Aller au contenu

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 26 août 2023

[LA RENCONTRE D’ONFR+]

THUNDER BAY – L’Association des Francophones du nord-ouest de l’Ontario (AFNOO), l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), le Conseil consultatif des services de santé de français, l’Université de Médecine du Nord de l’Ontario (ex-EMNO), le Réseau du mieux-être francophone du Nord de l’Ontario, le centre Grandir en français : difficile de citer toutes les implications d’Angèle Brunelle en un paragraphe. La Kapuskoise d’origine, qui vient tout juste de prendre sa retraite après avoir œuvré 27 ans pour l’Accueil francophone de Thunder Bay, laisse une empreinte durable dans le milieu francophone du Nord-Ouest qu’elle a largement contribué à bâtir.

Angèle Brunelle tire sa révérence après plus de 40 ans d’implication au sein de nombreux organismes franco-ontariens. Gracieuseté

« Qu’est-ce qui vous a fait réaliser que c’est le bon moment pour partir à la retraite ?

J’ai décidé de prendre ma retraite parce que j’ai maintenant 65 ans et que j’ai travaillé avec ténacité pendant plusieurs années. J’ai maintenant l’intention de profiter des années qui me restent pour faire ce qui me plait sans restriction de temps.

Êtes-vous sereine concernant la relève francophone de Thunder Bay ?

Je suis très sereine en ce qui concerne la relève à l’Accueil francophone de Thunder Bay. Je suis convaincue que la nouvelle directrice générale possède les compétences et les qualités nécessaires pour bien réussir et assurer le succès de l’Accueil.

Claudette Gleeson, présidente de l’AFNOO, a tenu à rendre hommage à Angèle Brunelle au cours d’une célébration organisée pour souligner le départ à la retraite d’Angèle Brunelle en juin dernier. Crédit image : Rachida Sidibité

Qu’est-ce qui va le plus vous manquer ?

Je vais surtout regretter les gens : mon équipe, mes collègues, nos clients. Je suis entourée de personnes dévouées qui œuvrent pour l’avancement des services en français et c’est ce qui va me manquer le plus.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 août 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

DUBREUILVILLE – Après deux années d’attente, la nouvelle mine d’or de Dubreuilville est officiellement en opération dans le canton. L’exploitation d’une nouvelle mine fait déjà du bien à la communauté de 576 habitants même si certaines inquiétudes persistent devant l’arrivée massive d’employés temporaires.

2 000 employés pour la construction, deux années de préparation et une première coulée d’or plus tard  : Dubreuilville a accueilli sa deuxième mine d’or.

Cette nouvelle exploitation en dit long sur les ambitions de ce canton qui a subi un gros revers avec la perte de la scierie des frères Dubreuil qui a dû fermer ses portes en 2008 en raison de difficultés financières. Au revoir l’industrie forestière, le village s’est tourné vers l’industrie aurifère.

Cette nouvelle mine s’ajoute à la première, Alamos, qui est en opération depuis tout juste 20 ans dans le canton. Magino est une réexploitation d’une ancienne mine d’or souterraine du même nom qui a été développée après la Première Guerre mondiale.

Le développement du site de la mine a nécessité environ 500 millions de dollars. Le site est situé à 14 km au sud-est du canton. Crédit image : Inès Rebei

Après avoir fonctionné sporadiquement pendant quelques décennies, c’est l’entreprise Argonaut, appartenant à des Américains, qui en a repris l’opération. Et Argonaut est déjà bien présente dans le village, situé stratégiquement à côté de la municipalité.

C’est aussi, symboliquement, dans l’immeuble qui appartenait à la scierie des frères Dubreuil que le géant américain a choisi d’établir son siège. Les dortoirs des travailleurs de la mine sont eux aussi installés sur l’ancien site du moulin à scie dans les limites du canton.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel-Bolduc Crustin, publié le 24 août 2023

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Alors que les élèves se préparent à retourner sur les bancs d’école et que les différents diffuseurs s’apprêtent à lancer leur saison artistique, les communautés franco-ontariennes se réunissent lors de plusieurs événements communautaires et culturels. Aussi au menu  : un nouvel artiste est à l’honneur à Toronto, un lieu inusité devient salle de spectacle dans l’Est et un duo franco-ontarien termine sa tournée de la province.

ARTS VISUELS

PLEIN FEUX SUR SYLT

La galerie d’art Thompson Landry, qui se spécialise dans la diffusion d’œuvres d’artistes francophones, met en lumière le travail de Sylt du 24 août au 10 septembre. Le public pourra rencontrer le principal intéressé à la galerie le 26 août de midi à 16h. Les forêts du Québec ainsi que la féminité sont de grandes inspirations pour Sylt, qui peint les éléments de la nature en eux-mêmes ou les intègre à des portraits féminins aux couleurs terreuses. L’artiste peintre compte plus de quatre décennies de carrière. Son exposition Les quatre saisons de Sylt avait été présentée à la galerie Thompson Landry en 2021.

L’une des oeuvres de l’exposition à la galerie Thompson Landry. Sylt, Beauty of Honesty, 60 X 40, Mixed media on board

Exposition Spotlight on Sylt du 24 août au 10 septembre. Rencontre avec l’artiste le 26 août. Détails sur le site de la galerie Thompson Landry.

