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RADIO-CANADA – Publié le 2 mars 2024

Un rêve vieux d’une quarantaine d’années pourrait bientôt devenir réalité.

Des émissions produites et animées par des élèves des institutions francophones occuperaient une partie de la programmation. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / CINEMATICFILM

Des membres de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard souhaitent mettre sur pied la première station de radio communautaire de langue française de leur province.

Il s’agit d’un projet qui a été discuté à plusieurs reprises à l’île, mais qui ne s’est jamais concrétisé.

Pour Paul D. Gallant, idéateur du projet, cette station diffuserait uniquement sur le web avec un studio temporaire en attendant une licence pour diffusion sur la bande FM.

Au mois de juin, on a tâté le terrain. On a fait un test, on a fait les premières consultations, explique-t-il. On a dit : c’est-tu encore pertinent, c’est-tu encore une bonne idée?

Il organise une série de quatre séances d’information pour échanger avec la communauté sur cette initiative.

Paul D. Gallant, le 2 mars 2023 à Wellington, à l’Île-du-Prince-Édouard.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

M. Gallant estime que cette radio serait une manifestation concrète de la culture francophone de l’île. C’est pas assez d’avoir une école où ce que c’est que t’apprends à écrire en français. Il faut que tu vives ta construction identitaire dans la communauté, déclare-t-il.

Pour la journaliste Marcia Enman, directrice de La Voix acadienne (Nouvelle fenêtre), la création d’une radio communautaire francophone est un rêve qui date au moins des années 1980.

Je pense qu’on avait de la misère à avoir des fonds pour des employés, dit-elle. Faire fonctionner quelque chose avec juste des bénévoles, ce n’est pas évident.

Les responsables du projet de radio estiment que 40 000 $ sont nécessaires pour démarrer les activités.

Des émissions produites et animées par des élèves des institutions francophones occuperaient une partie de la programmation.

Ce serait un élément important pour la vitalité de cette radio, selon Darlene Arsenault, enseignante à la retraite. Pour moi c’est important que ça soit inséré dans le curriculum, pour ne pas perdre de vue la continuité et puis la formation qu’on peut donner aux jeunes.

Si tout va bien, la radio communautaire sera lancée sur le web cet été, et un studio permanent verrait le jour à l’intérieur de la nouvelle École Évangéline en 2027.

D’après le reportage de Gabrielle Drumond

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RADIO-CANADA – Réal Fradette, publié le 5 mars 2024

Inspiré par le comité citoyen qui milite pour un changement de nom de l’Université de Moncton, un groupe de résidents demande à la Ville de Québec de débaptiser l’avenue Moncton.

Un portrait de l’officier britannique Robert Monckton peint par Thomas Hudson.
PHOTO : PRINT COLLECTION, MIRIAM AND IRA

Gaëtan Ruest, diplômé de l’Université de Moncton à la fin des années 1960, est l’instigateur du mouvement qui vise à rayer le nom de l’officier britannique Robert Monckton du paysage de la capitale québécoise.

Si son nom fait aujourd’hui polémique, c’est parce que ce colonel a joué un rôle actif dans la déportation des Acadiens et a participé à plusieurs batailles au Québec. Robert Monckton a fait des dommages de Gaspé jusqu’à Québec. Il a combattu aux côtés de James Wolfe dans la bataille des plaines d’Abraham. Il a dévasté la Rive-Sud de Québec. Il a brûlé des maisons, des granges, des récoltes, explique Gaëtan Ruest.

Gaëtan Ruest a été maire d’Amqui pendant 19 ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS DESCHÊNES

Pour le porte-parole du comité québécois, leur requête n’est pas un capriceIl ne faut pas avoir peur de poser des gestes pour se libérer. Ça fait trop longtemps qu’on marche les genoux pliés, le dos courbé et à quatre pattes pour faire plaisir à ceux qui nous imposent leur mépris, poursuit-il.

Le groupe se prépare à présenter ses doléances à la Commission de toponymie du Québec et espère la convaincre de changer le nom de cette avenue qui va du Chemin Sainte-Foy jusqu’aux plaines d’Abraham, en traversant le boulevard René-Levesque.

Parmi les membres du comité, il y a Jacques Joli-Cœur, qui a été maire suppléant de la capitale québécoise au début des années 2000, et Marie-Anne LeBlanc, de l’Association acadienne de la région de Québec.

C’est la quatrième fois en 25 ans qu’un groupe tente de faire changer le nom de l’avenue Moncton qui a été baptisée en 1932, précise le porte-parole québécois.

Remplacé par Beausoleil Broussard

Le comité n’arrive pas les mains vides. Il propose de changer le nom de Moncton par celui de Beausoleil Broussard, soulignant son importance historique nationale.

