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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 17 février 2024 et mis à jour le 20 février 2024

TORONTO – Nommée en janvier dernier, Gernina Marilyne Mombili est la nouvelle directrice générale de la Coalition des Noirs Francophones de l’Ontario (CNFO). Originaire du Congo et ayant grandi en France, la jeune femme a posé ses bagages à Oshawa en 2023 et est déjà très impliquée dans la cause des personnes noires de l’Ontario français.

Fraîchement nommée à la direction générale de la Coalition des Noir.es. Francophones de l’Ontario, Gernina Marilyne Mombili espère porter la mission de l’organisme hors des frontières de l’Ontario. Gracieuseté

«  Qu’est-ce qui vous a amenée au rôle de directrice générale de la Coalition des Noir.es. Francophones de l’Ontario (CNFO)?

Ça a été totalement un hasard, je travaillais dans un organisme et j’ai vu l’offre d’emploi pour la coalition qui m’a beaucoup touchée en termes d’engagement. J’ai voulu faire partie de ce mouvement pour défendre les intérêts des personnes noires de l’Ontario.

Quel est le rôle de l’organisme?

On est un organisme rassembleur des communautés noires de l’Ontario. On appuie leur développement et les représente auprès des différentes entités. Mais en fait, la vision de la coalition, c’est vraiment de renforcer la concertation, le développement et la pérennité de la collectivité noire francophone en Ontario.

Quelles vont être vos priorités?

La priorité sera de travailler sur la promotion et l’inclusion des noirs francophones de l’Ontario. Donc nous allons puiser pour chercher des moyens, des subventions, mais aussi sensibiliser la population générale au fait que les noirs francophones demandent, en fait, de pouvoir être inclus dans la société, aussi, comme francophone. Il faut savoir qu’en tant que francophone en Ontario, on est potentiellement touchés par la discrimination, puisque la première langue est l’anglais.

Il faut aussi se dire qu’en tant que Noirs francophones, nous représentons pratiquement la moitié de la population en Ontario. Donc, nous voulons aussi participer à l’évolution de l’époque. Alors, vraiment, ma première tâche, c’est la promotion, l’inclusion, mais aussi d’être la porte-parole de cette population-là.

Comment allez-vous faire pour rejoindre les intérêts de tous les Noirs, y compris ceux qui vivent dans des régions éloignées des grands centres?

Alors le but, c’est vraiment qu’on ne s’arrête pas à l’Ontario, mais qu’on élargisse la mission de la CNFO à tout le Canada. Ce que je vais mettre en place, avec la présidente Julie Lutete, c’est d’aller vers des organismes, car la coalition ne propose pas de services. C’est pour cela que nous allons investir pour pouvoir rassembler tous les organismes de la communauté francophone.

Très croyante, la jeune femme (au centre), s’est vu remettre un certificat d’appréciation en reconnaissance de ses services au sein de la communauté chrétienne du Ministère des Femmes Affranchies (ONG) et de l’Église Parole de Grâce (Word Of Grace Church) de France. Gracieuseté

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 10 février 2024 et mis à jour le 11 février 2024

[LA RENCONTRE D’ONFR]

MISSISSIPPI MILLS – On peut sortir l’homme de Sudbury, mais on ne peut pas sortir Sudbury de l’homme. Monette, Serge de son prénom, continue de chanter les histoires du Nord de l’Ontario. Cet auteur-compositeur-interprète est aussi enseignant en musique et en art dramatique au Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE). Il souhaite être un passeur culturel, comme l’ont été pour lui des grands de la culture franco-ontarienne. Rencontre avec celui qui prépare la sortie de son cinquième album solo.

Monette sortira son cinquième album au printemps. Crédit image: Sean Sisk

« Vous avez fait votre marque avec des chansons qui parlaient concrètement du Nord de l’Ontario. Pourquoi exploiter ce filon?

Je suis natif de Sudbury, plus particulièrement du village de Val Thérèse. Mon père était camionneur. Je passais beaucoup de temps à voyager en écoutant de la musique country, qui parle souvent d’histoires personnelles, mais aussi de monuments historiques.

La musique de Bob Dylan et de Neil Young jouait beaucoup à Sudbury. Dans sa chanson Long May You Run, Neil Young raconte la fois où sa voiture s’est brisée à Blind River, et ça devient un éloge au Nord de l’Ontario.

C’était normal d’écrire ma recherche d’identité et d’en relater les histoires.

À l’époque de Cormoran, le groupe qui l’a fait connaître. De gauche à droite : Shawn Sasyniuk, Monette, Alain Dorion (Radio-Canada), Jacques Grylls et Don Kingsley. Gracieuseté

J’ai étudié en Histoire à l’Université d’Ottawa. J’étais dans la troupe de théâtre avec Madeleine Azzola et Hélène Gravel. Ces deux enseignantes m’ont donné le goût d’aller plus loin dans mon écriture. Hélène Gravel m’a donné cette fierté d’être franco-ontarien et de parler dans l’accent de chez nous.

Puis, il y a eu La Brunante, diffusée à Radio-Canada. On était des jeunes punks, on arrivait sur une scène télévisée, au national. On avait des ateliers avec Robert Paquette, Breen Leboeuf, John Mcgale et Toyo.

Sur ma chanson L’autre bord d’la track, Toyo m’a demandé : ‘Pourquoi tu dis le moulin à fleur? C’est le moulin à farine.’

J’ai dit aux organisateurs : ‘Toyo est bon, mais il ne comprend pas notre langue, il ne comprend pas notre identité.’

Le Moulin à fleur, c’est le quartier francophone de Sudbury.

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RADIO-CANADA – Édith Boisvert, publié le 16 janvier 2024

En raison d’un nombre grandissant d’enfants admissibles à une éducation en français dans la région de Chestermere, à l’est de Calgary, le Conseil scolaire FrancoSud organise une rencontre le 12 mars pour sonder l’intérêt des parents quant au lancement d’un projet d’éducation francophone.

À Chestermere, une seule école élémentaire offre un programme d’immersion française.
PHOTO : RADIO-CANADA / YOANN DÉNÉCÉ

Selon le dernier recensement de Statistique Canada, la présidente de FrancoSud, Hélène Emmel, affirme qu’il y aurait autour de 500 élèves potentiels entre la ville de Chestermere et jusqu’à Strathmore, incluant Langdon.

Le projet éducatif envisage trois options : une école francophone, un programme scolaire rattaché à une école ou un programme de français langue première.

Ouvrir une école est un processus assez long, mais ouvrir un programme peut se faire très rapidement, explique Hélène Emmell. Dans le programme, on offre des services, mais c’est relié sous l’ombrelle d’une autre école.

C’est justement ce qui a été mis sur pied à Cardston, qui offre un programme rattaché à une école pour les enfants au primaire. Les élèves plus âgés peuvent suivre un cours de français de langue première, dit la présidente.

Un intérêt présent

L’initiative envisagée à Chestermere intéresse fortement Amy Reperto, une mère de famille francophile qui a fait toute son éducation en français dans la région d’Ottawa et qui s’est installée à Chestermere il y a 10 ans.