MUSIQUE

DIVERSITÉ DES CULTURES À MILTON

La troisième édition de l’AfroJazz fest se déroule samedi et dimanche au parc sportif communautaire de Milton. Des performances artistiques, des activités familiales, de la danse et un défilé culturel sont au menu. Les festivaliers pourront assister aux performances de Lorraine Klaasen, Adama Daou, Dieufaite Charles, Donald Dogbo, Amadou Kienou et Dicko Fils, entre autres. L’Afrojazz fest veut «  promouvoir la beauté et la diversité des cultures africaines et caribéennes  » et met à l’avant une douzaine de communautés différentes cette année. Le festival est organisé par le Centre canadien pour l’unité de la famille (CCF).

Okavango African Orchestra à l’édition 2022 de l’Afrojazz fest. Gracieuseté CCF

Les 26 et 27 août à Milton. Gratuit. Programmation complète sur le site du CCF.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Garo Jomoian, publié le 25 aouut 2023

Alors que Meta, l’entreprise derrière Facebook et Instagram, continue de bloquer les contenus d’information canadiens sur ses plateformes, plusieurs journaux francophones hors du Québec se tournent vers la solidarité de leur communauté pour passer à travers cette nouvelle crise.

En août, Meta a commencé le processus de blocage des nouvelles canadiennes sur ses plateformes, en réaction à la Loi sur les nouvelles en ligne adoptée en juin dernier. (Photo d’archives)
PHOTO : REUTERS / DADO RUVIC

Depuis déjà quelques semaines, le géant des réseaux sociaux utilise ce moyen de pression en réponse à l’adoption par Ottawa de la Loi sur les médias en ligne, connue également sous le nom de Loi C-18. Cette dernière oblige les géants du web, dont Meta et Google, à compenser les organes médiatiques pour les contenus d’information diffusés sur leurs plateformes.

Jusqu’à présent, [ce blocage] n’a pas un très gros impact, explique le directeur général de L’Eau vive, le seul journal francophone de la Saskatchewan, Erik Tremblay.

Ce dernier estime qu’il est encore trop tôt pour connaître pleinement les conséquences de ce blocage pour la publication fransaskoise, d’autant plus que le nombre de lecteurs diminue habituellement au cours de la période estivale.

Le directeur général du journal fransaskois L’Eau vive, Erik Tremblay, explique que la majorité de son lectorat vient directement sur le site web de la publication. (Photo d’archives).
PHOTO : RADIO-CANADA

PHOTO : RADIO-CANADA

On voit une réduction peut-être de 5 % ou 10 %, mais c’est difficile d’attribuer ça à Meta, reconnaît le Fransaskois. On va sûrement mieux évaluer l’impact en septembre ou en octobre.

Erik Tremblay note, par ailleurs, que la grande majorité des lecteurs de L’Eau vive a l’habitude de consommer le journal en accédant directement au site web de la publication.

L’impact d’un tel blocage serait toutefois beaucoup plus grave pour le journal fransaskois si Google emboîtait le pas à Meta et retirait les contenus canadiens d’information de son moteur de recherche.

Si Google fait ce que Meta a fait, ça va nous faire beaucoup plus mal. L’Eau vive, ce n’est pas une expérience capitaliste, c’est une expérience de solidarité.

Une citation de Erik Tremblay, directeur général de L’Eau vive

Même son de cloche du côté du journal franco-ontarien l’Express de Toronto.

Son rédacteur en chef, François Bergeron, explique que seulement 5 % des lecteurs de l’hebdomadaire provenaient de Facebook et d’Instagram, tandis que 40 % d’entre eux accèdent au site web officiel du journal après avoir effectué une recherche sur Google.

Par ailleurs, 40 % des lecteurs de l’Express de Toronto viennent directement sur le site web de la publication, tandis que 10 à 15 % des lecteurs viennent des infolettres du journal.

François Bergeron se dit toutefois reconnaissant de la solidarité manifestée par la communauté franco-ontarienne. (Photo d’archives)
PHOTO : FRANÇOIS BERGERON

PHOTO : FRANÇOIS BERGERON

L’une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas la majorité de nos lecteurs qui viennent de Facebook, [c’est qu’on] a des lecteurs un peu plus âgés que la moyenne, explique François Bergeron. Les plus vieux sont habitués à aller directement à la source du média.

Pour nous, Facebook, ce n’est pas dramatique, mais si Google met ses menaces à exécution, ça, ce sera dramatique.

Une citation de François Bergeron, rédacteur en chef de l’Express de Toronto

François Bergeron se dit toutefois reconnaissant de la solidarité manifestée par la communauté franco-ontarienne. On a eu de nombreux appels et des courriels de gens qui nous demandent « comment on peut vous aider? », confie-t-il.

Une solidarité communautaire qui se fait aussi sentir au Manitoba voisin. La directrice et rédactrice en chef du journal franco-manitobain La Liberté, Sophie Gaulin, se dit impressionnée par l’engagement du public francophone.

On a eu un très beau témoignage d’amour et d’engagement de nos lecteurs, et la moitié de ces gens-là ne sont pas à Winnipeg, se réjouit-elle.

Sophie Gaulin considère la nouvelle Loi sur les médias en ligne de « très courageuse ». (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON DESCHAMPS

Avec près de 20 % de son lectorat qui provient des réseaux sociaux, Sophie Gaulin explique que le blocage de Meta va à l’encontre de la stratégie qui était mise en place par le journal pour attirer les jeunes lecteurs.

Nous avions mis une stratégie sur la découvrabilité de notre contenu à travers les plateformes, explique-t-elle. Dans cette stratégie de transition numérique, Meta a un rôle pour acquérir et pour faire découvrir notre contenu.