L’arrivée de Joseph Broussard en Louisiane à la tête d’un groupe d’Acadiens, interprétation artistique de Robert Dafford réalisée en 1995.
PHOTO : ACADIAN MEMORIAL FOUNDATION/ROBERT DAFFORD

Il occupe une place de choix dans la mémoire collective des Autochtones et des Acadiens. Il a été un meneur acadien de la résistance face à la Déportation. Son comportement a été aux antipodes de celui, génocidaire, de Robert Monckton, clame celui qui a été maire d’Amqui pendant 19 ans.

Des observateurs intéressés en Acadie

Ce mouvement est suivi de près par le Comité citoyen pour le nouveau nom de l’Université de Moncton, dont la dernière demande en date a été écartée par l’établissement en décembre dernier. Le nom de l’Université a fait débat au moins à 13 reprises depuis sa création, en 1963.

Lise Ouellette, co-porte-parole du comité, trouve la démarche québécoise intéressante.

Ça montre que nous ne sommes pas seuls. […] Ça s’inscrit dans une tendance à l’affirmation de la décolonisation et une affirmation identitaire linguistique, dit-elle.

Les deux groupes expliquent qu’ils n’ont pas de stratégie concertée et qu’aucun des deux groupes n’a appuyé l’autre. Si le comité de l’Université de Moncton veut nous appuyer, on va accepter avec plaisir, souligne Gaëtan Ruest.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 4 mars 2024

OTTAWA – Les Rendez-vous de la francophonie (RVF) ont officiellement été lancés vendredi dernier à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins (LNSGD) d’Ottawa. L’événement, chapeauté par la Fondation dialogue, prévoit de nombreuses activités pour souligner le Mois de la Francophonie partout au pays, pendant tout le mois de mars.

La députée fédérale d’Orléans, Marie-France Lalonde, prononce un discours à l’ouverture des Rendez-vous de la francophonie. Crédit image: Rachel Crustin

Plusieurs personnalités de la francophonie ontarienne étaient réunies pour assister à un cocktail dînatoire, suivi du premier arrêt de la tournée Juste pour rire des RVF, qui réunit des humoristes provenant de différentes provinces. Les porte-paroles Micheline Marchildon et LeFLOFRANCO étaient aussi sur place. ONFR les a rencontrés.

Pour LeFLOFRANCO, le rôle de porte-parole est une suite logique à une année 2023 qui marquait clairement une ascension dans sa carrière. L’artiste ottavien s’efforce de démontrer de la gratitude aussi souvent que nécessaire. Il n’était donc pas étonnant de l’entendre raconter sa réaction lorsqu’il a appris que la Fondation dialogue l’avait choisi. « Surpris, honoré. C’était un beau moment. J’ai su ça pendant que j’étais à Québec, en train de faire mon plus grand spectacle en carrière. (…) C’était très excitant. »

LeFLOFRANCO performera d’un océan à l’autre pendant le mois de mars. La tournée des RVF lui permettra de visiter des coins de pays pour la toute première fois, comme la Saskatchewan, l’Île-du-Prince-Édouard et le Nunavut. Le rappeur est enthousiaste à l’idée de « propager mon amour pour la musique, la langue française, et d’aller voir nos francophones dans d’autres provinces et territoires et de connecter avec eux ». Il souligne aussi que son public compte des anglophones et francophiles, un atout pour les RVF qui veulent célébrer la francophonie avec tous les Canadiens.

Les porte-paroles des RVF 2024, Micheline Marchildon et LeFLOFRANCO. Crédit image : Rachel Crustin

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 1er mars 2024

Une quarantaine de leaders de la francophonie canadienne ont rencontré à Ottawa de nombreux députés, sénateurs et ministres ce jeudi 29 février 2024 afin de faire avancer de nombreux dossiers importants.

Présidences et directions générales ont été enthousiastes à l’idée de sensibiliser les parlementaires à Ottawa – Crédit : FCFA

L’enthousiasme des leaders de la francophonie canadienne était perceptible en cette matinée hivernale du jeudi à l’Hôtel Lord Elgin, situé à quelques encablures de la colline parlementaire.

En effet, ce n’est pas tous les jours que ces représentants venus des quatre coins du Canada ont l’opportunité de rencontrer des députés, des sénateurs et des ministres.

D’ailleurs, l’objectif essentiel de la journée Équipe Francophonie est de permettre aux 21 membres provinciaux, territoriaux et sectoriels de la FCFA d’être au cœur de son action de lobbying citoyen.

Éclairer la lanterne des parlementaires

Cette année, plus d’une trentaine de députés, sénateurs et conseillers politique ont été ciblés par Équipe Francophonie. Issus de différentes régions et sensibilités politiques, ces parlementaires ont été soigneusement choisis par l’équipe politique de la FCFA.

C’est le cas par exemple du vice-président de la Chambre des communes et député acadien de la Nouvelle-Écosse Chris d’Entremont.

