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RADIO-CANADA – Sarah Xenos, publié le 23 avril 2024

Alors que la Loi sur l’office de la santé fait encore l’objet de débats à l’Assemblée législative du Yukon, des modifications issues de négociations entre l’Association franco-yukonnaise (AFY) et le gouvernement territorial permettront d’assurer la présence de la langue française dans le cadre législatif de la nouvelle autorité sanitaire.

La Régie des hôpitaux du Yukon, qui gère actuellement des établissements à Dawson City, à Watson Lake et à Whitehorse, sera remplacée par l’office de la santé.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

C’est quand même des gains assez importants pour nous qui n’existaient pas quand le gouvernement a fait la première présentation en Assemblée de la loi, souligne la présidente de l’AFY, Lorraine Taillefer, qui espère que ces changements assureront la pérennité des services de santé en français.

Deux rencontres en personne ont été organisées entre l’AFY et la ministre de la Santé et des Affaires communautaires, Tracy-Anne McPhee, depuis la première lecture de la loi. Les deux parties se sont finalement entendues sur quatre modifications du texte de loi initial.

Lorraine Taillefer est la présidente du conseil d’administration de l’Association franco-yukonnaise. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / VINCENT BONNAY

La composition du conseil d’administration de l’office de la santé devra, en plus de refléter la diversité culturelle du Yukon, représenter également sa diversité linguistique. Le rapport annuel devra quant à lui inclure des renseignements sur les services sociaux et de santé disponibles ou fournis en français.

Les deux autres modifications doivent encore être soumises et votées à la Chambre.

Ça fait quand même plusieurs années qu’on s’assoit à la table et qu’on répète les mêmes choses. C’est la première fois cependant [dans une loi sur la santé] qu’on voit des choses spécifiques qui nomment le français, qui prend en considération la communauté francophone du Yukon, assure la présidente de l’AFY.

Lorraine Taillefer souligne que, du fait que ces mentions du français sont ajoutées directement dans la loi, ces acquis seront ainsi protégés advenant un changement de pouvoir à la tête du gouvernement.

Ce qu’on veut, nous, c’est de ne pas perdre ces gains-là. Donc, de là l’importance de mettre certaines choses dans la loi.

Une citation de Lorraine Taillefer, présidente de l’AFY

Je suis heureuse d’indiquer que, grâce à cet engagement et à ces rencontres, nous avons travaillé pour mieux refléter l’importance de la Loi sur les langues du Yukon et sa connexion à la communauté franco-yukonnaise, a d’ailleurs indiqué Tracy-Anne McPhee devant la Chambre la semaine dernière.

Pas de siège francophone au conseil d’administration

Dans sa demande initiale, l’AFY souhaitait que l’un des trois membres du conseil d’administration nommés par le Ministère, sur un total de sept, parle français et soit recommandé par l’association. Malheureusement, on n’a pas réussi à avoir ça, dit Lorraine Taillefer.

Pour le critique de l’opposition en matière de santé, Brad Cathers, la composition du conseil d’administration est justement un sujet de discorde. Il considère que ses membres ne seront pas assez nombreux pour assurer une juste représentation du territoire.

Le critique en matière de santé pour le Parti du Yukon, Brad Cathers, souligne un manque de consultation de la part du gouvernement libéral pour son projet de loi sur l’établissement d’un office de la santé. PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Si vous excluez une représentation géographique, si vous ne permettez pas d’inclure des représentants de groupes incluant la communauté francophone, cela veut dire que ces voix ne seront pas entendues à la table, soutient-il.

Les deux partis d’opposition critiquent d’ailleurs le manque de consultation avec les différents groupes concernés avant le dépôt du projet de loi. Ce manque de consultation est également décrié par les syndicats des travailleurs de la santé et entraîne actuellement la tenue de négociations pendant le processus d’adoption du projet de loi.

Peut-être qu’il y a une leçon pour nous tous ici. S’il s’agit d’un projet de loi important qui touche beaucoup de gens, peut-être que le gouvernement devrait examiner la manière dont il consulte, discute et prépare les gens sur le contenu du projet de loi, estime la cheffe du Nouveau Parti démocratique du Yukon, Kate White.

La cheffe néo-démocrate, Kate White, soutient que les avancées réalisées par la communauté francophone seront bénéfiques à l’ensemble des Yukonnais.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Selon Kate White, les changements apportés au projet de loi, en plus de rendre celui-ci plus solide, constitueront des avancements non seulement pour les francophones, mais aussi pour l’ensemble de la population.

Elle donne l’exemple de l’utilisation de technologie pour permettre une traduction de certains services à l’Hôpital de Whitehorse, laquelle peut se faire en français, mais également dans une cinquantaine de langues.

On sait aussi que, quand on [s’appuie sur] cette technologie et ces avancements, ça [soutient aussi] beaucoup d’autres communautés, dit-elle. Sans les francophones qui essaient toujours [de contribuer à] l’égalité de la langue française, on n’en serait pas là aujourd’hui. Alors, c’est mieux pour tout le Yukon.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 avril 2024

SUDBURY – Les trois collectivités présélectionnées pour devenir une nouvelle communauté francophone accueillante (CFA) dans le Nord sont le district du Nipissing, le Corridor du Nord et la région de Kenora. Des candidatures 100 % régionales pour la première fois depuis le début du projet de CFA dans le Nord.

La région de Kenora est l’une des trois candidates du projet de nouvelle CFA. Archives ONFR

ONFR a obtenu l’information auprès du Réseau de soutien à l’immigration du Nord qui confirme avoir reçu ces trois candidatures au terme d’un appel d’intérêt ayant pris fin au début du mois d’avril. 