Une loi courageuse

La directrice du journal franco-manitobain considère que la Loi sur les médias en ligne mise en place par Ottawa est très courageuse pour l’avenir du métier de journalisme et de l’écosystème du monde actuel.

Les gouvernements ont compris qu’il fallait sévir et qu’il fallait remettre la responsabilité sur ces plateformes américaines, explique Sophie Gaulin.

C’est l’heure de la responsabilisation.

Une citation de Sophie Gaulin, directrice et rédactrice en chef de La Liberté
Les revenus publicitaires de L’Eau vive ont chuté d’environ 30 % au cours des dernières années. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA

PHOTO : RADIO-CANADA

Le financement d’un journal communautaire coûte très cher, renchérit Eric Tremblay, d’autant plus que les revenus publicitaires de L’Eau vive ont chuté d’environ 30 % au cours des dernières années.

Ça fait une décennie que les revenus vont vers les médias sociaux. […] On a perdu évidemment beaucoup de revenus publicitaires parce que maintenant les gens vont aller du côté de Facebook pour faire leurs annonces, déplore-t-il.

Un blocage qui n’est pas une surprise

Le rédacteur en chef de l’Express de Toronto, pour sa part, dit comprendre la réaction de Meta qui préfère, selon lui, garder les internautes sur ses propres plateformes.

Meta déteste les partages qui incitent les gens à aller ailleurs, affirme François Bergeron. Dans notre cas, quand on publie un article sur les réseaux sociaux, les gens s’en vont ailleurs que Facebook en cliquant sur ce lien.

En ce qui concerne la nouvelle loi fédérale, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire torontois estime qu’il s’agit d’une étrange conception du droit d’auteur.

Ce n’est pas Google et Facebook qui piratent les contenus des médias. Ce sont les médias qui les partagent stratégiquement, volontairement, souvent avec enthousiasme, sur ces réseaux, soutient-il.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 23 août 2023

Pour souligner le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes, célébré chaque année le 25 septembre, l’autrice Torontoise Mireille Messier et l’autrice Ottavienne Marie-Josée Martin lancent cette année encore le défi « J’achète un livre un Franco-Ontarien ».

Faire d’une pierre deux coups. C’est l’ambition des deux autrices Franco-Ontariennes Mireille Messier Marie-Josée Martin à travers la campagne « J’achète un livre Franco-Ontarien ». En célébrant à la fois de célébrer la francophonie ontarienne et en faisant la promotion de l’industrie du livre francophone en Ontario. La campagne aura lieu cette année du 1er au 24 septembre 2023. Lancée en 2015, l’initiative veut poser un geste concret pour faire rayonner la culture et les talents de l’Ontario Français, à en croire les initiatrices du projet.

L’autrice jeunesse Mireille Messier à l’origine de l’initiative – Gracieuseté

Inspirées par une campagne québécoise

Sur le site web de l’initiative, les deux écrivaines Franco-Ontariennes disent avoir été inspirées par une initiative similaire au Québec. Lancée par deux Québécois le 12 août 2014 pour contrer la morosité de l’industrie du livre au Québec à cette époque, la campagne « J’achète un livre Québécois » a eu jusqu’à présent des retombées immédiates et significatives, à en croire des données l’organisme BTLF.

« Il y avait déjà l’événement “Le 12 août, j’achète un livre québécois” qui fonctionnait bien au Québec, alors on s’est dit qu’on pourrait le faire ici, en Ontario. », explique Mireille Messier.

S’agissant des points de distribution, les livres sont disponibles en ligne, mais également dans différentes librairies à Toronto, North Bay, Ottawa, Hearst, Oakville. Au Québec, les livres seront disponibles à Gatineau.

Pour les férus de littérature canadienne francophone, une sélection de Radio-Canada datant de 2018 présente les incontournables de la littérature Franco-Ontarienne. Cette sélection a été suggérée par un panel d’experts reconnus par la communauté et des personnalités d’antenne.

Marie-Josée Martin épaule Mireille Messier depuis 2011 dans l’initiative « J’achète un livre Franco-Ontarien » Photo : Mathieu Girard, Studio Versa.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 23 août 2023

Magalie Durepos-Létourneau et sa sœur Marie-Pier sont toutes les deux passionnées par le cosmos et profitent de l’été pour développer leurs compétences et connaissances.

Magalie et Marie-Pier Durepos-Létourneau sont toutes les deux inscrites en génie mécatronique à l’université.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Elles travaillent toutes les deux à la base de ballons stratosphériques de Timmins.

Magalie y fait un stage coopératif pour l’Agence spatiale canadienne et Marie-Pier lance de petits ballons météorologiques pour Science Timmins. Il faut oser rêver grand, lance Magalie, l’aînée de la famille.

Il faut tirer avantage des opportunités justement comme ici la base de lancement de ballons stratosphériques. C’est ça qui a un peu débuté ma carrière.

Une citation de Magalie Durepos-Létourneau, stagiaire pour l’Agence spatiale canadienne

Des fois quand j’étais plus jeune, c’était difficile de m’imaginer travailler dans ce domaine-ci. Ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas personne de notre région qui a fait quelque chose qu’on ne peut pas l’accomplir nous-mêmes, ajoute avec sagesse la jeune femme de 21 ans.

Magalie Durepos-Létourneau devant son tableau où on y retrouve entre autres les logos de Space X, du Centre national d’études spatiales et de la NASA. PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE MAGALIE DUREPOS-LÉTOURNEAU

PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE MAGALIE DUREPOS-LÉTOURNEAU

Le parcours de Magalie résonne dans l’actualité nord-ontarienne depuis 2019, jour où elle a lancé un ballon stratosphérique alors qu’elle avait 17 ans pour détecter des muons, une forme de rayon cosmique.

