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RADIO-CANADA – Publié le 28 avril 2024

L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, décédé samedi à l’âge de 89 ans, laisse une empreinte indélébile sur la musique francophone canadienne.

L’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, décédé samedi à l’âge de 89 ans, laisse une empreinte indélébile sur la musique francophone canadienne.

Son influence s’étend bien au-delà des frontières du Québec, touchant également les francophones de la Saskatchewan.

Les Fransaskois se souviennent de sa visite à Gravelbourg il y a près de 60 ans pour animer une tournée de Félix Leclerc, organisée par Radio-Canada.

Au-delà de ce passage, l’ensemble de son œuvre a retenu les esprits de nombreux Fransaskois, car Jean-Pierre Ferland laisse derrière lui un vaste héritage culturel et des centaines de chansons.

C’est toujours surprenant quand on apprend la mort de quelqu’un qui est pour moi un monument, j’avoue, de la musique québécoise, mais je dirais aussi de la francophonie canadienne-française, réagit l’artiste Gilles Groleau, membre de la Raquette à Claquettes.

Auteur prolifique, Jean-Pierre Ferland a écrit plus de 450 chansons et publié une trentaine d’albums.

Son album Jaune sorti en 1970 sonnait comme une petite révolution dans le monde de la musique.

La Fransaskoise d’adoption Françoise Sigur-Cloutier, soutient que cet album l’a ancrée dans son nouveau pays d’adoption quand elle est arrivée de France.

Cette musique-là m’a touchée, ces paroles-là m’ont touchée, tout m’a touchée et dans un sens, tout au long de sa carrière, il y a toujours une chanson de Jean-Pierre Ferland qui m’a touchée, insiste-t-elle.

Cet album a servi de déclique et représenté une source d’inspiration pour de nombreux artistes fransaskois. 

Avec la sortie de son album Jaune en 70 environ, il a amené une saveur rock, et moi ça m’a influencé. J’ai dit wow, on peut faire du rock en français, parce que le rock ça se faisait pas en français plus que ça, en tout cas au Canada, on n’entendait pas beaucoup, se rappelle Gilles Groleau.

Avant Ferland, on avait l’impression que les chansonniers c’était quelque chose, que la chanson pop c’était autre chose. Ferland a trouvé une façon de tout assembler ça parce qu’il savait parler aux gens, je pense d’une façon poétique et d’une façon où les gens se reconnaissaient renchérit l’artiste fransaskois Michel Lalonde, un autre membre de la Raquette à Claquettes.

C’était comme un gens du peuple. Il parlait la rue… fleur de macadam, tout ça.

Une simplicité qui a d’ailleurs transparu dans sa description de Gravelbourg lors de son passage en 1965.

Gravelbourg, c’est une pas tout à fait une ville, c’est pas un village, avec ses sept élévateurs à grains et une cathédrale, Gravelbourg c’est presque qu’un esprit, disait Jean-Pierre Ferland

En Saskatchewan, comme ailleurs, les qualificatifs pour décrire Jean-Pierre Ferland se ressemblent : gens du peuple, innovateur et intemporel.

Le Québec a proposé des funérailles nationales à la famille de Jean-Pierre Ferland afin de lui rendre l’hommage qu’il mérite.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 26 avril 2024

L’unique festival francophone de 7e art en Saskatchewan projettera des dizaines de films francophones avec des sous-titres en anglais du 9 au 12 mai 2024 à Saskatoon, en plus d’offrir une pléthore d’activités aux festivaliers.

Affiche de la 19e édition du Festival Cinergie – Gracieuseté

La ville que les Saskatchewanais surnomme «Paris of the Prairies» accueillera encore une fois cette année l’unique festival francophone de film dans la province. Organisé par la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS), le Festival international du film francophone Cinergie se tiendra du 9 au 12 mai 2024.

Au menu de cette 19e édition du festival : 12 longs métrages, 30 courts métrages, et une programmation spéciale de courts métrages durant 2 heures, des discussions bilingues avec des cinéastes, des soirées de réseautage, un buffet de dégustation francophone, de la musique live et des événements amusants.

La salle du Roxy Theater – Gracieuseté du Festival CINERGIE

Sous-titres en anglais

« Au Roxy Theater, vous serez plongé dans un intérieur de cinéma décoré, l’un des derniers encore debout au Canada, couvert de petits balcons et de fenêtres à l’espagnole. En regardant des films en français à CINERGIE, alors que vous vous retrouvez immergé dans différents dialectes francophones, vous aurez peut-être l’impression d’être à Moncton, à Port-au-Prince en Haïti ou même dans une petite ville
du Québec, mais vous ne vous sentirez jamais perdu dans la compréhension, car tous nos films sont sous-titrés en anglais pour que tout le monde puisse en profiter, quel que soit votre niveau de français », peut-on lire dans un communiqué publié par l’équipe du Festival.

C’est le long métrage Karnaval du réalisateur canadien Henri Pardo qui ouvrira le bal des projections lors de la cérémonie d’ouverture au Roxy Theater, le jeudi 9 mai, en partenariat avec Radio-Canada.

Il sera suivi du court métrage congolais Mwana ya mayi. La soirée sera ensuite clôturée par la diffusion d’une vingtaine de courts métrage dans le cadre du programme Déjanté nocturne, co-présenté avec le Saskatoon Fantastic Film Festival.

Le lendemain, deux autres événements marquants sont mis en avant comme des incontournables par l’équipe du Festival CINERGIE. Il s’agit de l’Apero Franco et la Soirée Coup de Projecteur sur l’Ouest, organisé en partenariat avec Unis TV pour mettre en avant les productions francophones de l’Ouest et le Nord canadiens.