Son fils de 6 ans inscrit en maternelle est admissible à une éducation en français en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés. Cependant, une telle option est impossible à Chestermere, car il y a juste une école élémentaire qui offre simplement un programme d’immersion en français, précise Amy Reperto.

Pour l’instant, elle et son conjoint ont choisi de ne pas inscrire leur fils à Calgary, car il ne va à l’école que la moitié de la journée, précisant que c’est plus pratique de l’envoyer à l’école proche de chez nous, surtout à son âge.

L’école francophone la plus proche est à 20 km. Nous sommes deux parents qui travaillent; ce n’est pas vraiment possible.

Une citation de Amy Reperto, mère d’une enfant de 6 ans

FrancoSud est déjà au fait d’un intérêt de la part des parents puisque des enfants de 16 familles de la région de Chestermere se déplacent quotidiennement jusqu’à Calgary pour avoir accès à une éducation en français. L’an dernier, deux familles ont même approché le conseil au sujet de l’ouverture d’une école à Chestermere.

Précision :

Une version précédente de ce texte mentionnait que les familles de la région de Chestermere se déplaçaient jusqu’à Calgary pour conduire leurs enfants à l’école, mais un porte-parole de FrancoSud a tenu a préciser que le transport scolaire est fourni par le conseil scolaire.

Une rentrée scolaire en 2024?

La présidente de FrancoSud ne peut pas s’avancer sur la forme que prendra ce projet avant les résultats de la consultation. Cependant, cela l’étonnerait énormément si ni la classe ni l’école n’ouvraient leurs portes à la rentrée 2024.

Pour ce qui est des niveaux scolaires qui seraient offerts sous ce programme, il faudra attendre avant d’en connaître les modalités.

Pendant les 21 à 28 jours suivant la réunion du 12 mars, on permet aux parents de manifester officiellement leur intention d’inscrire leurs enfants à un programme-école de démarrage à Chestermere, explique la présidente, Hélène Emmell.

Si le projet ne se concrétise pas, Amy Reperto envisage de déménager à Calgary ou de retourner à Ottawa.

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RADIO-CANADA – Ilrick Duhamel, publié le 15 février 2024

Le Festival du Voyageur a annoncé mercredi que les Hutlet ont été choisis comme famille officielle de la 55e édition de l’événement.

La famille Hutlet réside dans la communauté de Lorette, au sud-est de Winnipeg.
PHOTO : RADIO-CANADA / GILBERT ROWAN

Philippe Hutlet, Danièle Hutlet, et leurs quatre enfants, Danika, âgée de 15 ans, Élise, 11 ans, Rémi, 9 ans, et Mia, 5 ans, seront les représentants de l’événement cette année et l’année prochaine.

C’est un grand honneur, a déclaré Philippe Hutlet quelques instants après l’annonce officielle. Notre mandat c’est de répandre la joie de vivre. Entraîner le monde à chanter et à danser, et d’avoir du plaisir.

Les Hutlet font aussi partie d’un groupe de musique familial, nommé Hutlet 2.0.

La famille visitera des écoles et des résidences pour aînés pour partager la joie de vivre, indique Philippe Hutlet. Elle offrira également une prestation avant le concours de gigue, le samedi 24 février.

Le Festival du Voyageur est un incontournable pour la famille Hutlet, originaire de Lorette. Depuis quelques années, Danika et Elise participent au concours de violon du Festival, qui aura lieu le dimanche 25 février, cette année.

De plus, l’événement revêt une place spéciale pour Philippe et Danièle Hutlet. On s’est rencontrés pour la toute première fois au Festival. On avait pris un Pepsi ensemble, raconte Danièle, sourire en coin.

La famille Hutlet succède à la famille Turenne comme Voyageurs officiels. Ils nous ont souhaité bonne chance, souligne Philippe Hutlet.

Ils nous ont bien préparés et nous ont donné des trucs pour qu’on fasse bien. On va garder leur numéro de téléphone sur speed dial [composition rapide]!

Ils sont très encourageants, ils nous ont dit qu’ils étaient toujours là si on avait des questions et ça, c’est super, renchérit Danièle Hutlet.

Une des préoccupations des Voyageurs officiels, c’est de tenir leur habit propre, si on n’a pas de temps froid, précise Philippe Hutlet. C’était pas mal boueux l’autre jour.

Le Festival du Voyageur s’ouvre vendredi et se tient jusqu’au 25 février au parc Whittier et à d’autres endroits à Saint-Boniface.

Avec les informations de Mario De Ciccio et de Véronique Morin

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 14 janvier 2024

OTTAWA – Les premiers montants du Plan d’action pour les langues officielles de 4,1 milliards de dollars sortiront bientôt des coffres du fédéral, assure le ministre Randy Boissonnault. Son gouvernement bonifiera d’ailleurs le financement des organismes francophones jusqu’à la hauteur de 12,5 %.

Randy Boissonnault, le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles. Crédit image: Stéphane Bédard.

Le fédéral avait annoncé en avril dernier un financement de 4,1 milliards de dollars entre 2023 et 2028 dans le cadre de sa feuille de route en matière de langues officielles, mais aucun montant n’a encore été versé.

Une bonne partie de ces sommes iront aux provinces dans le cadre des ententes en éducation portant sur le financement des écoles francophones en milieu minoritaire. La seconde partie servira à la mise en place de la nouvelle politique en immigration francophone. Le reste servira à plusieurs domaines, comme l’accès à la justice en français ou le financement des organismes en communautés de langues officielles en milieu minoritaire.

« Ils (les organismes) doivent faire des ententes de contribution. Suite à ça, l’argent va couler. Ça s’en vient », a attesté le ministre des langues officielles, Randy Boissonnault, à ONFR.

Le mois dernier, le ministre Boissonnault a avisé les organisations francophones qu’elles seront éligibles à une bonification de leur financement de base à la hauteur de 12,5 % pour l’année financière en cours. Pour les prochaines années, un financement additionnel leur sera accordé « pour répondre aux priorités et aux besoins émergents », a-t-il écrit dans une lettre destinée aux organismes de la francophonie canadienne le mois dernier.

« Cette enveloppe permettra l’expansion des services, des activités et des événements à une plus large part des communautés desservies, la mutualisation des ressources, la fusion de plusieurs petits organismes en vue de gains d’efficience, de répondre à la santé fragile de certains organismes et communautés minoritaires et d’appuyer de nouvelles initiatives touchant l’équité, la diversité et l’inclusion », écrit-il.

Les organisations francophones devront se partager un montant de 62,5 millions de dollars au cours des cinq prochaines années. Les organismes qui offrent des services d’aide à l’emploi seront aussi éligibles à une partie d’une somme additionnelle de 208 millions de dollars.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 14 février 2024

À l’occasion de la Saint-Valentin, la Fédération culturelle canadienne française (FCCF) vous propose une liste d’écoute de chansons romantiques 100% francophones issues de la scène musicale de la francophonie canadienne.