Ça a été ma première introduction à l’électronique. J’ai pu apprendre des gens de l’Agence spatiale canadienne ici, se souvient-elle, en reconnaissant que rien de tout ça n’aurait été possible sans un partenariat avec Science Timmins.

L’année suivante, elle a été l’une des 25 personnes au pays à recevoir la bourse Schulich, un montant de 100 000 $ pour poursuivre ses études en génie.

La Franco-Ontarienne entamera bientôt sa quatrième année en génie mécatronique à l’Université McMaster, à Hamilton.

Cinq heures avant le lancement du ballon stratosphérique, Magalie et Marie-Pier Durepos Létourneau transportent cet objet, permettant de calculer la vitesse des vents au sol, sur le tarmac de l’aéroport Victor M. Power à Timmins. PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Entre ses sessions universitaires, elle passe son temps à St-Hubert, au Québec, à faire ses stages au quartier général de l’Agence spatiale canadienne et rentre au bercail au mois d’août pour aider sur la base de ballons stratosphériques.

On la qualifie un peu d’histoire à succès parce qu’on a lancé des expériences étudiantes d’autres jeunes qui étaient passionnées, mais de voir que Magalie a continué de construire là-dessus [c’est formidable], remarque Philippe Vincent, gestionnaire de mission pour le programme Stratos de l’Agence spatiale canadienne.

Elle est allée étudier en génie puis a postulé aux offres d’emplois de l’ASC, ajoute-t-il.

Dans les traces de sa sœur aînée

En 2023, c’est au tour de la cadette du clan Durepos-Létourneau, Marie-Pier, de faire parler d’elle sur la base de ballons stratosphériques de Timmins. L’adolescente de 17 ans a récemment organisé et animé la journée portes ouvertes.

Mardi matin, elle est venue en renfort à sa sœur pour préparer le lancement d’un gros ballon stratosphérique.

Magalie et Marie-Pier Durepos-Létourneau déploient une lanière orange qui sera installée sur le « poisson » servant à indiquer la force des vents au sol.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Les objectifs de carrière de Marie-Pier sont un peu plus flous que celle de sa sœur, comme son parcours ne fait que commencer, mais elle souhaite faire quelque chose en science.

Je ne sais pas exactement dans quel domaine, mais je veux définitivement faire quelque chose qui a rapport avec l’ingénierie. J’hésite entre l’ingénierie biomédicale ou juste ingénierie. Je suis définitivement passionnée par le domaine de l’espace par exemple.

Une citation deMarie-Pier Durepos-Létourneau, bénévole pour Science Timmins

Marie-Pier entamera bientôt son parcours universitaire en génie mécatronique et en robotique à l’Université Queen’s, à Kingston.

Éric Létourneau donne un coup de pouce à sa fille pour lancer un ballon météorologique.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

C’est important qu’on aille des exemples comme la famille Durepos-Létourneau, indiquait Michelle Boileau, maire de Timmins, lors du dévoilement de la base de ballons stratosphériques 2.0.

Je sais que Magalie et Marie-Pier sont des modèles pour ceux qui les regardent faire. C’est évident qu’ils ont été encouragés par leurs parents.

Une famille inspirante

La politicienne municipale est ravie de voir que Éric Létourneau et sa femme Natasha Durepos-Létourneau ne transmettent pas seulement leur passion à leur fille, mais aussi à toute une génération d’élève par leur travail d’enseignants.

Michelle Boileau, maire de Timmins, est reconnaissante envers Lisa Campbell, présidente de l’Agence spatiale canadienne, d’avoir choisi Timmins pour installer la seule base de ballons stratosphériques au pays.

PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Le legs de Natasha et d’Éric va bien bien loin que d’encourager leurs propres enfants d’explorer et de rêver, sachant qu’il travaille en éducation.

Michelle Boileau a aussi été influencée par le père des deux filles, M.Létourneau comme elle se plaît encore à l’appeler. Éric Létourneau a été son enseignant de physique à l’École secondaire catholique Thériault.

Magalie et Marie-Pier Durepos-Létourneau quelques minutes avant le lancement de l’avant-dernier ballon stratosphérique de la campagne 2023.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

La chose la plus importante c’est d’oser rêver grand, martèle de nouveau Magalie Durepos-Létourneau.

La première étape c’est d’avoir un rêve puis d’essayer d’atteindre ce rêve-là. Il n’y a pas de rêve qui est trop grand.

Une citation de Magalie Durepos-Létourneau, employée de l’Agence spatiale canadienne

C’est ça que j’espère transmettre comme message vraiment c’est que c’est possible dans ce domaine-ci et c’est un domaine qui est fascinant puis c’est un bon temps pour aimer l’espace, lâche la jeune femme en guise de conclusion.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 22 août 2023

TORONTO – Alors que le groupe Meta interdit les nouvelles canadiennes sur Facebook et Instagram depuis août, en réponse à la Loi sur les nouvelles en ligne (Online News Act), qui requiert une rémunération envers les organes de presse, ceux-ci ont dû s’adapter. Pour les médias franco-ontariens, digitaux particulièrement, dont la présence en ligne est capitale pour la diffusion au lectorat, de nouvelles stratégies s’imposent  : contourner l’algorithme des médias sociaux ou encore miser recentrer sur les sources mères de l’information.