« En tant que seul festival de film francophone et l’un des rares événements entièrement bilingues en Saskatchewan, Festival CINERGIE est une attraction culturelle unique et importante à Saskatoon »,

Pas moins de six cinéastes seront présents au Festival dont trois virtuellement pour échanger avec le public et les participants.

Notons, enfin, que la programmation scolaire du festival a déjà eu lieu du 16 au 19 avril 2024, en accueillant des élèves des écoles francophones et d’immersion qui ont pu regarder quatre films pour la modique somme de 5$.

Bien qu’il soit payant, le festival Cinergie offre un nombre limité de billets gratuits par séance à toute personne autochtone, nouvellement arrivée au Canada et qui fait face à des obstacles financiers.

Fondée en 1982, la Fédération des Francophones de Saskatoon (FFS) est l’organisme francophone f qui opère le Festival Cinergie depuis 2006 avec le soutien de nombreux bailleurs de fonds.

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RADIO-CANADA – Publié le 25 avril 2024

En prévision de son 100e anniversaire, le Théâtre Cercle Molière a convié le public winnipégois jeudi soir pour présenter certains aspects de la programmation prévue dans le cadre de l’événement. Plus de 150 personnes ont répondu à l’appel.

Le Théâtre Cercle Molière a dévoilé jeudi le 25 avril 2024 le logo de son 100e anniversaire.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

L’équipe du TCM a notamment dévoilé son nouveau logo sérigraphié qui présente un cercle rouge réalisé avec des coups de pinceau. L’image a été conçue par Sol Desharnais et Arielle Morier-Roy.

Je voulais quelque chose qui pète, quelque chose qui se voit bien, explique le directeur artistique des célébrations du 100e anniversaire du TCM, Sol Desharnais

Il souligne que la couleur rouge du logo représente également la communauté locale du Manitoba.

On est dans le bassin de la vallée de la rivière Rouge et le rouge c’est aussi la couleur du Cercle Molière, soutient-il.

Sol Desharnais a participé à la création du logo du 100e anniversaire du TCM.
PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

L’équipe artistique affirme avoir opté pour la sérigraphie, une technique d’impression directe, à juste titre.

Je me suis dit qu’au lieu de juste présenter quelque chose de tout fait, je voulais rendre ça intéressant de pouvoir voir le processus artistique derrière cette impression, dit-il.

C’est aussi du mouvement, parce que le théâtre, c’est le mouvement.

Une citation de Sol Desharnais, directeur artistique des célébrations du 100e anniversaire du TCM
Tous les invités du 5 à 7 du TCM pouvaient repartir avec une invitation pour la soirée Siècle Molière Century. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Au cours de la soirée, chaque convive pouvait repartir avec son propre exemplaire de l’image. À l’endos de la carte se trouve une invitation à la grande soirée Siècle Molière Century, un événement artistique qui marquera l’anniversaire du TCMau Musée canadien pour les droits de la personne le 4 octobre 2025.

On va envahir le musée, raconte M Desharnais. On veut faire appel aux artistes ici au Manitoba, que ça soit des artistes visuels, de danse, de théâtre, culinaire et j’en passe.

Ça va porter, ça va inciter et ça va forcer à faire de du nouveau et du jamais vu. Et puis je pense que c’est une belle façon de fêter, mais dans la création, déclare-t-il.

La soirée a été animée par des prises de parole et des performances, notamment une prestation de la troupe de danse Les Checkeuses. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Revoir le système de billetterie

En plus des festivités du 100e anniversaire, le TCM a lancé jeudi un nouveau système de billetterie et une boutique en ligne.

Plutôt que d’être sous les auspices d’un abonnement, on va être dans ce qu’on appelle le membership du TCM. Et donc on pourra acheter un [nombre] de places, explique Geneviève Pelletier.

Grâce à cette procédure, les abonnés ne seront plus contraints d’acheter tous leurs billets pour les spectacles de la saison au même moment. Ils pourront plutôt payer pour le nombre de billets désirés et les utiliser, à leur convenance, tout au long de la saison théâtrale.

Selon la directrice artistique et générale du TCM, Geneviève Pelletier, ce nouveau système de billetterie va permettre de varier les publics. PHOTO : RADIO-CANADA / NATALIA WEICHSEL

Selon Mme Pelletier, il s’agit là d’une manière de s’adapter aux nouvelles habitudes du public.

Il y a beaucoup de gens, beaucoup de jeunes [pour] qui choisir une date, de se dire, tous les mardis ou tous les mercredis quatre fois par année [j’irai au théâtre], ce n’est plus autant dans les trains de consommation, explique-t-elle.

Donc on veut vraiment être à l’écoute des nouveaux publics [et] garder aussi nos plus vieux publics, ajoute la directrice du TCM.

Diversifier l’offre

Le TCM a aussi lancé des produits dérivés qui sont disponibles sur son site Internet, notamment la mise en vente de chandails à capuche, de sacs en toile estampillés avec une image créée par l’artiste Jazz Aline.

La nouvelle adhésion permettra d’avoir des rabais sur cette boutique en ligne, car le Théâtre Cercle Molière espère ainsi attirer de nouveaux publics entre ses murs.

L’institution culturelle invite également les membres de la communauté franco-manitobaine à contribuer à sa Boîte à histoires en partageant des anecdotes en lien avec le théâtre ou la francophonie au Manitoba.

Les témoignages seront ensuite incorporés dans un projet artistique visuel.

La Boîte à histoires sera d’ailleurs en tournée dans la province autant dans les secteurs ruraux qu’en ville dans les prochains mois afin de recueillir le plus de témoignages possible.

Avec les informations de Véronique Morin

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 25 avril et mis à jour le 26 avril 2024

TORONTO – Lors du Forum franco-ontarien des affaires de la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA), organisé ce jeudi au Globe and Mail Centre, deux entreprises lauréates, l’une franco-ontarienne, Escouade multimédia, et l’autre québécoise, Interprétation signes et paroles (ISEP), ont été récompensées du Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, symbole des échanges économiques interprovinces.