Capture d’écran de la liste d’écoute sur Spotify

Après sa liste d’écoute pour les temps des fêtes, la FCCF a présenté aujourd’hui une liste d’écoute de chansons romantiques francophones.

Composée de 23 titres, on y trouve des artistes de partout au pays à l’instar de la Franco-Ontarienne Céleste Levis et sa chanson « Si tu veux tout savoir », du duo Franco-Albertin Post Script et leur chanson « Avec toi » ou du groupe acadien Les Hay Babies et leur titre « Joue avec le feu ».

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RADIO-CANADA – Sarah Tomlinson, publié le 14 février 2024

Plusieurs initiatives ont été mises en place pour que les personnes âgées du Grand Toronto se sentent elles aussi aimées et bien entourées à un moment où elles sont de plus en plus isolées à l’occasion de la Saint-Valentin.

Les membres du club de l’âge d’or du Sacré-Cœur ont participé à une danse et un souper pour célébrer la Saint-Valentin.
PHOTO : SOUMIS PAR DIANE SAINT-PIERRE

Au club de l’âge d’or du Sacré-Cœur au centre-ville de Toronto, ils étaient une cinquantaine à assister à un souper et une danse la fin de semaine dernière pour célébrer la Saint-Valentin.

Rheal Lavallée est le président du club, qui organise plusieurs événements par mois pour ses membres.

Le président du club de l’âge d’or du Sacré-Cœur, Rheal Lavallée, croit que gens qui participent aux événements du club apprécient l’occasion de socialiser entre eux.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

Selon lui, la soirée de la Saint-Valentin était un moment parfait pour rencontrer des amis et briser l’isolement.

Ça les désennuie parce que certains sont veufs et veuves, alors ils restent seuls à la maison. Quand ils viennent ici, ils rencontrent d’autres amis.

Une citation de Rheal Lavallée, président, club de l’âge d’or du Sacré-Coeur

On est chanceux qu’on ait une place comme celle-ci, ajoute-t-il.

Francis Boucher, membre du club de l’âge d’or du Sacré-Cœur, participait souvent aux événements avec sa femme, qui est décédée il y a quelques années.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

Francis Boucher, âgé de 81 ans, fait partie du club depuis plusieurs décennies.

Il fréquentait souvent des événements avec sa femme. Depuis le décès de celle-ci, le club est désormais encore plus important pou lui.

C’est à peu près le seul passe-temps qu’on a à notre âge. On est habitué à venir ici une fois par semaine, parfois deux.

Une citation de Francis Boucher, membre, club de l’âge d’or du Sacré-Coeur

Il a participé au souper, mais n’a pas voulu danser. Il dit ne pas être à la recherche d’une nouvelle partenaire. La Saint-Valentin représente plutôt une quête de l’amitié.

Ça me fait bien plaisir de rencontrer des gens, mais je ne suis pas en route pour une autre femme, affirme M.Boucher.

Jules Labonté a déjà vu des couples se formés aux événements organisés par le club de l’âge d’or du Sacré-Cœur.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

D’autres membres sont néanmoins ouverts à l’idée de trouver l’âme soeur, selon Jules Labonté, un autre membre du club.

Il y a plusieurs couples qui se sont formés. C’est beau parce qu’en vieillissant, c’est plus dur, surtout dans une grosse ville, de trouver quelqu’un. C’est plus à ce genre d’événement que les gens peuvent se rencontrer. La majorité [des aînés] ont de la misère à le faire en ligne.

Une citation de Jules Labonté, membre, club de l’âge d’or du sacré coeur

Il n’est jamais trop tard. Les gens peuvent trouver la bonne personne à n’importe quel moment dans la vie, poursuit-il.

Une hausse de l’isolement au Canada

Un rapport  (Nouvelle fenêtre)de l’Institut national du vieillissement (INA) publié le dernier décembre révèle qu’environ 41 % des Canadiens âgés de 50 ans et plus sont exposés au risque d’isolement social et que jusqu’à 58 % des personnes de ce groupe d’âge ont connu la solitude.

Dans l’avis du chirurgien général des États-Unis, publié en 2023, on indique que le risque accru de décès lié à l’isolement est semblable à celui de fumer 15 cigarettes par jour.

Les répercussions peuvent être des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques ainsi que de l’anxiété, de la dépression et de la démence.

Des cadeaux réconfortants

Lindsay Fitch, pasteure à l’église North City Church dans le nord de Toronto, a mis sur pied l’initiative Valentine’s For Seniors pour que les aînés se sentent appréciés.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH TOMLINSON

C’est pour ces raisons que la Torontoise Lindsay Fitch pense souvent à sa mère durant des célébrations comme la Saint-Valentin.

Elle veut à tout prix éviter qu’elle se sente abandonnée dans sa maison de soins de longue durée.

Ma mère est veuve depuis quelques années et a vécu des moments difficiles durant la Saint-Valentin, se souvient Lindsay Fitch.

Et elle n’est pas la seule.

Il y a tellement de gens qui ont perdu un être cher. Ceux-ci pensent souvent à l’amour pendant la Saint-Valentin. S’ils n’ont aucun moyen de célébrer, certains vont véritablement croire que personne ne les aime.

Une citation de Lindsay Fitch, pasteure, North City Church

Elle et son église, North City Church, ont mis sur pied l’initiative Valentine’s For Seniors il y a quatre ans.

Celle-ci permet aux gens d’envoyer des sacs à cadeaux aux personnes âgées qui résident dans des maisons de soins de longue durée ou de repos.

Les sacs se vendent 10 $. Ils contiennent des produits hygiéniques, des décorations, des couvertures et des carnets de notes, entre autres.

Lindsay Fitch souhaite que ce petit cadeau puisse avoir un impact positif sur la santé mentale des aînés.

On aimerait qu’ils aient le sentiment que les gens se soucient de leur bien-être, et que les cadeaux les occupent et les détendent durant cette journée.

Une citation de Lindsay Fitch, pasteure, North City Church

Cette année, ils sont plus de 400 personnes âgées à en recevoir, dont certains qui souffrent de maladies cognitives comme l’Alzheimer, qui les empêchent souvent de participer à des événements sociaux.

En recevant ces sacs à cadeaux, ils pourront participer eux aussi aux célébrations de la Saint-Valentin à leur manière.

Être à l’écoute des aînés

Manon Lemonde, infirmière et professeure agrégée à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Ontario Tech, salue les initiatives qui mettent les personnes âgées au cœur des célébrations de la Saint-Valentin.

Elle note qu’il est important que ces activités soient adaptées aux préférences et à leur condition physique tout en faisant appel à un peu de nostalgie.

Je peux comprendre les organisations qui veulent vraiment célébrer. Mais célébrons en tenant compte des gens à qui on s’adresse et de voir ce que ces gens apprécient.

Une citation de Manon Lemonde, infirmière et professeure agrégée à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Ontario Tech

Quelques fois, on n’a pas besoin d’avoir une réponse verbale, mais on peut voir par leurs [réactions non-verbales] ce qu’ils aiment ou ce qui est plus difficile, précise Mme Lamonde.

