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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 12 juin 2023

Considérée comme Fête nationale au Québec depuis 1978, la Saint-Jean demeure une fête communautaire importante sur le plan culturel et identitaire dans les milieux francophones en situation minoritaire. Dans cet série d’articles, Francité vous fait voyager pour découvrir les célébrations de Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur du Québec.

Festival de la St-Jean

A Kapuskasing au Nord de l’Ontario, fêter la St-Jean-Baptiste à travers un événement public est une tradition récente, mais bien ancrée. En fait, la petite ville à majorité francophone se targue d’organiser depuis 1999 la plus grande célébration de la fête de la St-Jean en Ontario.

Le Festival de la St-Jean de Kapuskasing attire en moyenne 1000 festivaliers, soit un 1 habitant sur 8. Avec ce chiffre, il est fort à parier qu’il s’agit de la plus grande fête de la St-Jean à l’extérieur du Québec.

Une affiche publicitaire du Festival à Kapuskasing – Gracieuseté

Affirmation identitaire

Cette année, le Festival revient cette semaine du 15 au 18 juin avec un nouveau format de quatre jours incluant un spectacle scolaire le jeudi, un Gala d’humour le vendredi, en plus de la traditionnelle soirée musicale prévue le samedi et le brunch avec la messe de la St-Jean le dimanche.

De plus, le Festival change de nom pour devenir le Festival de la St-Jean Caisse Alliance de Kapuskasing, en faisant allusion à l’un des commanditaires majeurs de l’événement.

Autre nouveauté : le Festival se déplace à l’extérieur pour la première fois dans une grande tente érigée sur le stationnement du Centre des loisirs de Kapuskasing avec une capacité de 1300 participants.

Pas moins 800 personnes sont attendues vendredi pour le gala d’humour avec Patrik Guillotte, Daniel Grenier, Stéphane Fallu, Pierre Hébert et Jean-François Mercier. Le lendemain, la soirée musicale débutera avec Ci-té Rocker, La Famille Lapointe, suivi de Mitch Jean, le groupe Kaïn comme tête d’affiche.

Les plus nocturnes des festivaliers pourront rester jusqu’aux heures du matin durant les « afterpartys » animés par le DJ P8T0.

Contactée par Francité, Marie-soleil Veilleux du comité d’organisation du Festival de la St-Jean de Kapuskasing explique que l’événement attire des gens de plusieurs villes de la région du Nord de l’Ontario comme Timmins et Sudbury.

« Depuis que je suis très jeune, je participe chaque année à la fête de la St-Jean », indique-elle, ajoutant que l’événement attire un mélange de profils y compris les jeunes, les familles et les anglophones issus de familles exogames.

Pour la jeune Franco-Ontarienne, cette manifestation annuelle est une façon d’affirmer et de célébrer l’identité francophone au-delà de l’aspect festif et de divertissement.

Selon elle, tout le monde à Kapuskasing tient à maintenir la célébration de la St-Jean comme tradition locale. D’ailleurs, plusieurs opérateurs économiques locaux et régionaux soutiennent financièrement le Festival aux cotés de bailleurs de fonds institutionnels. Cela sans compter les nombreux employés et bénévoles qui mettent annuellement plus de 4000 heures de travail pour gérer l’événement.

Notons, enfin, que le Festival est organisé par le Centre régional de Loisirs culturels, un organisme à but non lucratif qui a pour mandat de contribuer à l’épanouissement de la communauté francophone régionale.

Horaires du Festival de la St-Jean Caisse Alliance Kapuskasing

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 13 juin 2023

OTTAWA- Le projet de loi C-13, visant à moderniser la Loi sur les langues officielles a franchi une étape de plus lundi soir, le rapprochant de son adoption finale. En comité, les Sénateurs n’ont apporté aucune modification pour ainsi adopter la mouture telle que modifiée par les élus aux Communes.

Archives ONFR+

Le projet de loi de la ministre Ginette Petitpas Taylor retournera donc au Sénat d’ici les prochains jours et pourrait obtenir la sanction royale d’ici la fin de la semaine. Le comité des Langues officielles a expédié l’étude en près d’une heure.

Les sénatrices Bernadette Clement et Michèle Audette ont tenté de modifier le libellé avec des amendements qui auraient accordé une plus grande importance aux langues autochtones au sein de la Loi sur les langues officielles, mais celles-ci ont été rejetées. Des fonctionnaires ont notamment expliqué que le projet de loi, dans sa forme actuelle, ne viendrait pas en affront à la Loi sur les langues autochtones.