Stephane Hunter (au centre), gérant de la société Escouade multimédia, entouré de ses employés, de la cheffe de poste du Bureau du Québec Toronto Catherine Tadros, du président de la FGA Dominic Mailloux et du député provincial Stéphane Sarrazin. Crédit image : Sandra Padovani

Le Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, dont c’est la troisième édition, est organisé conjointement par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) et récompense chaque année deux entreprises francophones qui participent au renforcement des échanges entre l’Ontario et le Québec.

L’entreprise récipiendaire côté Ontario, Escouade multimédia, se spécialise depuis 20 ans dans la production multimédia, les expériences d’apprentissage et les évènements en ligne avec une grande expertise en éducation.

Sur scène, le PDG Stéphane Hunter explique choisir de travailler en français pour les activités, basées à 50% en Ontario et à 50% au Québec : « Je suis tellement fier de pouvoir travailler en français dans le domaine de la production vidéo multimédia presque unilingue anglophone ».

Côté Québec, Interprétation signes et paroles (ISEP) est un chef de file dans le domaine de l’interprétation en langue des signes avec pour focus l’amélioration de l’accès pour les personnes sourdes et malentendantes sans barrière linguistique.

Chantal Léonard, la propriétaire, directrice du développement organisationnel et interprète professionnelle a quant à elle exprimé sa gratitude d’être entourée d’entrepreneurs à succès francophones de chaque côté de la frontière.

Chantal Léonard et Michael Sirois de la société québécoise Interprétation signes et paroles (ISEP) ont reçu un chèque de 10 000 $. Crédit image : Sandra Padovani

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 25 avril 2024

Considéré comme l’un des plus importants rendez-vous culturel francophone à l’Ouest du Québec, le Festival d’été francophone se tiendra cette année du 12 au 22 juin 2024 avec de nombreuses têtes d’affiches de la francophonie canadienne et du Québec.

Clary and Friends, Blue Jeans Blue ou Amay Laoni. Ces noms bien connus de la scène québécoise seront parmi les vedettes de la 35e édition du Festival d’été francophone de Vancouver aux côtés d’artistes francophones et francophiles de divers horizons.

Pas moins de quinze artistes et formations musicales seront de la partie. Organisé par le Centre culturel francophone de Vancouver, l’événement s’étalera cette année sur sept journées de spectacles. La programmation du Festival offrira une grande diversité de sonorités et de genres musicaux.

Le quintette bilingue de Vancouver Mimosa ouvrira le bal du Festival le jeudi 13 juin 2024, en enflammant la scène avec ses sonorités très variées et son répertoire alliant, entre autres, Jazz, Salsa et musique française des années 60. Le lendemain, ce sera au tour d’Amay Laoni de performer au grand bonheur des passionnés de la pop francophone.

Les deux têtes d’affiches Clay and Friends et Blue Jeans Blue sont très attendus pour la soirée du samedi 15 juin 2024 au Théâtre Vogue.

Chanteuse et oudiste d’origine Libanaise, Lamia Yared fera pour sa part découvrir aux festivaliers son répertoire arabe et ottoman lors des soirées du 21 et du 22 juin.

Les fans de la musique du monde seront choyés puisque d’autres artistes de ce genre seront au menu de cette 35e édition comme Sheila Hannigan, Gordon Grdina et Hamin Honari.

En plus d’artistes connus et confirmés, le Festival donnera l’opportunité à de jeunes artistes locaux francophones d’aller à la rencontre du public à l’instar du groupe Neptune, de Marie Bukuru Kimwemwe et Marley Morales. Ces derniers auront la chance de fouler la même scène qu’Amay Laoni lors de la soirée du 14 juin.

Fondé en 1975, le Centre culturel francophone de Vancouver est un acteur culturel majeur de la francophonie en Colombie-Britannique. Dès 1990, l’organisme a organisé la première édition du Festival d’été francophone de Vancouver.

Plus de détails à suivre.

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RADIO-CANADA – Radja Mahamba, publié le 25 avril 2024

Près de 500 000 élèves aux quatre coins du pays célèbrent la Journée nationale de l’immersion française.

Environ 1,6 million de Canadiens ont suivi un programme d’immersion en français depuis la création, selon Statistique Canada.
PHOTO : CANADIAN PARENTS FOR FRENCH

Sous le thème Nos langues, notre trait d’union , l’Association canadienne des professionnels de l’immersion (ACPI) dit vouloir célébrer l’immersion parce qu’elle est la voie vers le bilinguisme.

Le but de la Journée nationale de l’immersion est de promouvoir l’épanouissement d’un Canada bilingue à travers l’immersion française.

Cette journée est célébrée chaque année le 24 avril.

Le bilinguisme, c’est nos deux langues qui nous définissent, mais c’est aussi nos deux langues qui nous unissent, souligne Chantal Bourbonnais, directrice générale de l’ACPI, ajoutant que le bilinguisme est une valeur canadienne fondamentale.

Selon elle, l’immersion peut être un pont entre les communautés francophones et les communautés anglophones : un trait d’union.

L’ACPI dit que, chaque année, elle constate une hausse fulgurante des inscriptions dans les écoles d’immersion. À l’échelle nationale, la hausse annuelle se situe entre 4 et 5 %. Donc, on voit qu’il y a un intérêt grandissant pour l’immersion, affirme-t-elle.

En Alberta, cette journée a encore plus d’importance.

Ah, mais, c’est un fait marquant, hein! Ce n’est pas tous les jours qu’on a 50 ans. C’est notre cas cette année, 50 ans d’immersion, s’exclame Martin Poirier, directeur des programmes de langue au Conseil scolaire de Calgary (CBE).