Ce député influent du caucus conservateur a rencontré la présidente de l’Alliance des femmes de la francophonie acadienne (AFCC) Nour Enayah et le directeur général de l’Association francophone du Nunavut (AFN) Christian Ouaka.

Lui-même issu d’une communauté francophone en milieu minoritaire, Chris d’Entremont a attentivement écouté les doléances et les messages clés de ses deux interlocuteurs.

Règlements de la nouvelle loi sur les langues officielles, immigration francophone, continuum en éducation, financement des organismes et des services en Français sont, entre autres, les thématiques discutées lors de la rencontre.

Le vice-président de la Chambre des communes Chris d’Entremont entouré de Christian Ouaka du Nunavut et Nour Enayeh de la Colomnbie-Britannique – Crédit : Francité

Francité a pris part a une autre rencontre parmi les 35 rencontres planifiées pour la journée. Ministre du Cabinet fantôme responsable des Langues officielles pour le parti conservateur, Joël Godin a rencontré quatre membres de l’Équipe Francophonie.

Il s’agit de la présidente de la Société santé en Français (SSF) Anne Leis, la directrice générale de l’organisme provincial des francophones de l’Alberta (ACFAS) Isabelle Laurin, la présidente de la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAF) Solange Haché ainsi que son directeur général Jean-Luc Racine.

Ces derniers avaient une demi-heure pour présenter leurs demandes. À la fois cordiale et détendue, l’ambiance était idéale pour parler en toute franchise.

De gauche à droite : la présidente de la FAAF Solange Haché, la présidente de la SSF Anne Leis, le député conservateur Joël Godin, la directrice générale de l’ACFAS Isabelle Laurin et le directeur général de la FAAF Jean-Luc Racine.

Sans trop rentrer dans les détails de la cuisine interne, les quarantaine de membres d’Équipe Francophonie ont structuré leur argumentaire en trois volets.

À savoir : souligner l’apport des parlementaires dans les gains majeurs obtenus avec la nouvelle loi sur les langues officielles, rappeler que le travail n’est pas terminé et présenter des conditions gagnantes pour l’avenir de la francophonie.

Chaque membre de l’équipe pouvait illustrer les messages collectifs avec une réalité propre à sa province ou territoire ou son secteur d’activité.

Selon plusieurs leaders rencontrés par Francité, l’exercice était payant comme lors des éditions précédentes de la journée.

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RADIO-CANADA – Raphaëlle Laverdière, publié le 1er mars 2024

Un chercheur et auxiliaire d’enseignement du Minnesota a lancé un appel aux communautés francophones canadiennes sur Reddit, afin de répertorier les dialectes et accents régionaux.

William McMillan a étudié la traduction pendant deux ans à l’Université de Saint-Boniface. Il se passionne pour les langues et les dialectes régionaux.
PHOTO : WILLIAM MCMILLAN

Après un séjour en France et deux ans d’études à l’Université de Saint-Boniface, à Winnipeg, William McMillan a contribué à développer un cours sur l’évolution de la langue française qui est destiné aux étudiants de l’Université du Minnesota Duluth.

Les leçons explorent en particulier les évolutions de la langue au temps de l’époque coloniale.

C’était là où on a vu beaucoup sur l’évolution de la langue française, spécialement dans les régions comme le Canada où on a vu des vagues multiples d’immigration des pays francophones, explique-t-il.

Je trouve que la francophonie au Canada, c’est l’une des communautés linguistiques du monde les plus intéressantes. C’est rare de voir une langue qui peut survivre si longtemps dans des lieux hyper isolés ou séparés les uns des autres […] dans un pays majoritairement anglophone, ajoute William McMillan.

Une diversité canadienne mal connue aux États-Unis

Toutefois, la diversité de la francophonie canadienne demeure, d’après lui mal, connue de la communauté étudiante minnesotaine.

Les étudiants ne savent pas trop qu’il existe du français hors du Québec, affirme William McMillan. À un moment donné, je me suis dit qu’en fait, la façon pour montrer la diversité, c’est montrer aux étudiants des entrevues avec des Franco-Canadiens différents.

Puisqu’il connaissait peu de francophones hors du Québec et du Manitoba, William MacMillan s’est tourné vers la plateforme Reddit pour dénicher des locuteurs.

La semaine dernière, il a lancé un appel aux francophones à travers les pages des différentes provinces canadiennes en leur demandant de répondre à un court sondage (Nouvelle fenêtre) pour décrire les particularités de leur dialecte et de la culture de leur région.

Je pense qu’il y a des points de vue du monde et des interprétations de la culture et de l’humanité qui se trouvent dans ces langues.

Une citation de William McMillan, chercheur et auxiliaire d’enseignement à l’Université du Minnesota Duluth

En quelques jours, le chercheur a reçu une centaine de réponses. Parmi les répondants, une quarantaine de personnes ont accepté de lui accorder une entrevue.

