Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Véronique Morin, publié le 1er mai 2024

Alexis Lagimodière-Grisé, de son nom d’artiste Alexis Auréoline, participe, à partir de jeudi, à une foire d’art visuel à New York. L’artiste qui est originaire de Lorette au Manitoba présentera des œuvres à la frontière entre la peinture et la photographie.

Alexis Auréoline crée des toiles de grands formats avec du charbon et d’autres à l’aide d’un procédé photographique appelé le cyanotype. PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Ce sera un retour dans la Grosse Pomme pour l’artiste qui a vécu à cet endroit avant la pandémie de COVID-19.

J’ai étudié quelque temps à New York. […] Et puis j’[y] ai travaillé très longtemps comme technicien d’art et puis dans le transport d’art, alors j’ai fait plein de liens dans ce domaine-là, explique-t-il.

Alexis Auréoline participe à la dixième édition de la foire de la New Art Dealers Alliance (NADA), sous la bannière de la galerie d’art Eli Kerr qui le représente à Montréal.

L’événement se déroule du 2 au 5 mai et réunit 92 galeries d’art et organismes culturels provenant de 15 pays dont l’Argentine, la Grèce et la Corée du Sud.

Alexis Auréoline présente trois toiles faites avec du charbon de bois à la foire d’art NADA. Ici , l’œuvre Charcoal Painting # 3 qui a été créée en 2020.
PHOTO : GRACIEUSETÉ D’ALEXIS AURÉOLINE

Rencontré dans son studio de Winnipeg à quelques jours de son départ vers les États-Unis, Alexis Auréoline se dit heureux de retrouver cette ville qu’il a bien connue.

J’ai toujours des amis très chers qui sont francophones et puis qui vont venir visiter la présentation alors je suis très excité, dit-il.

La force d’être francophone

Avec du recul, l’artiste constate que le fait d’être Franco-Manitobain l’a aidé à percer lorsqu’il était à New York. Selon lui, parler la langue de Molière est une aptitude en demande dans cette ville américaine.

Une fois qu’une galerie comprenait […] que je pouvais parler en français, j’étais [appelé à faire] différentes tâches pour communiquer avec des artistes français, des techniciens d’art français ou des collectionneurs français, explique Alexis Auréoline. C’est comme ça que j’ai pu survivre à New York.

C’est également dans cette ville qu’il a développé la pratique artistique qu’il poursuit aujourd’hui.

Éloge de la lenteur

Alexis Auréoline décrit son travail d’artiste comme étant très calme.

C’est pas bruyant puis ça prend beaucoup de temps. J’ai une relation avec les matériaux qui est un peu plus lente, alors j’aime beaucoup toucher le canevas, puis travailler avec le papier.

Sur ses toiles, il applique notamment une formule chimique liquide qui, une fois exposée à la lumière, prend une teinte bleue. Il s’agit du cyanotype, un procédé photographique avec lequel l’artiste expérimente depuis près de dix ans.

C’est un mode de photo assez ancien avec un liquide que je peux mettre sur le canevas. Ça prend un peu de temps pour sécher et puis je l’apporte dehors [pour l’exposer au] soleil, explique-t-il.

Le résultat : une impression indigo composée de motifs choisis par l’artiste.

Je suis très attiré par cette couleur-là. C’est une couleur très émotive et puis très profonde.

Avec le cyanotype, l’artiste réussit à produire une couleur bleu assez foncé. Ici, la toile Painting Photography, qui a été créée en 2021 et exposée à la Maison des artistes visuels francophones de Winnipeg. PHOTO : GRACIEUSETÉ D’ALEXIS AURÉOLINE

Ce travail avec le cyanotype rejoint la fascination d’Alexis Auréoline pour la photographie. Il souhaite d’ailleurs inviter le public à réfléchir à c’est quoi une peinture et c’est quoi une photo. Il estime que son travail se situe à la limite de ces deux pratiques.

La photographie a toujours eu une grande place dans la vie de l’artiste.

J’ai grandi dans les livres, des livres de photographie, des livres d’art. Et puis […] j’étais toujours avec une caméra.

Une citation de Alexis Auréoline

Il continue cette pratique aujourd’hui et développe ses clichés dans une chambre noire, autre marque de la lenteur qu’il souhaite inclure dans son travail.

Transférer le bois sur la toile

Le kiosque de la galerie d’art Eli Kerr à la foire NADA permettra également à Alexis Auréoline d’exposer des tableaux qu’il crée avec du charbon.

Pour ces toiles, il utilise le bois d’érable du Manitoba. Les morceaux sont ensuite cuits dans une ferme près de Winnipeg. La température choisie pour la cuisson affecte la couleur du charbon une fois appliquée sur la toile. L’artiste marie différentes couleurs de charbon dans ses toiles.

Pour créer ses œuvres avec du charbon, l’artiste pose la toile sur une table de son atelier afin de recréer la texture et les lignes du bois. PHOTO : RADIO-CANADA / VÉRONIQUE MORIN

Pour dessiner sur le canevas, Alexis Auréoline passe les morceaux de charbon sur une toile déposée sur une table en bois, ce qui révèle la texture de sa surface.

C’est un peu comme une imprimante, mais moi je deviens l’imprimante, dit-il.

En plus de sa participation à la foire NADA, une exposition des œuvres de l’artiste Alexis Auréoline est prévue à la galerie d’art Eli Kerr de Montréal l’automne prochain. Il s’implique également au Platform Centre for Photographic & Digital Arts à Winnipeg.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 30 avril 2024

OTTAWA – Le commissariat aux langues officielles va enquêter sur la décision du gouvernement fédéral de plafonner le nombre de permis d’études des étudiants étrangers en 2024 et 2025.

