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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 24 mai 2023

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) a tenu une rencontre mardi avec les dirigeants communautaires de Gravelbourg. L’organisme avait comme objectif de mener des discussions pour étudier la possibilité d’accueillir des réfugiés au sein de cette communauté, et ce, à partir de 2025.

L’état actuel des infrastructures communautaires et l’attractivité de la région pour les nouveaux arrivants ont également été au centre des échanges de ces dirigeants communautaires de Gravelbourg.
PHOTO : RADIO-CANADA / LANDON JORGENSON

Selon le directeur général de l’ACF, Ronald Labrecque, il s’agit avant tout de recueillir l’avis des membres de la communauté sur ce projet.

Avec la migration croissante de la population dans le monde entier, les petites communautés comme Gravelbourg doivent comprendre leur capacité de croissance et d’hébergement pour une planification avec succès, peut-on lire dans un communiqué publié par l’organisme.

L’état actuel des infrastructures communautaires et l’attractivité de la région pour les nouveaux arrivants ont donc été au centre des échanges mardi.

La présidente du Musée de Gravelbourg, Toos Giesen-Stefiuk, a souligné que la communauté est accueillante et sympathique et un endroit idéal pour que les réfugiés commencent leur nouvelle vie.

L’ACF ne s’attend cependant pas à ce que la communauté accueille des immigrants francophones, car c’est l’agence gouvernementale Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui détermine le profil des réfugiés ainsi que leur nombre.

Ronald Labrecque estime toutefois que le fait d’être immergé dans une communauté francophone et d’avoir un accès facile à l’éducation en français peut être des facteurs d’encouragement pour les nouveaux arrivants qui souhaitent apprendre la langue.

Une proposition visant à faire de Gravelbourg un centre d’accueil pour les réfugiés devrait être déposée d’ici l’automne prochain à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).

Ronald Labrecque a indiqué que l’ACF aura besoin de lettres de soutien de la part des membres de la communauté pour appuyer cette démarche. Si le projet est accepté, la communauté deviendra une sorte de comité d’accueil pour ces réfugiés.

Selon les données d’IRCC, la Saskatchewan a un quota annuel d’environ 12 000 réfugiés.

Gravelbourg, qui est une petite communauté, a une capacité d’accueillir entre 10 et 15 familles, soit 50 à 60 personnes, chaque année, selon l’ACF.

Avec les informations de Bryanna Frankel

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RADIO-CANADA – Julie Sicot, publié le 23 mai 2023

La Nouvelle-Écosse souhaite attirer de plus en plus de francophones sur son territoire et ils sont toujours plus nombreux à répondre à l’appel de l’Est canadien.

La sixième foire de l’immigration a récemment eu lieu à Halifax. Des membres de l’organisme Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse y ont participé.
PHOTO : GRACIEUSETÉ – HAJAR HAHJOUJI

Lyes Kadiri a franchi le pas en mai 2022. À 45 ans, il est arrivé à Halifax avec sa femme et ses deux enfants de 7 et 15 ans.

Un homme sourit devant l'océan derrière lui.
Lyes Kadiri
PHOTO : GRACIEUSETÉ – LYES KADIRI

Il avait intégré un programme fédéral d’immigration économique et il a débarqué en Nouvelle-Écosse avec un statut de résident permanent, mais sans emploi.

Je suis arrivé en mai. Le premier mois, on a fait de l’acclimatation, on a trouvé une école pour les enfants, des meubles pour l’appartement. J’ai commencé à chercher le deuxième mois, mais pas activement. J’ai vu cette offre d’emploi et j’ai été embauché deux semaines après avoir postulé. Aujourd’hui, je travaille comme commercial dans une entreprise de 200 salariés qui veut se développer sur le marché français, explique-t-il.

Sa femme a également trouvé un emploi quelques semaines plus tard.

Immigration économique

Originaire d’Alger, Lyes Kadiri correspond au profil type de l’immigrant francophone en Nouvelle-Écosse. La majorité d’entre eux proviennent en effet de l’Afrique subsaharienne ou du Maghreb.

Pour l’immigration francophone, ce sont le plus souvent des immigrés économiques formés à l’étranger, des familles avec enfants qui choisissent Halifax par rapport au climat, au style de vie et à la beauté de la région. Ces profils sont pas mal les mêmes depuis plusieurs années, assure Hajar Hahjouji, coordonnatrice à Immigration francophone de la Nouvelle-Écosse, qui a participé à la foire de l’immigration.

La sixième foire s’est déroulée il y a quelques jours à Halifax. Sur place, les nouveaux arrivants pouvaient trouver des informations sur l’emploi, sur le logement et sur l’éducation.