Les partenaires communautaires en charge des dossiers de candidature sont les Compagnons des Francs Loisirs de North Bay, pour le district de Nipissing, le Centre régional de recherche et d’intervention en développement économique et communautaire (CRRIDEC) pour le Corridor du Nord qui inclut notamment Timmins, le district de Cochrane et d’autres villes le long de la route 11, et l’Association des francophones du Nord-Ouest (AFNOO) pour la région de Kenora.

Près de 56 % de la population de Sturgeon Falls a le français comme première langue officielle parlée. Source : Wikipedia

À ce stade, le dossier de l’une de ces trois communautés a déjà été sélectionné pour devenir une CFA et se trouve désormais entre les mains d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Un comité d’experts en immigration du Nord a procédé à la sélection, mais aucun d’entre eux n’avait de lien avec les communautés ayant posé leur candidature, tient à préciser le Réseau du Nord.

L’annonce de cette nouvelle CFA, et les neuf autres finales à l’échelle du pays, aura lieu aux alentours du mois de juin par le Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, Marc Miller.

L’atout des candidatures régionales

L’organisme fait savoir qu’il y avait eu beaucoup d’intérêt de plusieurs municipalités, si bien que certaines ont été encouragées à soumettre une candidature régionale afin de minimiser la compétitivité.

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RADIO-CANADA – Publié le 21 avril 2024

Des députés et des sénateurs veulent bâtir ce front commun au-delà des barrières partisanes.

Un drapeau de l’Acadie flotte le 16 juillet 2020 à Saint-Louis-de-Kent, au Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Des députés fédéraux et des sénateurs à Ottawa travaillent activement depuis quelques mois à fonder un nouveau groupe de parlementaires acadiens.

Il rassemblerait des parlementaires de tous les partis. L’objectif consisterait à faire avancer les priorités des Acadiens dans la capitale nationale.

Le sénateur indépendant du Nouveau-Brunswick René Cormier souhaite qu’une voix plus forte s’élève à Ottawa pour les Acadiens.

En entrevue, il a évoqué la récente polémique qui a entouré le spectacle de la Fête nationale de l’Acadie cette année. À son avis, c’est un bon aperçu de la force d’une réaction concertée des Acadiens.

L’Acadien René Cormier est sénateur indépendant du Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRISTIAN CÔTÉ

Radio-Canada avait d’abord annoncé que la célébration du 15 août à Yarmouth, en Nouvelle-Écosse, en plein Congrès mondial acadien, ne serait pas diffusée sur ICI Télé.

On a un exemple très, très concret, déclare le sénateur Cormier. Ce sujet-là a été le premier sujet dont on a discuté à l’intérieur de notre espace informel de parlementaires acadiens.

Huit députés fédéraux des Maritimes ont écrit mercredi dernier à la présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada, Catherine Tait, pour lui demander que le spectacle de la Fête de l’Acadie soit diffusé par la société d’État. Quelques jours après son annonce initiale, Radio-Canada a annulé sa décision et a annoncé qu’elle télédiffusera finalement ce spectacle le 15 août.

On a discuté de cet enjeu et je crois que ça a porté fruit, affirme René Cormier. C’est un des exemples dans l’espace public. Il y a des tonnes d’autres actions possibles.

Le projet de caucus acadien est encore une ébauche, mais déjà, des lignes directrices émergent. Le sénateur Cormier soutient qu’un front commun acadien multipartisan n’est pas superflu dans un contexte où la langue française est fragile au Canada.

René Arseneault, député libéral de Madawaska-Restigouche, en entrevue il y a quelques jours.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

Il faut qu’à Ottawa, comme peuple, on commence à l’entendre de plus en plus de façon concertée et peu importe de quelle formation politique on vient, maintient René Arseneault, député libéral de Madawaska-Restigouche, au Nouveau-Brunswick.

Il y aura une représentativité acadienne au Parlement du Canada, tous partis politiques confondus, et c’est imminent. Il y a encore un peu de travail à faire pour définir tout ça, mais ça s’en vient, insiste l’Acadien, qui a récemment mené une démarche pour que le serment d’allégeance au souverain d’Angleterre ne soit plus obligatoire à la Chambre des communes.

Son projet de loi a suscité des votes d’élus de tous les partis mais a été défait par 197 voix contre 113.

On a une dizaine de personnes de descendance acadienne au Parlement et je pense que notre voix est beaucoup mieux ensemble, déclare Chris d’Entremont, le député conservateur de Nova-Ouest, en Nouvelle-Écosse, un de ceux qui ont voté pour faire avancer le projet de loi sur un serment facultatif au roi.

Chris d’Entremont (au centre), député conservateur de Nova-Ouest, après avoir pris la parole aux Communes, le 3 novembre 2023.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / SEAN KILPATRICK

Un autre député de Nouvelle-Écosse, le libéral Darrell Samson, dit que trois rencontres ont eu lieu jusqu’à présent.

On est en train de formaliser un comité, une association qui va regrouper les Acadiens et les Acadiennes au Sénat et à la Chambre des communes, et on est en train de regarder à toutes les questions de membership, du mandat, souligne le député de Sackville-Preston-Chezzetcook.

Darrell Samson a été un des députés à insister pour la diffusion du spectacle de la Fête nationale de l’Acadie. Il croit que ça démontre qu’un front commun de députés bien organisés peut faire bouger les choses.

On doit être à la hauteur et se tenir prêt à faire nos arguments rapidement, dit Darrell Samson.

Darrell Samson dans sa circonscription de Sackville-Preston-Chezzetcook, en Nouvelle-Écosse, le 20 septembre 2021. PHOTO : RADIO-CANADA / ADRIEN BLANC

Ce groupe permettrait d’être plus stratégique, permettrait peut-être d’avoir une vision à plus moyen terme, [à] long terme, sur l’enjeu de renforcement du pouvoir d’influence du peuple acadien à Ottawa, avance le sénateur René Cormier.