Le commissaire aux langues officielles Raymond Théberge enquêtera sur le plafonnement du nombre d’étudiants étrangers au pays. Archives ONFR

Le bureau de Raymond Théberge a confirmé à ONFR avoir reçu deux plaintes en lien avec ce dossier et qu’il enquêtera sur les allégations formulées par les deux plaignants.

« Les personnes qui ont déposé les plaintes allèguent que le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada (IRCC) n’a pas pris en considération les réalités particulières des établissements postsecondaires en contextes linguistiques francophones et anglophones minoritaires en décidant d’imposer un plafond national de réception des demandes de permis d’études », indique le Commissariat aux langues officielles dans une déclaration écrite.

Une seconde partie d’accusations serait que le ministère « n’aurait pas pris de mesures pour éviter ou pour atténuer les impacts négatifs de sa décision et aurait ainsi manqué à ses obligations en vertu de la partie VII de la Loi sur les langues officielles », est-il allégué.

Les 22 universités et collèges francophones hors Québec avaient indiqué il y a quelques semaines avoir déposé une plainte au Commissariat aux langues officielles (CLO) arguant que le gouvernement fédéral avait violé la Loi sur les langues officielles avec cette mesure.

L’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) avait affirmé devant le Comité sénatorial permanent des langues officielles, au début du mois d’avril, avoir déposé une longue plainte auprès du Commissariat aux langues officielles au nom de sa vingtaine de membres.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 29 avril 2024

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a lancé la semaine dernière un site web qui présente une nouvelle carte interactive de la francophonie canadienne comportant plus de 700 pages de renseignements sur 72 collectivités francophones partout au pays, y compris au Québec. Mode d’emploi.

Regrouper toutes sortes de renseignements pertinents sur la francophonie canadienne dans les provinces et territoires en une seule carte interactive accessible en ligne. C’est l’idée derrière le lancement de la nouvelle carte interactive de la francophonie canadienne par la FCFA du Canada. Fait important à signaler : la nouvelle carte inclut également le Québec, contrairement à une version précédente.

Un outil parfait pour les québécois

De façon détaillée, la carte présente la francophonie telle qu’elle se vit d’un bout à l’autre du Canada, au niveau provincial, territorial, régional et local.

Chaque fiche de profil présente des renseignements sur la démographie, l’histoire, la vitalité culturelle et sociale de la francophonie, les services en français, l’économie, l’immigration et la diversité, ainsi que les attractions touristiques d’un endroit donné.

« Les Québécois et les Québécoises qui veulent en savoir plus sur la francophonie ailleurs au pays auront l’occasion de faire beaucoup de découvertes et qui sait, ça leur donnera peut-être le goût de visiter une de nos communautés », souligne la présidente de la FCFA, Liane Roy.

Capture d’écran – www.cartefrancophonie.ca

Pour naviguer sur la carte interactive, il faut tout d’abord se rendre sur le site web : www.cartefrancophonie.ca. Vous aurez deux options pour ce faire, soit cibler la province ou le territoire en utilisant votre souris, pavé ou écran tactile, tout en zoomant au besoin, ou bien sur aller vers la barre de recherche, en sélectionnant l’endroit de votre choix ou en cherchant comme sur un moteur de recherche.

Si vous cliquez au dessus d’une province ou territoire, vous aurez directement accès à sa fiche de renseignements. En zoomant à l’intérieur de chaque province ou territoire, vous trouverez par la suite des villes et des régions identifiés par de petits cercles en bleu ou en vert.

Vu que la carte est en développement continu, il se peut que vous ne trouveriez pas certains endroits.

Notons, par ailleurs, que la FCFA prévoit une mise à jour constante de la carte interactive et l’ajout progressif de fiches de profil supplémentaires portant sur d’autres collectivités francophones au pays.

La carte interactive de la francophonie canadienne a été rendue possible grâce à l’appui financier du ministère du Patrimoine canadien et du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Roxanne Langlois, publié le 28 avril 2024

Le Musée acadien du Québec à Bonaventure se départit d’objets qui ont, par le passé, fait partie de sa collection privée.

Cette photo montre l’étendue et la diversité des objets mis en vente cette semaine.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

Un total de 200 articles, dont les prix varient de 50  $ à 400 $, sont ainsi mis en vente jusqu’en fin de journée, dimanche.

Il s’agit d’objets du quotidien fort probablement utilisés par des citoyens de la Baie-des-Chaleurs au 20e siècle. On y retrouve entre autres du mobilier, des outils et de l’art populaire.

Ce sont beaucoup des doublons, des objets dont on a perdu la provenance ou l’historique.

Une citation de Laurie Beaudoin, conservatrice du Musée acadien du Québec à Bonaventure

L’absence de documents attestant l’origine de ces objets les rend d’une faible pertinence pour le musée gaspésien quant une potentielle exposition. Ainsi, ils ne répondaient plus, selon Mme Beaudoin, aux axes de collectionnement de l’institution.

Laurie Beaudoin, conservatrice du Musée, est photographiée alors qu’elle accorde une entrevue à Radio-Canada. PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

Selon le Musée, plusieurs autres critères ont été pris en compte pour la mise en vente des différents objets, par exemple leur état et l’espace de conservation disponible. La liste des articles à vendre, proposée par la conservatrice, a d’ailleurs été validée au préalable par le conseil d’administration du Musée.

Des rouets font partie du lot.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

Toute institution muséale voit sa collection évoluer au fil du temps, ce qui peut la mener à se débarrasser de certains biens. Ce processus, qui donne lieu au retrait définitif d’objets d’une collection, porte d’ailleurs le nom d’aliénation.