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RADIO-CANADA – Réal Fradette, publié le 13 février 2024

Depuis le 1er août 2023, Meta bloque l’accès au contenu d’information sur Facebook et Instagram.

Ça fait maintenant six mois que Meta a bloqué l’accès aux nouvelles canadiennes sur ses plateformes numériques dont Facebook.
PHOTO : REUTERS / DADO RUVIC

Six mois après la décision de Meta de bloquer la diffusion des nouvelles sur ses plateformes numériques comme Facebook et Instagram, les impacts se font sentir dans les médias acadiens et dans la communauté. Certains trouvent la transition difficile, alors que d’autres estiment avoir évité le pire.

Une incidence majeure au Moniteur acadien

Jason Ouellette, directeur général de l’hebdomadaire Le Moniteur acadien et de Radio Beauséjour, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, indique que le blocage de Meta a eu une incidence majeure sur la fréquentation des lecteurs sur ses plateformes numériques.

Le Moniteur acadien a vu la fréquentation de son site web dégringoler depuis six mois.
PHOTO : RADIO-CANADA

Avant, avec Meta, on était à 25 000 visites par mois sur le site du Moniteur acadien. Depuis le blocage, nous sommes descendus à 2500. Ce que Meta a fait va à l’encontre de notre mission communautaire. Ça nous met des bâtons dans les roues, commente-t-il, en soulignant que la plateforme Facebook est très populaire en Acadie chez les 35 ans et plus.

Ce que fait Meta brime la démocratie et le droit à la liberté d’expression, selon le directeur général du Moniteur acadien.

Jason Ouellette, directeur général de l’hebdomadaire Le Moniteur acadien et de Radio Beauséjour.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : JASON OUELLETTE

Mais ce qui l’inquiète le plus, c’est la réaction passive du public.

Le peuple semble inactif et indifférent devant ce qui se passe. Il ne réalise pas l’impact à long terme de cette décision de Meta sur les communautés acadiennes.

Une citation de Jason Ouellette, directeur général de l’hebdomadaire Le Moniteur acadien et Radio Beauséjour

Des effets ressentis à L’Acadie Nouvelle

L’Acadie Nouvelle aussi a senti l’impact de la décision de Meta. L’éditeur du quotidien francophone, Francis Sonier, explique que son journal a dû faire preuve de proactivité.

On a eu une baisse en août, quand le blocage a commencé, avant de voir une reprise grâce à des promotions sur différentes plateformes afin d’y rejoindre les gens autrement. Nous avons atténué l’impact et on s’en est bien tiré. Mais j’ai pu parler à quelques collègues des autres médias où c’est plus désastreux, poursuit-il.

L’Acadie Nouvelle a réussi à minimiser l’impact du blocage des nouvelles par Meta.
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK LACELLE

Il avoue qu’il ne tiendrait probablement pas le même discours si Google avait mis sa menace à exécution de bloquer les nouvelles, en décembre, parce que plus de gens consultent Google.

Pire en situation minoritaire, selon Radio-Canada

Du côté de Radio-Canada, le porte-parole Leon Mar déplore que les internautes au Canada ne voient plus sur leur fil d’actualité que des sources d’information non vérifiées. Il affirme que ce problème est particulièrement important pour les communautés francophones en situation minoritaire et pour les personnes vivant en milieu rural, qui dépendent davantage de Facebook pour s’informer.

Depuis août, Meta a bloqué la diffusion de nouvelles sur ses plateformes numériques telles Facebook et Instagram.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE

La décision de Meta de bloquer l’accès des Canadiens et des Canadiennes à des sources locales d’information vérifiée et digne de confiance est irresponsable et constitue un abus de sa position dominante dans le marché. C’est d’autant plus vrai à un moment où la population en a besoin pour rester à l’abri des événements météorologiques sans précédent au pays, a-t-il indiqué.

Des craintes dans la communauté

Pauline Robichaud, de Caraquet, consommait beaucoup les nouvelles sur Facebook avant le blocage de Meta. Aujourd’hui, elle s’en remet aux médias traditionnels, comme la télévision, pour trouver les informations qui l’intéresse.

Elle croit que ce que Meta a ouvert grand la porte au discours complotiste où les explications simplistes envahissent l’espace public.

On écoute beaucoup de nouvelles à la télé, mais sur le web? Nos enfants qui travaillent et qui n’ont que peu de temps pour s’informer doivent faire plus de recherche pour avoir la bonne information. Nous, les plus vieux, on reste avec la télé, mais les jeunes? Ils doutent de tout et ça divise l’opinion publique, comme aux États-Unis, pense-t-elle.

La consommation de l’information sur les médias sociaux a changé depuis la décision de Meta de bloquer les nouvelles sur Facebook et Instagram.
PHOTO : RADIO-CANADA / RÉAL FRADETTE

Marie-Paule Gilardeau, de Saint-Simon dans la Péninsule acadienne, consultait souvent des nouvelles sur Facebook. Elle les partageait si elle pensait que ça pouvait intéresser d’autres personnes.

Maintenant, je ne le peux plus et c’est dommage. L’information se doit d’être communiquée au plus de gens possible, car l’ignorance est une plaie sociale, croit-elle.

Mathieu Durepos, de Dundee dans le Restigouche, a aussi changé la manière dont il consomme des nouvelles.

C’est plus difficile, concède cet amateur de sports. Avant, je consommais beaucoup de mes nouvelles sur Facebook. Maintenant, je regarde les sites de Radio-Canada, de l’Acadie Nouvelle, de RDS et TSN pour avoir les grandes lignes.

Dix fois moins de circulation

Selon la professeure au programme d’information-communication de l’Université de Moncton, Marie-Linda Lord, il se fait jusqu’à 10 fois moins de circulation de produit d’information sur les réseaux sociaux qu’avant le blocage de Meta.

Marie-Linda Lord, professeure titulaire en information-communication à l’Université de Moncton, le blocage de la diffusion des nouvelles par Meta a eu un impact important sur les médias traditionnels.
PHOTO : RADIO-CANADA

Une étude du Centre des médias de l’Université Laval à Québec mentionne que des gens sont retournés à la source depuis le blocage de Meta. Mais ça demeure un petit pourcentage et ça concerne surtout les médias gratuits, dont Radio-Canada, TVA ou encore La Presse. Quand les gens ont accès à du contenu gratuit, ils sont moins disposés à payer pour de l’information, analyse-t-elle.

La décision de Meta force les médias traditionnels à revoir leur modèle d’information, poursuit-elle.

Le modèle des 50 dernières années ne peut plus fonctionner, estime Marie-Linda Lord. Des gens l’ont compris et ça force à faire les choses autrement. L’Acadie Nouvelle a été très dynamique et ne s’est pas assise sur ses lauriers.

L’intelligence artificielle à surveiller

Marie-Linda Lord mentionne que Facebook a considérablement réduit la confiance des utilisateurs envers le contenu des médias sociaux et traditionnels, à l’aube où un nouvel ennemi se pointe à l’horizon : l’intelligence artificielle.