On a besoin, je pense, de réaffirmer la contribution du peuple acadien à l’édification du Canada, déclare-t-il. Aujourd’hui, plus que jamais, on a besoin de cet espace de dialogue et de solidarité.

Les parlementaires espèrent que le tout devrait aboutir cet été au Congrès mondial acadien (CMA), dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Ils espèrent donner plus de détails lors des états généraux de la Société nationale de l’Acadie (SNA).

D’après le reportage de Nicolas Steinbach

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 février 2024 et mis à jour le 22 avril 2024

Des dizaines d’organismes à but non lucratif, de gouvernements, de chercheurs et de divers intervenants du monde l’immigration francophone se retrouveront cette semaine le jeudi et le vendredi prochains à Winnipeg.

Pexels.com

« L’immigration francophone : des changements en perspective pour un nouveau départ ». C’est sous ce thème, on ne peut plus actuel, que se tiendra la 17e édition du Symposium annuel sur l’immigration francophone le jeudi et le vendredi prochains à Winnipeg.

Lieu de réflexion

Un thème qui fait écho à la nouvelle politique en immigration francophone annoncée par Ottawa en janvier dernier, ses nouvelles mesures et sa nouvelle cible d’admission des immigrants d’expression française en dehors du Québec.

Au menu de l’événement : plénières, panels de discussions, ateliers, réseautage et mini-foire des organismes participants.

Plus de 40 panélistes se prononceront sur des sujets liés à l’immigration francophone pendant les deux jours de l’événement.

Parmi eux, on retrouve des invités de marque comme le ministre fédéral de l’immigration Marc Miller et le ministre des affaires francophones au Manitoba Glen Simard, en plus de nombreux gestionnaires dans les réseaux d’immigration francophones d’un océan à l’autre.

Organisé par la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada, le Symposium annuel sur l’immigration francophone se veut un lieu de réflexion sur un sujet prioritaire pour la francophonie canadienne.

Faire le point sur les enjeux et opportunités liés à l’immigration francophone ainsi que favoriser des échanges soutenus entre les différentes partis prenantes du secteur sont deux principaux objectifs du Symposium.

Autre objectif, et non des moindres : accroître la création, le partage et la diffusion des connaissances nécessaires pour alimenter les actions et stratégies en immigration francophone.

Notons, enfin, que le nombre d’immigrants francophones établis en milieu minoritaire comptait pour 4,4% de l’ensemble des immigrants admis au Canada en 2022.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 21 avril 2024

OTTAWA – La Fondation franco-ontarienne (FFO) a remis ses prix Saphir samedi soir à Ottawa. Le titre de personnalité de l’année a été attribué à la présidente-directrice générale sortante de La Cité, Lise Bourgeois. En tout, une demi-douzaine de récompenses a été distribuée au Centre des conventions Infinity d’Ottawa.

Lise Bourgeois (au centre) a remporté le prix Saphir Personnalité. Les autres nommées étaient Marie-Michèle Laferrière (à gauche) et Andrée-Anne Martel (à droite). Crédit image: Badr-Eddine Khehchchab

Lise Bourgeois a ainsi remporté le titre le plus prestigieux de la soirée face à la directrice générale du Centre de services communautaires de Vanier, Andrée-Anne Martel, et à la gestionnaire en engagement communautaire au Conseil des écoles catholiques du centre-est (CECCE), Marie-Michèle Laferrière.

La récipiendaire s’est dite « vraiment très honorée » de se retrouver parmi la panoplie de femmes nommées au cours de la soirée, qui rejoignent les objectifs de la Fondation franco-ontarienne en faisant vibrer la communauté. « Je voudrais surtout dire merci aux femmes qui m’accompagnent ce soir à ma table, qui sont toutes des femmes d’exception, que j’aime. »

Lise Bourgeois a été présidente-directrice générale de La Cité pendant 14 ans. Crédit image : Rachel Crustin

Lise Bourgeois a souligné son émotion de recevoir ce prix après l’annonce de son départ, elle qui remplit le rôle de présidente-directrice générale de La Cité depuis 2010. Rappelons que c’est Lynn Casimiro qui prendra la tête de l’établissement le 1er juillet prochain.

C’est un départ remarqué pour Lise Bourgeois, qui a également reçu le grade de chevalière de l’Ordre de la Pléiade en mars dernier.

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RADIO-CANADA – Natalia Weichsel, publié le 19 avril 2024

Le Manitoba a annoncé vendredi une augmentation du financement du Centre culturel franco-manitobain de 387 000 $, ce qui porte l’aide gouvernementale allouée à l’organisme à 806 000 $.

Le premier ministre du Manitoba, Wab Kinew, a précisé que la culture francophone et le français sont au cœur de l’identité des Manitobains. PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Le premier ministre du Manitoba, Wab Kinew, a précisé lors de l’annonce : La culture francophone et le français sont au cœur de ce que nous sommes en tant que Manitobains.

Notre communauté francophone constitue un aspect vital du patrimoine de notre province. Il nous rend uniques, a-t-il ajouté.

Il a précisé que cette annonce de financement permettra au CCFM de s’épanouir et de poursuivre ses activités en faveur de la culture francophone.

Ce financement permettra au Manitoba de conserver son statut de province bilingue,a-t-il dit par ailleurs.

Le ministre responsable des Affaires francophones, Glenn Simard, présent aux côtés du premier ministre, a expliqué que cet investissement représente l’engagement du gouvernement pour assurer l’avenir du CCFM.

Il a précisé que le budget représentait un doublement du financement de l’organisme, soit une augmentation de 92 %, et que ce financement serait récurrent. Avant cette annonce, le CCFM bénéficiait d’une enveloppe gouvernementale de 419 000 $.

Cela leur permettra de garder un œil sur l’avenir au lieu de se contenter d’allumer la lumière, a dit Glenn Simard.

Le ministre n’a cependant pas précisé si le financement futur tiendrait compte du niveau de l’inflation.