Je n’avais pas prévu qu’autant de personnes répondraient. Je pense que dans la première journée, il y a plus de soixante personnes qui ont répondu de tout partout au Canada. C’est énorme! C’était incroyable, se réjouit-il.

À partir des réponses recueillies et des entrevues, William McMillan souhaite créer une carte interactive où les étudiants pourront écouter les locuteurs en cliquant sur divers points géographiques.

La base de données sera également intégrée à une application éducative développée par un de ses collègues, où seul le dialecte parisien est accessible à l’heure actuelle.

Quand j’étais à l’Université de Saint-Boniface, la moitié de mes ressources et de mes livres venaient du Québec ou bien de la France, raconte William McMillan. Avec ces nouvelles données, il souhaite préserver les dialectes régionaux tout en créant des ressources locales et diversifiées.

Une langue de petites nuances et de grandes différences

C’est tellement intéressant d’avoir l’occasion de parler avec des gens de différentes parties du Canada et voir les petites nuances et les grandes différences, raconte William McMillan.

À partir des réponses qu’il a reçues jusqu’ici, le chercheur peut déjà identifier certaines tendances et des particularités régionales.

Au Québec, les régions de l’Estrie et la Ville de Québec, bien que peu éloignées géographiquement, se distinguent au plan langagier, affirme William McMillan. Et on ne voit pas trop ça avec l’anglais.

Les accents de la Beauce et du Saguenay-Lac-Saint-Jean possèdent également des caractéristiques marquées, croit-il.

Toutefois, la province qui l’intéresse le plus est le Manitoba. Grâce à ces différentes vagues d’immigration, chaque village a développé son propre dialecte et accent, explique-t-il.

Les accents de Notre-Dame-de-Lourdes et de Saint-Laurent sont notamment identifiés par les participants comme étant les plus typés de la province.

Des gens m’ont dit : je peux dire d’où vient une personne simplement en l’entendant dire maman ou papa.

Une citation de William McMillan, chercheur et auxiliaire d’enseignement à l’Université du Minnesota Duluth

Parmi les participants manitobains, des habitants de Winnipeg, Notre-Dame-de-Lourdes, Lorette et Sainte-Anne ont participé au sondage.

William McMillan espère continuer à recevoir des réponses, en particulier provenant de la Saskatchewan, de Terre-Neuve et des communautés de langue michif.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 29 février 2024

Février est le Mois du patrimoine en Ontario français. Mais qu’est-ce qu’un patrimoine et est-ce que les Franco-Ontariens connaissent bien le leur?

Capture d’écran de la vidéo

La reporter Rachel Crustin a sillonné les rues d’Ottawa pour tester les connaissances des citoyens sur différents éléments du riche patrimoine franco-ontarien, des explorateurs de la première heure aux symboles forts de notre culture.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 27 février 2024

Prévue ce jeudi 29 février 2024 par la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA), la journée Équipe francophonie permettra à des leaders communautaires de partout au pays d’aller à la rencontre de députés, de sénateurs, et de ministres à Ottawa pour échanger autour des priorités du moment.

Pexels.com

Si les québécois bénéficient d’une grande influence à Ottawa à travers des dizaines de députés et de sénateurs élus au Québec, les francophones en milieu minoritaire ont leur propre recette pour se faire entendre.

Une petite machine politique bien huilée

Organisée au moins une fois par année, la journée Équipe francophonie est l’un de ces nombreux outils déployés par la FCFA et ses membres pour se donner voix au chapitre à Ottawa.

En tant que gardien des intérêts des communautés francophones et acadienne à Ottawa, la FCFA pilote cette démarche au profit de ses membres dispersés dans neuf provinces et trois territoires.

Le mode opératoire est simple. Les présidences et les directions générales d’organismes francophones forment de petits groupes qui vont à la rencontre des élus issus d’Ottawa.

Pendant une journée entière, des leaders de la francophonie vont plaider pour les intérêts de leurs collectivités à travers des rencontres planifiées à l’avance.

Ils seront accompagnés par l’équipe politique de la FCFA bien avant le jour J. Une équipe composée d’experts confirmés et rodés à ce genre de démarches.

Des membres d’Équipe Francophone avec les sénateurs québécois Miville-Dechêne (au milieu) et le sénateur Forest-Riki (à droite) lors d’une journée en novembre 2018

Sachant que le dossier du renouvellement de la loi sur les langues officielles avait dominé pendant quelques années les échanges avec les élus à Ottawa, cette année les représentants de la francophonie porteront d’autres dossiers.

Les participants à l’Équipe francophonie mettront en avant la nécessité de consolider et pérenniser les gains politiques majeurs obtenus récemment par les francophones.

Il s’agit tout d’abord de veiller à l’application de la nouvelle loi sur les langues officielles et s’assurer qu’elle produit les résultats escomptés pour renverser le déclin du français.

