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RADIO-CANADA – Publié le 24 mai 2023

Le conseil scolaire FrancoSud a organisé son premier grand rassemblement culturel à l’École Sainte-Marguerite-Bourgeoys et à l’Université Mount-Royal, à Calgary. L’événement de mercredi a été marqué par des activités sportives, des jeux de société et des spectacles culturels.

Environ 650 élèves ont participé à l’événement, dans une ambiance fraternelle et francophone.
PHOTO : RADIO-CANADA

Quelque 650 élèves ont pris part à l’événement, lors duquel les élèves de la 3e à la 12e année ont participé à des tournois de scrabble, de soccer, de génie en herbe, ou encore à un atelier de musique et de pratique de la chorale.

Le tout dans une ambiance de fraternité et de jovialité entre francophones.

C’est ce que souligne Hilary Kembeau, élève en 9e année à l’École Sainte-Marguerite-Bourgeoys : Ça permet de rencontrer plusieurs personnes.C’est aussi bien de voir qu’il y a d’autres personnes qui parlent [également] le français. 

14 écoles participantes

Créer et renforcer des liens au sein de la communauté francophone était d’ailleurs l’objectif principal de ce rassemblement qui a attiré 14 écoles du conseil scolaire FrancoSud.

« Pour que les élèves puissent avoir le français non seulement dans les livres, mais dans leur cœur, ce genre de rassemblement est vraiment intéressant. »— Une citation de  Erika Tavernari, animatrice culturelle pour les écoles du FrancoSud

Une femme parlant devant un micro.
Pour Erika Tavernari, animatrice culturelle pour les écoles du FrancoSud, ce rassemblement est aussi une occasion de partager la langue française.
PHOTO : RADIO-CANADA

En plus des parties de scrabble qui permettent de renforcer la connaissance de la langue, il y avait également une compétition d’improvisation.

Selon Yoan Barriault, enseignant à l’école francophone d’Airdrie et arbitre d’improvisation, il y a une volonté de revenir à la base, à l’essentiel pour la construction identitaire francophone en milieu minoritaire.

D’après lui, l’improvisation et l’expression artistique font partie intégrante de ce processus.

« Pour s’affirmer comme francophone, il faut être fier de parler cette langue devant les gens. »— Une citation de  Yoan Barriault, enseignant, école francophone d’Airdrie

Yoan Barriault parle devant un micro dans une salle.
Yoan Barriault est enseignant à l’école francophone d’Airdrie et arbitre d’improvisation. Il souligne l’importance d’affirmer sa fierté d’être francophone, surtout dans un milieu minoritaire.
PHOTO : RADIO-CANADA

Isabelle Normandeau, élève en 10e année à l’École de la Rose sauvage, est tout aussi heureuse de cette occasion qui lui a permis de côtoyer tant de jeunes francophones.

De plus, d’après elle, ce moment est une source d’inspiration. C’est vraiment cool de savoir qu’il y a actuellement des personnes qui veulent continuer en français, ça m’inspire à [devenir] enseignante de français.

La journée s’est achevée dans l’après-midi sur une note plutôt spéciale avec un concert au Ross Glen Hall de l’Université Mount-Royal. Une chorale de 160 élèves s’y est produite, ainsi que Jefferson TPoints, un élève de l’École de la Rose sauvage, et l’interprète natif d’Edmonton, Pierre Sabourin.

Avec les informations de Laurence Brisson Dubreuil

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 3 mai 2023

Les francophones de l’Alberta se mobilisent pour mettre en avant leurs enjeux lors des élections provinciales qui auront lieu le 29 mai prochain.

Le drapeau franco-albertin flotte à coté du drapeau canadien. Gracieuseté

Pour les francophones en milieu minoritaire, peser sur la politique provinciale est loin d’être une mince affaires. Surtout lorsqu’il s’agit d’élections provinciales comme en Alberta présentement. C’est la raison pour laquelle l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) a lancé hier une campagne de mobilisation citoyenne des citoyens francophones intitulée « Dites bonjour ! ». Objectif fixé : accroître la visibilité de la francophonie albertaine pendant la campagne électorale provinciale.

« Au fil des ans, nous avons bien vu l’importance de démontrer qu’il y a des francophones aux quatre coins de la province, de soulever les enjeux de nos communautés mais aussi de proposer des pistes de solution. Tous ensemble, nous pouvons assurer que la francophonie albertaine soit une priorité du prochain gouvernement », explique Pierre Asselin, président de l’ACFA.