Glenn Simard a reconnu que le gouvernement et le CCFM sont de vrais partenaires et que les conversations s’entretiennent tous les jours et tous les semaines.

Nous allons viser le futur et assurer que le centre culturel est bien supporté par le gouvernement pour que toutes les belles choses continuent, dit-il.

Soutenir les ressources opérationnelles

Dans le budget provincial déposé au début du mois, le gouvernement néo-démocrate s’était engagé à augmenter le budget de fonctionnement du CCFMpour soutenir les activités culturelles et artistiques en français.

Depuis 2011, l’enveloppe de fonctionnement de l’organisme culturel n’avait pas été bonifiée. Depuis de nombreuses années, le CCFM dit qu’il compose avec un budget précaire.

Pour la présidente du Conseil d’administration du CCFM, Michelle Gervais, l’annonce de la province constitue un soulagement.

Le CCFM a longtemps dû travailler avec des budgets insuffisants le forçant souvent à faire des coupures au niveau des ressources humaines ou encore à la programmation et se fier surtout sur la location des salles ou une autre façon d’équilibrer des budgets, raconte-t-elle.

C’est une annonce importante et historique qui aide à stabiliser la situation financière du CCFM, qui lui permet de mieux desservir sa population diversifiée et grandissante, dit-elle.

De son côté, la directrice générale du Centre culturel franco-manitobain, Ginette Lavack, affirme que cette augmentation du financement aidera le CCFMà stabiliser ses finances.

Nous affichons des budgets déficitaires depuis quelques années, ce qui reflète l’inflation, le coût élevé de la vie et l’augmentation de tous les prix, explique-t-elle.

Nous pouvons respirer un peu plus facilement en sachant que nous disposons de ces ressources supplémentaires pour nous aider à nous stabiliser.

Une citation de Ginette Lavack, directrice générale du Centre culturel franco-manitobain

Elle ajoute que le nouveau financement sera également utilisé pour effectuer certaines réparations dans les locaux.

Ce budget nous donnera aussi le confort nécessaire pour réparer les choses au fur et à mesure qu’elles doivent l’être, dans des délais plus courts, note-t-elle.

Mme Lavack souligne que, bien que le CCFM soit une organisation affiliée à la province, le financement annoncé n’est assorti d’aucune condition primordiale.

Il n’y a pas des conditions particulières qui disent qu’on doit dépenser les fonds d’une façon ou d’une autre, explique-t-elle.

Elle souligne toutefois que l’organisation devra continuer à produire des rapports de ses activités, comme elle l’a fait précédemment.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 14 avril et mis à jour le 15 avril 2024

Laeticia Amihere, athlète franco-ontarienne engagée. Crédit image : Kat Goduco Photo

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Laeticia Amihere est une jeune basketteuse franco-ontarienne née d’un père ghanéen et d’une mère ivoirienne. Étoile montante du basket féminin canadien, elle a connu sa première saison dans la WNBA et est membre de l’équipe nationale. 

LE CONTEXTE :

La native de Mississauga organisait, ce samedi, un événement caritatif à Toronto par l’intermédiaire de son organisme Back to the Motherland. 

L’ENJEU :

L’objectif était de récolter des fonds pour construire un terrain de basket en Afrique de l’Ouest, mais aussi de réunir les communautés ghanéenne et ivoirienne, afin de célébrer la culture notamment à travers un défilé de mode. Un panel de discussion sur « comment renforcer la communauté à travers le sport » a également été mené avec divers intervenants du monde du basket-ball. 

« Quel est l’objectif de votre organisme Back to the Motherland et de cet événement? 

Je me suis donné comme mission avec mon organisation de construire des terrains, spécialement en Afrique de l’Ouest. C’était une bonne opportunité de regrouper la communauté pour leur montrer mes projets. Ce que je veux faire aussi, c’est donner de la force à la prochaine génération, que ce soit en Afrique mais aussi au Canada, parce que je viens d’ici et c’est vraiment la communauté qui m’a aidée. Mon but c’est de vraiment montrer qu’il y a un besoin à ce niveau-là. 

D’où vous vient cette volonté de vous engager dans la communauté?

C’est une chose qu’on m’a inculquée depuis ma naissance. Mes parents m’ont toujours dit que c’était très important. Ils sont vraiment très impliqués dans la communauté, dans des organisations. Ils font plusieurs projets, donc c’est quelque chose que j’ai, moi aussi, toujours fait depuis toute petite. 

Laeticia Amihere lors du défilé de mode de son événement caritatif. Crédit image : Laura Longfort

À quel point êtes-vous proche de vos pays d’origine, le Ghana et la Côte d’Ivoire? 

Je vais régulièrement dans mes deux pays d’origine. J’ai été en Côte d’Ivoire l’année passée et j’étais au Ghana en décembre. C’est très important pour moi de savoir d’où je viens, d’où mes parents viennent, de connaître mes racines. Quand tu vas là-bas, cela te donne de la compassion. Tu reconnais toutes les opportunités que tu as au Canada et qu’ils ne reçoivent pas. C’est important pour moi de leur donner, car je sais que beaucoup d’enfants aimeraient avoir ces chances. 

Avez-vous toujours eu ces opportunités vous-même? 

Quand j’ai commencé à jouer au basket, mes parents n’avaient pas les moyens pour que je puisse rejoindre des clubs, car ça coûtait vraiment cher. J’avais déjà mes deux grands frères qui jouaient, donc ajouter ça pour moi, ça faisait beaucoup. J’ai eu une chance qu’on m’accorde l’opportunité de jouer sans frais et ça a vraiment transformé ma vie de basketteuse. Quelqu’un a cru en moi et m’a donné une opportunité. C’est quelque chose que je veux faire avec la prochaine génération. 