« La Loi (sur les langues autochtones) – à mon humble avis au ministère de la Justice – n’est aucunement en péril avec le renforcement de la Loi sur les langues officielles qui vise autre chose que les langues autochtones et davantage le cadre constitutionnel consacré au français et à l’anglais », a indiqué Warren J. Newman, un fonctionnaire de Justice Canada.

Ginette Petitpas Taylor, ministre des Langues officielles. Gracieuseté.
Ginette Petitpas Taylor, la ministre des Langues officielles. Gracieuseté

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 9 juin 2023

WINNIPEG – Riche d’une carrière universitaire de cinq ans en division 1 aux États-Unis, l’intérieur franco-ontarien a fait son entrée dans le monde professionnel par la porte de la Ligue élite canadienne de basketball (LECB). Il a rejoint la toute nouvelle équipe de Winnipeg au sein de la jeune ligue de basket canadienne. 

Le Franco-Ontarien Stephane Ingo sous les couleurs des Sea Bears de Winnipeg. Gracieuseté

Parmi près de 200 000 joueurs qui évoluent en première division universitaire américaine chaque année, moins d’une centaine font partie des élus qui ont la chance de toucher au Graal de rejoindre la NBA. Fort heureusement, pour un grand nombre, leur carrière de basketteur ne s’arrête pas aussitôt qu’ils ont mis le pied en dehors de la fac.

Active depuis 2019, la LECB fait partie de ces portes d’entrée dans le monde professionnel, plus particulièrement pour les jeunes joueurs canadiens. 

Après quatre ans passés à l’Université du Maine, puis une année supplémentaire du côté du Collège Marist dans l’État de New York, c’est par la ligue canadienne – qui a pour but de faire la promotion des jeunes talents locaux – que Stéphane Ingo a décidé de lancer sa carrière professionnelle. 

Stephane Ingo lors de sa dernière année universitaire avec le collège Marist. 

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 juin 2023

Organisé depuis plus de 40 ans à Hamilton, le festival francophone FrancoFEST se tient cette année du 16 au 18 juin 2023.

Le plus grand festival francophone de la péninsule du Niagara est de retour. Francophones et francophiles de cette région de l’Ontario se donnent rendez-vous au Parc Gage à Hamilton du 16 au 18 juin 2023 pour apprécier les arts et de la culture francophone dans toute sa diversité.

Au menu : plusieurs performances de musique, de dance, de théâtre, de cirque, de spectacle d’animaux, en plus d’un défilé de modes et d’un bingo familial.

Des artistes francophones de partout

Parmi les têtes d’affiches du festival, on retrouve le groupe emblématique franco-canadien de pop LGS, le groupe québécois de folk Les Tireux d’Roches et la star autochtone de folk et de reggae Shauit.

Au chapitre des artistes issus de la diversité, plusieurs artistes francophones feront vibrer les festivaliers aux rythmes afro dont Abel Maxwell, Adama Daou et le groupe Alpha Rythms Roots. Il faut dire que le festival mettra à l’honneur une grande variété de genre musicaux y compris le hip hop avec Le Flo Franco.

Du coté du théâtre, les festivaliers découvrir la troupe Pirate Life qui performe sous le thème de la piraterie et Trevor Copp dont les pièces mettent en exergue le travail physique et les problèmes sociaux.

Enfin, les amateurs de spectacle d’animaux en direct pourront apprécier nos amis de quatre pates avec Ultimutts.

Notons que le FrancoFEST est organisé par le Centre francophone de Hamilton, un organisme local qui offre diverses activités aux francophones de la ville depuis 50 ans.

Cliquez-ici pour découvrir l’intégralité de la programmation du festival.

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ONFR+ – Rachel Bolduc-Crustin, publié le 6 juin 2023

OTTAWA – Le Centre national des arts (CNA) a dévoilé ce mardi la programmation des prochaines Zones théâtrales. L’événement bisannuel se déroulera du 11 au 16 septembre pour une dixième édition à faire rayonner le théâtre du Canada francophone et des régions du Québec. ONFR+ s’est entretenu avec le directeur artistique des Zones théâtrales, Gilles Poulin-Denis.