Augmentation fulgurante

La Nouvelle-Écosse continue de vouloir faire croître sa population après avoir dépassé le million d’habitants en 2021.

Des femmes avec leurs bagages dans un aéroport.
L’immigration en Nouvelle-Écosse atteint des sommets. (Photo d’archives)
PHOTO : IMMIGRATION, RÉFUGIÉS ET CITOYENNETÉ CANADA

En 2019, elle a lancé son premier programme consacré à l’immigration francophone, et les résultats sont déjà observables. Au total, 795 résidents permanents sont arrivés en 2022, alors qu’ils n’étaient que 45 en 2014. La province espère atteindre, voire dépasser les objectifs fixés par le fédéral, soit l’accueil de 4,4 % d’immigrants francophones par province en dehors du Québec.

J’avais inclus la Nouvelle-Écosse parmi les provinces qui m’intéressaient, raconte Lyes Kadiri. Le climat semblait plus clément. Halifax est une ville à taille humaine pour ma famille et moi. La nature aussi m’a séduit.

Crise du logement

Le bassin d’emplois francophones n’est pas inexistant, mais il n’est pas suffisant pour répondre à toutes les demandes. Pourtant, ce n’est pas la principale difficulté que rencontrent les arrivants. Il y a une crise du logement à Halifax spécifiquement et le statut d’immigrant n’aide pas, explique Hajar Hahjouji. Les nouveaux arrivants n’ont pas toujours les critères d’admissibilité, par exemple les références, des garants ou des offres d’emploi.

Malgré cela, après un an en Nouvelle-Écosse, Lyes Kadiri ne regrette pas d’avoir traversé l’Atlantique. Je cherchais une qualité de vie : c’est très important pour l’avenir des enfants. Je les voyais mieux dans une université canadienne et, après un an, je me dis que j’ai fait le bon choix. Pour ceux qui veulent travailler, il y a des possibilités, et le Canada a besoin de travailleurs qualifiés et surtout bilingues.

Et Lyes Kadiri dresse un autre bilan, celui du premier hiver passé à Halifax. Il le confesse, il n’a pas été si difficile à vivre. Il suffit d’être bien équipé.

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RADIO-CANADA – Gabriel Nikundana, publié le 3 mai 2023

Plusieurs initiatives sont actuellement menées à Windsor pour aider les demandeurs d’asile dans la communauté francophone. Divers organismes collectent notamment des habits, des livres en français, des jouets ainsi que des meubles et des dons en argent.

Le Comité local en immigration francophone( Clif) et le Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent ont collecté une panoplie d’articles divers destinés aux demandeurs d’asile hébergés dans trois hôtels à Windsor.
PHOTO : GABRIEL NIKUNDANA

C’est une initiative qui vient de ma famille. On est en train de rejoindre toutes nos communautés pour être capable de mieux aider de façon plus efficace, explique Danielle Parent, initiatrice du projet Asylum Seekers Project.

La famille Parent affirme avoir choisi d’aider 20 familles francophones à Windsor.

« On aimerait leur fournir la base nécessaire pour pouvoir commencer à s’établir à Windsor. »— Une citation de  Danielle Parent, responsable du projet Asylum Seekers Project.

Elle a déjà collecté des lits, des matelas, des meubles et du matériel de cuisine.

Selon Mme Parent, la collecte des dons en argent est aussi en cours pour pouvoir fournir le matériel de base complet à chaque famille.

On va utiliser des dons en argent à 100 % pour acheter des produits qui manquent , rassure-t-elle.

Selon elle, lorsque l’une ou l’autre famille quittera l’hôtel, chacune aura tout le matériel nécessaire pour meubler sa maison.

Le Comité local en immigration francophone (CLIF) quant à lui a déjà collecté des habits, et divers articles qui sont stockés dans deux grandes salles.

Selon sa présidente Yasmine Joheir, son organisme prévoit servir plus d’une cinquantaine de familles .

Tout le matériel collecté sera distribué au cours des trois derniers jours de la première semaine de mai.

Selon IRCC, 720 familles ont été transférées à Windsor entre le 30 juin 2022 et le 23 février 2023.

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Une synergie s’impose pour mieux servir

Selon Mme Joheir, le travail en synergie dans la recherche de moyens pour aider les demandeurs d’asile ainsi que des membres des communautés moins nanties produirait de meilleurs résultats.

Avoir un service sous le même toit, je pense qu’on serait beaucoup plus efficace, pense Mme Joheir.

Son organisme travaille en étroite collaboration avec le Windsor Family Health Centre pour collecter et distribuer notamment des poussettes et des sièges d’auto dont les jeunes parents ont besoin pour leurs enfants.

En moyenne, nous avons déjà desservi dix jeunes mamans, explique Mme Joheir.