Ce n’est pas seulement donner une opportunité dans le basket, ce n’est pas juste aller en WNBA ou en NBA, mais aussi d’avoir de l’estime de soi, faire une activité physique ou simplement avoir les opportunités que le sport ramène. C’est important pour moi car c’est l’expérience que j’ai vécue et je sais que c’est ce qu’ont vécu beaucoup de personnes qui n’ont pas eu l’opportunité d’avoir quelqu’un qui a pris en charge leurs frais. 

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RADIO-CANADA – Publié le 19 avril 2024

Radio-Canada revient sur sa décision de ne pas diffuser le spectacle de la fête nationale de l’Acadie.

Le grand spectacle du Congrès mondial acadien de 2014.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-MARIE PARENTEAU

Le directeur régional de Radio-Canada en Acadie, Jean-François Cochet, a annoncé dans un communiqué publié vendredi avant-midi que Radio-Canada sera en mesure de diffuser le spectacle de la fête nationale de l’Acadie en direct de Yarmouth en Nouvelle-Écosse le 15 août prochain.

Le milieu communautaire se félicite du volte-face de Radio-Canada Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Selon le diffuseur public, le contexte des pressions financières qui planaient sur Radio-Canada l’empêchait de s’engager à capter et à diffuser le spectacle. Or, l’aide ponctuelle annoncée dans le cadre du budget fédéral de mardi a permis de revoir la décision, indique Jean-François Cochet.

Maintenant, avec l’aide financière ponctuelle accordée, nous sommes en mesure d’attribuer plus de ressources à l’interne provenant de partout au Canada pour capter ce spectacle pour l’ensemble des Acadiens et Acadiennes au pays, peut-on lire dans le communiqué.

Selon M. Cochet, des discussions ont été entamées l’an dernier avec le Congrès mondial acadien (CMA) et la Société nationale de l’Acadie (SNA) afin de trouver une solution permettant de diffuser le spectacle.

Il a fallu admettre que nos conditions logistiques et financières ne pouvaient pas nous permettre la captation de ce spectacle. Nous avons tenté d’approcher des producteurs indépendants. Aucun n’était en mesure d’entreprendre une production de cette envergure. Dans ce contexte, nous avons proposé une programmation alternative produite en Acadie pour faire rayonner le talent acadien à l’antenne nationale le 15 août, précise Jean-François Cochet.

Lundi, Radio-Canada a annoncé que le spectacle de la fête nationale ne serait pas diffusé cette année, quelques heures après que le Congrès mondial acadien 2024 eut dévoilé les têtes d’affiche de son spectacle gratuit du 15 août.

Vendredi après-midi, le président du comité organisateur du CMA, Allister Surette, a indiqué être heureux que notre grande famille acadienne et francophone pourra se joindre à nous pour célébrer cette occasion importante dans le cadre du CMA 2024, que ça soit en personne à Yarmouth ou à la télévision de côte à côte à côte.

La SNA se réjouit du revirement de situation

La Société nationale de l’Acadie applaudit le fait que Radio-Canada ait décidé de faire marche arrière, ce qui apporte un soulagement aux organisateurs de l’événement et à l’ensemble de la population acadienne.

Son président, Martin Théberge, se réjouit parce que la culture acadienne va rayonner dans tout le pays à cette occasion.

Pour nous, c’est une question de reconnaissance aussi. Ce qu’on ressentait en fait, c’est que l’Acadie n’en valait pas la peine, mais aujourd’hui on se sent à nouveau validés, affirme Martin Théberge durant une entrevue.

Martin Théberge, président de la Société nationale de l’Acadie, le 16 avril 2024.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ça veut dire qu’effectivement, l’Acadie, le peuple acadien, mérite au même titre que le peuple canadien et le peuple québécois son temps d’antenne et sa visibilité à travers le réseau canadien, explique-t-il.

M. Théberge souhaite que la diffusion du spectacle du 15 août à l’antenne nationale soit permanente à l’avenir.

Selon la SNA, les 2 millions de dollars annoncés cette semaine dans le budget fédéral, qui serviront à financer les célébrations entourant la fête nationale de l’Acadie pour les trois prochaines années, et les investissements dans les arts et la culture vont contribuer à faire rayonner l’Acadie partout au pays et à l’extérieur.

Des excuses insuffisantes

Jeudi, huit députés fédéraux des Maritimes ont envoyé une lettre envoyée à la PDG de CBC / Radio-Canada, Catherine Tait, afin de demander son intervention pour assurer la diffusion de l’événement.

L’un des signataires de la lettre, le député libéral d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier, se dit lui aussi satisfait de la décision du diffuseur public, même s’il garde un goût amer de toute cette affaire.

Serge Cormier, député d’Acadie-Bathurst, a demandé l’intervention de la PDG de CBC / Radio-Canada, Catherine Tait, pour assurer la diffusion de l’événement.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : FACETIME

Selon lui, les raisons évoquées par Radio-Canada pour justifier sa décision de ne pas diffuser le spectacle ne tenaient tout simplement la route.

Le budget de Radio-Canada est quand même de 1,4 milliard de dollars. Est-ce qu’on a déjà évoqué qu’on allait annuler la diffusion du spectacle de la Saint-Jean-Baptiste au Québec ou de la fête du Canada? Non. On est un peu tanné de ces excuses là, peste Serge Cormier, qui rappelle qu’il est du mandat de Radio-Canada de faire rayonner la culture canadienne.

Le député conservateur de West-Nova, Chris d’Entremont, se dit lui aussi heureux de voir que la question est réglée, du moins pour cette année.

Chris d’Entremont, député de Nova-Ouest, le 17 juin 2021
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JUSTIN TANG

Je suis vraiment heureux pour le CMA et les Acadiens et les Acadiennes qu’ils vont avoir au moins un autre show, affirme-t-il.