M. Poirier affirme que le conseil scolaire compte maintenant près de 10 000 élèves dans 24 écoles d’immersion. C’est une croissance incroyable, et puis, l’impact aussi que ça a eu sur tous ses élèves est incroyable, ajoute-t-il.

Un phénomène rassembleur

Martin Poirier dit que des recherches démontrent que l’immersion développe les capacités intellectuelles et scolaires des élèves. C’est un phénomène rassembleur.

L’immersion française développe aussi l’empathie et la compréhension multiculturelle en permettant de comprendre d’autres cultures.

Une citation de Martin Poirier, directeur des programmes de langue, CBE

L’apprentissage d’une nouvelle langue donne un point de rassemblement et un point de connexion pour tous les enfants, poursuit-il, notant que la croissance dans le programme d’immersion à Calgary a été exponentielle grâce aux nouveaux arrivants.

Je dois dire que nos programmes sont beaucoup plus inclusifs. On a la philosophie que tout le monde peut apprendre une langue et que ça va aider à en apprendre une autre, dit-il.

Cependant, il fait remarquer que l’Alberta est malheureusement en queue du classement à l’échelle nationale. Au Canada, environ 1,6 million de personnes ont suivi un programme d’immersion en français depuis la création de ces programmes, dans les années 1960.

Statistique Canada classe l’Alberta au dernier rang, à égalité avec la Saskatchewan, pour ce qui est des inscriptions en immersion française en 2021.

On est une des provinces où il y a le moins de programmes d’immersion, explique M. Poirier.

Des défis dans le milieu rural

Michael Tryon, directeur de Canadian Parents for Frenchnote que son organisation a observé des croissances dans les plus grandes villes de la province.

Il y a des défis dans les régions rurales juste à cause de la pénurie des enseignants qui parlent français, explique M. Tryon.

Le Conseil scolaire de Calgary indique qu’il a enregistré une augmentation de 2000 élèves au cours des deux dernières années et que, selon les prévisions pour septembre 2024, les effectifs passeront de 9700 à 10 000 élèves.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 24 avril 2024

Le ministère de la Culture et des Communications a lancé récemment la 2e édition de l’appel de projets pour le développement culturel numérique à destination des organismes culturels québécois et de leurs partenaires de la francophonie canadienne.

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25 000$. C’est le montant maximal que pourrait recevoir un bénéficiaire à l’issu de l’appel de projets pour le développement culturel numérique dans la francophonie canadienne.

Lancé pour une 2e édition cette année, l’appel de projets vise à accorder une aide financière aux organismes et aux entreprises culturelles ayant un siège au Québec et un partenaire de la francophonie canadienne.

Développer la culture dans l’espace numérique en français

Selon le ministère de la Culture et des communications, la finalité du programme est de soutenir des projets de développement culturel numérique favorisant notamment la découvrabilité des contenus culturels francophones dans l’environnement numérique ou encore portant sur l’acquisition, la consolidation et l’échange de compétences numériques dans le secteur culturel.

Pour atteindre cette finalité, le ministère s’est fixé quatre objectifs. Tout projet doit répondre à au moins l’un d’entre eux, à savoir :

  • Améliorer la découvrabilité des contenus culturels francophones, à travers la production et la diffusion la plus large possible de métadonnées notamment par la production et la diffusion la plus large possible de métadonnées ou par de nouvelles initiatives de diffusion ou de codiffusion de contenus culturels numériques
  • Favoriser le développement des compétences numériques des artistes et des organisations culturelles du Québec et de la francophonie canadienne via des activités de perfectionnement et de transfert d’expertise
  • Mettre en commun les ressources et l’expertise en matière de développement culturel numérique en établissant, en consolidant ou en développant des réseaux et des alliances avec des partenaires de la francophonie canadienne;
  • Développer ou expérimenter de nouvelles méthodes ou de nouveaux outils contribuant au développement culturel numérique

Par ailleurs, le projet doit être étalé à l’intérieur d’une période de 12 mois, associer au moins un partenaire de la francophonie canadienne et se dérouler en français.

Le demandeur ne peut soumettre qu’une seule demande, en plus d’être en mesure de réaliser le projet dans son ensemble en respectant le cadre budgétaire présenté. À noter que d’autres conditions et exclusions s’appliquent.

Pour en savoir plus sur tous les détails du projet, la page web dédiée est accessible en cliquant ici.

Quant au délai, les demandeurs auront jusqu’au 21 juin 2024 pour soumettre leurs projets.

Notons, enfin, que l’appel de projets pour le développement culturel numérique s’inscrit dans le cadre de la politique culturelle du Québec : Partout, la culture ainsi que de la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

En 2023, la première édition de l’appel de projets a permis le financement d’une dizaine de projets.

Pour illustration, l’Association des radios communautaires du Québec (ARCQ) et l’Alliance des radios communautaires canadiennes (ARCC) ont pu doter leurs membres d’outils et de pratiques novatrices pour faire face aux défis du numérique.

Autre exemple, et non des moindres : un projet lancé par l’organisme québécois Métamusique et l’organisme francophone pancanadien l’Alliance nationale de l’industrie musicale (ANIM) pour maximiser la découvrabilité des contenus musicaux des artistes de la francophonie canadienne.

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RADIO-CANADA – Publié le 22 avril 2024

C’est sous la présidence d’honneur de l’écrivaine innue Natasha Kanapé Fontaine que se déroulera le 11e Salon du livre du Grand Sudbury du 9 au 12 mai à la Place des Arts.

La poétesse et artiste multidisciplinaire innue Natasha Kanapé Fontaine sera la présidente d’honneur du 11e Salon du livre du Grand Sudbury. PHOTO : RADIO-CANADA / MARIE-LAURE JOSSELIN

Le thème choisi pour le salon est La tête dans les nuages, lire, c’est s’élever.