Crawlspace, une comédie inspirée d’une histoire vécue par l’autrice Karen Hines, sera présentée à Ottawa lors des Zones théâtrales 2023. Crédit image: Mathieu Taillardas

La programmation est habilement composée de grandes premières, de créations récentes et d’œuvres en chantier. La pièce d’ouverture montre bien l’esprit de collaboration entre les territoires que la biennale théâtrale veut établir.

On marronne ? (Si ça te dis, viens) est une coproduction du Théâtre Cercle Molière (Winnipeg), du Théâtre de l’Entonnoir (Guyane française) et de l’Alliance française de Ziguinchor (Sénégal). Le texte est écrit par le dramaturge togolais Gustave Akakpo et l’environnement sonore est élaboré par l’artiste métisse Marie-Josée Dandeneau.

Gilles Poulin-Denis explique comment est née l’idée de la pièce  : « Depuis 2019, on travaille avec les Transfrontaliers, un regroupement de leaders culturels de la francophonie internationale, surtout de l’Afrique et des Antilles. L’idée était de créer des collaborations entre les différentes zones francophones et ce spectacle-là, On marronne, est né directement des Transfrontaliers. »

L’affiche de la pièce On marronne, qui sera présentée pour la première fois durant les Zones théâtrales. Gracieuseté CNA.

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ONFR+ – Rachel Bolduc Crustin, publié le 5 juin 2023

Le duo Beau nectar, composé de la Franco-Ontarienne Marie-Clo et de la Fransaskoise éemi, a lancé vendredi dernier son album Two Lips. On a aussi pu découvrir le vidéoclip de la chanson Buds, leur préférée sur l’album. ONFR+ s’est entretenu avec ces deux femmes affirmées pour parler d’amitié, de musique écoféministe et de francophonie non militante.

La Fransaskoise éemi (à gauche) et la Franco-Ontarienne Marie-Clo (à droite) ont officialisé leur collaboration artistique sous le nom Beau Nectar. Source: Indie Montréal

C’est sur un hymne à l’amitié entre femmes que s’ouvre l’album Two Lips. D’abord composée en improvisant des paroles absurdes autour d’une trempette à l’artichaut, la chanson Buds a gardé cet aspect de plaisir sincère et contagieux.

Quand elles parlent de cette pièce et du vidéoclip qui l’accompagne, c’est le mot qui ressort en premier : plaisir. La sororité y est centrale également. Marie-Clo et éemi se sont constitué un entourage professionnel très féminin. Le vidéoclip de Buds est d’ailleurs réalisé par Amy Mantyka.

Coloré et festif, le vidéoclip de la chanson Buds rappelle l’ambiance des soirées pyjama et célèbre les amitiés sincères à l’âge adulte. Capture d’écran Youtube Beau Nectar

Marie-Clo explique que « le clip parle des amitiés adultes platoniques. On voulait célébrer ce que c’est, d’avoir par exemple une maman dans le band et d’avoir des amis qui, eux n’ont pas d’enfant. Toutes les réalités sont correctes, ayons quand même du fun comme adultes avec nos amis, parce qu’on trouve que ce n’est pas assez priorisé ».

C’est d’ailleurs la petite Rosalie, fille de Marie-Clo, qui vole la vedette dans la vidéo de Buds. Outre cette mignonne apparition, le clip est constitué de trois minutes trente secondes de ballons, de couleurs éclatées et de chorégraphies, dans une ambiance de soirée pyjama que ne renierait pas une version 2023 du film Treize ans bientôt trente.

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ONFR+ – Diego Elizondo, publié le 3 juin 2023

CORNWALL – Après la première crise scolaire survenue à Sturgeon Falls en 1971 lors de laquelle les Franco-Ontariens ont lutté et obtenu gain de cause pour leur école secondaire publique « homogène » de langue française, une autre crise scolaire a éclaté, cette fois-ci dans l’Est de la province, dans la ville de Cornwall. C’était il y a 50 ans.

Manifestation lors du front commun franco-ontarien, où élèves, organismes et chefs de file de partout en province convergent devant les bureaux du conseil scolaire à Cornwall. On estime que la manifestation a attiré entre 1000 et 1500 personnes. Source : IDÉLLO/TFO.

À Cornwall, la fin des années 1960 s’accompagne de changements profonds dans les institutions du monde de l’éducation. Le Collège de Cornwall, un des rares collèges classiques ayant existé en Ontario français, ferme ses portes. Les étudiants masculins de ce collège entièrement francophone et géré par la congrégation religieuse des Clercs de Saint-Viateur se tournent vers l’École secondaire Saint-Laurent, l’école bilingue de la ville, fondée en 1951.