Le député dit souhaiter qu’à long terme, la fête nationale des Acadiens puisse elle aussi bénéficier du programme de financement Le Canada en fête, qui permet de financer des activités communautaires pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones, la Journée canadienne du multiculturalisme, la Saint-Jean-Baptiste ou la fête du Canada.

Avec des informations d’Adrien Blanc

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 19 avril 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Cette semaine en Ontario francophone, on s’émerveille à Toronto, on rit à Ottawa, on forme la jeunesse à Kapuskasing et on rend hommage à un grand groupe à Cornwall. Les citoyens de Minden Hills découvrent une formation gatinoise, alors que ceux de la capitale et de la ville reine reçoivent une formation éclectique française. Les amateurs de country ont également un nouveau son à se mettre dans l’oreille…


Béatrice René-Décarie et Eudes Laroche-Francoeur dans Le Roi Poubelle. Crédit image: Catherine Archambault

Humour

En attendant Matthieu Pepper

L’humoriste Matthieu Pepper s’arrête un seul soir en Ontario, au milieu de sa tournée En attendant la fête au village. Qualifié de « spectacle réconfort » dans La Presse et de « belle réussite » dans Le Journal de Montréal, ce premier spectacle solo raconte la vie, l’introspection et le processus d’écriture de celui qui a remporté le titre de Découverte de l’année au gala des Olivier 2023.

Matthieu Pepper sera de passage au Centre des arts Shenkman dans le cadre de la programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) ce mercredi. Au moment d’écrire ces lignes, 78% des billets avaient trouvé preneurs.

Matthieu Pepper est entre autres connu pour la comédie à sketchs Entre deux draps, dont il est l’auteur principal. Source : MIFO

Ottawa, le 24 avril. Détails et billet sur le site du MIFO.

Arts visuels

Comédie humaine à Toronto

Une nouvelle exposition a débuté jeudi à la galerie d’art torontoise Thompson Landry, qui se spécialise dans les œuvres d’art québécoises. L’exposition Comédie humaine de Michel Blouin sera à l’honneur à l’espace Stone, dans le quartier historique de la Distillerie.

Selon la propriétaire de la galerie, Joanne Thompson, les œuvres du peintre originaire de l’île d’Orléans se distinguent par l’instinct de l’artiste, la liberté d’expression, la riche palette d’émotions et un langage visuel symbolique vibrant. Plus de 40 tableaux orneront les murs de la galerie, jusqu’au 5 mai prochain.

Le monde imaginaire, huile sur toile. Crédit image : Michel Blouin

Toronto, du 18 avril au 5 mai. Détails sur le site de la galerie Thompson Landry.

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RADIO-CANADA – Raphaële Frigon, publié le 18 avril 2024

Les auteurs-compositrices-interprètes Isabelle Mercier, de la Saskatchewan, et Nadia Sylvain, de l’Alberta, représenteront l’Ouest et le Nord canadien au 56e Festival international de la chanson de Granby du 8 au 18 août 2024.

Isabelle Mercier, de la Saskatchewan, et Nadia Sylvain, de l’Alberta, représenteront l’Ouest et le Nord canadien au 56e Festival international de la chanson de Granby.
PHOTO : HANNAH ALEX / JULIANNA DAMER

Mercredi, les organisateurs de Chant’Ouest ont annoncé les noms des lauréates sélectionnées pour les demi-finales du concours québécois.

La Fransaskoise Isabelle Mercier a été sélectionnée à l’issue du tremplin Chant’Ouest. J’ai reçu un appel me demandant si c’était quelque chose que j’aimerais faire , raconte-t-elle. Bien évidemment, j’ai dit oui!

Bien qu’elle soit connue pour ses chansons humoristiques, Isabelle Mercier sait aussi émouvoir les gens avec des chansons d’amour ou historiques.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLE FRIGON

J’ai hâte de rencontrer de nouvelles personnes; un nouveau milieu, un réseau de collaboration que je ne connais pas.

Une citation de Isabelle Mercier, auteure-compositrice-interprète

La musicienne pense que le festival québécois sera prêt à accueillir sa pop western humoristique. J’ai l’impression que les gagnants à Granby ont souvent aussi une personnalité, une image, un style qui peut être éclectique, différent de ce qu’on entend tous les jours, dit-elle.

Elle est enthousiaste à l’idée de partager la scène avec Nadia Sylvain. Quand je la vois sur scène, elle prend plaisir; ça se voit qu’elle aime être là.

Un sentiment identique habite l’artiste franco-albertaine : J’ai vraiment hâte de pouvoir partager l’expérience de Granby avec Isabelle. Ça va être le fun de la revoir, puis encore de se supporter, de travailler ensemble.

Nadia Sylvain est originaire de la petite communauté de Girouxville, au nord-ouest d’Edmonton.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLE FRIGON

Nadia Sylvain, originaire de la région de Rivière-la-Paix, en Alberta, a été choisie à la suite des auditions publiques.

Je suis vraiment contente du soutien que j’ai et que je continue de recevoir de tout le monde, dit-elle. J’espère vous représenter de la meilleure manière possible et faire de mon mieux sur scène, et vous rendre fiers.

J’ai vraiment hâte de rencontrer les gens de partout. Il va y avoir vraiment de belles connexions à faire là-bas.

Une citation de Nadia Sylvain, auteure-compositrice-interprète

Celle dont la mère est originaire de l’Inde et le père franco-albertain affiche avec conviction son attachement à ses origines, elle qui est allée jusqu’à écrire une chanson sur cette interpénétration culturelle.

Avec ce nouveau tremplin, elle espère pouvoir approfondir ses connaissances en musique, en écriture, dans l’industrie et s’exposer à l’industrie au Québec.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 18 avril 2024

Organisé par le Centre culturel Fransaskois, le Festival Fransaskois aura lieu cette année du 5 au 7 juillet 2024 au parc provincial Pike Lake sous le signe de la célébration du 50e anniversaire du mouvement culturel francophone en Saskatchewan.