Six enjeux prioritaires

Concrètement, les citoyens et les organismes franco-albertins sont appelés à contacter et échanger avec les candidats de tous les partis politiques afin de mettre en avant l’un des six enjeux prioritaires identifiés par leur organisme porte-parole. Il s’agit par exemple de l’augmentation de l’offre dans les services de garde et dans les écoles francophones de l’Alberta, un sujet crucial pour les familles et les parents. N’étant pas en reste, l’immigration francophone, l’éducation postsecondaire ainsi que les services en santé et en justice comptent aussi parmi les enjeux prioritaires.

Pour faciliter le déroulement de la campagne « Dites bonjour », l’ACFA a crée une nouvelle page dédiée aux élections sur son site web. On y trouve, entre autres, la liste complète des candidats ainsi que la procédure mise en place par Élections Alberta pour voter en Français.

Notons, enfin, que les enjeux prioritaires des franco-albertins sont le fruit de consultations menées en 2021-2021 et détaillées dans le plan d’actions de la francophonie albertaine 2023-2028.

Tourné vers des solutions, ce dernier se veut aussi une lentille francophone pour les décideurs et les acteurs peu familiers avec les enjeux de la francophonie albertaine.

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RADIO-CANADA – Emmanuel Prince-Thauvette, publié le 3 mars 2023

Le gouvernement du Québec a officiellement inauguré, le jeudi 2 mars 2023, son bureau de Calgary. Cette antenne albertaine est chapeautée par le bureau du Québec à Toronto.

Le Bureau du Québec à Calgary a été inauguré jeudi soir.
PHOTO : RADIO-CANADA / LOUNAN CHARPENTIER

Le bureau du Québec à Calgary est installé dans la métropole albertaine depuis environ un an et demi, mais la pandémie avait retardé son inauguration officielle.

Le ministre québécois responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, dit que le bureau servira principalement à améliorer les relations commerciales entre les deux provinces.

« L’antenne qui est ici, à Calgary, ça sert à la fois les entreprises albertaines qui veulent faire affaire au Québec, et les entreprises québécoises qui les aident à établir les relations, trouver les contacts, » explique-t-il.

« On est des facilitateurs, ici. On met des gens en relation, on les informe sur les différents programmes et puis, on aide à ce que les contrats soient signés et à ce que l’économie prospère. »

— Une citation de Jean-François Roberge, ministre québécois responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne.


Selon les données compilées par le ministère québécois de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie(Nouvelle fenêtre), l’Alberta est la deuxième province en importance dans le commerce interprovincial du Québec, derrière l’Ontario. Les échanges de biens et de services entre les deux provinces s’élevaient à 19,5 milliards de dollars en 2018, ce qui représentait 13,6 % des échanges commerciaux interprovinciaux du Québec.

Julie Fafard, l’attachée commerciale à Calgary, dit vouloir tisser des liens avec des entreprises des secteurs de l’énergie renouvelable, de l’environnement et des sciences de la vie.

Être près des gens d’affaires de Calgary

Le Québec a déjà des bureaux dans plusieurs villes canadiennes, dont Halifax, Moncton, Ottawa, Toronto et Vancouver. Le bureau de Calgary devient donc le sixième à ouvrir ses portes au pays.

Catherine Tadros, la cheffe de poste du Bureau du Québec à Toronto, qui chapeaute également les activités à Calgary et à Vancouver, explique qu’il était primordial de s’installer près des gens d’affaires de l’Alberta.

Il faut connaître les gens, il faut être présent et il faut comprendre les réalités. Il faut comprendre les industries, les besoins que la communauté pourrait avoir, pour être capable de mettre en relation les communautés d’affaires du Québec et de l’Alberta, affirme-t-elle.

« Pour nous, être près de la communauté d’affaires de Calgary, c’était vraiment très important. » — Une citation de  Catherine Tadros, cheffe de poste du Bureau du Québec à Toronto

Le conseiller municipal calgarien André Chabot, qui était présent à l’inauguration, s’est dit « très content » de l’ouverture de ce nouveau bureau. Il espère également qu’un meilleur dialogue interprovincial pourrait faciliter l’exportation de certaines marchandises albertaines.

Avoir une meilleure relation avec Québec, c’est très important pour nous, parce qu’on a eu des problèmes, surtout envers l’énergie, pour la production de notre énergie et puis la livraison à l’est, mentionne-t-il.

Le bureau de l’attachée commerciale du Québec à Calgary, Julie Fafard, est situé dans la tour Ampersand, au centre-ville de Calgary.
PHOTO : RADIO-CANADA / LAURENCE BRISSON DUBREUIL

L’attachée commerciale à Calgary Julie Fafard rappelle également que le Québec a déjà eu un bureau en Alberta, qui se trouvait alors à Edmonton. Il a cependant fermé ses portes en 1995, faute de financement.

Elle affirme également que cette présence du Québec sur le territoire albertain sera l’occasion de rapprocher les communautés québécoise et franco-albertaine.

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