On compte plus de 500 élèves francophones, dans une ville où on ne dénombre pas moins de cinq paroisses catholiques de langue française et tout autant d’écoles élémentaires de langue française. Bref, la francophonie au début des années 1970 à Cornwall est nombreuse.  

Dès 1969, les francophones de Cornwall demandent au conseil scolaire de Stormont-Dundas et Glengarry de transformer Saint-Laurent en une école uniquement de langue française. 

Le conseil scolaire accepte mais, un mois plus tard, offre plutôt un vieux couvent désaffecté pour loger l’école française. On arrive plutôt alors à une entente pour partager l’école Saint-Laurent. Une demi-victoire. 

 La crise scolaire prend rapidement un allure provinciale et fait la Une du journal Le Droit. Source : Le Droit, 4 juin 1973, p. 1. 

En septembre 1970, l’école fonctionne avec un système d’horaire à relais entre les rotations françaises et anglaises.  Mais le conseil maintient un programme bilingue dans une autre école, nommée Général-Vanier. Cela a eu pour effet de diviser les inscriptions du côté francophone. 

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 31 mai 2023

OTTAWA – Le gouvernement fédéral ouvrira les portes dans les prochains mois aux nouveaux arrivants francophones hors Québec, en leur accordant plus de points et une plus grande importance via un programme spécifique au sein de son système d’immigration.

Source: Canva

Le ministère de l’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé ce mercredi que les francophones seraient parmi les premiers candidats sélectionnés en vertu du programme d’Entrée express qui est une voie accélérée et qui traite une demande en moins de six mois, selon les critères actuels.

Les personnes parlant français auront leur propre processus via Entrée express et un minimum de places spécifiques leur seront réservées à l’intérieur de ce programme, a précisé le ministre de l’Immigration Sean Fraser.

S’il n’a pas voulu préciser combien, il assure que le nombre de places irait au-delà de la cible de 4,4 %, l’actuel objectif du gouvernement en immigration francophone hors Québec. Selon lui, ce nouvel outil, combiné à un inventaire suffisant de francophones dans le système, « créera une certitude » que le Canada pourra atteindre sa cible de 4,4 %.

« Ce changement est très important pour choisir des personnes avec des compétences linguistiques en français. C’est la première fois que nous avons l’habileté d’avoir un processus juste pour choisir des francophones via Entrée express », a-t-il affirmé.

Entrée express se base sur les qualifications et certaines exigences comme la langue, l’expérience de travail et les études pour donner des points à un candidat. Plus une personne possède ces qualités, plus il obtient un haut score. Pour ce faire, le fédéral a modifié la Loi sur l’immigration lors du budget de 2022 et a décidé d’augmenter les points accordés à ceux parlant français. La sélection de nouveaux candidats débutera dès l’été.

« C’est très important d’utiliser l’avantage du système d’Entrée express et après aujourd’hui, on aura l’opportunité de choisir les personnes dans les secteurs avec les plus grandes demandes », a ajouté Sean Fraser.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 31 mai 2023

Du 31 mai au 4 juin, la ville de Sudbury accueille le Congrès annuel des conteurs du Canada en présence de 34 artistes aussi bien francophones qu’anglophones.

« Un sou pour ta pensée, cinq cennes pour une histoire ». Tel est le thème du 30e congrès annuel de conteurs du Canada, qui se tient à Sudbury à partir d’aujourd’hui jusqu’au dimanche 4 juin. Organisé par l’organisme national Conteurs du Canada – Storytellers of Canada, en partenariat avec le Centre franco-ontarien de Folklore et la Place des arts du Grand Sudbury, l’événement se veut une vitrine bilingue de l’art du conte au Canada.

Au programme du congrès : concerts francophones et anglophones, ateliers, excursions, initiation à l’art oratoire dans les deux langues, conférences, et plus encore.

« Dans chaque culture, les histoires sont riches en sagesse, et nous font penser à notre rôle, nos espoirs, nos souvenirs. En 2023, on partagera des histoires de partout et on va découvrir la beauté des histoires de partout au monde et ce, en plein centre de l’univers, Sudbury! », indique les organisateurs en guise de présentation de l’édition 2023 du congrès des conteurs.