Gracieuseté

Évènement emblématique de la francophonie en Saskatchewan, le Festival Fransaskois sera cette année l’occasion de souligner le 50e anniversaire du Centre culturel Fransaskois (CCF).

Une vingtaine d’artistes

Organisée sous le thème « Ouest’ern » pour faire un clin d’œil à la culture francophone de l’Ouest canadien, la 41e édition du Festival Fransaskois présentera une vingtaine d’artistes.

Parmi eux, on retrouve des stars de la communauté fransaskoise comme le groupe folk la Raquette à Claquettes ou le rappeur Shawn Jogin tout comme des artistes venus d’ailleurs comme les Franco-Manitobains Andrina Turenne et le duo Toubert et Douzie.

D’autres noms et des surprises seront révélés dans les prochaines semaines selon l’équipe du Festival.

En plus des prestations musicales, de nombreuses activités auront lieu sur le site du festival tout au long de la fin de semaine.

« En plus de faire rayonner les rythmes d’artistes francophones de talent, le Festival fransaskois vous offre des activités pour tous les âges qui feront sourire et applaudir enfants et parents tout en créant des souvenirs magiques qui vous réchaufferont le cœur lors des mois froids de l’hiver. », peut-on sur le site web du Festival.

Comme à l’accoutumée, le Festival Fransaskois aura lieu au parc provincial Pine Lake à une demi heure de route de Saskatoon, la plus grande ville de la Saskatchewan.

Fondée en 1941 par des groupes régionaux du milieu francophone des arts et de la culture en Saskatchewan, le CCF est non seulement à l’origine du Festival Fransaskois, mais plusieurs autres événements. À l’instar de Nouvelle scène, un événement annuel pour révéler de nouveaux talents au sein de la communauté fransaskoise ainsi qu’une programmation scolaire dans les écoles francophones et d’immersion.

Par ailleurs, le CCF se positionne comme une pépinière d’artistes et d’artisans culturels francophones en Saskatchewan, ce qui a permis par exemple la formation de la « Troupe du Jour », l’unique troupe de théâtre francophone de la province.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 17 avril et mis à jour le 18 avril 2024

OTTAWA – Lynn Casimiro débutera son nouveau mandat de présidente-directrice générale du Collège La Cité le 1ᵉʳ juillet prochain, à la suite du départ à la retraite de Lise Bourgeois.

Actuellement, vice-présidente à l’enseignement et à la réussite scolaire de La Cité, Lynn Casimiro compte 17 années d’expérience dans le milieu collégial et universitaire.

Mme Casimiro a eu plusieurs postes à responsabilité, dont ceux de directrice générale du Conseil académique de santé à l’Université d’Ottawa, directrice de l’éducation à l’Institut du Savoir Montfort, et chercheuse à l’Institut de recherche de l’Hôpital Montfort. Depuis 2016, elle occupe le poste de vice-présidente à l’Enseignement et à la réussite scolaire au Collège La Cité, précise l’établissement par voie de communiqué, ce mercredi.

Le comité de sélection révèle d’ailleurs avoir été « très impressionné » par sa candidature.

Ce à quoi Lise Cloutier, présidente du conseil d’administration, a réagi en disant : « Nous sommes convaincus d’avoir choisi la leader qu’il nous faut pour prendre la relève de La Cité. Je suis persuadée que Lynn a toutes les compétences pour diriger le collège et le propulser vers de nouveaux sommets dans la foulée du travail accompli par sa prédécesseure Lise Bourgeois. »

Lise Bourgeois est la présidente directrice générale de La Cité depuis 14 ans. Elle terminera son mandat à la fin du mois de juin. Source : X/ La Cité

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RADIO-CANADA – Natalia Weichsel, publié le 18 avril 2024

Les municipalités de Grey, de Sainte-Anne, de Piney et de Lorne deviendront bientôt membres de l’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM).

Justin Johnson, chef de la direction de l’Association des municipalités bilingues du Manitoba (AMBM) est content que l’AMBM puisse soutenir les municipalités dans leur transition comme nouveaux membres.
PHOTO : RADIO-CANADA / CATHERINE MOREAU

Wayne Anderson, le préfet de Piney, affirme que ce n’est pas la première fois que sa municipalité a tenté de se joindre à l’AMBM.

Il y a environ six ou sept ans, l’AMBM nous a contactés pour savoir si nous voulions nous joindre à eux, explique-t-il. Mais il s’est avéré que notre population francophone n’était pas assez grande à l’époque pour que nous puissions nous joindre à eux, même si on a exprimé notre souhait de le faire.

Il ajoute que, depuis ce temps, l’AMBM a changé de politique afin de permettre aux municipalités ayant un nombre moins élevé de résidents francophones de se joindre à elle.

Nous avons peut-être 10 à 15 % de francophones ici et il n’y a pas de raison pour laquelle nous ne pouvons pas offrir des services en français et en anglais pour améliorer les choses pour tout le monde, affirme-t-il.

Différents niveaux de soutien

Le chef de la direction de l’AMBM, Justin Johnson, précise que les régions concernées sont en train de travailler à l’adoption des règlements municipaux appropriés pour fournir des services dans les deux langues officielles.

On a hâte d’accueillir ces nouveaux membres et de les outiller, de leur permettre d’agir concrètement avec les appuis, les services d’accompagnement qu’apporte l’AMBM, indique-t-il.

Il ajoute que ces quatre municipalités auront accès aux mêmes outils offerts aux membres actuels de l’AMBM.

Justin Johnson indique que ces outils sont offerts dans le cadre d’un modèle ayant pour but d’appuyer le développement des communautés francophones et bilingues au sein des municipalités.

Les municipalités pourront donc fournir des services dans les deux langues officielles au fur et à mesure, sans avoir à dépenser beaucoup d’argent.