Après Meta, c’est le géant du web Google qui a annoncé que si un accord n’était pas trouvé avec le gouvernement canadien, il mettrait à exécution le blocage des liens journalistiques lors de l’entrée en vigueur de C-18, soit à la fin de l’année, en décembre.

Le professeur en journalisme, Samuel Lamoureux, nous confiait qu’une baisse de visibilité des contenus de l’ordre de 60 % était à dénoter sur Facebook, plateforme sur laquelle de nombreux médias comptent pour la diffusion de leurs articles.

Julien Cayouette, directeur de l’information du journal Le Voyageur, explique avoir trouvé une stratégie de contournement provisoire, et ce, sur la plateforme elle-même.

« Nous avons pour l’instant trouvé une façon d’indiquer sur Facebook que nous avons de nouveaux textes sur le site web en publiant un message contenant une photo, un lien simple avec un espace en plus, pour que Facebook n’identifie pas le site web, et une courte description. Nous les diffusons sur les groupes de cette façon. »

Julien Cayouette, directeur de l’information du journal Le Voyageur. Gracieuseté

Lire la suite ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 21 août 2023

Dans une entrevue accordée au média canadien francophone Francopresse, le leader des conservateurs a affirmé que l’immigration francophone sera l’une de ses priorités, tout en augmentant la cible actuelle, mais sans pour autant s’avancer sur une cible exacte.

GRACIEUSETÉ – PAGE FACEBOOK DE PIERRE POILIEVRE

Le Québec perçoit la question de l’immigration de manière différente du reste du Canada. C’est tout à évident, lorsque l’on sait que le Québec est à la fois une société distincte et le seul État francophone en Amérique du Nord. Du coté des communautés francophones et acadiennes qui évoluent en minorités, l’immigration francophone est unanimement perçue comme un atout pour préserver la vitalité du fait Français. Plus il y’a d’immigrants francophones dans ces communautés minoritaires, mieux c’est.

Interrogé par Francopresse sur ses plans quant à l’immigration francophone, Pierre Poilievre s’est exprimé en faveur d’une augmentation de la cible actuelle de 4% d’immigrants francophones en dehors du Québec. Toutefois, le chef des conservateurs à Ottawa n’a pas avancé de chiffres exactes, tout en précisant que ce dernier dépendra de la disponibilité de logements, de services de santé et d’emplois..

« Il faut l’augmenter. On va encourager ces immigrants à vivre dans les communautés francophones à travers le pays, ce qui va permettre de préserver ces populations. Malheureusement, le gouvernement Trudeau n’a pas réussi à faire cela, malgré leurs promesses.», a-t-il précisé.

Rappelons, enfin, que la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) réclame une cible de rattrapage de 12% dès 2024 pour atteindre 20% en 2036.

Cliquez-ici pour lire l’intégralité de l’entrevue de Pierre Poillievre avec Francopresse

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Jimmy Chabot, publié le 20 août 2023

Sylvie Lamothe a créé un véritable mouvement à Timmins en mélangeant son amour pour l’eau et le yoga. Si bien que le Centre de Santé communautaire offre gratuitement ses classes de yoga sur planche à pagaie dans sa programmation estivale.

Sylvie Lamothe donne une classe privée à Shirley Hawey sur le lac Hersey à Timmins.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Ça a commencé, je prenais des groupes de deux, lance celle qui a reçu le titre de l’entreprise la plus innovante au gala de la Chambre de commerce de Timmins en 2022.

Maintenant dans les classes, tu peux trouver une dizaine ou une douzaine de personnes dans les classes de SUP Yoga [Stand up paddle board en anglais].

Une citation de Sylvie Lamothe, professeure de yoga

Sylvie Lamothe a commencé à donner des cours en 2017 à temps partiel.

Depuis elle le fait à temps plein en offrant jusqu’à trois classes par jour sur le lac Hersey à Timmins.

Carole Girard a été aux premières loges pour voir l’entreprise de la timminoise prendre son envol.

Elle nous a apporté ça et c’est devenu très, très populaire. C’était méconnu, puis elle a commencé en petit groupe et puis maintenant c’est tellement populaire qu’on a de la difficulté à réserver une place, ajoute Carole Girard qui s’est depuis acheté une planche à pagaie.

Elle n’est d’ailleurs pas la seule. Les planches à pagaie sont omniprésentes sur Lac Hersey ainsi que sur les rivières Mountjoy et Mattagami.

Un phénomène qui s’explique par la proximité des cours d’eau dans la région, selon Sylvie Lamothe.

L’hiver, Sylvie Lamothe offre des classes de yoga en raquette.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Ici à Timmins, ça a vraiment explosé plus que d’autres parties dans le Nord de l’Ontario. La rivière, ça prend peut-être 2 à 5 minutes avant de se rendre là. Je pense que cette proximité a fait que le sport est devenu populaire ici, d’après Sylvie Lamothe.

Des cours offerts en français

Sylvie Lamarche Lacroix, une enseignante à la retraite dont on avait salué la fin de carrière en 2020, lève son chapeau à l’entrepreneure pour son offre de classes en français.

Ça fait du bien de pouvoir faire des activités en français à l’extérieur du domaine scolaire.

Une citation de Sylvie Lamarche Lacroix, enseignante à la retraite

Sylvie Lamothe avait un peu délaissé sa langue maternelle entre 2002 et 2016 en quittant Timmins pour vivre aux quatre coins du globe.

Elle nous avait partagé que c’était un défi pour elle d’enseigner en français après être revenue dans sa ville natale, se souvient l’enseignante à la retraite.