Parmi les activités vedettes du congrès, il y a lieu de citer un concert du groupe sudburois The Bilinguish Boys, l’activité de médiation culturelle destiné au grand public « Berceurs du temps » et la présentation de SNOLAB. Ce dernier est un laboratoire souterrain à Sudbury dont deux chercheures discuteront la science du conte et comment le travail en cours dans leur laboratoire contribue à dévoiler l’histoire de l’univers.

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LE DROIT – Sébastien Pierroz, publié le 29 mai 2023

Liane Roy, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada. (FCFA/FCFA)

CHRONIQUE / Les élections biennales se suivent et ne se ressemblent pas pour la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). Vainqueure d’un scrutin serré en 2021 devant le président sortant Jean Johnson, l’Acadienne Liane Roy est cette fois réélue par acclamation à la tête de l’organisme porte-parole des francophones en contexte minoritaire.


Les élections au conseil d’administration qui auront lieu lors de la 48e assemblée générale annuelle le 10 juin prochain à Calgary ne verront aucun aspirant défier l’ex-sous-ministre adjointe au ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail et au ministère des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick.

La dirigeante acadienne tire profit d’une fenêtre très favorable pour le million de Canadiens possédant le français comme langue maternelle et vivant en contexte minoritaire: la modernisation de la Loi sur les langues officielles vient d’être adoptée à la Chambre des communes, tandis que le Plan d’action sur les langues officielles sera bonifié de 1,3 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années.

Preuve que les voyants sont au vert, la cible de 4,4% d’immigration francophone hors Québec a été atteinte en 2022, et ce pour la première fois depuis 20 ans.

D’un style discret, Liane Roy a sans doute bénéficié d’une image rassembleuse, là où son prédécesseur Jean Johnson pouvait se faire davantage abrasif. Dans l’ombre de la présidente, l’équipe de la FCFA, laquelle continue de s’agrandir, apparaît plus rodée que jamais. Son directeur général Alain Dupuis, en poste depuis six ans, incarne désormais une stabilité accompagnée d’un réseautage incessant auprès des élus à la Colline parlementaire.

Par ailleurs, aucun événement politique n’est venu phagocyter ces élections comme ce fut le cas en 2017. Les divisions des francophones consécutives à la nomination avortée de Madeleine Meilleur au poste de commissaire aux langues officielles avaient provoqué un scrutin très suivi, sur fond de tensions entre les différentes communautés.

Car c’est bien là la délicate mission de la présidente: rassembler les francophones de neuf provinces et de trois territoires avec un historique et des sensibilités multiples, mais aussi neuf organismes nationaux représentant différents secteurs d’activité.



Trois des cinq précédents présidents de la FCFA ont perdu leur poste en raison d’une élection défavorable.

Pour Liane Roy, la mission de conduire à bon port l’organisme en 2025, date de son cinquantième anniversaire pourrait être plus corsée qu’envisagée. L’application de la Loi sur les langues officielles, dont le vote définitif est actuellement entre les mains des sénateurs, constituera une première étape. Alors que cette la loi demeure «la moins respectée du Canada», la FCFA sera aussi en partie jugée sur l’efficacité du nouveau texte.

Second enjeu: l’immigration francophone. Rien n’indique que les chiffres du nombre de nouveaux arrivants restent si favorables, d’autant que ceux-ci demeurent tributaires du rouleau compresseur de l’assimilation et d’un taux de fécondité en baisse au Canada. Sur le terrain, les infrastructures scolaires et universitaires tardent à connaître un grand bond en avant.

Enfin, le Canada connaîtra possiblement d’ici les deux prochaines années une nouvelle élection fédérale qui ne manquera pas de susciter de nombreuses attentes.

Ces espoirs sont pourtant à hauteur du rôle du président de la FCFA: être la tête d’affiche d’un groupe représentant les intérêts linguistiques de plus de 3% des Canadiens (la FCFA estime certes à 2,8 millions le nombre de francophones en contexte minoritaire). Une manière d’affirmer que les francophones de Victoria à Cap-d’Espoir méritent mieux, et que la mission de Liane Roy est immensément précieuse.

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Sébastien Pierroz est journaliste et producteur pour la franchise d’actualité ONFR+ du Groupe Média TFO

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 29 mai

Dans un contexte d’accélération de la construction de logements, avec le projet de loi 97 qui allège la réglementation sur les terres protégées dans la province, l’Est ontarien s’inquiète de l’avenir du monde agricole. Environ 70 % des territoires des comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) seraient des terres agricoles. Avec la crise du logement que traverse l’Ontario aujourd’hui, leur pérennité est mise au défi par de nouveaux projets résidentiels.