Une résidente de Bonaventure, Maude Chiasson, s’est laissé tenter par une chaise pour enfant, un petit coup de cœur, souligne-t-elle.

J’aime les choses qui ont une histoire.

Une citation de Maude Chiasson, résidente de Bonaventure

Elle dit qu’il lui a été naturel de faire l’acquisition d’un objet représentatif et significatif du passé de la Gaspésie, qu’elle porte dans [son] cœur.

Cette poussette était notamment en vente.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

De l’argent pour financer les activités futures

Laurie Beaudoin estime la valeur totale des objets mis en vente à environ 10 000 $. L’argent récolté contribuera à financer les activités du Musée acadien du Québec à Bonaventure. Cette somme permettra plus précisément de créer un fonds de roulement pour gérer la collection du Musée.

Ça va nous permettre de faire des acquisitions futures, d’acheter du matériel de conservation, de faire des chantiers de numérisation ou d’autres chantiers en lien avec la collection et avec la mission du Musée, explique la conservatrice.

Le Musée acadien du Québec à Bonaventure est une importante attraction touristique et muséale de la Baie-des-Chaleurs. PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANCOIS DESCHÊNES

La vente des objets du Musée acadien du Québec à Bonaventure, qui se tient au deuxième étage de l’aréna, se termine dimanche à 16 h.

Avec des informations de Jean-François Deschênes

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 28 avril 2024

L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, décédé samedi à l’âge de 89 ans, laisse une empreinte indélébile sur la musique francophone canadienne.

L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, décédé samedi à l’âge de 89 ans, laisse une empreinte indélébile sur la musique francophone canadienne.

Son influence s’étend bien au-delà des frontières du Québec, touchant également les francophones de la Saskatchewan.

Les Fransaskois se souviennent de sa visite à Gravelbourg il y a près de 60 ans pour animer une tournée de Félix Leclerc, organisée par Radio-Canada.

Au-delà de ce passage, l’ensemble de son œuvre a retenu les esprits de nombreux Fransaskois, car Jean-Pierre Ferland laisse derrière lui un vaste héritage culturel et des centaines de chansons.

C’est toujours surprenant quand on apprend la mort de quelqu’un qui est pour moi un monument, j’avoue, de la musique québécoise, mais je dirais aussi de la francophonie canadienne-française, réagit l’artiste Gilles Groleau, membre de la Raquette à Claquettes.

Auteur prolifique, Jean-Pierre Ferland a écrit plus de 450 chansons et publié une trentaine d’albums.

Son album Jaune sorti en 1970 sonnait comme une petite révolution dans le monde de la musique.

La Fransaskoise d’adoption Françoise Sigur-Cloutier, soutient que cet album l’a ancrée dans son nouveau pays d’adoption quand elle est arrivée de France.

Cette musique-là m’a touchée, ces paroles-là m’ont touchée, tout m’a touchée et dans un sens, tout au long de sa carrière, il y a toujours une chanson de Jean-Pierre Ferland qui m’a touchée, insiste-t-elle.

Cet album a servi de déclique et représenté une source d’inspiration pour de nombreux artistes fransaskois. 

Avec la sortie de son album Jaune en 70 environ, il a amené une saveur rock, et moi ça m’a influencé. J’ai dit wow, on peut faire du rock en français, parce que le rock ça se faisait pas en français plus que ça, en tout cas au Canada, on n’entendait pas beaucoup, se rappelle Gilles Groleau.

Avant Ferland, on avait l’impression que les chansonniers c’était quelque chose, que la chanson pop c’était autre chose. Ferland a trouvé une façon de tout assembler ça parce qu’il savait parler aux gens, je pense d’une façon poétique et d’une façon où les gens se reconnaissaient renchérit l’artiste fransaskois Michel Lalonde, un autre membre de la Raquette à Claquettes.

C’était comme un gens du peuple. Il parlait la rue… fleur de macadam, tout ça.

Une simplicité qui a d’ailleurs transparu dans sa description de Gravelbourg lors de son passage en 1965.

Gravelbourg, c’est une pas tout à fait une ville, c’est pas un village, avec ses sept élévateurs à grains et une cathédrale, Gravelbourg c’est presque qu’un esprit, disait Jean-Pierre Ferland

En Saskatchewan, comme ailleurs, les qualificatifs pour décrire Jean-Pierre Ferland se ressemblent : gens du peuple, innovateur et intemporel.

Le Québec a proposé des funérailles nationales à la famille de Jean-Pierre Ferland afin de lui rendre l’hommage qu’il mérite.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 avril 2024

L’unique festival francophone de 7e art en Saskatchewan projettera des dizaines de films francophones avec des sous-titres en anglais du 9 au 12 mai 2024 à Saskatoon, en plus d’offrir une pléthore d’activités aux festivaliers.

Affiche de la 19e édition du Festival Cinergie – Gracieuseté

La ville que les Saskatchewanais surnomme «Paris of the Prairies» accueillera encore une fois cette année l’unique festival francophone de film dans la province. Organisé par la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS), le Festival international du film francophone Cinergie se tiendra du 9 au 12 mai 2024.

Au menu de cette 19e édition du festival : 12 longs métrages, 30 courts métrages, et une programmation spéciale de courts métrages durant 2 heures, des discussions bilingues avec des cinéastes, des soirées de réseautage, un buffet de dégustation francophone, de la musique live et des événements amusants.

