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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 19 juin 2023

Des résidents de la région desservie par l’école primaire Pubnico-Ouest demandent un nouveau bâtiment.

L’École Pubnico-Ouest accueille les élèves de la 1re à la 6e année depuis une soixantaine d’années.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE CHARLENE D’ENTREMON

Selon eux, le bâtiment datant de 1961 est désuet, difficile d’accès et ne fait rien pour convaincre les jeunes ayants droits d’aller à l’école en français.

L’école est suffisamment grande, mais parce que c’est une ancienne construction, l’inscription et la rétention des élèves sont plus difficiles, confie Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire à l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L..

« On a besoin d’une nouvelle école pour combattre l’assimilation! »— Une citation de  Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire

Il raconte comment le vieil édifice vient avec son lot de défis, en commençant par son manque d’accès pour les personnes avec mobilité réduite. Il souligne aussi des problèmes d’isolation et de ventilation.

On a même trouvé comme isolant de l’herbe à Outardes dans les murs, dit Réal Boudreau.

La ventilation est pauvre et quand il manque de la ventilation il y a de la moisissure qui s’installe.

Réal Boudreau en chemise bleue assis à son bureau.
Réal Boudreau est porte-parole du Comité d’action communautaire bénévole pour une nouvelle École Punico-Ouest.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE RÉAL BOUDREAU

Le grand-père a une petite fille parmi la centaine d’élèves qui fréquente l’école de la 1re à la 6e année. Il a aussi un petit fils qui dans quelques années entrera à l’école et il veut le meilleur pour leur éducation et celle des ayants droit de la région.

La qualité de l’éducation est toujours là, assure-t-il. Il y a un aspect culturel qui ne se retrouve pas dans les programmes d’immersion.

N’empêche qu’il est aussi conscient que l’apparence de l’école peut en décourager quelques-uns.

Les salles de classe manquent de prises de courant, donne-t-il comme autre exemple. On doit parfois recharger les ordinateurs avec des extensions qui ressemblent parfois à des pieuvres.

Réal Boudreau et les autres membres du comité connaissent trop bien les conséquences de l’assimilation dans leur région et ils croient qu’une partie de la solution passe par une école primaire attrayante.

Ce n’est pas seulement l’aspect de la construction, admet Réal Boudreau. Il y a l’aspect de la sauvegarde de la langue et la culture auprès des nôtres, auprès des jeunes.

Des élèves de l'École Pubnico-Ouest font de l'art plastique.
Réal Boudreau, dont la petite fille est en deuxième année à l’école, assure que la qualité de l’enseignement ne souffre pas du bâtiment désuet de l’école.
PHOTO : FACEBOOK/ÉCOLE PUBNICO-OUEST

Le projet d’une nouvelle école à Pubnico Ouest est la troisième priorité du Conseil scolaire acadien provincial (CSAP). Par contre, avec l’annonce d’une nouvelle construction pour l’École des Beaux-Marais, à Chezzetcook, le comité espère monter d’une place.

« On espère de remonter sur la liste, s’il n’y a pas d’autres urgences. »— Une citation de  Réal Boudreau, porte-parole du Comité d’action communautaire

Le comité connaît les besoins sur la Rive-Sud et sait bien que la communauté francophone de Tor Bay espère aussi une école, mais il considère que la région de Par-en-Bas mérite aussi la sienne.

Réal Boudreau dit que la décision est maintenant dans le camp du gouvernement provincial.

D’ici cinq ans on espère que le gouvernement provincial nous aura dans sa mire, dit-il. On sait que ça prend du temps.

Le comité a fait part de ses espoirs au député de la région, qui est aussi ministre des Affaires acadiennes, Colton Leblanc, mais il n’a pas reçu de détails sur la progression du projet.

Le ministre confirme avoirrencontré le comité pour discuter des besoins identifiés pour une nouvelle école.

Je me réjouis de travailler avec le comité, le CSAP et le ministère d’Éducation et du Développement de la petite enfance pour faire avancer ce projet à travers le processus dans l’intérêt de la communauté de Pubnico-Ouest et de la région de Par-en-Bas, a-t-il confié par écrit.

Avec des informations de l’émission Le réveil N.-É. et T.-N.-L.

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RADIO-CANADA – Radjaa Abdelsadok, publié le 25 avril 2023

Un groupe de parents de Niverville souhaite qu’une école francophone soit construite dans leur communauté, qui se trouve à 42 kilomètres au sud de Winnipeg. Ces derniers ont d’ailleurs écrit une lettre à cet effet aux élus de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM).

Si la construction de l’école se concrétise à Niverville, elle accueillerait près de 400 élèves de la maternelle à la huitième année et inclurait un centre licencié de service de garde et d’apprentissage en français.
PHOTO : RADIO-CANADA

Selon eux, la communauté francophone est en pleine croissance à Niverville et elle a grandement besoin d’une école à proximité.

Ils expliquent que plusieurs familles doivent, par exemple, se rendre à l’École Gabrielle-Roy d’Île-des-Chênes pour bénéficier de l’enseignement en français.

Lors d’une entrevue à l’émission Le 6 à 9, le président de la Commission scolaire franco-manitobaine, Bernard Lesage, a rappelé qu’il faudra encore attendre la première pelletée de terre des écoles de Sage Creek et Brandon avant que cette école voie le jour à Niverville.

Le directeur général de la DSFM, Alain Laberge, reconnaît les besoins grandissants de la communauté de Niverville.

« Selon nos données, ils sont environ 80 élèves de Niverville à devoir se rendre à l’École Gabrielle-Roy pour obtenir des services en français. »— Une citation de  Alain Laberge, directeur général de la DSFM

Il rappelle que la construction d’une école à Niverville fait déjà partie des projets de la DSFM, ainsi que d’autres projets similaires à Sage Creek et Brandon.

Alain Laberge ajoute que c’est grâce à la communauté si ce projet est remonté dans l’ordre des priorités de la DSFM.

C’est toujours quelque chose qui est aidant lorsque les parents par eux-mêmes nous signifient leur intérêt pour une école, estime-t-il. Les écoles communautaires, c’est la force de la Division scolaire. C’est là que les parents, les élèves et le personnel travaillent ensemble dans un même but : avoir une éducation de qualité en français.

Si la construction de l’école se concrétisait à Niverville, elle pourrait accueillir de 300 à 400 élèves de la maternelle à la huitième année, selon les projections actuelles données par Alain Laberge. Par ailleurs, une garderie pourrait être attenante à l’école, car quand on ouvre une école, on a habituellement systématiquement une garderie qui s’y attache, rappelle le directeur général de la DSFM.

Dans le cadre du plan quinquennal actuel, la DSFM déposera une demande de projet au ministère de l’Éducation le 1er mai.

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