Sylvie Lamarche Lacroix, en premier plan, est devenue une adepte du yoga sur la planche à pagaie.
PHOTO : RADIO-CANADA / JIMMY CHABOT

Ça faisait un bout de temps que je n’avais pas suivi un cours avec elle et j’étais super impressionnée aujourd’hui du progrès qu’elle a fait et tout le vocabulaire qu’elle a intégré dans ses classes, confie Sylvie Lamarche Lacroix.

Sylvie Lamothe ne se cache que le partenariat avec le Centre de Santé communautaire de Timmins lui a permis de renouer avec sa langue maternelle, précise-t-elle avec beaucoup d’enthousiasme.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 16 août 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

RIVIÈRE DES FRANÇAIS – C’est en 1923 qu’Ernest Chartrand a commencé à opérer sa première scierie. Se doutait-il qu’un siècle plus tard, ses arrière-petits-enfants seraient à la tête de son entreprise ? Aujourd’hui, H & R Chartrand Lumber Ltd est un employeur et citoyen corporatif important dans la municipalité de la Rivière des Français. ONFR+ a rencontré la copropriétaire, Amy Schoppmann.

L’enseigne de Chartrand Lumber au 96 rue Notre-Dame Est, à Rivière des Français. Crédit image: Rachel Crustin

Il reste quelques ballons sur la devanture de la petite bâtisse lorsque nous entrons dans le bureau de Chartrand Lumber. C’est que quelques jours plus tôt, propriétaires, employés, élus municipaux et citoyens de Rivière des Français se réunissaient pour souligner le centième anniversaire de l’entreprise. Amy Schoppmann estime que plus de 200 personnes se sont présentées à la fête.

« Les gens étaient très fiers de nous. On a eu beaucoup de compliments et d’encouragements. Ils apprécient notre soutien à la communauté, les différents événements dans lesquels on s’implique. »

La mairesse de la Municipalité de la Rivière des Français, Gisèle Pageau, a profité de l’occasion pour remettre une plaque de reconnaissance à la famille Chartrand pour un siècle d’implication dans la communauté. Les arrière-petits-enfants d’Ernest Chartrand pourront l’accrocher au mur du bureau, à côté des autres prix reçus à travers les années.

Une autre reconnaissance reçue par la famille Chartrand pour son implication sociale, en 2022. Crédit image : Rachel Crustin

UNE HISTOIRE DE FAMILLE FRANCOPHONE

Même si l’entreprise ne s’affiche qu’en anglais sur sa page Facebook, l’identité francophone est présente au quotidien. Environ 50 % des clients et 70 % des employés sont francophones, selon Amy Schoppmann.

LIRE LA SUITE SUR ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Orphée Moussongo, publié le 18 août 2023

Adja Aissatou Sall et Cheikh Moussa Thioye, deux étudiants du collège Boréal à Sudbury, ont passé la période estivale dans des fermes afin d’en apprendre davantage sur le métier d’agriculteur.

Les étudiants affirment que les stages en période estivale sont importants pour mieux acquérir le savoir. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-LOUP DOUDARD

Dans le cadre de ses programmes de Technologies agricoles et d’Agriculture, le Collège Boréal soumet ses étudiants à une session de stage pratique obligatoire, afin d’initier les apprenants au métier qui les attend.

Selon Adja Aissatou Sall, chargée de projet pour Recherche et Innovation Boréal et nouvelle diplômée en Agriculture, c’est un aspect important de la formation.

Avoir cette expérience permet de savoir exactement ce qu’on veut faire réellement après les études.Une citation deAdja Aissatou Sall, chargée de projet, Recherche et Innovation Boréal et nouvelle diplômée en Agriculture

Les stages pendant la période estivale sont un plus selon Cheikh Moussa Thioye, étudiant au programme de Techniques agricoles du Collège Boréal et stagiaire à la ferme Francorive production laitière de Noëlville.

Cheikh Moussa Thioye est étudiant au programme de Techniques agricoles du Collège Boréal et stagiaire à la ferme Francorive production laitière de Noëlville. PHOTO : RADIO-CANADA / MOHAMED TIÉNÉ

Au début je pensais que le stage se ferait à la fin des études, mais le fait que ça se fasse en milieu de programme ça nous permet de consolider nos acquis de la première année, mais aussi de mieux attaquer l’année qui suit et d’avoir une belle perception de ce qui nous attend, explique l’étudiant.

Un besoin d’une main-d’œuvre jeune

Alors que l’Ontario joue un rôle important dans le domaine de l’agriculture au Canada, la main-d’œuvre, quant à elle, ne cesse de diminuer en raison du vieillissement des travailleurs.

Selon Statistique Canada, près de 36 % des agriculteurs et travailleurs dans l’industrie agricole sont âgés de plus de 55 ans, contre 22 % des travailleurs tous secteurs confondus qui sont dans cette même tranche d’âge.

D’ailleurs, l’organisme explique que l’âge moyen des exploitants agricoles a augmenté pour atteindre 57 ans en 2021, contre 55 ans lors de son dernier recensement en 2016.

Toutefois, Statistique Canada révèle que la présence de travailleurs étrangers temporaires a augmenté radicalement en 2021, avec 2 746 travailleurs agricoles supplémentaires embauchés principalement dans la production végétale.

De son côté, le gouvernement fédéral mise sur le développement de nouvelles technologies vertes, pour améliorer la productivité et limiter les émissions des gaz à effets de serre dans le domaine.

Selon Adja Aissatou Sall, c’est là que se trouve le futur de l’agriculture.