La salle du Roxy Theater – Gracieuseté du Festival CINERGIE

Sous-titres en anglais

« Au Roxy Theater, vous serez plongé dans un intérieur de cinéma décoré, l’un des derniers encore debout au Canada, couvert de petits balcons et de fenêtres à l’espagnole. En regardant des films en français à CINERGIE, alors que vous vous retrouvez immergé dans différents dialectes francophones, vous aurez peut-être l’impression d’être à Moncton, à Port-au-Prince en Haïti ou même dans une petite ville
du Québec, mais vous ne vous sentirez jamais perdu dans la compréhension, car tous nos films sont sous-titrés en anglais pour que tout le monde puisse en profiter, quel que soit votre niveau de français », peut-on lire dans un communiqué publié par l’équipe du Festival.

C’est le long métrage Karnaval du réalisateur canadien Henri Pardo qui ouvrira le bal des projections lors de la cérémonie d’ouverture au Roxy Theater, le jeudi 9 mai, en partenariat avec Radio-Canada.

Il sera suivi du court métrage congolais Mwana ya mayi. La soirée sera ensuite clôturée par la diffusion d’une vingtaine de courts métrage dans le cadre du programme Déjanté nocturne, co-présenté avec le Saskatoon Fantastic Film Festival.

Le lendemain, deux autres événements marquants sont mis en avant comme des incontournables par l’équipe du Festival CINERGIE. Il s’agit de l’Apero Franco et la Soirée Coup de Projecteur sur l’Ouest, organisé en partenariat avec Unis TV pour mettre en avant les productions francophones de l’Ouest et le Nord canadiens.

« En tant que seul festival de film francophone et l’un des rares événements entièrement bilingues en Saskatchewan, Festival CINERGIE est une attraction culturelle unique et importante à Saskatoon »,

Pas moins de six cinéastes seront présents au Festival dont trois virtuellement pour échanger avec le public et les participants.

Notons, enfin, que la programmation scolaire du festival a déjà eu lieu du 16 au 19 avril 2024, en accueillant des élèves des écoles francophones et d’immersion qui ont pu regarder quatre films pour la modique somme de 5$.

Bien qu’il soit payant, le festival Cinergie offre un nombre limité de billets gratuits par séance à toute personne autochtone, nouvellement arrivée au Canada et qui fait face à des obstacles financiers.

Fondée en 1982, la Fédération des Francophones de Saskatoon (FFS) est l’organisme francophone f qui opère le Festival Cinergie depuis 2006 avec le soutien de nombreux bailleurs de fonds.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 25 avril 2024

En prévision de son 100e anniversaire, le Théâtre Cercle Molière a convié le public winnipégois jeudi soir pour présenter certains aspects de la programmation prévue dans le cadre de l’événement. Plus de 150 personnes ont répondu à l’appel.

Le Théâtre Cercle Molière a dévoilé jeudi le 25 avril 2024 le logo de son 100e anniversaire.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

L’équipe du TCM a notamment dévoilé son nouveau logo sérigraphié qui présente un cercle rouge réalisé avec des coups de pinceau. L’image a été conçue par Sol Desharnais et Arielle Morier-Roy.

Je voulais quelque chose qui pète, quelque chose qui se voit bien, explique le directeur artistique des célébrations du 100e anniversaire du TCM, Sol Desharnais

Il souligne que la couleur rouge du logo représente également la communauté locale du Manitoba.

On est dans le bassin de la vallée de la rivière Rouge et le rouge c’est aussi la couleur du Cercle Molière, soutient-il.

Sol Desharnais a participé à la création du logo du 100e anniversaire du TCM.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

L’équipe artistique affirme avoir opté pour la sérigraphie, une technique d’impression directe, à juste titre.

Je me suis dit qu’au lieu de juste présenter quelque chose de tout fait, je voulais rendre ça intéressant de pouvoir voir le processus artistique derrière cette impression, dit-il.

C’est aussi du mouvement, parce que le théâtre, c’est le mouvement.

Une citation de Sol Desharnais, directeur artistique des célébrations du 100e anniversaire du TCM
Tous les invités du 5 à 7 du TCM pouvaient repartir avec une invitation pour la soirée Siècle Molière Century. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Au cours de la soirée, chaque convive pouvait repartir avec son propre exemplaire de l’image. À l’endos de la carte se trouve une invitation à la grande soirée Siècle Molière Century, un événement artistique qui marquera l’anniversaire du TCMau Musée canadien pour les droits de la personne le 4 octobre 2025.

On va envahir le musée, raconte M Desharnais. On veut faire appel aux artistes ici au Manitoba, que ça soit des artistes visuels, de danse, de théâtre, culinaire et j’en passe.

Ça va porter, ça va inciter et ça va forcer à faire de du nouveau et du jamais vu. Et puis je pense que c’est une belle façon de fêter, mais dans la création, déclare-t-il.

La soirée a été animée par des prises de parole et des performances, notamment une prestation de la troupe de danse Les Checkeuses. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Revoir le système de billetterie

En plus des festivités du 100e anniversaire, le TCM a lancé jeudi un nouveau système de billetterie et une boutique en ligne.

Plutôt que d’être sous les auspices d’un abonnement, on va être dans ce qu’on appelle le membership du TCM. Et donc on pourra acheter un [nombre] de places, explique Geneviève Pelletier.

Grâce à cette procédure, les abonnés ne seront plus contraints d’acheter tous leurs billets pour les spectacles de la saison au même moment. Ils pourront plutôt payer pour le nombre de billets désirés et les utiliser, à leur convenance, tout au long de la saison théâtrale.

Selon la directrice artistique et générale du TCM, Geneviève Pelletier, ce nouveau système de billetterie va permettre de varier les publics. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Selon Mme Pelletier, il s’agit là d’une manière de s’adapter aux nouvelles habitudes du public.

Il y a beaucoup de gens, beaucoup de jeunes [pour] qui choisir une date, de se dire, tous les mardis ou tous les mercredis quatre fois par année [j’irai au théâtre], ce n’est plus autant dans les trains de consommation, explique-t-elle.