Un nouvel ennemi en plein essor dans une année importante, alors que la moitié des électeurs dans le monde seront appelés aux urnes, soutient la professeure de l’Université de Moncton.

L’arrivée de l’intelligence artificielle inquiète. Tout a tellement l’air authentique. C’est là où les médias traditionnels ont un rôle important à jouer pour combattre la désinformation et les astuces qui vont circuler sur les réseaux sociaux. Le journalisme devra rétablir la confiance avec le public avec des informations fiables, un travail rigoureux et factuel, informe-t-elle.

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RADIO-CANADA – Emmanuelle Poisson, publié le 12 février 2024

Un document offrant « un portrait des services en français offerts aux résidents par la Ville de Cornwall » sera présenté aux élus, mardi, à l’occasion de la séance du conseil municipal.

Le rapport propose quelques étapes à suivre, dont la révision de la politique sur le bilinguisme de la Ville de Cornwall. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLES LALANDE

En septembre dernier, le maire, Justin Towndale a demandé à l’administration de la Ville de fournir un rapport sur le niveau de services (détails par secteur de service) et les politiques applicables à la communauté francophone qui accède aux services de la Ville de Cornwall.

Dans ce rapport, préparé par le bureau de la greffière, on apprend que 46,14 % des employés qui occupent les 925 postes à la Ville de Cornwall sont en mesure d’offrir des services en français.

À l’heure actuelle, 19 postes sont désignés bilingues à la Municipalité. Un examen de ces postes a été effectué, et il semble qu’un seul poste ne soit pas pourvu par un employé bilingue, ajoute le rapport.

Le bureau de la greffière souligne toutefois que, selon son analyse, bien que nous croyions que de nombreux éléments de communication reçus en français sont traités en français, il est difficile de s’assurer que cela se fait dans tous les secteurs de la Ville et par chaque employé responsable de la communication.

Des suggestions de prochaines étapes soumises au conseil

Le rapport propose au conseil quelques étapes à suivre. Parmi celles-ci, il y a la révision de la politique sur le bilinguisme de la Ville de Cornwall. Le rapport suggère par ailleurs d’y inclure une offre active de services dans la langue de Molière.

Ces étapes sont des suggestions, et il revient au conseil de décider s’il les accepte, les rejette ou les modifie.

Bien que la Ville de Cornwall s’efforce actuellement de s’assurer que les résidents reçoivent des services en français, si on lui en fait la demande, elle adoptera un modèle de service où le français est activement offert, changeant la responsabilité des résidents au personnel de la Ville, est-il indiqué dans le rapport.

L’administration propose également que la politique sur le bilinguisme inclue les pratiques exemplaires en matière de gouvernance, y compris la présentation des ordres du jour, des procès-verbaux et des rapports du conseil dans les deux langues officielles.

Parmi les autres étapes suggérées, on retrouve celle d’offrir des cours de français aux employés de la Ville, de communiquer les exigences de la politique bilingue à tous les employés […] et de pourvoir les postes vacants avec du personnel bilingue.

Le rapport propose aussi de mobiliser les intervenants de la communauté francophone, notamment pour recueillir leurs commentaires et connaître leurs attentes à l’égard des services municipaux à Cornwall.

Avec les étapes décrites dans « Prochaines étapes », nous croyons que l’organisme améliorera son offre de services à sa communauté francophone et francophile, conclut le rapport.

Une première étape essentielle

Cette démarche de la Ville de Cornwall est accueillie positivement par l’Association canadienne-française de l’Ontario, Stormont, Dundas et Glengarry (ACFO SDG).

On voit ça comme un état des lieux. On pense que c’est une première étape essentielle pour permettre d’enclencher un certain nombre de démarches et d’étapes, affirme la directrice des opérations, Sonia Behilil.

L’organisme espère que ce portrait du fait français au sein de l’appareil municipal à Cornwall va permettre d’enclencher un certain nombre d’initiatives et de procédures, que ce soit de la part de la Ville ou que ça initie tout le reste de la région. Nous, on va le soutenir à 100 %.

Je pense que ce genre de démarches-là va permettre à beaucoup, beaucoup de personnes de Cornwall de se sentir représentées et de se sentir prises en compte. Et je pense que ça, c’est une grande étape.

Une citation de Sonia Behilil, directrice des opérations, ACFO SDG

Pour sa part, le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), Fabien Hébert, dit se réjouir des suggestions présentées dans le rapport concernant la politique sur le bilinguisme à Cornwall. Je pense que c’est vraiment quelque chose sur lequel les autres municipalités en province devraient s’appuyer.

Les gens sont en train maintenant de réaliser qu’il y a un avantage marqué à s’afficher, au niveau du bilinguisme, et que ça contribue justement à l’économie locale et provinciale.

C’est fantastique. Une citation de Fabien Hébert, président de l’AFO

On a besoin des leaders comme Cornwall, puis comme plein d’autres communautés déjà en Ontario qui ont des politiques très intéressantes au niveau de l’aménagement linguistique tout récemment, dit-il, en faisant notamment référence à Sault-Sainte-Marie ou à Sudbury.

Une communauté francophone rayonnante

L’administrateur en chef de la Ville de Cornwall, Mathieu Fleury, indique qu’après la présentation du rapport devant le conseil municipal, le bureau de la greffière a l’intention de consulter des organismes et membres francophones de la communauté pour prendre le pouls […] et voir ce qui est vraiment un besoin dans ces milieux-là.

L’administrateur en chef de la Ville de Cornwall, Mathieu Fleury. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / PATRICK LOUISEIZE

Mathieu Fleury se dit satisfait du travail accompli et des constats soulevés dans le rapport. Je trouvais que c’était une direction importante. C’est un portrait important à voir.

Ce dernier dit avoir hâte à mardi, et soutient qu’il est attentif et à l’écoute des suggestions avancées dans le rapport pour que les résidents de Cornwall puissent vivre leur francophonie pleinement.

Cornwall, parce qu’on est entouré par des comtés qui sont anglophones […] il faut être encore plus sensibles à peut-être un risque d’assimilation, signale l’administrateur en chef de la Municipalité.

La communauté francophone est rayonnante dans la communauté, mais comment peut-on faire pour appuyer ça? se questionne-t-il.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 8 février 2024

SUDBURY – La très populaire émission de téléréalité américaine Le Bachelor est de retour pour une 28e saison et cette année, une des candidates est une Franco-Sudburoise. Natalie Crépeau a fait le voyage jusqu’à Los Angeles pour participer à l’aventure et son passage, bien que court, a déjà su inspirer une certaine fierté dans la communauté.

Natalie Crépeau a rencontré le Bachelor la première soirée du tournage de l’émission il y a quelques mois à Los Angeles. Crédit image : Disney/John Fleenor

« C’est une opportunité qu’on ne peut vivre qu’une fois dans sa vie », confie la jeune femme de 26 ans originaire de Hanmer. Celle-ci ajoute que l’expérience entourant l’émission est agréable : « Le manoir est magnifique, la nourriture est merveilleuse et on prend vraiment bien soin de nous. »

« Au début c’était juste pour le fun  : des amies m’ont inscrite à l’émission et après Sudbury est vraiment une petite ville et j’espérais que l’émission pourrait me permettre de me lancer dans le milieu des rencontres », explique-t-elle.