Adja Aissatou Sall est chargée de projet dans le département de la recherche et l’innovation au Collège Boréal. PHOTO : RADIO-CANADA / MOHAMED TIÉNÉ

Je pense que l’avenir de l’agriculture tend vers l’avancée technologique et l’agriculture de précision, se rassurer de faire tout ce qu’on peut pour protéger nos terres parce que réellement que serait l’homme sans ses terres? dit-elle.

Avec les informations d’Elsie Miclisse

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 12 août 2023

[CHRONIQUE]

Il y a un an, Gisèle Lalonde nous quittait. Tous ont salué unanimement, et à juste titre, sa remarquable vie consacrée à la francophonie ontarienne. Si cette véritable icône de la francophonie sera à jamais associée au mouvement S.O.S. Montfort qu’elle a présidé, cette chronique propose de faire découvrir sa contribution méconnue dans le domaine du patrimoine franco-ontarien.

Après avoir mis en valeur le patrimoine franco-ontarien de son vivant, Gisèle Lalonde, fait maintenant son entrée dans l’histoire, au musée et dans notre toponymie.

Gisèle Lalonde s’adresse à une foule de 10 000 personnes rassemblées lors du Grand Ralliement le 22 mars 1997 au Centre municipal d’Ottawa. Crédit photo: Hôpital Montfort

L’HISTOIRE

Le moins qu’on puisse dire c’est que Gisèle Lalonde a toujours eu le sens de l’histoire. Elle y consacre une grande importance dans son implication communautaire.

Cela commence tôt à l’école avec l’influence que la congrégation religieuse des Filles de la Sagesse a eue sur elle : « elles m’ont enseigné mes droits de femme, à apprendre à me dépasser, l’attachement à mon histoire, à mon patrimoine et le respect », déclarait-elle en 2010.

AU CENTRE FRANCO-ONTARIEN DE RESSOURCES PÉDAGOGIQUES

À titre de directrice générale fondatrice du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP), elle fait publier de 1978 à 1984 trois séries de livres sur l’histoire de villes et villages franco-ontariens, de partout en province. Mieux connus sous le nom de « PRO-F-ONT » (diminutif de Projet franco-ontarien), ces livres d’histoires destinés aux salles de classes du secondaire furent parmi les premiers documents qui permettaient aux Franco-Ontariens de connaître l’histoire de leur localité. 

Gisèle Lalonde présente au maire de la Cité de Vanier, Bernard Grandmaître, le livre sur l’histoire de Vanier de la série « PRO-F-ONT », publié aux éditions du CFORP. Source : Gisèle Lalonde, Jusqu’au bout ! Ottawa, Le Nordir, 2003, 337 p

En 1984, l’année du 10ᵉ anniversaire du CFORP (et des festivités du bicentenaire de l’Ontario), pour marquer ce double jalon, paraît un agenda historique sur l’Ontario français. Une première du genre.

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Mathilde Gautier, publié le 10 août 2023

Les faillites d’Astrid, une nouvelle websérie écrite et réalisée par la Franco-manitobaine Elena Sturk-Lussier, est en préparation. L’histoire se passe à Saint-Boniface.

Alice Blondeau, dans le rôle d’Astrid, revisite son Saint-Boniface et réfléchit à son retour dans la petite communauté franco-manitobaine après un échec à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

La jeune étudiante franco-manitobaine Astrid part étudier à Montréal avec l’espoir de ne jamais revenir à Saint-Boniface. Cependant, elle échoue dans ses études et décide de revenir pour soutenir sa jeune sœur, qui traverse un moment difficile.

Cette histoire fait écho à la réalité de nombreux Franco-Manitobains.

Quitter pour aller à la grande ville, quitter pour aller à Montréal… c’est la réalité de beaucoup de gens qui partent et qui reviennent. Moi-même, je suis revenue à ma petite communauté après être partie, avoue la scénariste et réalisatrice Elena Sturk-Lussier.

On a alors le sentiment d’être en faillite, mais on retrouve aussi cette merveilleuse solidarité de notre communauté, poursuit-elle.

Le personnage d’Astrid est interprété par Alice Blondeau. La comédienne vient du Québec et a été accompagnée par Micheline Marchildon pour apprendre à parler le français avec un accent franco-manitobain. Sa jeune sœur est interprétée par la Franco-Manitobaine Zoé Gagnon.

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

Afin de pouvoir diffuser cette série de six épisodes d’une quinzaine de minutes, Elena Sturk-Lussier a besoin de présenter aux diffuseurs et aux bailleurs de fonds une preuve de concept tournée en une journée dans Saint-Boniface.

Le tournage de la preuve de concept a eu lieu à Saint-Boniface durant toute une journée.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

En deux minutes, les gens doivent comprendre de quoi parle la série, explique Elena Sturk-Lussier.

Cette dernière a obtenu une subvention du Fonds indépendant de production pour réaliser une preuve de concept. C’est la première étape avant d’envisager d’aller plus loin dans la production et la réalisation de la websérie.

Une collaboration mère-fille

La productrice Danielle Sturk accompagne sa fille dans ce projet. Elle trouve son chemin et je suis là pour la soutenir du mieux que je peux, dit-elle.

Cette collaboration mère-fille n’est pas la première. Elena Sturk-Lussier est passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge. Danielle Sturk et elle ont travaillé ensemble de nombreuses années auparavant sur d’autres projets, mais de manière plus privée.

Danielle Sturk avoue qu’elle doit apprendre à ne pas parler tout le temps de travail avec sa fille. «Elena sait mettre des frontières entre la vie privée et la vie professionnelle et je dois apprendre à le faire davantage», dit-elle.