Donc on veut vraiment être à l’écoute des nouveaux publics [et] garder aussi nos plus vieux publics, ajoute la directrice du TCM.

Diversifier l’offre

Le TCM a aussi lancé des produits dérivés qui sont disponibles sur son site Internet, notamment la mise en vente de chandails à capuche, de sacs en toile estampillés avec une image créée par l’artiste Jazz Aline.

La nouvelle adhésion permettra d’avoir des rabais sur cette boutique en ligne, car le Théâtre Cercle Molière espère ainsi attirer de nouveaux publics entre ses murs.

L’institution culturelle invite également les membres de la communauté franco-manitobaine à contribuer à sa Boîte à histoires en partageant des anecdotes en lien avec le théâtre ou la francophonie au Manitoba.

Les témoignages seront ensuite incorporés dans un projet artistique visuel.

La Boîte à histoires sera d’ailleurs en tournée dans la province autant dans les secteurs ruraux qu’en ville dans les prochains mois afin de recueillir le plus de témoignages possible.

Avec les informations de Véronique Morin

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 25 avril et mis à jour le 26 avril 2024

TORONTO – Lors du Forum franco-ontarien des affaires de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), organisé ce jeudi au Globe and Mail Centre, deux entreprises lauréates, l’une franco-ontarienne, Escouade multimédia, et l’autre québécoise, Interprétation signes et paroles (ISEP), ont été récompensées du Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, symbole des échanges économiques interprovinces.

Stephane Hunter (au centre), gérant de la société Escouade multimédia, entouré de ses employés, de la cheffe de poste du Bureau du Québec Toronto Catherine Tadros, du président de la FGA Dominic Mailloux et du député provincial Stéphane Sarrazin. Crédit image : Sandra Padovani

Le Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, dont c’est la troisième édition, est organisé conjointement par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) et récompense chaque année deux entreprises francophones qui participent au renforcement des échanges entre l’Ontario et le Québec.

L’entreprise récipiendaire côté Ontario, Escouade multimédia, se spécialise depuis 20 ans dans la production multimédia, les expériences d’apprentissage et les évènements en ligne avec une grande expertise en éducation.

Sur scène, le PDG Stéphane Hunter explique choisir de travailler en français pour les activités, basées à 50% en Ontario et à 50% au Québec : « Je suis tellement fier de pouvoir travailler en français dans le domaine de la production vidéo multimédia presque unilingue anglophone ».

Côté Québec, Interprétation signes et paroles (ISEP) est un chef de file dans le domaine de l’interprétation en langue des signes avec pour focus l’amélioration de l’accès pour les personnes sourdes et malentendantes sans barrière linguistique.

Chantal Léonard, la propriétaire, directrice du développement organisationnel et interprète professionnelle a quant à elle exprimé sa gratitude d’être entourée d’entrepreneurs à succès francophones de chaque côté de la frontière.

Chantal Léonard et Michael Sirois de la société québécoise Interprétation signes et paroles (ISEP) ont reçu un chèque de 10 000 $. Crédit image : Sandra Padovani

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 25 avril 2024

Considéré comme l’un des plus importants rendez-vous culturel francophone à l’Ouest du Québec, le Festival d’été francophone se tiendra cette année du 12 au 22 juin 2024 avec de nombreuses têtes d’affiches de la francophonie canadienne et du Québec.

Clary and Friends, Blue Jeans Blue ou Amay Laoni. Ces noms bien connus de la scène québécoise seront parmi les vedettes de la 35e édition du Festival d’été francophone de Vancouver aux côtés d’artistes francophones et francophiles de divers horizons.

Pas moins de quinze artistes et formations musicales seront de la partie. Organisé par le Centre culturel francophone de Vancouver, l’événement s’étalera cette année sur sept journées de spectacles. La programmation du Festival offrira une grande diversité de sonorités et de genres musicaux.

Le quintette bilingue de Vancouver Mimosa ouvrira le bal du Festival le jeudi 13 juin 2024, en enflammant la scène avec ses sonorités très variées et son répertoire alliant, entre autres, Jazz, Salsa et musique française des années 60. Le lendemain, ce sera au tour d’Amay Laoni de performer au grand bonheur des passionnés de la pop francophone.

Les deux têtes d’affiches Clay and Friends et Blue Jeans Blue sont très attendus pour la soirée du samedi 15 juin 2024 au Théâtre Vogue.

Chanteuse et oudiste d’origine Libanaise, Lamia Yared fera pour sa part découvrir aux festivaliers son répertoire arabe et ottoman lors des soirées du 21 et du 22 juin.

Les fans de la musique du monde seront choyés puisque d’autres artistes de ce genre seront au menu de cette 35e édition comme Sheila Hannigan, Gordon Grdina et Hamin Honari.

En plus d’artistes connus et confirmés, le Festival donnera l’opportunité à de jeunes artistes locaux francophones d’aller à la rencontre du public à l’instar du groupe Neptune, de Marie Bukuru Kimwemwe et Marley Morales. Ces derniers auront la chance de fouler la même scène qu’Amay Laoni lors de la soirée du 14 juin.

Fondé en 1975, le Centre culturel francophone de Vancouver est un acteur culturel majeur de la francophonie en Colombie-Britannique. Dès 1990, l’organisme a organisé la première édition du Festival d’été francophone de Vancouver.

Plus de détails à suivre.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Victor Lhoest, publié le 24 avril et mis à jour le 25 avril 2024

L’entreprise de production de jus, Awa Bissap corp., a séduit mercredi soir le jury de la 12e édition de la Fosse aux lions. Une victoire pour sa fondatrice, Awa Soumbouno, qui remporte la somme de 15 000 $.