De plus, la journée Équipe francophonie sera l’occasion de communiquer aux acteurs politiques et au gouvernement d’Ottawa des propositions concrètes conçus par et pour les francophones dans différents domaines.

Afin de garantir l’harmonie, la cohérence et la pertinence des messages à retenir, une séance de breffage a lieu la veille de la journée.

Plus de détails à venir lors de notre couverture prévue de l’événement.

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RADIO-CANADA – Publié le 25 février 2024

Les 165 déléguées et délégués membres de l’Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens (AEFO) ont élu Gabrielle Lemieux à titre de nouvelle présidente provinciale. Ils étaient réunis en congrès à Ottawa dimanche. La présidente actuelle, Anne Vinet-Roy, cédera les rênes de l’organisation à Mme Lemieux le 1er septembre prochain.

Gabrielle Lemieux, une enseignante de la région de Sudbury, a été élue présidente de l’AEFO. (Photo d’archives)
PHOTO : @AEFO/TWITTER


Je me sens privilégiée de servir et de représenter les quelque 12 000 membres de l’Association
, a déclaré Gabrielle Lemieux par voie de communiqué dimanche. Je compte exercer un leadership rassembleur et miser sur la concertation des forces de chacune et de chacun pour bâtir, ensemble, l’AEFO de l’avenir, plus juste, plus équitable et plus diversifiée.

Mme Lemieux est enseignante dans la région de Sudbury. Elle compte 15 ans d’expérience dans le domaine de l’éducation. Elle est actuellement première vice-présidente du conseil d’administration de l’AEFO.

En entrevue, elle demande d’entrée de jeu un « meilleur financement » pour certains services publics. Il nous faut un financement adéquat pour les services publics en éducation, en santé mentale, en petite enfance, avance la nouvelle présidente.

Gabrielle Lemieux en profite pour saluer le recul du gouvernement ontarien quant au projet de loi 124. À la suite de deux revers devant les tribunaux, le gouvernement Ford a finalement décidé d’abroger la loi qui imposait un plafond de 1 % aux augmentations salariales annuelles de tous les employés de la fonction publique pour une période de trois ans.

C’est une belle victoire pour le mouvement syndical en Ontario, se réjouit Mme Lemieux.

Anne Vinet-Roy, dont le mandat à la présidence de l’AEFO se terminera le 31 août, esquisse les défis qui attendent la nouvelle présidente. Au premier chef figure celui de la pénurie de main-d’œuvre.

C’est un gros dossier auquel on travaille depuis très, très longtemps et qui est loin d’être résolu. On avait émis [il y a] longtemps une série de recommandations sur lesquelles le gouvernement n’agit malheureusement pas très rapidement, déplore Mme Vinet-Roy.

Environ 12 000 enseignants, enseignantes et membres du personnel de soutien scolaire sont membres de l’AEFO.

Avec les informations de Rebecca Kwan

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 22 février et mis à jour le 23 février 2024

OTTAWA – Sept ans se sont écoulés depuis lEP Or et Flamme (2017), qui lui avait valu le Trille or Découverte en 2019. Depuis, si vous pensez que Kimya a changé, c’est parce qu’il a grandi, comme le scande le rappeur dans La légende, la première pièce du nouvel album. Enfer et paradis sera lancé ce vendredi à Quatrième salle du Centre national des arts (CNA). ONFR s’est entretenu avec l’artiste d’origine congolaise, qui fête ses 20 ans au Canada cette année.

Kimya en performance pour l’émission Lendemain de veille TFO, en 2023. Crédit image: Stéphane Bédard

Le titre Enfer et paradis fait référence au travail personnel que Kimya a dû faire dans les dernières années, après une entrée remarquée et non calculée dans le monde de la musique, période dans laquelle s’entremêlaient un désir de revendication, des enjeux familiaux et une rage de faire carrière. « Tout est arrivé trop vite et par la suite, je ne savais plus quoi dire. J’ai dû prendre du recul pour apprendre à me connaître et à mieux connaître l’industrie musicale. »

Dualités implicites

Ce n’est pas consciemment que Kimya a choisi des duos d’éléments pour nommer ses projets, Or et flamme et Enfer et paradis. Mais son œuvre est parsemée de dualités, à commencer par les identités congolaises et franco-ontariennes.

« Je trouve que ça vit très bien ensemble. Il y a des fois où je milite pour mes droits en tant que Franco-Ontarien, et des fois où je milite pour mes droits en tant que Congolais. (…) C’est certain que ce ne sont pas les mêmes réalités, ce sont deux combats complètement différents, mais ça fait partie de ma nouvelle identité en étant ici. »

Kimya lors de l’émission Lendemain de veille TFO en 2023. Crédit image : Stéphane Bédard

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RADIO-CANADA – Gavin Boutroy, publié le 19 février 2024

Avec le démantèlement des palissades du Fort Gibraltar cette année, le parc du Voyageur a une apparence décidément différente. Cela n’a pas empêché qu’il y ait une forte affluence au Festival du Voyageur en cette Journée Louis Riel, avec un temps particulièrement clément.