En plus de la foire du livre, l’événement propose plusieurs causeries, entrevues et spectacles, ainsi que plusieurs activités pour les jeunes.

Natasha Kanapé Fontaine montera notamment sur la scène de la grande salle de la Place des Arts le 10 mai pour un spectacle de slam, de poésie et de chansons.

Plus de 40 autrices et auteurs, dont Pierre Labrie et Melchior Mbonimpa, sont attendus pendant le salon.

Dans son communiqué, le Salon du livre souligne aussi la présence des poétesses acadiennes Xénia Gould et Dyane Léger.

Tous les détails de la programmation se trouvent sur le site web du Salon du livre.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 avril et mis à jour le 24 avril 2024

RED LAKE – L’Association francophone de Red Lake (AFRL) souhaite lancer son tout premier journal franco-numérique pour partager des nouvelles locales, en français.

La communauté francophone de Red Lake compte plus d’une centaine d’individus. Source : P199, travail personnel via Wikimédia Commons CC BY-SA 3.0

« Je pense que ça serait vraiment intéressant pour la région de Red Lake, vu qu’on est isolés, ça serait le fun d’avoir des nouvelles locales », laisse savoir Agathe Breton-Plouffe de l’AFRL, qui est à l’origine du projet qui en est encore à ses tout débuts mais devrait arriver au mois de mai.

En plus de la disparition de Northern Sun News, un journal imprimé dans la localité du nord-ouest, il n’existe aucun format dédié aux nouvelles en français pour les gens de Red Lake. 

L’infatigable bénévole explique que l’inspiration pour le projet vient du journal La Jazette, journal communautaire francophone de la région de Cochrane. L’objectif de ce nouveau journal serait aussi d’encourager un sentiment de fierté francophone, en lien avec le mandat de l’organisme.

Un premier jet pour donner une idée du rendu du journal. Source : Facebook de l’AFRL

« En le faisant en français, ça va pousser les gens à apprendre, pratiquer ou continuer à utiliser leur langue », croit-elle. 

Au menu du journal : blagues, recettes, belles images de la communauté avec descriptions, réflexions sur divers sujets, et autres. Agathe Breton-Plouffe fait savoir qu’il n’y aura aucun sujet imposé et que tous peuvent écrire sur un sujet d’actualité ou non de leur choix.

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ONFR+ – Inès Rebei, publié le 23 avril 2024

SUDBURY – Les trois collectivités présélectionnées pour devenir une nouvelle communauté francophone accueillante (CFA) dans le Nord sont le district du Nipissing, le Corridor du Nord et la région de Kenora. Des candidatures 100 % régionales pour la première fois depuis le début du projet de CFA dans le Nord.

La région de Kenora est l’une des trois candidates du projet de nouvelle CFA. Archives ONFR

ONFR a obtenu l’information auprès du Réseau de soutien à l’immigration du Nord qui confirme avoir reçu ces trois candidatures au terme d’un appel d’intérêt ayant pris fin au début du mois d’avril. 

Les partenaires communautaires en charge des dossiers de candidature sont les Compagnons des Francs Loisirs de North Bay, pour le district de Nipissing, le Centre régional de recherche et d’intervention en développement économique et communautaire (CRRIDEC) pour le Corridor du Nord qui inclut notamment Timmins, le district de Cochrane et d’autres villes le long de la route 11, et l’Association des francophones du Nord-Ouest (AFNOO) pour la région de Kenora.

Près de 56 % de la population de Sturgeon Falls a le français comme première langue officielle parlée. Source : Wikipedia

À ce stade, le dossier de l’une de ces trois communautés a déjà été sélectionné pour devenir une CFA et se trouve désormais entre les mains d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Un comité d’experts en immigration du Nord a procédé à la sélection, mais aucun d’entre eux n’avait de lien avec les communautés ayant posé leur candidature, tient à préciser le Réseau du Nord.

L’annonce de cette nouvelle CFA, et les neuf autres finales à l’échelle du pays, aura lieu aux alentours du mois de juin par le Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada, Marc Miller.

L’atout des candidatures régionales

L’organisme fait savoir qu’il y avait eu beaucoup d’intérêt de plusieurs municipalités, si bien que certaines ont été encouragées à soumettre une candidature régionale afin de minimiser la compétitivité.

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RADIO-CANADA – Publié le 21 avril 2024

Des députés et des sénateurs veulent bâtir ce front commun au-delà des barrières partisanes.

Un drapeau de l’Acadie flotte le 16 juillet 2020 à Saint-Louis-de-Kent, au Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Des députés fédéraux et des sénateurs à Ottawa travaillent activement depuis quelques mois à fonder un nouveau groupe de parlementaires acadiens.

Il rassemblerait des parlementaires de tous les partis. L’objectif consisterait à faire avancer les priorités des Acadiens dans la capitale nationale.

Le sénateur indépendant du Nouveau-Brunswick René Cormier souhaite qu’une voix plus forte s’élève à Ottawa pour les Acadiens.

En entrevue, il a évoqué la récente polémique qui a entouré le spectacle de la Fête nationale de l’Acadie cette année. À son avis, c’est un bon aperçu de la force d’une réaction concertée des Acadiens.

L’Acadien René Cormier est sénateur indépendant du Nouveau-Brunswick. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / CHRISTIAN CÔTÉ

Radio-Canada avait d’abord annoncé que la célébration du 15 août à Yarmouth, en Nouvelle-Écosse, en plein Congrès mondial acadien, ne serait pas diffusée sur ICI Télé.

On a un exemple très, très concret, déclare le sénateur Cormier. Ce sujet-là a été le premier sujet dont on a discuté à l’intérieur de notre espace informel de parlementaires acadiens.