Awa Soumbouno, fondatrice de l’entreprise de production de jus, Awa Bissap corp, a remporté la 12e édition de la Fosse aux lions.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Devant le public du Théâtre Cercle Molière de Saint-Boniface, Awa Soumbouno a remporté tous les honneurs. 

En plus d’avoir décroché le grand prix de la soirée, elle a également reçu celui du World Trade Center qui récompense l’entreprise la plus à même de s’exporter à l’extérieur du Manitoba.

Les produits, c’est mon bébé, personne ne les connaît mieux que moi. Au début j’étais un peu stressée, mais je me suis relâchée et j’étais prête à répondre à toutes les questions du jury.

Comme Awa Soumbounou, chaque candidat disposait de 5 minutes de présentation de son projet.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Ses jus naturels se déclinent aux saveurs d’hibiscus, de gingembre, de tamarin et de baobab.

C’est très difficile d’être entrepreneur ici si tu as la famille et un autre travail. Mais si tu crois en ce que tu fais et que tu aimes le faire, tu vas surpasser n’importe quelles difficultés, assure-t-elle.

La fondatrice d’Awa Bissap corp. a devancé Le Nénuphar (magazine mensuel gratuit), Fa Allure (vêtements aux textiles africains et manitobains), et Arc and Fire Manufacturing (pièces métalliques pour les métiers de la topographie), tous trois finalistes du concours cette année.

Première victoire pour une personne noire

Arrivée il y a plus de 10 ans à Winnipeg, la Sénégalaise d’origine a voulu transformer une passion d’enfance en entreprise.

Awa Soumbouno est la première personne noire à remporter le concours. Pour elle, le fait d’être une femme noire au Manitoba ne constitue en aucun cas un obstacle pour se lancer dans les affaires.

Je me suis dit que je suis humaine, et je suis une femme. Ça ne change rien que je sois noire, ce que je veux, je vais l’avoir. Je n’ai aucun obstacle et ma couleur de peau n’en est pas un.

Une citation deAwa Soumbouno, fondatrice d’Awa Bissap corp.

À l’avenir, Awa Soumbouno a pour ambition de vendre ses jus dans les épiceries à travers le pays. Dans quelques années, vous allez partir à Sobeys ou Walmart, et vous allez vous dire « je me rappelle d’elle », c’est ça mon but.

L’entrepreneuse veut aussi lancer une gamme de bâtonnets de crème glacée, des Popsicles, aux saveurs des jus qu’elle propose.

Le jury devant un choix douloureux

Chaque entrepreneur disposait de cinq minutes pour présenter son projet, suivi de cinq minutes pour répondre aux questions des trois membres du jury, Martine Bordeleau, Emmanuelle Rigaud et Youssef Bezzahou.

Au moment d’annoncer les résultats, Youssef Bezzahou admet que la décision n’était pas simple.Le choix a été fait dans la douleur.

Le jury visionne les vidéos de présentation des candidats avant qu’ils ne défendent eux-mêmes leur projet entrepreneurial pendant 5 minutes.
PHOTO : RADIO-CANADA / VICTOR LHOEST

Pour moi, les quatre candidatures étaient gagnantes, laisse-t-il entendre

Selon lui, c’est la personnalité de la gagnante qui a fait pencher la balance. Une entreprise ne marche que si l’entrepreneur est intimement convaincu par son entreprise. Le pitch d’Awa et les réponses aux questions ont laissé émerger une personne qui croit en elle-même. Selon moi, c’est l’ingrédient numéro un pour la réussite.

Youssef Bezzahou estime que l’avenir des jus vendu par Awa Soumbouno est prometteur. La compétition est majeure dans l’alimentaire, mais elle a trouvé une niche extraordinaire qui allie la qualité, l’innovation et le côté santé de la boisson, rempli d’antioxydant, à un prix raisonnable.

Organisée par le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) en partenariat avec Radio-Canada depuis 2011, la Fosse aux lions est un concours qui permet à des entrepreneurs de se faire connaître.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Radja Mahamba, publié le 25 avril 2024

Près de 500 000 élèves aux quatre coins du pays célèbrent la Journée nationale de l’immersion française.

Environ 1,6 million de Canadiens ont suivi un programme d’immersion en français depuis la création, selon Statistique Canada.
PHOTO : CANADIAN PARENTS FOR FRENCH

Sous le thème Nos langues, notre trait d’union , l’Association canadienne des professionnels de l’immersion (ACPI) dit vouloir célébrer l’immersion parce qu’elle est la voie vers le bilinguisme.

Le but de la Journée nationale de l’immersion est de promouvoir l’épanouissement d’un Canada bilingue à travers l’immersion française.

Cette journée est célébrée chaque année le 24 avril.

Le bilinguisme, c’est nos deux langues qui nous définissent, mais c’est aussi nos deux langues qui nous unissent, souligne Chantal Bourbonnais, directrice générale de l’ACPI, ajoutant que le bilinguisme est une valeur canadienne fondamentale.

Selon elle, l’immersion peut être un pont entre les communautés francophones et les communautés anglophones : un trait d’union.

L’ACPI dit que, chaque année, elle constate une hausse fulgurante des inscriptions dans les écoles d’immersion. À l’échelle nationale, la hausse annuelle se situe entre 4 et 5 %. Donc, on voit qu’il y a un intérêt grandissant pour l’immersion, affirme-t-elle.

En Alberta, cette journée a encore plus d’importance.

Ah, mais, c’est un fait marquant, hein! Ce n’est pas tous les jours qu’on a 50 ans. C’est notre cas cette année, 50 ans d’immersion, s’exclame Martin Poirier, directeur des programmes de langue au Conseil scolaire de Calgary (CBE).