Sans palissade, les bâtiments à l’intérieur du Fort Gibraltar sont plus visibles. Les tours maintiennent l’apparence de fort d’époque du lieu.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Le fort, reproduction d’un fort de l’époque de la traite des fourrures, était anciennement entouré d’une palissade de 5,50 mètres. Aujourd’hui, elle a été remplacée par une clôture qui fait un peu moins de la moitié de cette hauteur, après l’effondrement d’une passerelle, en 2023.

L’effondrement de la passerelle du Fort Gibraltar le 31 mai, a blessé 17 enfants et 1 adulte. Les enfants de cinquième année de l’école privée St-John’s-Ravenscourt étaient alors en visite scolaire sur place.

Les familles de deux des enfants ont poursuivi en justice la Ville de Winnipeg et le Festival du Voyageur. Ces derniers nient être responsables des blessures.

Une inspection effectuée dans les heures suivant l’incident et obtenue dans une demande d’accès à l’information indique qu’il semble qu’une poutre de soutien était pourrie et qu’elle a cédé, ce qui a mené à l’effondrement de deux sections de la passerelle située à l’extrémité nord du fort.

Une autre inspection a été effectuée le lendemain pour examiner de plus près les poutres, les colonnes et la palissade, selon les documents. Cette deuxième inspection a donné lieu à la découverte des preuves de dommages d’insectes (possiblement des fourmis charpentières) et de pourrissement général de bois à plusieurs endroits.

Finalement, le Festival du Voyageur a annoncé que l’entièreté des palissades et de la passerelle serait démolie. Après le festival 2024, au printemps, l’organisme consultera la communauté pour conceptualiser un nouveau fort.


Cette clôture remplace temporairement l’ancienne palissade du mur nord du fort, qui a été démolie après l’effondrement d’une passerelle l’été dernier.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Sur une des clôtures du fort, l’autorisation de la Ville permettant au Festival de remplacer la palissade de 5,50 mètres par une clôture de 2,40 mètres.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Une vue du Fort Gibraltar depuis la colline, où se trouvaient auparavant les glissades. Tout comme la palissade, elles ont été enlevées.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Cette tour, qui faisait auparavant le bonheur d’enfants s’imaginant dans une escarmouche de l’époque de la traite des fourrures, est maintenant fermée au public. Elle permettait d’accéder à la passerelle qui s’est effondrée.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

S’il n’y a pas beaucoup de neige pendant le plus grand festival hivernal de l’Ouest canadien cette année, il y en avait suffisamment pour les jeux du Voyageur, dont le hockey-bottine. PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

La surface de hockey bottine était toujours pleine de joueurs de toutes les générations.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Avec le temps clément, il y avait foule au Festival du Voyageur en ce jour férié.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Faute de neige, cette année, certaines sculptures ont été réalisées avec d’autres matières, dont du foin et des branches de sapin. PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

En raison du manque de neige, certains ont aussi tenté de faire des anges dans la paille, avec un succès relatif. PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Un petit garçon subjugué après avoir découvert la tire d’érable pour la première fois.
PHOTO : RADIO-CANADA / GAVIN BOUTROY

Barney Morin embrasse la présidente de l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba, Paulette Duguay, après la procession de drapeaux métis au Fort Gibraltar.
PHOTO : RADIO-CANADA / THIBAULT JOURDAN

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 février 2024

Relevant jusqu’à récemment du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC), l’équipe de la francophonie canadienne est passée, le lundi 19 février 2024, sous l’aile du ministère de la langue française.

Un vent de changement souffle au Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC).

Son équipe chargée de la francophonie canadienne a été officiellement rattachée au ministère de la Langue française lundi dernier.

De ce fait, la coordination de la Politique du Québec en matière de francophonie, la gestion du Programme d’appui à la francophonie canadienne (PAFC) de même que la responsabilité administrative du Centre de la francophonie des Amériques sont dorénavant confiées au ministre de la Langue française Jean-François Roberge.

« Cette réorganisation administrative vise à renforcer l’expertise, la cohérence et la synergie des interventions du gouvernement du Québec au bénéfice de la langue française au Québec et au Canada », indique un communiqué du SQRC.

Détail important à noter : toutes les demandes de soutien financier soumise au SQRC seront traitées de manière habituelle pendant la période de transition. Les partenaires et les demandeurs de la francophonie canadienne devront continuer d’utiliser la plateforme SQRC Subventions.

Pour rappel, les relations du Québec et la francophonie canadienne ont connu un virage dans les dernières années avec l’adoption d’une nouvelle politique en la matière.