Natalie Crépeau dit aussi que le fait que le candidat sélectionné pour être le Bachelor cette année soit Joey Graziadei, finaliste malheureux de la précédente saison de Bachelorette, l’a aussi poussée à participer à l’émission.

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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 3 février 2024 et mis à jour le 5 février 2024

CORNWALL – Céline Baillargeon-Tardif œuvre dans le milieu communautaire depuis plus de 30 ans en tant que gestionnaire de projets aux niveaux local, régional et provincial. Aujourd’hui, directrice générale de l’ACFO-SDG, elle est la personne derrière la création du Concours – LOL Mort de rire. Dans son travail auprès de la communauté francophone de Cornwall, Mme Baillargeon-Tardif n’a eu qu’un seul leitmotiv, celui de « répondre aux besoins des gens. »

Céline Baillargeon-Tardif a siégé sur plusieurs conseils d’administration et occupé la direction générale de plusieurs organismes communautaires dont, depuis 2014, l’ACFO Stormont-Dundas-Glengarry. Gracieuseté

« Vous fêtez 10 ans à la tête de l’Association des communautés francophones de l’Ontario pour la région de Sturmont-Dundas et Glengarry (ACFO-SDG) en 2024, mais où a véritablement commencé votre carrière dans le communautaire?

Au début, j’ai suivi une formation en éducation spécialisée et j’ai eu l’opportunité de travailler avec des personnes en situation de handicap pour un conseil scolaire. J’ai également passé du temps dans une garderie, mais je n’y ai pas trouvé les défis stimulants que je recherchais. C’est pourquoi j’ai pris la décision de retourner aux études et de m’inscrire à l’Université de Sherbrooke, au Québec, où j’ai étudié la psychoéducation. Cela a ouvert une nouvelle voie pour moi : la pédopsychiatrie. Pendant huit ans, j’ai travaillé au Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke, principalement auprès d’enfants autistes. En 1989, j’ai suivi mon conjoint à Cornwall.

Je me souviens d’avoir eu l’impression que je devais recommencer à zéro sur le plan professionnel, mais c’est aussi à ce moment-là que j’ai découvert ma passion pour le travail communautaire.

Céline Baillargeon-Tardif est la récipiendaire du prix Boréal leadership 2023 pour sa contribution à l’épanouissement de la francophonie dans la région de Cornwall-Alexandria. Gracieuseté

Même si mon environnement professionnel évoluait, deux valeurs ont toujours été au cœur de ma vie. D’abord, répondre aux besoins des autres, c’est ce qui me fait me lever le matin. J’ai cherché à rester proche de cette clientèle particulière, qui nécessitait une attention spéciale, quelque chose que je n’avais pas trouvé dans les garderies classiques.

Par la suite, j’ai développé de l’intérêt pour l’animation culturelle. Cela m’a conduit à devenir directrice générale du Centre culturel Les trois petits points. En septembre 1991, j’ai eu l’opportunité de diriger le Centre J’aime apprendre devenue CAF+ en 2006, un centre de formation pour adultes en alphabétisation, où j’ai eu le privilège de travailler pendant 20 ans.

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RADIO-CANADA – Mélinda Trochu, publié le 8 février 2024

Le Festival du film de Victoria se poursuit jusqu’à dimanche, et pour sa 30e édition, il présente sept films en français, dont certains choisis par Québec Cinéma. Pour la directrice du festival Kathy Kay, le but est d’offrir une variété de points de vue lors de cette édition qu’elle qualifie de « fantastique ».

Kathy Kay est la directrice du Festival du film de Victoria.
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

Kathy Kay, dont c’est la 27e année à la tête du festival, explique que l’ambiance ressemble à celle d’avant le début de la COVID-19, alors que, l’an passé, les gens étaient encore un peu inquiets.

Je pense que nous ne recevons quasiment aucune lettre de mécontentement et les gens semblent très enjoués et heureux. Les cinéastes adorent le public et sont heureux de présenter leurs films et d’être ici en personne.

La 30e édition du Festival du film de Victoria présente sept films en français.
PHOTO : RADIO-CANADA / MÉLINDA TROCHU

Environ 170 bénévoles, 85 films et 24 courts-métrages, 14 pays représentés, et déjà plus d’une vingtaine de films affichent complet. L’heure est aux réjouissances pour l’équipe du festival. La plupart des gens savent maintenant qu’ils doivent acheter leurs billets tôt, car [les films] vont afficher complet, explique Kathy Kay.

Durant certaines projections, les réalisateurs viennent discuter avec le public, une démarche importante, selon Kathy Kay, qui permet d’ajouter du contexte aux créations.

Cela contribue à en faire un événement avec des expériences plutôt que de simplement rester à la maison, regarder un film sur Netflix ou aller au cinéma de manière ordinaire.

Une citation de Kathy Kay, directrice, Festival du film de Victoria

Du cinéma récent en français

Pour des francophones, c’est aussi l’occasion d’aller voir un film au cinéma en français. Mardi, à la sortie d’une projection du film Last Dance, de Delphine Lehericey, en français, deux cinéphiles sont sorties émues, le deuil étant au centre de l’histoire.

Chantal Brodeur (à gauche) et Bat-Ami Hensen (à gauche) sont deux francophones venues voir le film Last Dance, mardi, au Vic theatre.
PHOTO : RADIO-CANADA

Bat-Ami Hensen était venue voir ce film, car elle a perdu son conjoint il y a quelques années et qu’elle adore la danse, l’autre fil conducteur du long métrage. Pour cette francophone, la surprise a été de découvrir que le film était en français. Je n’étais pas au courant que le film était en français […] Pour autant que je sache, ce n’était pas écrit sur la brochure.

Quand il y a un peu de français dans l’air en dehors du Québec, c’est toujours un cadeau.

Une citation de Bat-Ami Hensen

Bat-Ami Hensen dit aimer découvrir des films d’ailleurs grâce au festival, mais aurait souhaité plus de diversité dans la programmation. De son côté, Chantal Brodeur a d’abord été attirée par la thématique du film, et le fait qu’il est en français a beaucoup aidé.

Je viens au festival [chaque année], et tous les ans, je m’assure de visionner au moins un film en français, parce que c’est difficile, ici, à Victoria, d’avoir des films en français et surtout des films qui sont très récents.

Une citation de Chantal Brodeur

Chantal Brodeur explique que l’Université de Victoria diffuse néanmoins des films en français à l’occasion. Elle rend d’ailleurs hommage au cinéma, un [média] qui est tellement fort, qui est tellement puissant, qui […] permet de présenter des émotions [difficiles à] exprimer.

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RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 9 février 2024

Francine Denis, bibliothécaire jeunesse à Timmins, partage son amour pour la lecture et fait découvrir le répertoire musical de Suzanne Pinel à une deuxième génération de Franco-ontarien. Depuis 1999, Mme Francine, comme on l’appelle, rassemble quotidiennement les tout-petits de moins de 4 ans à l’heure du conte en français.