PHOTO : RADIO-CANADA / MATHILDE GAUTIER

C’est la première fois que Danielle Sturk produit pour une autre personne. Mon rôle est de trouver des financiers qui s’intéressent à ce projet et un diffuseur qui accepte d’accueillir cette série sur sa plateforme, explique-t-elle.

En évoquant l’industrie du cinéma au Manitoba, Danielle Sturk constate que de plus en plus de séries sont produites localement par et avec des professionnels franco-manitobains.

Le cinéaste franco-manitobain Stéphane Oystryk est d’ailleurs consultant en scénarisation pour le projet d’Elena Sturk-Lussier.

On n’est pas uniquement une industrie de services pour les idées des autres; on est aussi des créateurs au Manitoba. C’est ce qui me rend la plus fière dans ce projet : c’est de pouvoir soutenir une nouvelle voix créatrice d’ici, soutient Danielle Sturk.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 10 août 2023

SCARBOROUGH  Si la nageuse franco-ontarienne de Sudbury s’est illustrée avec un total de quatre médailles lors des Championnats nationaux, son coéquipier Alexandre Landy s’est quant à lui révélé lors de l’ultime journée de compétition avec une médaille de bronze sur le 200m brasse. Le nageur a terminé troisième, ce 6 août. Petite présentation de ce jeune nageur franco-sudburois qui pourrait faire parler de lui dans les années à venir. 

Alexandre Landry est un nageur franco-ontarien qui représentait Sudbury aux Championnats nationaux de natation à Scarborough. Il a fini 3ᵉ sur le 200m brasse. Crédit image: Daniel Landry

Tous les regards franco-ontariens étaient tournés vers Nina Kucheran pour les Championnats canadiens de natation qui se déroulaient au Centre Panaméricain de Scarborough du 1ᵉʳ au 6 août. La brasseuse francophone, qui représentait sa ville natale de Sudbury, faisait partie des favorites dans sa discipline et ses distances de prédilection (50m, 100m et 200m). 

Si au final Nina s’est heurtée dans chaque course à Rachel Nicol, nageuse expérimentée qui a raflé toutes les premières places, elle a tout de même signé des podiums de façon très engagée sur chaque course. Malgré la déception de ne pas avoir battu ses records personnels, Kucheran a été en mesure de s’évaluer face à la concurrence. Elle ira en Floride – après des vacances bien méritées – ayant en tête l’envie de progresser tout en s’appuyant sur ses performances aux Championnats nationaux. 

ALEXANDRE LANDRY, LA BELLE SURPRISE 

De manière plus inattendue, son coéquipier de l’équipe de natation de Sudbury (Sudbury Laurentian Swim Club), Alexandre Landry s’est totalement révélé sur la compétition. Le natif de Hanmer a battu ses records personnels sur deux de ses trois disciplines de prédilection, les 50m (29”14) et 200m brasse (2’18”55). Au-delà de ce record, c’est une médaille de bronze que le jeune nageur de 20 ans a empoché sur le 200m. 

Lire la suite sur ONFR+

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 9 août 2023

[VIRÉES D’ÉTÉ]

PAIN COURT – Dans la petite dépendance qui jouxte une grande maison autrefois centre de recherche agronome et témoin des années glorieuses de l’empire agricole franco-ontarien, Paul Roy feuillette des livres historiques et de témoignages relatant les origines de son village.

Nous sommes à Pain Court, un des nombreux villages ruraux de la municipalité de Chatham-Kent. Encore aujourd’hui quasi exclusivement tournée vers l’agriculture, cette contrée du Sud-Ouest ontarien a vu se faire et se défaire des empires francophones détenant les clés d’un secteur florissant, qui a connu une profonde mutation industrielle.

Pour témoigner de cette richesse francophone passée, M. Roy a créé un site internet qu’il s’efforce de mettre à jour au fil de nouvelles découvertes photographiques et généalogiques. S’appuyant sur de précieuses ressources documentaires et des témoignages, bonjourpaincourt.ca tente de reconstituer en français et en anglais le passé du village, de son peuplement au détour du 18e siècle à nos jours, en passant par son 150e anniversaire en 2004.

« De Pain Court sont partis de nombreuses de familles qui se sont installées à travers le monde. Certaines veulent garder leurs racines. C’est pour cela que je veux les leur transmettre », raconte ce natif du village.

À 82 ans, il est déterminé à ne pas laisser sombrer dans l’oubli l’héritage francophone de son village. Sa mission du moment : raconter l’âge d’or de l’agriculture franco-ontarienne et identifier une cinquantaine de lieux emblématiques du patrimoine local, de la croix de quartier aux écoles en passant par la forge ou bien encore l’hôtel. «  Il reste beaucoup à faire », convient-il. « On aurait besoin d’un bon webmestre. »

Ne parvenant pas à engager un développeur francophone, M. Roy a entraîné dans sa passion un étudiant anglophone du coin capable d’actualiser le site web qui a franchi le cap de dix ans d’existence. Ces amis lui prêtent main-forte dans ses recherches, chaque fois qu’ils le peuvent.

AU COMMENCEMENT : UN CURÉ ET DES CHAMPS

Cet ancien vice-président au sein de la compagnie King Grain and Seed, qui a consacré sa carrière à la recherche et au développement de semences hybrides, raconte comment le curé a métamorphosé le petit village balbutiant et façonné son histoire francophone : « Il a construit l’église, le couvent et l’école. Tout est parti de là. »

Lire la suite sur ONFR+