Parmi les actions phares de cette politique, il y a lieu de noter l’organisation de l’événement annuel Mobilisation Franco et la désignation de la journée québécoise de la francophonie canadienne le 22 mars de chaque année.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 22 février 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Alors que les auteurs franco-ontariens se rassemblent au Salon du livre de l’Outaouais jusqu’à dimanche et au Salon du livre de Toronto la semaine prochaine, d’autres types d’arts se déploient partout afin de raconter des histoires à travers la province, qu’elles soient improvisées, contées ou filmées.

Jonathan Dion animera la nouvelle soirée d’humour mensuelle au Domaine Mallity. Crédit image: Lexine Ménard.

Humour

Le retour des blagues

Une nouvelle soirée d’humour voit le jour à Hammond, dans l’Est ontarien. Mais le Domaine Mallity a déjà été, dans une autre vie et sous un autre nom, l’hôte d’une soirée semblable. C’est désormais tous les derniers jeudis du mois que les humoristes francophones se succéderont dans une soirée animée par Jonathan Dion. La toute première édition accueillera sur scène l’animateur de l’ancienne version (les 4 saisons de l’humour), Phil Brown, ainsi que l’animatrice du Bordel Comédie Club, Évelyne Roy-Molgat. Les trois Franco-Ontariens seront rejoints par la tête d’affiche Joe Guérin.

Jonathan Dion est originaire de Clarence Creek. Crédit image : Lexine Ménard

Hammond, le 29 février. Détails et billets sur la plateforme Eventbrite.

Conte

Dégustation et histoires

L’agenda de Djennie Laguerre semble bien rempli ces temps-ci. C’est à Barrie qu’on pourra la voir ce samedi lors d’une soirée de conte théâtral. Les kriks et les kraks résonneront au Centre Sandbox dès 19h30. La soirée de contes est précédée d’une dégustation de nourriture caribéenne (dès 18h30) et suivie d’une discussion avec l’artiste franco-ontarienne d’origine haïtienne. L’activité est organisée par La Clé de la Baie dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs.

Djennie Laguerre est une comédienne et conteuse haïtienne et franco-ontarienne. Source : La Clé de la Baie

Barrie, le 24 février. Détails et billets sur le site de La Clé de la Baie.

Le monde artistique selon Pier Paquette

Le Théâtre du Nouvel-Ontario (TNO) est fin prêt pour sa production maison professionnelle de l’année. Le comédien sudburois Pier Paquette revisite les œuvres qui l’ont marqué à travers les années dans Le château intérieur, présenté de jeudi à samedi.

Monologue, poèmes, contes se mêlent dans ce spectacle solo. Certaines activités sont organisées en marge des représentations, comme une soirée quiz le vendredi et une heure du conte et bricolage pour enfants le samedi. Cette dernière activité permet aux parents de profiter du spectacle pendant que leurs jeunes de 3 à 12 ans vivent leur propre activité.

Pier Paquette lors d’un point de presse concernant Le château intérieur. Crédit image : Priscilla Pilon

Sudbury, du 22 au 24 février. Détails et billets sur le site du TNO.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 février 2024

À l’occasion des consultations entourant le prochain budget fédéral, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) demande à Ottawa un meilleur financement des secteurs communautaire et postsecondaire franco-ontariens.

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Face à ce qu’elle considère comme un sous-financement chronique, l’AFO veut qu’Ottawa remette les pendules à l’heure. En clair, l’organisme provincial a demandé au fédéral d’augmenter l’appui financier pour les organismes franco-ontariens et de s’attaquer au sous-financement chronique venant du fédéral en Ontario.

« Le gouvernement fédéral doit mettre fin à cette iniquité du financement communautaire en Ontario. Au cours des cinq dernières années, la part de l’Ontario a reculé. Malgré que le gouvernement fédéral a augmenté le financement de base des organismes en 2018. Ce sous-financement a des conséquences importantes pour l’ensemble de nos membres, dont les ACFOs, les centres culturels et les organismes des groupes racialisés de langue française », explique le président de l’AFO, Fabien Hébert.

De plus, l’AFO a également rappelé au gouvernement des attentes concernant le Fonds complémentaire en éducation postsecondaire en langue minoritaire.

En effet, le gouvernement fédéral avait promis aux électeurs de pérenniser et bonifier ce Fonds à 80 M $ par année.

« Nous espérons bien que ce Fonds verra le jour dans les plus brefs délais, pour appuyer nos institutions qui offrent une éducation cruciale aux demandes actuelles de la main d’œuvre francophone et bilingue », poursuit le président de l’AFO.

Notons, par ailleurs, que l’AFO a profité de ses consultations pré budgétaires avec Ottawa pour réitérer ses doléances concernant l’Université de Sudbury et le Mouvement d’implication francophone d’Orléans.