L’empiètement des terres agricoles au profit du développement résidentiel inquiètent l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO). Source: Canva

Dans un communiqué du 26 mai, l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO) a fait part de son inquiétude face au projet de loi 97. Déposé à l’Assemblée législative durant le mois d’avril, ce texte, s’il est adopté, offrirait la possibilité de créer des lots résidentiels dans les zones agricoles.

Dans sa missive, l’organisme de soutien des agriculteurs affirme que le projet de loi met en péril les terres agricoles de qualité de la province. Il indique aussi que la loi, une fois votée, permettra aux municipalités d’accroître l’aménagement résidentiel, notamment sur des parcelles agricoles, et ce, jusqu’à trois lots résidentiels.

L’ÉTALEMENT URBAIN, UN DANGER POUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

D’après l’Union des cultivateurs, « il faut préconiser la densification des espaces urbains actuels sans condamner les terres agricoles. »

« Durant les deux dernières années, l’Ontario a enregistré la variation de la valeur des terres agricoles la plus élevée au Canada. Dédier des terres agricoles à des constructions résidentielles ne fera qu’accroître la rareté de ces dernières et contribuera à une surenchère », explique la présidente de l’UCFO, Renée-Claude Goulet.

Renée-Claude Goulet est la présidente de l’Union des cultivateurs franco-ontariens. Crédit image : Ingénium

La surenchère des terres agricoles fait référence à une situation dans laquelle le prix des terres augmente de manière excessive, dépassant souvent leur valeur réelle en tant que terres cultivables. Cela se produit généralement lorsque les parcelles suscitent un intérêt élevé de la part d’investisseurs ou de promoteurs immobiliers.

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RADIO-CANADA – Publié le 29 mai 2023

Plus de 50 personnes ont posé leur candidature pour faire partie du comité consultatif sur les affaires francophones à Toronto, qui doit être présidé par un conseiller municipal.

Le comité consultatif sur les affaires francophones de Toronto doit compter huit membres du public, en plus d’un conseiller municipal à sa tête. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNIE POULIN

Le comité français doit compter huit membres du public, qui appartiennent à des organismes francophones ou qui sont des chefs de file dans la communauté.

Le conseil municipal doit choisir ces huit personnes, parmi une liste de candidats recommandés par les fonctionnaires, lors de sa réunion en juillet, indique une porte-parole de la Ville.

« Les fonctionnaires vont sélectionner les candidats pour des entrevues et déterminer lesquels sont les mieux placés pour soutenir les objectifs du comité, tout en représentant une pluralité de voix. »— Une citation de  Déclaration de la Ville de Toronto

Le choix d’un élu pour présider le comité doit aussi être entériné par le conseil municipal en juillet. La conseillère bilingue Dianne Saxe est pressentie pour le poste.

Pas d’ordre du jour pour l’instant

La date de la première réunion du comité n’a pas encore été fixée. Une fois que les membres du comité auront été nommés, le personnel de la Ville les contactera pour déterminer l’horaire, précise la Ville dans une déclaration.

Il n’y a pas d’ordre du jour non plus pour l’instant.

Les membres du comité français doivent se réunir au moins deux fois par année.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 28 mai 2023

LYON – Vanessa Gilles et l’Olympique lyonnais ont fêté le 16e titre national de l’équipe française de soccer, samedi. La Franco-Ontarienne termine la saison avec deux titres nationaux et un quart de finale européen à son palmarès.

La Franco-Ottavienne Vanessa Gilles a remporté le championnat de France avec l’équipe de Lyon. Source: Instagram Vanessa Gilles. Crédit image: Olympique lyonnais

L’équipe française, dont l’Ottavienne assure la défense centrale, était certaine de terminer en tête du championnat depuis sa victoire le week-end précédent sur son rival de toujours, le Paris Saint-Germain (1-0).

Avec six points d’écart creusés sur leurs poursuivantes, les Lyonnaises ont donc abordé sereinement le dernier match de la saison qui s’est soldé, samedi, par une nouvelle victoire (7-1), cette fois sur Reims. Vanessa Gilles n’était pas alignée pour cette ultime rencontre. Au classement final, elles devancent le PSG et le Paris FC.

C’est le deuxième titre de champion de France consécutif pour l’Olympique lyonnais féminin, le 16e de son histoire. Il intervient deux semaines après une autre consécration : sa victoire en Coupe de France, une fois encore face au PSG.