M. Poirier affirme que le conseil scolaire compte maintenant près de 10 000 élèves dans 24 écoles d’immersion. C’est une croissance incroyable, et puis, l’impact aussi que ça a eu sur tous ses élèves est incroyable, ajoute-t-il.

Un phénomène rassembleur

Martin Poirier dit que des recherches démontrent que l’immersion développe les capacités intellectuelles et scolaires des élèves. C’est un phénomène rassembleur.

L’immersion française développe aussi l’empathie et la compréhension multiculturelle en permettant de comprendre d’autres cultures.

Une citation de Martin Poirier, directeur des programmes de langue, CBE

L’apprentissage d’une nouvelle langue donne un point de rassemblement et un point de connexion pour tous les enfants, poursuit-il, notant que la croissance dans le programme d’immersion à Calgary a été exponentielle grâce aux nouveaux arrivants.

Je dois dire que nos programmes sont beaucoup plus inclusifs. On a la philosophie que tout le monde peut apprendre une langue et que ça va aider à en apprendre une autre, dit-il.

Cependant, il fait remarquer que l’Alberta est malheureusement en queue du classement à l’échelle nationale. Au Canada, environ 1,6 million de personnes ont suivi un programme d’immersion en français depuis la création de ces programmes, dans les années 1960.

Statistique Canada classe l’Alberta au dernier rang, à égalité avec la Saskatchewan, pour ce qui est des inscriptions en immersion française en 2021.

On est une des provinces où il y a le moins de programmes d’immersion, explique M. Poirier.

Des défis dans le milieu rural

Michael Tryon, directeur de Canadian Parents for Frenchnote que son organisation a observé des croissances dans les plus grandes villes de la province.

Il y a des défis dans les régions rurales juste à cause de la pénurie des enseignants qui parlent français, explique M. Tryon.

Le Conseil scolaire de Calgary indique qu’il a enregistré une augmentation de 2000 élèves au cours des deux dernières années et que, selon les prévisions pour septembre 2024, les effectifs passeront de 9700 à 10 000 élèves.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 avril 2024

Le ministère de la Culture et des Communications a lancé récemment la 2e édition de l’appel de projets pour le développement culturel numérique à destination des organismes culturels québécois et de leurs partenaires de la francophonie canadienne.

Pexels.com

25 000$. C’est le montant maximal que pourrait recevoir un bénéficiaire à l’issu de l’appel de projets pour le développement culturel numérique dans la francophonie canadienne.

Lancé pour une 2e édition cette année, l’appel de projets vise à accorder une aide financière aux organismes et aux entreprises culturelles ayant un siège au Québec et un partenaire de la francophonie canadienne.

Développer la culture dans l’espace numérique en français

Selon le ministère de la Culture et des communications, la finalité du programme est de soutenir des projets de développement culturel numérique favorisant notamment la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique ou encore portant sur l’acquisition, la consolidation et l’échange de compétences numériques dans le secteur culturel.

Pour atteindre cette finalité, le ministère s’est fixé quatre objectifs. Tout projet doit répondre à au moins l’un d’entre eux, à savoir :

  • Améliorer la découvrabilité des contenus culturels francophones, à travers la production et la diffusion la plus large possible de métadonnées notamment par la production et la diffusion la plus large possible de métadonnées ou par de nouvelles initiatives de diffusion ou de codiffusion de contenus culturels numériques
  • Favoriser le développement des compétences numériques des artistes et des organisations culturelles du Québec et de la francophonie canadienne via des activités de perfectionnement et de transfert d’expertise
  • Mettre en commun les ressources et l’expertise en matière de développement culturel numérique en établissant, en consolidant ou en développant des réseaux et des alliances avec des partenaires de la francophonie canadienne;
  • Développer ou expérimenter de nouvelles méthodes ou de nouveaux outils contribuant au développement culturel numérique

Par ailleurs, le projet doit être étalé à l’intérieur d’une période de 12 mois, associer au moins un partenaire de la francophonie canadienne et se dérouler en français.

Le demandeur ne peut soumettre qu’une seule demande, en plus d’être en mesure de réaliser le projet dans son ensemble en respectant le cadre budgétaire présenté. À noter que d’autres conditions et exclusions s’appliquent.

Pour en savoir plus sur tous les détails du projet, la page web dédiée est accessible en cliquant ici.

Quant au délai, les demandeurs auront jusqu’au 21 juin 2024 pour soumettre leurs projets.

Notons, enfin, que l’appel de projets pour le développement culturel numérique s’inscrit dans le cadre de la politique culturelle du Québec : Partout, la culture ainsi que de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

En 2023, la première édition de l’appel de projets a permis le financement d’une dizaine de projets.

Pour illustration, l’Association des radios communautaires du Québec (ARCQ) et l’Alliance des radios communautaires canadiennes (ARCC) ont pu doter leurs membres d’outils et de pratiques novatrices pour faire face aux défis du numérique.

Autre exemple, et non des moindres : un projet lancé par l’organisme québécois Métamusique et l’organisme francophone pancanadien l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM) pour maximiser la découvrabilité des contenus musicaux des artistes de la francophonie canadienne.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 22 avril 2024

C’est sous la présidence d’honneur de l’écrivaine innue Natasha Kanapé Fontaine que se déroulera le 11e Salon du livre du Grand Sudbury du 9 au 12 mai à la Place des Arts.

La poétesse et artiste multidisciplinaire innue Natasha Kanapé Fontaine sera la présidente d’honneur du 11e Salon du livre du Grand Sudbury. PHOTO : RADIO-CANADA / MARIE-LAURE JOSSELIN

Le thème choisi pour le salon est La tête dans les nuages, lire, c’est s’élever.

