longtemps été perdues ou en dormance. La langue wolastoqey a toujours existé, c’est juste qu’il y avait très peu de locuteurs. Il y a comme eu un réveil, un déclic, et les gens ont commencé à se dire : il faut préserver cette langue-là. »

TOQAQ MECIMI PUWIHT est bilingue. Dave Jenniss souligne que les enfants et leurs parents comprennent très bien l’histoire sans avoir à traduire les passages en wolastoqey.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 avril 2023

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) a lancé campagne nationale de valorisation du métier d’éducatrice et d’éducateur de la petite enfance afin de souligner le rôle important de cette profession dans la transmission de la langue française en contexte minoritaire.

Crédit photo : Yan Krukau / Pexels

« Rien de moins ». C’est le nom de la campagne nationale de valorisation des éducateurs à la petite enfance lancé par l’ACUFC, un organisme pancanadien regroupant les 22 établissements d’enseignement postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

Dans le détail, l’initiative sera déployée dans les neufs provinces et les trois territoires où vivent les minorités francophones et acadienne. Elle sera diffusée via plusieurs canaux dont la télévision, les plateformes numériques et les médias sociaux.

Valoriser la profession

« En partenariat avec les parents, les éducatrices et les éducateurs qui accompagnent au quotidien les tout-petits assurent la transmission de la langue et de la culture tout en soutenant leur développement global. Leur profession est cruciale pour l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire et elle doit être reconnue à sa juste valeur », explique la présidente-directrice générale de l’ACUFC, Lynn Brouillette dans un communiqué publié le 20 avril.

« En plus de mettre en lumière le travail des éducatrices et des éducateurs, la campagne permettra de faire rayonner la diversité, l’accessibilité et l’excellence des programmes d’éducation à la petite enfance offerts en français par les établissements postsecondaires ancrés dans nos communautés francophones en situation minoritaire », ajoute Lynn Brouillette.

Dans son argumentaire pour attirer de nouvelles personnes dans la profession, l’ACUFC indique que les programmes d’éducation à la petite enfance sont offerts sous différents formats (présentiel, en ligne, hybride) et permettent une conciliation famille-travail-études. Ils allient aussi bien la théorie que la pratique et préparent les étudiants à exercer la profession, tout en tenant compte du milieu linguistique minoritaire.

Principal bailleur de fond de la campagne, le gouvernement fédéral voit d’un bon œil le lancement de l’initiative par l’organisme pancanadien.

« Nous savons que l’accès à des services de garde inclusifs est essentiel au développement linguistique et culturel de nos enfants. J’ai hâte de voir l’incidence positive qu’aura cette campagne pour soutenir l’accès à un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants de qualité, abordable, flexible et inclusif qui profitera aux familles et aux communautés dans tout le Canada », se réjouit Karina Gould, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.