DOUBLÉ COUPE-CHAMPIONNAT APRÈS L’OR OLYMPIQUE

Ce doublé majeur Championnat-Coupe de France fait quelque peu digérer l’élimination surprise en Ligue des champions au stade des quarts de finale. Battues par Wolfsburg en mars dernier, les Lyonnaises n’ont pas pu défendre leur titre de championnes d’Europe qui se disputera le 3 juin prochain entre le FC Barça (Espagne) et Wolfsburg (Allemagne).

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 25 mai 2023

La sirène Marina mesure sept pieds et pèse environ 200 livres. Gracieuseté

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Gayle Primeau est une Franco-Ontarienne originaire de Nipissing Ouest. Après une carrière en tant qu’enseignante dans le sud de la province, la retraitée a décidé de revenir à Sturgeon Falls et a commencé à s’impliquer bénévolement au sein de la ville qu’elle dit avoir été délaissée.

LE CONTEXTE  :

Le groupe bénévole indépendant Sturgeon Falls Beautification a été fondé en 2017 par Gayle Primeau, et œuvre à améliorer la ville par la plantation d’arbre, le nettoyage communautaire, la tenue du marché estival du centre-ville… Après la statue de l’esturgeon Stella, le groupe mené par Mme Primeau a acquis Marina, une sculpture de sirène en acier inoxydable.

L’ENJEU    :

Entreposée dans un garage municipal depuis trois ans, Marina, a pu être enfin installée le long du sentier de la baie Minnehaha. L’objectif derrière cette initiative 100 % citoyenne est d’attirer des locaux et des touristes dans la ville du Nord.

« Êtes-vous satisfaite d’avoir enfin pu installer la statue ?

C’est vraiment un soulagement parce que les gens attendaient ça depuis longtemps et que je prends mon rôle très au sérieux. On a fait une plaque aussi pour expliquer comment Marina est arrivée. On l’installera dans une semaine. On va aussi probablement mettre de belles lumières pour la voir la nuit. Et déjà on voit qu’il y a un véritable intérêt des gens : je les vois depuis ma fenêtre qui viennent la contempler depuis deux jours et se prennent en photo devant. C’est beau à voir !

Gayle Primeau a été visité la statue à Massey où réside l’artiste à l’origine de l’œuvre, Laval Bouchard. Gracieuseté

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 24 mai 2023

OTTAWA – La sprinteuse franco-ontarienne a débuté sa préparation pour la saison en extérieur, avec en point d’orgue les Championnats du monde à Budapest du 19 au 27 août. Près de deux mois et demi de compétition l’attendent entre l’Europe et le Canada pour aller chercher sa qualification aux Mondiaux. 

Jacqueline Madogo vient de terminer sa préparation en Floride avec son université de Guelph. Gracieuseté

Après une saison en salle satisfaisante qui a touché à sa fin à Saskatoon lors des championnats nationaux le 10 mars, Jacqueline Madogo vient de terminer sa préparation en Floride avec son université de Guelph et son entraîneur Jason Kerr. Un stage de deux semaines qu’elle effectue chaque année et qui marque le début de la saison en extérieur. 

Les belles performances se sont multipliées en intérieur. Jacqueline Madogo a notamment remporté le titre de championne nationale, signant à cette occasion un record de points historique avec l’équipe féminine de l’Université de Guelph sur la compétition. À présent, les choses encore plus sérieuses commencent pour elle avec un programme estival chargé qui a déjà débuté dès la fin de semaine dernière avec l’Open de Windsor. 

Pour son retour sur les pistes extérieures, l’Ottavienne s’est imposée sur le 100m avec un temps de 11”48. Sur le 200, elle a signé une deuxième place derrière Zoe Sherar (23”84) avec un temps de 24”14. Ce court retour au Canada n’était qu’une mise en bouche, la suite de la saison se passera outre-Atlantique. 

« Je vais m’envoler en Europe pour trois compétitions : en Allemagne, en Grèce et à Paris », décrit-elle. « Après, je reviendrai ici au Canada le 10 juin pour entamer un circuit canadien sur lequel je me suis inscrite. Il y aura des compétitions en Ontario et une en Alberta à Edmonton. Cela me mènera jusqu’à la fin du mois de juillet où nous aurons des championnats nationaux. Je suis vraiment excitée par cette saison ! »

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