Huit députés fédéraux des Maritimes ont écrit mercredi dernier à la présidente-directrice générale de CBC/Radio-Canada, Catherine Tait, pour lui demander que le spectacle de la Fête de l’Acadie soit diffusé par la société d’État. Quelques jours après son annonce initiale, Radio-Canada a annulé sa décision et a annoncé qu’elle télédiffusera finalement ce spectacle le 15 août.

On a discuté de cet enjeu et je crois que ça a porté fruit, affirme René Cormier. C’est un des exemples dans l’espace public. Il y a des tonnes d’autres actions possibles.

Le projet de caucus acadien est encore une ébauche, mais déjà, des lignes directrices émergent. Le sénateur Cormier soutient qu’un front commun acadien multipartisan n’est pas superflu dans un contexte où la langue française est fragile au Canada.

René Arseneault, député libéral de Madawaska-Restigouche, en entrevue il y a quelques jours.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

Il faut qu’à Ottawa, comme peuple, on commence à l’entendre de plus en plus de façon concertée et peu importe de quelle formation politique on vient, maintient René Arseneault, député libéral de Madawaska-Restigouche, au Nouveau-Brunswick.

Il y aura une représentativité acadienne au Parlement du Canada, tous partis politiques confondus, et c’est imminent. Il y a encore un peu de travail à faire pour définir tout ça, mais ça s’en vient, insiste l’Acadien, qui a récemment mené une démarche pour que le serment d’allégeance au souverain d’Angleterre ne soit plus obligatoire à la Chambre des communes.

Son projet de loi a suscité des votes d’élus de tous les partis mais a été défait par 197 voix contre 113.

On a une dizaine de personnes de descendance acadienne au Parlement et je pense que notre voix est beaucoup mieux ensemble, déclare Chris d’Entremont, le député conservateur de Nova-Ouest, en Nouvelle-Écosse, un de ceux qui ont voté pour faire avancer le projet de loi sur un serment facultatif au roi.

Chris d’Entremont (au centre), député conservateur de Nova-Ouest, après avoir pris la parole aux Communes, le 3 novembre 2023.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / SEAN KILPATRICK

Un autre député de Nouvelle-Écosse, le libéral Darrell Samson, dit que trois rencontres ont eu lieu jusqu’à présent.

On est en train de formaliser un comité, une association qui va regrouper les Acadiens et les Acadiennes au Sénat et à la Chambre des communes, et on est en train de regarder à toutes les questions de membership, du mandat, souligne le député de Sackville-Preston-Chezzetcook.

Darrell Samson a été un des députés à insister pour la diffusion du spectacle de la Fête nationale de l’Acadie. Il croit que ça démontre qu’un front commun de députés bien organisés peut faire bouger les choses.

On doit être à la hauteur et se tenir prêt à faire nos arguments rapidement, dit Darrell Samson.

Darrell Samson dans sa circonscription de Sackville-Preston-Chezzetcook, en Nouvelle-Écosse, le 20 septembre 2021. PHOTO : RADIO-CANADA / ADRIEN BLANC

Ce groupe permettrait d’être plus stratégique, permettrait peut-être d’avoir une vision à plus moyen terme, [à] long terme, sur l’enjeu de renforcement du pouvoir d’influence du peuple acadien à Ottawa, avance le sénateur René Cormier.

On a besoin, je pense, de réaffirmer la contribution du peuple acadien à l’édification du Canada, déclare-t-il. Aujourd’hui, plus que jamais, on a besoin de cet espace de dialogue et de solidarité.

Les parlementaires espèrent que le tout devrait aboutir cet été au Congrès mondial acadien (CMA), dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Ils espèrent donner plus de détails lors des états généraux de la Société nationale de l’Acadie (SNA).

D’après le reportage de Nicolas Steinbach

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 21 avril 2024

OTTAWA – La Fondation franco-ontarienne (FFO) a remis ses prix Saphir samedi soir à Ottawa. Le titre de personnalité de l’année a été attribué à la présidente-directrice générale sortante de La Cité, Lise Bourgeois. En tout, une demi-douzaine de récompenses a été distribuée au Centre des conventions Infinity d’Ottawa.

Lise Bourgeois (au centre) a remporté le prix Saphir Personnalité. Les autres nommées étaient Marie-Michèle Laferrière (à gauche) et Andrée-Anne Martel (à droite). Crédit image: Badr-Eddine Khehchchab

Lise Bourgeois a ainsi remporté le titre le plus prestigieux de la soirée face à la directrice générale du Centre de services communautaires de Vanier, Andrée-Anne Martel, et à la gestionnaire en engagement communautaire au Conseil des écoles catholiques du centre-est (CECCE), Marie-Michèle Laferrière.

La récipiendaire s’est dite « vraiment très honorée » de se retrouver parmi la panoplie de femmes nommées au cours de la soirée, qui rejoignent les objectifs de la Fondation franco-ontarienne en faisant vibrer la communauté. « Je voudrais surtout dire merci aux femmes qui m’accompagnent ce soir à ma table, qui sont toutes des femmes d’exception, que j’aime. »

Lise Bourgeois a été présidente-directrice générale de La Cité pendant 14 ans. Crédit image : Rachel Crustin

Lise Bourgeois a souligné son émotion de recevoir ce prix après l’annonce de son départ, elle qui remplit le rôle de présidente-directrice générale de La Cité depuis 2010. Rappelons que c’est Lynn Casimiro qui prendra la tête de l’établissement le 1er juillet prochain.

C’est un départ remarqué pour Lise Bourgeois, qui a également reçu le grade de chevalière de l’Ordre de la Pléiade en mars dernier.

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ONFR+ – Mickael Laviolle, publié le 14 avril et mis à jour le 15 avril 2024

Laeticia Amihere, athlète franco-ontarienne engagée. Crédit image : Kat Goduco Photo

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI :

Laeticia Amihere est une jeune basketteuse franco-ontarienne née d’un père ghanéen et d’une mère ivoirienne. Étoile montante du basket féminin canadien, elle a connu sa première saison dans la WNBA et est membre de l’équipe nationale. 