Wayne Anderson estime que l’AMBM va aider sa municipalité à plusieurs égards.

Le plus intéressant, c’est que nous n’avons pas besoin de dépenser beaucoup d’argent pour modifier nos règlements municipaux et d’autres choses de ce genre d’un seul coup, estime-t-il. Par exemple, si on adopte un nouveau règlement, nous pouvons l’envoyer à l’AMBM pour qu’ils le traduisent en français et le mettent sur notre site web.

L’association fournit ces traductions gratuitement, ce qui ne coûte donc rien de plus aux résidents, ajoute-t-il.

La richesse de la langue

Le préfet de la municipalité rurale de Sainte-Anne, Richard Pelletier, affirme que sa communauté a décidé de rejoindre l’AMBM pour le maintien de la langue française.

Le fait d’avoir deux langues, surtout la langue française au Manitoba et de la garder, c’est une richesse, c’est un privilège, explique-t-il.

Il ajoute qu’il est d’autant plus important de se rapprocher des autres municipalités bilingues et francophones que le Manitoba est majoritairement anglophone.

S’il y a beaucoup de francophones au Manitoba qui portent attention et qui élèvent leurs voix pour pouvoir garder la langue française, ça va inviter les gens de l’est et les francophones d’ailleurs à venir s’établir au Manitoba, estime M. Pelletier.

C’est un avis partagé par David Beaudry, un conseiller municipal de Piney.

Il explique que tous les membres du conseil municipal étaient pour le fait de devenir membre de l’AMBM et que la préservation de la langue française est une priorité pour tous.

Beaucoup de jeunes ont perdu la langue française.

Une citation de David Beaudry, conseiller municipal de Piney

Je pense que l’Association des municipalités bilingues est prête à aider s’il y a des défis à cet égard, conclut-il.

Avec les informations de Lindsay Aïda Gueï

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 avril 2024

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) voit d’un bon œil la bonification de l’enveloppe du Fonds du Canada pour la présentation suite au dépôt hier du budget fédéral.

Crédit : Pexels.com

Secteur névralgique de la francophonie canadienne, le milieu des arts et de la culture a passé au peigne fin le budget déposé ce mardi. Il en ressort, selon un communiqué du FCCF, une bonification du Fonds du Canada pour la présentation des arts (FCPA) à hauteur de 31 millions de dollars sur deux ans.

Préserver la culture et la langue en milieu minoritaire

« Bien qu’il s’agisse d’un soutien appréciable, la FCCF devra s’assurer qu’une partie de ce financement soit dirigée vers les organismes de la francophonie canadienne et acadienne, complètement absents de la présentation du budget fédéral », commente la Fédération dans un communiqué publié aujourd’hui.

« Le FCPA permet l’accès à une offre culturelle riche et diversifiée. Il joue un rôle vital pour préserver la langue et la culture dans les communautés francophones en situation minoritaire », indique Nancy Juneau, présidente de la FCCF.

Le budget fédéral a apporté d’autres nouveautés. Il s’agit d’une bonification modeste du Fonds du livre du Canada. De plus, le nouveau budget va débloquer un financement visant certaines disciplines, notamment les industries du film et de la musique, et le soutien accordé au Centre national des Arts.

« Cependant, les ressources allouées ne suffisent pas à l’ensemble des besoins. La précarité des emplois, la pénurie de main-d’œuvre et l’augmentation du coût de la vie continuent de fragiliser le milieu des arts et de la culture », tempère la FCCF.

Par ailleurs, l’organisation pancanadienne préconise un retour concernant les modifications au régime de l’assurance-emploi pour les travailleurs autonomes, qui sont majoritaires dans le secteur des arts et de la culture.

Basée à Ottawa, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) se présente comme un défenseur de la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien et acadien depuis plus de 40 ans.

Selon les chiffres les plus récents, le secteur des arts et de la culture en francophonie canadienne et acadienne emploie plus de 36 100 personnes et génère plus d’un 5,63 milliards de dollars annuellement en dehors du Québec.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 17 avril 2024

TORONTO – La ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney et son homologue français, Franck Riester, ont signé une déclaration commune de coopération en vue d’une entente dans plusieurs domaines liés à la francophonie.

La ministre ontarienne des Affaires francophones, Caroline Mulroney, et le ministre français de la Francophonie et des Français de l’étranger, Franck Riester. Source : Ministère des Affaires francophones

La signature est intervenue ce mardi à Toronto en marge du déplacement du premier ministre français Gabriel Attal au Canada. Du voyage dans la délégation française, Franck Riester, son ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, a profité d’une halte en Ontario pour parapher le document.

Les deux parties y expriment une volonté partagée d’optimiser leur coopération dans la culture, l’éducation, la recherche, l’enseignement supérieur, le numérique et la promotion de la langue française. 

Le bureau de la ministre Mulroney évoque « un premier geste » et « une vision commune » préalable à des échanges concrets par le biais d’un protocole d’entente qui interviendra plus tard. « Les liens entre nos gouvernements sont historiques et profonds. Nous travaillons ensemble pour construire l’avenir de la francophonie partout », a déclaré ce mercredi Mme Mulroney sur le réseau social X.

Les deux gouvernements, qui travaillent déjà de concert dans le cadre de l’Organisation internationale de la Francophonie, souhaitent à présent identifier des pistes de collaboration qui puissent mener à des initiatives et des échanges ciblés.

Au-delà de la francophonie, un fort intérêt économique

Il s’agit de la troisième déclaration de coopération francophone, après celles signées avec la Wallonie-Bruxelles à l’automne 2021 et le Nouveau-Brunswick, au début du mois. Plus d’un million de personnes d’origine française résident en Ontario et le marché français constitue un potentiel en termes de tourisme, de culture ou encore d’échanges étudiants.

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