Francine Denis anime l’heure du conte à la bibliothèque de Timmins.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

L’enthousiasme de Mme Francine est contagieux, alors qu’elle alterne entre ritournelle et lecture sur le thème des couleurs, un mardi matin.

Ce qui est très important c’est l’amour de la lecture. Francine est un modèle, puis les parents apprennent un peu comment s’y prendre quand on présente un livre, raconte Carole-Anne Demers, la directrice de la bibliothèque de Timmins.

L’équipe de la bibliothèque souhaite avec cette activité permettre aux enfants d’apprendre des principes de base avant d’aller à l’école comme s’asseoir dans un cercle, d’apprendre de nouveaux mots et d’écouter attentivement.

La petite Léah, 4 ans, s’est dépêchée mardi dernier pour compléter son inscription à la maternelle afin de ne pas manquer son moment favori de la semaine.

Léah Bradette imite la chorégraphie de Madame Francine.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Léah aime tellement ça qu’elle pourrait venir tous les jours. Quand elle arrive à la maison. Elle me dit toujours : « Madame Sue. Est-ce qu’on va à la bibliothèque aujourd’hui? », nous raconte sa tutrice, Suzanne Duval.

Quand Francine fait la chorégraphie de Tous les matins quand Pouf se lève, un grand succès de Suzanne Pinel, la petite Léah l’imite et chante elle aussi.

Léah dans notre groupe, elle fait complètement ce que moi je fais. Elle m’imite. Même des fois mes cheveux sont longs, puis je les pousse, elle fait : « oh! Il faut pousser les cheveux », mentionne avec beaucoup de fierté Mme Francine.

Elle parle de moi à la maison à ses parents. Elle veut toujours voir Mme Francine et Mme Mélanie, [la personne] qui m’aide pendant mon heure du conte, ajoute-t-elle.

Le public à l’heure du conte comprend entre autres des mères de famille, d’autres en congé de maternité, des grands-parents avec leurs tout-petits ou encore des pères en congé les mardis.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Entre 2019 et septembre 2023, Mme Francine a mis de côté son rôle à l’heure de conte, pour se concentrer sur les tâches administratives à la bibliothèque, mais elle s’ennuyait de son premier amour dans le métier.

Je suis revenue dans la position parce que je vois les enfants grandir puis maintenant je vois leurs enfants grandir dans le même programme que je faisais en 2000.

Une citation de Francine Denis, bibliothécaire jeunesse à Timmins

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RADIO-CANADA – Mohamed-Amin Kehel, publié le 8 février 2024

Le Manitoba dispose d’une scène musicale particulièrement florissante dans laquelle, ces dernières années, le rap francophone s’est affirmé comme un des genres musicaux à part entière. Représenté par des artistes comme Alpha Toshineza, Trésor Namwira ou encore French RK, il est venu apporter de nouvelles sonorités à la musique manitobaine.

Le rappeur Franck Koffi, connu sous le nom de scène de French RK, écrit, compose et enregistre ses musiques dans son studio maison.
PHOTO : RADIO-CANADA / MOHAMED-AMIN KEHEL


Pardon de mon retard, j’étais au travail. Quel froid!

C’est dans un studio d‘enregistrement du centre-ville de Winnipeg qu’Alain Toshineza, alias Alpha Toshineza, nous a donné rendez-vous.

Grande silhouette, casquette vissée sur la tête et signée Triple A, son plus récent album, le rappeur franco-manitobain nous invite dans son antre de création.

Le studio m’avait vraiment manqué, souligne-t-il en se rappelant la période de la pandémie. Ici, je me sens comme dans mon espace naturel.

Pour Alpha, la musique, c’est une histoire de famille. Entre les grands classiques et la musique congolaise qui passaient chez lui, au Luxembourg, où il a grandi, aux premières écoutes de hip-hop pour en arriver à ses premiers freestyles devant ses amis, il a navigué au gré des découvertes musicales.

Encore aujourd’hui, j’écoute du jazz, du blues, ça m’inspire pour ma musique, s’exclame-t-il.

Le rap, un moyen de mettre des mots sur des maux

Pour Trésor Namwira, le rap a rapidement été une échappatoire, un moyen de mettre des mots sur ses maux, lui, l’enfant soldat qui a fui la guerre en République démocratique du Congo.

J’ai vécu des moments durs et sombres dans ma vie, souligne celui qui a choisi comme nom d’artiste Ezoman. La seule façon d’exprimer ça authentiquement, c’était le rap.

Cette réalité et cette histoire, Ezoman les couche sur le papier, mais en témoigne aussi sur scène.

À son passage au Festival international de la chanson de Granby en 2023, il s’est lancé dans un interlude avant de chanter son titre Sans pitié : Chez nous, c’est la vraie guerre, là où on t’apprend à l’âge de 5 ans comment tuer, comment violer, comment devenir un animal, là où le monde est sans pitié.

Trésor Namwira a choisi le nom de scène d’Ezoman en référence à l’ésotérisme, un concept qui désigne un ensemble d’enseignements secrets réservés à des initiés.
PHOTO : RADIO-CANADA / MOHAMED-AMIN KEHEL

Pendant ce temps, Franck Koffi, French RK de son nom de scène, se rappelle lui très bien son grand frère qui mettait beaucoup de rap US, du R’n’B.

Très vite, dans sa Côte d’Ivoire natale, il adopte les codes du hip-hop, le style vestimentaire et la gestuelle.

C’était tout un univers que je découvrais, se souvient-il.

Je m’habillais comme les rappeurs : les baggies et tout, et à la maison, mon père n’aimait pas du tout, mais moi, je voulais avoir ce côté américain.

Une citation de Frenck RK

Un brassage de mélodies

Au fur et à mesure de son évolution artistique, French RK s’est toutefois éloigné petit à petit de cet idéal du rappeur américain. Aujourd’hui, si tu es Africain, c’est un avantage, dit-il. Il compte jouer cette carte dans ses projets musicaux.

Par exemple, il n’hésite pas à introduire des sonorités de coupé-décalé, un genre musical ivoirien, dans ses compositions. Cela implique également des passages où le jeune rappeur va interpréter des couplets en nouchi, un argot né en Côte d’Ivoire mêlant français et plusieurs dialectes africains.

Aujourd’hui, les yeux du rap sont tournés vers l’Afrique, on veut connaître ce que les artistes de là-bas ont à proposer.

Une citation de French RK

Il est temps que le monde puisse donner la chance à d’autres cultures , estime de son côté Trésor Namwira.

Nous, en tant que Noirs, ajoute-t-il, on a eu tendance a écouter beaucoup plus la musique américaine ou européenne. Mais on n’a jamais eu la chance d’écouter notre propre musique et de l’amener à un niveau plus élevé.

Il cite en exemple l’afrobeat, un style de musique urbaine né en Afrique et qui a conquis les studios rap du monde entier.