LE CONTEXTE :

La native de Mississauga organisait, ce samedi, un événement caritatif à Toronto par l’intermédiaire de son organisme Back to the Motherland. 

L’ENJEU :

L’objectif était de récolter des fonds pour construire un terrain de basket en Afrique de l’Ouest, mais aussi de réunir les communautés ghanéenne et ivoirienne, afin de célébrer la culture notamment à travers un défilé de mode. Un panel de discussion sur « comment renforcer la communauté à travers le sport » a également été mené avec divers intervenants du monde du basket-ball. 

« Quel est l’objectif de votre organisme Back to the Motherland et de cet événement? 

Je me suis donné comme mission avec mon organisation de construire des terrains, spécialement en Afrique de l’Ouest. C’était une bonne opportunité de regrouper la communauté pour leur montrer mes projets. Ce que je veux faire aussi, c’est donner de la force à la prochaine génération, que ce soit en Afrique mais aussi au Canada, parce que je viens d’ici et c’est vraiment la communauté qui m’a aidée. Mon but c’est de vraiment montrer qu’il y a un besoin à ce niveau-là. 

D’où vous vient cette volonté de vous engager dans la communauté?

C’est une chose qu’on m’a inculquée depuis ma naissance. Mes parents m’ont toujours dit que c’était très important. Ils sont vraiment très impliqués dans la communauté, dans des organisations. Ils font plusieurs projets, donc c’est quelque chose que j’ai, moi aussi, toujours fait depuis toute petite. 

Laeticia Amihere lors du défilé de mode de son événement caritatif. Crédit image : Laura Longfort

À quel point êtes-vous proche de vos pays d’origine, le Ghana et la Côte d’Ivoire? 

Je vais régulièrement dans mes deux pays d’origine. J’ai été en Côte d’Ivoire l’année passée et j’étais au Ghana en décembre. C’est très important pour moi de savoir d’où je viens, d’où mes parents viennent, de connaître mes racines. Quand tu vas là-bas, cela te donne de la compassion. Tu reconnais toutes les opportunités que tu as au Canada et qu’ils ne reçoivent pas. C’est important pour moi de leur donner, car je sais que beaucoup d’enfants aimeraient avoir ces chances. 

Avez-vous toujours eu ces opportunités vous-même? 

Quand j’ai commencé à jouer au basket, mes parents n’avaient pas les moyens pour que je puisse rejoindre des clubs, car ça coûtait vraiment cher. J’avais déjà mes deux grands frères qui jouaient, donc ajouter ça pour moi, ça faisait beaucoup. J’ai eu une chance qu’on m’accorde l’opportunité de jouer sans frais et ça a vraiment transformé ma vie de basketteuse. Quelqu’un a cru en moi et m’a donné une opportunité. C’est quelque chose que je veux faire avec la prochaine génération. 

Ce n’est pas seulement donner une opportunité dans le basket, ce n’est pas juste aller en WNBA ou en NBA, mais aussi d’avoir de l’estime de soi, faire une activité physique ou simplement avoir les opportunités que le sport ramène. C’est important pour moi car c’est l’expérience que j’ai vécue et je sais que c’est ce qu’ont vécu beaucoup de personnes qui n’ont pas eu l’opportunité d’avoir quelqu’un qui a pris en charge leurs frais. 

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RADIO-CANADA – Publié le 19 avril 2024

Radio-Canada revient sur sa décision de ne pas diffuser le spectacle de la fête nationale de l’Acadie.

Le grand spectacle du Congrès mondial acadien de 2014.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-MARIE PARENTEAU

Le directeur régional de Radio-Canada en Acadie, Jean-François Cochet, a annoncé dans un communiqué publié vendredi avant-midi que Radio-Canada sera en mesure de diffuser le spectacle de la fête nationale de l’Acadie en direct de Yarmouth en Nouvelle-Écosse le 15 août prochain.

Le milieu communautaire se félicite du volte-face de Radio-Canada Acadie.
PHOTO : RADIO-CANADA / GUY LEBLANC

Selon le diffuseur public, le contexte des pressions financières qui planaient sur Radio-Canada l’empêchait de s’engager à capter et à diffuser le spectacle. Or, l’aide ponctuelle annoncée dans le cadre du budget fédéral de mardi a permis de revoir la décision, indique Jean-François Cochet.

Maintenant, avec l’aide financière ponctuelle accordée, nous sommes en mesure d’attribuer plus de ressources à l’interne provenant de partout au Canada pour capter ce spectacle pour l’ensemble des Acadiens et Acadiennes au pays, peut-on lire dans le communiqué.

Selon M. Cochet, des discussions ont été entamées l’an dernier avec le Congrès mondial acadien (CMA) et la Société nationale de l’Acadie (SNA) afin de trouver une solution permettant de diffuser le spectacle.

Il a fallu admettre que nos conditions logistiques et financières ne pouvaient pas nous permettre la captation de ce spectacle. Nous avons tenté d’approcher des producteurs indépendants. Aucun n’était en mesure d’entreprendre une production de cette envergure. Dans ce contexte, nous avons proposé une programmation alternative produite en Acadie pour faire rayonner le talent acadien à l’antenne nationale le 15 août, précise Jean-François Cochet.

Lundi, Radio-Canada a annoncé que le spectacle de la fête nationale ne serait pas diffusé cette année, quelques heures après que le Congrès mondial acadien 2024 eut dévoilé les têtes d’affiche de son spectacle gratuit du 15 août.

Vendredi après-midi, le président du comité organisateur du CMA, Allister Surette, a indiqué être heureux que notre grande famille acadienne et francophone pourra se joindre à nous pour célébrer cette occasion importante dans le cadre du CMA 2024, que ça soit en personne à Yarmouth ou à la télévision de côte à côte à côte.