En plus de la foire du livre, l’événement propose plusieurs causeries, entrevues et spectacles, ainsi que plusieurs activités pour les jeunes.

Natasha Kanapé Fontaine montera notamment sur la scène de la grande salle de la Place des Arts le 10 mai pour un spectacle de slam, de poésie et de chansons.

Plus de 40 autrices et auteurs, dont Pierre Labrie et Melchior Mbonimpa, sont attendus pendant le salon.

Dans son communiqué, le Salon du livre souligne aussi la présence des poétesses acadiennes Xénia Gould et Dyane Léger.

Tous les détails de la programmation se trouvent sur le site web du Salon du livre.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 avril et mis à jour le 24 avril 2024

RED LAKE – L’Association francophone de Red Lake (AFRL) souhaite lancer son tout premier journal franco-numérique pour partager des nouvelles locales, en français.

La communauté francophone de Red Lake compte plus d’une centaine d’individus. Source : P199, travail personnel via Wikimédia Commons CC BY-SA 3.0

« Je pense que ça serait vraiment intéressant pour la région de Red Lake, vu qu’on est isolés, ça serait le fun d’avoir des nouvelles locales », laisse savoir Agathe Breton-Plouffe de l’AFRL, qui est à l’origine du projet qui en est encore à ses tout débuts mais devrait arriver au mois de mai.

En plus de la disparition de Northern Sun News, un journal imprimé dans la localité du nord-ouest, il n’existe aucun format dédié aux nouvelles en français pour les gens de Red Lake. 

L’infatigable bénévole explique que l’inspiration pour le projet vient du journal La Jazette, journal communautaire francophone de la région de Cochrane. L’objectif de ce nouveau journal serait aussi d’encourager un sentiment de fierté francophone, en lien avec le mandat de l’organisme.

Un premier jet pour donner une idée du rendu du journal. Source : Facebook de l’AFRL

« En le faisant en français, ça va pousser les gens à apprendre, pratiquer ou continuer à utiliser leur langue », croit-elle. 

Au menu du journal : blagues, recettes, belles images de la communauté avec descriptions, réflexions sur divers sujets, et autres. Agathe Breton-Plouffe fait savoir qu’il n’y aura aucun sujet imposé et que tous peuvent écrire sur un sujet d’actualité ou non de leur choix.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 avril 2024

Événement emblématique de Saint-Jean de Terre-Neuve pendant la saison estivale, le NL Folk Festival offrira cette année une programmation francophone variée pour faire découvrir le patrimoine culturel de la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne.

Un festivalier arborant le drapeau de la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne lors de l’édition 2022 – Gracieuseté NL Folk Festival

Depuis 1968, le NL Folk Festival s’est transformé au fil des années pour devenir l’un des événements incontournables de l’agenda culturel de Terre-Neuve-et-Labrador.

De plus, l’événement se veut un véritable tremplin de la relève artistique dans la province. Si pour la majorité anglophone, l’intérêt d’y participer peut sembler anodin, la francophonie Terre-Neuvienne-et-Labradorienne y voit surtout une plateforme de visibilité pour ses artistes et sa culture.

Le Festival a lieu chaque été au parc urbain Bannerman à Saint-Jean de Terre-Neuve – Gracieuseté

« Un rêve devenu réalité »

D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle que la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL) collabore avec la direction du NL Folk Festival à travers son réseau culturel (RC-TNL) pour offrir une programmation francophone.

Pour l’année 2024 dont l’édition se tiendra du 12 au 14 juillet, plusieurs artistes francophones locaux seront présentés au public à l’issu d’un appel à musiciens lancé par le RC-TNL.

Parmi eux, le duo Port-aux-Basques a déjà eu la confirmation qu’il jouera sur la scène principale du Festival le dimanche 14 juillet.

« C’est un rêve devenu réalité pour nous, puisque nous avons fait nos débuts en duo il y a deux ans sur la Scène des Partenaires du festival. », se félicite le groupe sur sa page Facebook.

Récipiendaire du prix MusicNL pour L’Artiste Francophone de l’Année 2023, le duo Port-aux-Poutines fusionne les traditions musicales canadiennes-françaises et terre-neuviennes depuis 2022.

À travers des chansons originales, des chansons folkloriques, ainsi que des traductions de chansons terre-neuviennes, Port-Aux-Poutines célèbre la diversité de la culture canadienne-française, raconte des récits et légendes de la province, et célèbre l’héritage et le patrimoine de la francophonie à Terre-Neuve.

Par ailleurs, le groupe québécois De Temps Autan a été convié pour faire découvrir au public la musique traditionnelle francophone du Québec.

À la veille du lancement du Festival, la Nuit Francophone aura lieu cette année le 11 juillet 2024 au Ship Pub en compagnie de Mary Barry et du duo Louise Gauthier – Étienne Beaulieu.

Bref, la francophonie sera bel et bien représentée au NL Folk Festival. Un exploit lorsque l’on sait que les francophones représente une très petite minorité dans cette province anglophone.

Historiquement, la présence francophone sur les côtes de Terre-Neuve remonte au 16e siècle selon un article de l’historien Serge Dupuis paru en 2021 sur l’Encyclopédie canadienne.

C’est à partir des années 1970 que les francophones de Terre-Neuve-et-Labrador ont établi leurs propres institutions à l’instar de l’organisme porte-parole la FFTNL ou le journal le Gaboteur.

Il aura fallu attendre la fin des années 90 pour que la province se dote en 1998 d’un système scolaire francophone composé actuellement de six écoles, fréquentées par plus de 300 élèves dans les quatre coins de la province.