Les recommandations peuvent être consultées en détail à la fin du communiqué de l’AFO.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 20 février 2024

À l’occasion du Sommet national sur l’apprentissage pour la francophonie canadienne, qui aura lieu à Ottawa en mars, le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC) a publié une vidéo pour démystifier les différents contextes dans lesquels ont lieu l’apprentissage tout au long de la vie.

Capture d’écran de la vidéo publiée par le RESDAC sur Youtube

52% des francophones en milieu minoritaire ont des compétences en littératie en dessous du niveau 3, considéré comme le seuil minimum pour s’épanouir dans la société actuelle. Dans certaines communautés, ce pourcentage atteint frôle 70%.

C’est par ces statistiques chocs que le RESDAC introduit une vidéo publiée le 16 février 2024, en prélude au Sommet national sur l’apprentissage pour la francophonie canadienne, qui aura lieu à Ottawa du 4 au 6 mars 2024.

L’objectif de cette animation est de démystifier le mandat et les chantiers de cet organisme pancanadien qui regroupe un réseau d’intervenants francophones du domaine de l’alphabétisation et le développement des compétences.

Par ailleurs, la vidéo explique les différents contextes dans lesquels ont lieu l’apprentissage tout au long de la vie : le formel, le non formel et l’informel, ainsi que les caractéristiques propres à chacun des contextes.

D’après le RESDAC, le déficit de compétences qui touche une partie non négligeable de la population francophone en dehors du Québec explique les phénomènes d’assimilation, d’insécurité linguistique et du déclin de la langue française.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’organisme pancanadien pilote déjà des projets en alphabétisation et en développement des compétences dans plusieurs régions du pays.

Des projets qui visent à rehausser le niveau d’alphabétisation et de compétences auprès des francophones à travers une pléthore d’activités livrées avec des organismes provinciaux et territoriaux et avec l’appui du gouvernement du Canada.

Affiche du Sommet – Gracieuseté

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RADIO-CANADA – Publié le 19 février 2024

Chéticamp avait déjà son site internet pour inviter les gens à visiter la région côtière acadienne, mais le Conseil économique de Chéticamp voulait un site pour les gens qui y vivent. C’est comme ça qu’infochéticamp.ca est né.

La région acadienne de Chéticamp accueille des milliers de touristes chaque année, mais le nouveau site internet cible surtout les nouveaux résidents qui ont choisi de s’installer dans la communauté.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE MICHEL SOUCY

Mélanie Bourgeois a coordonné le projet. On pense que beaucoup de la promotion de Chéticamp qui existe c’est pour le tourisme, explique-t-elle. On voulait garder les gens qui vivent ici informés.

On y trouve un répertoire d’entreprises et d’organismes. Mélanie Bourgeois explique que le site est très interactif et facile d’accès pour les entrepreneurs qui peuvent plus facilement changer leurs informations.

Le site internet, infocheticamp.ca, se veut un outil pour les gens qui vivent dans la communauté et qui ont besoin de services.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE DANIEL AUCOIN

On a aussi travaillé avec le photographe Michel Soucy, mentionne la coordonnatrice du projet. Il a été prendre des photos de toutes les entreprises puis c’est une belle chose à avoir parce qu’on peut utiliser ces photos pour autre chose et non juste le répertoire.

En plus d’être visuellement intéressant, le site présente une vidéo promotionnelle de cinq minutes. Une création bilingue dont la narration est exécutée par Ronald Bourgois.

C’était un gros projet qui a pris beaucoup de mois de préparation, confie-t-elle. On est content des résultats.

Mélanie Bourgeois est la coordonnatrice du projet de site internet, infochéticamp.ca.
PHOTO : GRACIEUSETÉ

Le site permet aux gens de se familiariser avec les différentes édifices de Chéticamp en plus d’indiquer le plus proche aéroport et autres services de transport.

On y trouve également un calendrier d’événements de toutes sortes. Le but c’est que les informations offertes soient constamment mises à jour pour que le site soit vivant et reflète réellement la communauté.

La Place du pêcheur de Chéticamp accueille beaucoup de gens pour toute sorte de concerts et d’activités communautaires.
PHOTO : GRACIEUSETÉ DE MICHEL SOUCY

Il y a beaucoup de gens qui ont déménagé ici, depuis la COVID-19 et même c’est pas mal incroyable de voir le monde d’Ontario.

Mélanie Bourgeois indique que tous les nouveaux venus ont besoin d’un endroit pour se tenir au courant et elle espère que le nouveau site web de Chéticamp va devenir cet endroit et même plus.

J’espère que ça va aider les gens à déménager ici, puis aussi aider les gens ici à rester dans la région, dit Mélanie Bourgeois.

C’est important d’avoir cette communication et cette relation avec la communauté […] et je pense que le site web c’est une manière de faire ça.

D’après une entrevue à l’émission, La Mouvée