La SNA se réjouit du revirement de situation

La Société nationale de l’Acadie applaudit le fait que Radio-Canada ait décidé de faire marche arrière, ce qui apporte un soulagement aux organisateurs de l’événement et à l’ensemble de la population acadienne.

Son président, Martin Théberge, se réjouit parce que la culture acadienne va rayonner dans tout le pays à cette occasion.

Pour nous, c’est une question de reconnaissance aussi. Ce qu’on ressentait en fait, c’est que l’Acadie n’en valait pas la peine, mais aujourd’hui on se sent à nouveau validés, affirme Martin Théberge durant une entrevue.

Martin Théberge, président de la Société nationale de l’Acadie, le 16 avril 2024.
PHOTO : RADIO-CANADA

Ça veut dire qu’effectivement, l’Acadie, le peuple acadien, mérite au même titre que le peuple canadien et le peuple québécois son temps d’antenne et sa visibilité à travers le réseau canadien, explique-t-il.

M. Théberge souhaite que la diffusion du spectacle du 15 août à l’antenne nationale soit permanente à l’avenir.

Selon la SNA, les 2 millions de dollars annoncés cette semaine dans le budget fédéral, qui serviront à financer les célébrations entourant la fête nationale de l’Acadie pour les trois prochaines années, et les investissements dans les arts et la culture vont contribuer à faire rayonner l’Acadie partout au pays et à l’extérieur.

Des excuses insuffisantes

Jeudi, huit députés fédéraux des Maritimes ont envoyé une lettre envoyée à la PDG de CBC / Radio-Canada, Catherine Tait, afin de demander son intervention pour assurer la diffusion de l’événement.

L’un des signataires de la lettre, le député libéral d’Acadie-Bathurst, Serge Cormier, se dit lui aussi satisfait de la décision du diffuseur public, même s’il garde un goût amer de toute cette affaire.

Serge Cormier, député d’Acadie-Bathurst, a demandé l’intervention de la PDG de CBC / Radio-Canada, Catherine Tait, pour assurer la diffusion de l’événement.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : FACETIME

Selon lui, les raisons évoquées par Radio-Canada pour justifier sa décision de ne pas diffuser le spectacle ne tenaient tout simplement la route.

Le budget de Radio-Canada est quand même de 1,4 milliard de dollars. Est-ce qu’on a déjà évoqué qu’on allait annuler la diffusion du spectacle de la Saint-Jean-Baptiste au Québec ou de la fête du Canada? Non. On est un peu tanné de ces excuses là, peste Serge Cormier, qui rappelle qu’il est du mandat de Radio-Canada de faire rayonner la culture canadienne.

Le député conservateur de West-Nova, Chris d’Entremont, se dit lui aussi heureux de voir que la question est réglée, du moins pour cette année.

Chris d’Entremont, député de Nova-Ouest, le 17 juin 2021
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JUSTIN TANG

Je suis vraiment heureux pour le CMA et les Acadiens et les Acadiennes qu’ils vont avoir au moins un autre show, affirme-t-il.

Le député dit souhaiter qu’à long terme, la fête nationale des Acadiens puisse elle aussi bénéficier du programme de financement Le Canada en fête, qui permet de financer des activités communautaires pour célébrer la Journée nationale des peuples autochtones, la Journée canadienne du multiculturalisme, la Saint-Jean-Baptiste ou la fête du Canada.

Avec des informations d’Adrien Blanc

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 19 avril 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Cette semaine en Ontario francophone, on s’émerveille à Toronto, on rit à Ottawa, on forme la jeunesse à Kapuskasing et on rend hommage à un grand groupe à Cornwall. Les citoyens de Minden Hills découvrent une formation gatinoise, alors que ceux de la capitale et de la ville reine reçoivent une formation éclectique française. Les amateurs de country ont également un nouveau son à se mettre dans l’oreille…


Béatrice René-Décarie et Eudes Laroche-Francoeur dans Le Roi Poubelle. Crédit image: Catherine Archambault

Humour

En attendant Matthieu Pepper

L’humoriste Matthieu Pepper s’arrête un seul soir en Ontario, au milieu de sa tournée En attendant la fête au village. Qualifié de « spectacle réconfort » dans La Presse et de « belle réussite » dans Le Journal de Montréal, ce premier spectacle solo raconte la vie, l’introspection et le processus d’écriture de celui qui a remporté le titre de Découverte de l’année au gala des Olivier 2023.

Matthieu Pepper sera de passage au Centre des arts Shenkman dans le cadre de la programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) ce mercredi. Au moment d’écrire ces lignes, 78% des billets avaient trouvé preneurs.

Matthieu Pepper est entre autres connu pour la comédie à sketchs Entre deux draps, dont il est l’auteur principal. Source : MIFO

Ottawa, le 24 avril. Détails et billet sur le site du MIFO.

Arts visuels

Comédie humaine à Toronto

Une nouvelle exposition a débuté jeudi à la galerie d’art torontoise Thompson Landry, qui se spécialise dans les œuvres d’art québécoises. L’exposition Comédie humaine de Michel Blouin sera à l’honneur à l’espace Stone, dans le quartier historique de la Distillerie.

Selon la propriétaire de la galerie, Joanne Thompson, les œuvres du peintre originaire de l’île d’Orléans se distinguent par l’instinct de l’artiste, la liberté d’expression, la riche palette d’émotions et un langage visuel symbolique vibrant. Plus de 40 tableaux orneront les murs de la galerie, jusqu’au 5 mai prochain.

Le monde imaginaire, huile sur toile. Crédit image : Michel Blouin

Toronto, du 18 avril au 5 mai. Détails sur le site de la galerie Thompson Landry.

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