Dans son évolution au fil du temps, la musique hip-hop s’est, en effet, de plus en plus ouverte aux sonorités du monde et, en particulier, africaines.

Le rap au Manitoba, une histoire de pionniers

Le rap francophone est arrivé avec l’immigration et ces nouveaux visages canadiens , ajoute Alpha Toshineza.

Dans le passé, le chanteur et artiste multidisciplinaire manitobain Daniel Roy insérait dans ses projets des chansons comme Le nombril du monde ou encore Popsicle, dans lesquelles les couplets sont déclamés dans un style rap. Toutefois, Trésor Namwira et Alain Toshineza font partie des premiers artistes à s’être déclarés comme rappeurs à part entière.

Un rôle de pionniers que les deux musiciens reconnaissent, mais qui comporte son lot de défis.

C’est difficile d’être un pionnier, confirme Alpha. Mais, en même temps, c’est une passion pour moi. C’est vrai que ça comporte peut-être un défi de faire rentrer cette musique dans les mœurs, mais, aujourd’hui, on a les plateformes pour.

Moi, je considère que je fais du rap représentatif du Manitoba. C’est un travail de pionnier, mais j’ai bon espoir qu’il y en aura beaucoup plus dans l’avenir.

Une citation de Alpha Toshineza
Dans sa musique, Alpha Toshineza tient à revendiquer le Manitoba, sa terre d’adoption.
PHOTO : RADIO-CANADA / MOHAMED-AMIN KEHEL

Ezoman témoigne pour sa part d’une expérience différente. Si des occasions se sont présentées au début de son parcours manitobain, il a ensuite eu l’impression de ne pas avoir été compris par la communauté francophone du Manitoba.

Les occasions se sont raréfiées, et le public francophone s’est dilué au profit d’un public anglophone qui se présentait de plus en plus à ses prestations.

Durant une certaine période, en pleine introspection, Ezoman s’est même demandé : Pourquoi continuer à me battre pour une musique qui ne semble pas percer dans les oreilles des gens?

À un point, je me suis senti comme pas respecté. Pendant que je travaille fort pour le maintien de cette langue et de cette culture, j’ai toqué à plusieurs portes et elles ne se sont pas ouvertes.

Une citation de Ezoman

L’artiste a alors décidé d’adopter l’anglais dans ses plus récents projets, comme son dernier album, Duality.

Il reconnaît que l’engouement pour sa musique est plus présent aujourd’hui qu’auparavant, et dit préparer un retour sur la scène francophone, en espérant que, cette fois-ci, son projet sera bien reçu.

De la rancune, il assure n’en garder aucune. Qui suis-je pour juger? Les choses prennent du temps parfois, conclut-il, philosophe.

Rapper et revendiquer Winnipeg

Dans la culture rap et hip-hop, revendiquer sa ville, son quartier, fait presque partie intégrante du style musical. Et Winnipeg n’y déroge pas.

De Wpg Trnst, d’Alpha Toshineza, à Peg City, d’Ezoman, les deux artistes tiennent à représenter la capitale manitobaine dans leurs écrits. Je vis ici, c’est maintenant chez moi ici, affirme Trésor Namwira. Cette chanson, c’est ma manière d’exprimer que j’aime cette ville, que je suis fier d’être à Winnipeg.

Moi, je voulais créer un buzz, un buzz de jeune qui sont fiers d’être francophones et de faire de la musique en français.

Une citation de Ezoman

Même son de cloche du côté d’Alpha Toshineza, auteur de plusieurs titres dans lesquels il revendique Winnipeg et les Prairies au sens large. Selon lui, les rappeurs ont cette fierté de vouloir être représentés sur une carte.

Dans son titre Wpg trsnt, véritable balade musicale à Winnipeg, il déclame même un passage provocateur : Salut, Montréal ici ça parle français, on respecte votre franglais!

À l’évocation de cette phase, le rappeur n’a pu s’empêcher de rire, soulignant même que cette revendication de Winnipeg plaît dans ses concerts à l’extérieur du Manitoba.

Quand je vais à Montréal, Wpg trsnt fait toujours partie des favoris. Les gens se disent : « C’est quelqu’un qui représente Winnipeg. »

Une citation de Alpha Toshineza

Dans un autre style, Franck Koffi tient lui aussi à s’inscrire dans cette lignée de rappeurs francophones du Manitoba.

J’ai essayé à mes débuts de rapper en anglais, raconte-t-il. Mais ça ne faisait pas vraiment partie de moi.

J’ai vécu une certaine période en Afrique, mais j’ai appris à devenir un homme ici et c’est pour ça que je veux parler du Manitoba dans ma musique.

Une citation de French RK

Aujourd’hui, l’homme de 32 ans espère être présenté un jour comme un rappeur franco-manitobain qui a conquis le monde.

En fin de compte, les trois rappeurs ont aussi le rêve d’inspirer la jeunesse francophone manitobaine.

Ezoman veut montrer à ces jeunes Franco-Manitobains d’ici qu’ils peuvent être fiers de leur culture , tandis qu’Alpha Toshineza voit un engouement envers son art à travers différents ateliers qu’ils donnent dans des écoles.

Songeur, le Luxembourgeois conclut : Il n’y a pas qu’une seule francophonie, il y a les francophonies, et c’est ça que le rap peut apprendre aux jeunes, de rapper avec leur accent à eux, leurs réalités.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 7 février 2024

OTTAWA – Le gouvernement fédéral accepte un amendement à son projet de loi sur les garderies qui vise à assurer le financement à long terme des garderies francophones hors du Québec. Le Bloc Québécois a signalé qu’il allait appuyer la modification ce qui devrait donner la majorité nécessaire au projet de loi.

La ministre de la Famille Jenna Sudds lors d’une annonce dans une garderie. Crédit image: Adam Scotti (Cabinet du premier ministre)

Le Sénat a modifié avant les fêtes le projet de loi C-35 qui vient entériner dans la loi les ententes signées entre les provinces et le fédéral concernant les garderies à 10 $ par jour. Avec l’appui de ses collègues, le sénateur René Cormier avait fait adopter un amendement qui venait ajouter une mention des minorités linguistiques à l’article 8 du projet de loi, qui porte sur l’engagement financier à long terme du fédéral concernant les services de garde.

« Nous sommes très heureux aujourd’hui, de pouvoir annoncer que nous avons accepté l’amendement proposé par le Sénat », a fait savoir la ministre de la Famille, Jenna Sudds, aux journalistes mercredi matin, reconnaissant le travail des « nombreuses parties prenantes, les groupes de pression, mes collègues et les sénateurs » dans ce dossier.

La nouvelle a été saluée par les organisations francophones du pays qui poussait depuis plusieurs jours pour un tel geste.

« Qu’on ait inclus les communautés de langues officielles en situation minoritaire, ça nous rassure beaucoup, partage le directeur général de la Commission nationale des parents francophones (CNPF) Jean-Luc Racine. Pour les prochaines années, d’ici 2026, on devrait avoir le renouvellement des ententes fédérales-provinciales, on s’assure de cette façon-là, que ça sera inclus dans le projet de loi. »

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