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Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 mai 2023

La sirène Marina mesure sept pieds et pèse environ 200 livres. Gracieuseté

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Gayle Primeau est une Franco-Ontarienne originaire de Nipissing Ouest. Après une carrière en tant qu’enseignante dans le sud de la province, la retraitée a décidé de revenir à Sturgeon Falls et a commencé à s’impliquer bénévolement au sein de la ville qu’elle dit avoir été délaissée.

LE CONTEXTE  :

Le groupe bénévole indépendant Sturgeon Falls Beautification a été fondé en 2017 par Gayle Primeau, et œuvre à améliorer la ville par la plantation d’arbre, le nettoyage communautaire, la tenue du marché estival du centre-ville… Après la statue de l’esturgeon Stella, le groupe mené par Mme Primeau a acquis Marina, une sculpture de sirène en acier inoxydable.

L’ENJEU    :

Entreposée dans un garage municipal depuis trois ans, Marina, a pu être enfin installée le long du sentier de la baie Minnehaha. L’objectif derrière cette initiative 100 % citoyenne est d’attirer des locaux et des touristes dans la ville du Nord.

« Êtes-vous satisfaite d’avoir enfin pu installer la statue ?

C’est vraiment un soulagement parce que les gens attendaient ça depuis longtemps et que je prends mon rôle très au sérieux. On a fait une plaque aussi pour expliquer comment Marina est arrivée. On l’installera dans une semaine. On va aussi probablement mettre de belles lumières pour la voir la nuit. Et déjà on voit qu’il y a un véritable intérêt des gens : je les vois depuis ma fenêtre qui viennent la contempler depuis deux jours et se prennent en photo devant. C’est beau à voir !

Gayle Primeau a été visité la statue à Massey où réside l’artiste à l’origine de l’œuvre, Laval Bouchard. Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Publié le 10 mai 2023

Des résidents de la région Évangéline souhaitent restaurer les arches et le mausolée de la paroisse.

Les monuments de pierre sont l’œuvre de Cajétan Arsenault, maçon de Mont-Carmel. Deux de ses fils sont morts au champ d’honneur lors de la Première Guerre mondiale.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Des résidents de la région d’Évangéline, à l’Île-du-Prince-Édouard, ont lancé mercredi une campagne de sociofinancement pour sauver les arches et le mausolée de la paroisse. Le coût du projet avoisine 20 000 $.

Les trois arches du village et le mausolée ont été érigés dans les années 1920 à la mémoire du père Pierre-Paul Arsenault, curé dynamique et patriote acadien.

Entrée d'une église au milieu d'un terrain.
La plus imposante des arches a été inaugurée en 1923. Elle sert de cénotaphe en l’honneur des soldats de Mont-Carmel morts pendant les deux guerres mondiales.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

Centenaires, les arches menacent de s’effondrer et le mausolée est en piteux état. Il y a des pierres qui se détachent, qui tombent, et dans le cas du ciment, surtout lorsqu’il est blanc, il y a des morceaux qui tombent, alors tout ça doit être réparé, déclare l’historien Georges Arsenault, président du Comité historique Sœur-Antoinette-DesRoches.

« Ces monuments font partie du patrimoine acadien. Il s’agit non seulement de la paroisse de Mont-Carmel, mais de toute l’île et même de toute l’Acadie. »— Une citation de  Georges Arsenault, historien, président du Comité historique Sœur-Antoinette-DesRoches

La campagne de sociofinancement a été lancée en partenariat avec la paroisse de Mont-Carmel et le Comité historique Sœur-Antoinette-Desroches.

Ç’a été une très grande surprise, puis je suis tellement content que la paroisse de Mont-Carmel accepte ça, dit Georges Arsenault. Pour le tourisme de la région Évangéline, c’est très important que ça soit maintenu et que ces monuments gardent leur beauté.

Un vaillant maçon sur le coup

Si l’argent est un défi, trouver un maçon ne l’a pas été. Au contraire, Dean MacArthur a tout de suite accepté la tâche.

Ce maçon d’origine anglaise ne va pas uniquement restaurer les arches pour qu’elles traversent les siècles, il va faire de même pour le presbytère. Laissée à l’abandon depuis plus de 20 ans, la bâtisse construite en 1902 allait être détruite.

J’ai l’intention de les restaurer [les arches et le presbytère] pour qu’ils traversent les siècles, lance Dean MacArthur, confiant. Je ne pouvais pas accepter de voir ce bâtiment architectural être détruit. Je l’ai donc acheté.

Un homme devant une église au milieu d'un terrain.
Dean MacArthur, expert maçon de l’entreprise DinoMac Masonry, devant le presbytère de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, à l’Île-du-Prince-Édouard.
PHOTO : RADIO-CANADA / JULIEN LECACHEUR

La tâche de restauration s’annonce titanesque : les briques, les murs, les fenêtres, le toit, sans parler de l’intérieur, sont en très mauvais état.

On se donne cinq ans pour terminer ce projet, dit Dean MacArthur, nullement découragé. 

Ensuite, pas question de vendre le presbytère, malgré le coût des réparations, qui est estimé à plusieurs centaines de milliers de dollars.

On veut qu’il serve au tourisme, à l’industrie du cinéma et à la communauté, conclut le maçon.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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