Elle n’exclut pas de travailler avec Mme Parent.

Bravo pour son initiative et peut être qu’on pourra travailler en équipe. Je lui lance l’invitation, dit Mme Joheir.

« Chacun a une expertise bien définie. Je pense que l’union fait la force. On va démontrer aux bailleurs de fonds qu’on n’a qu’une seule voix et qu’on travaille ensemble pour un meilleur service. »— Une citation de  Yasmine Joheir, présidente du CLIF

De son côté, Mme Parent est en train de réfléchir sur les partenaires potentiels avec lesquels elle pourrais travailler afin de mener à bien son projet familial.

Héros dans l’ombre

Anifa Esther Bangalaso est arrivée à Windsor en mars 2023. Elle salue le travail que les organismes locaux font pour contribuer à la bonne intégration des demandeurs d’asile.

Ces organismes sont des héros dans l’ombre. Ce que je serai peut être demain, ça sera grâce à eux. Parce qu’ il y avait un organisme sur mon chemin, fait-elle remarquer.

Elle est inscrite en 12e année à l’école des adultes du Conseil scolaire catholique providence à Windsor.

« Ma priorité en ce moment est d’aller à l’école, apprendre et avoir un bagage intellectuel pour pouvoir gagner beaucoup d’argent dans le futur. »— Une citation de  Anifa Esther Bangalaso, demandeure d’asile.

Elle espère pouvoir obtenir son permis de travail d’ici trois semaines.

Je peux travailler peut-être vendredi, samedi et dimanche. Lundi je rentre à l’école, insiste-t-elle.

Selon elle, c’est grâce aux Centre communautaires francophone de Windsor-Essex et le CLIF qu’elle a pris une bonne décision. Ces organismes jouent un très grand rôle, conclut-elle.

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RADIO-CANADA – Raluca Tomulescu, publié le 26 avril 2023

Le nouveau plan d’Ottawa sur les langues officielles prévoit des actions pour favoriser l’immigration francophone et renforcer l’apprentissage du français, des mesures chères aux communautés francophones minoritaires du pays.

La ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor, a lancé en mai dernier, à Vancouver, les consultations pancanadiennes pour le plan d’action pour les langues officielles 2023-2028.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXANDRE LAMIC

Le plan de cinq ans dévoilé mercredi par la ministre des Langues officielles, Ginette Petitpas-Taylor, prévoit des investissements de 4,1 milliards de dollars pour les cinq prochaines années.

Le gouvernement accorde une place importante au rétablissement du poids démographique des francophones grâce à l’immigration, le premier pilier du plan, auquel il consacre 137,2 millions de dollars.

Il compte mettre en place une nouvelle politique en immigration francophone en revisitant les engagements actuels du ministère afin de stimuler l’immigration francophone et de favoriser l’établissement et l’intégration d’immigrants d’expression française ou bilingues dans les communautés francophones en situation minoritaire.

Les mesures comprennent un accroissement des efforts de promotion et d’appui au recrutement, un corridor pour la sélection et la rétention d’enseignants de français au Canada et un renforcement de la capacité d’accueil des communautés francophones en situation minoritaire.

L’accroissement des communautés francophones minoritaires par le recrutement d’immigrants est un dossier prioritaire des associations francophones du pays. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) souhaite notamment que la cible d’immigration francophone en milieu minoritaire au Canada soit triplée, pour atteindre 12 % de l’ensemble des immigrants.

Dans un communiqué, la FCFA qualifie les investissements en immigration francophone de majeurs et estime que le nouveau plan quinquennal d’Ottawa donnera aux communautés davantage de moyens pour accueillir et intégrer un nombre plus grand d’immigrants et d’immigrantes d’expression française.

Dans son plan, le gouvernement fédéral souhaite, par ailleurs, renforcer les possibilités d’apprentissage du français tout au long de la vie, une initiative connue sous le nom de continuum en éducation .

Près de 150 millions de dollars sont dédiés à l’appui des provinces et territoires en matière d’éducation dans la langue de la minorité.

Ces fonds permettront, entre autres, d’élargir l’offre de programmes, d’élaborer des outils permettant notamment aux parents de mieux soutenir leurs enfants et d’enrichir les milieux d’apprentissage afin de contribuer à accroître la réussite scolaire des jeunes, écrit Ottawa dans le plan d’action.

Le plan d’action pour les langues officielles est un plan quinquennal visant à promouvoir la vitalité des communautés de langues officielles en situation minoritaire.

L’annonce du plan 2023-2028 survient alors que s’amorcent mercredi, à la Chambre des communes, les débats sur le projet de loi C-13, qui vise à réformer la Loi sur les langues officielles.

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