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RADIO-CANADA – Raphaële Frigon, publié le 18 avril 2024

Les auteurs-compositrices-interprètes Isabelle Mercier, de la Saskatchewan, et Nadia Sylvain, de l’Alberta, représenteront l’Ouest et le Nord canadien au 56e Festival international de la chanson de Granby du 8 au 18 août 2024.

Isabelle Mercier, de la Saskatchewan, et Nadia Sylvain, de l’Alberta, représenteront l’Ouest et le Nord canadien au 56e Festival international de la chanson de Granby.
PHOTO : HANNAH ALEX / JULIANNA DAMER

Mercredi, les organisateurs de Chant’Ouest ont annoncé les noms des lauréates sélectionnées pour les demi-finales du concours québécois.

La Fransaskoise Isabelle Mercier a été sélectionnée à l’issue du tremplin Chant’Ouest. J’ai reçu un appel me demandant si c’était quelque chose que j’aimerais faire , raconte-t-elle. Bien évidemment, j’ai dit oui!

Bien qu’elle soit connue pour ses chansons humoristiques, Isabelle Mercier sait aussi émouvoir les gens avec des chansons d’amour ou historiques.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLE FRIGON

J’ai hâte de rencontrer de nouvelles personnes; un nouveau milieu, un réseau de collaboration que je ne connais pas.

Une citation de Isabelle Mercier, auteure-compositrice-interprète

La musicienne pense que le festival québécois sera prêt à accueillir sa pop western humoristique. J’ai l’impression que les gagnants à Granby ont souvent aussi une personnalité, une image, un style qui peut être éclectique, différent de ce qu’on entend tous les jours, dit-elle.

Elle est enthousiaste à l’idée de partager la scène avec Nadia Sylvain. Quand je la vois sur scène, elle prend plaisir; ça se voit qu’elle aime être là.

Un sentiment identique habite l’artiste franco-albertaine : J’ai vraiment hâte de pouvoir partager l’expérience de Granby avec Isabelle. Ça va être le fun de la revoir, puis encore de se supporter, de travailler ensemble.

Nadia Sylvain est originaire de la petite communauté de Girouxville, au nord-ouest d’Edmonton.
PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËLE FRIGON

Nadia Sylvain, originaire de la région de Rivière-la-Paix, en Alberta, a été choisie à la suite des auditions publiques.

Je suis vraiment contente du soutien que j’ai et que je continue de recevoir de tout le monde, dit-elle. J’espère vous représenter de la meilleure manière possible et faire de mon mieux sur scène, et vous rendre fiers.

J’ai vraiment hâte de rencontrer les gens de partout. Il va y avoir vraiment de belles connexions à faire là-bas.

Une citation de Nadia Sylvain, auteure-compositrice-interprète

Celle dont la mère est originaire de l’Inde et le père franco-albertain affiche avec conviction son attachement à ses origines, elle qui est allée jusqu’à écrire une chanson sur cette interpénétration culturelle.

Avec ce nouveau tremplin, elle espère pouvoir approfondir ses connaissances en musique, en écriture, dans l’industrie et s’exposer à l’industrie au Québec.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 18 avril 2024

Organisé par le Centre culturel Fransaskois, le Festival Fransaskois aura lieu cette année du 5 au 7 juillet 2024 au parc provincial Pike Lake sous le signe de la célébration du 50e anniversaire du mouvement culturel francophone en Saskatchewan.

Gracieuseté

Évènement emblématique de la francophonie en Saskatchewan, le Festival Fransaskois sera cette année l’occasion de souligner le 50e anniversaire du Centre culturel Fransaskois (CCF).

Une vingtaine d’artistes

Organisée sous le thème « Ouest’ern » pour faire un clin d’œil à la culture francophone de l’Ouest canadien, la 41e édition du Festival Fransaskois présentera une vingtaine d’artistes.

Parmi eux, on retrouve des stars de la communauté fransaskoise comme le groupe folk la Raquette à Claquettes ou le rappeur Shawn Jogin tout comme des artistes venus d’ailleurs comme les Franco-Manitobains Andrina Turenne et le duo Toubert et Douzie.

D’autres noms et des surprises seront révélés dans les prochaines semaines selon l’équipe du Festival.

En plus des prestations musicales, de nombreuses activités auront lieu sur le site du festival tout au long de la fin de semaine.

« En plus de faire rayonner les rythmes d’artistes francophones de talent, le Festival fransaskois vous offre des activités pour tous les âges qui feront sourire et applaudir enfants et parents tout en créant des souvenirs magiques qui vous réchaufferont le cœur lors des mois froids de l’hiver. », peut-on sur le site web du Festival.

Comme à l’accoutumée, le Festival Fransaskois aura lieu au parc provincial Pine Lake à une demi heure de route de Saskatoon, la plus grande ville de la Saskatchewan.

Fondée en 1941 par des groupes régionaux du milieu francophone des arts et de la culture en Saskatchewan, le CCF est non seulement à l’origine du Festival Fransaskois, mais plusieurs autres événements. À l’instar de Nouvelle scène, un événement annuel pour révéler de nouveaux talents au sein de la communauté fransaskoise ainsi qu’une programmation scolaire dans les écoles francophones et d’immersion.

Par ailleurs, le CCF se positionne comme une pépinière d’artistes et d’artisans culturels francophones en Saskatchewan, ce qui a permis par exemple la formation de la « Troupe du Jour », l’unique troupe de théâtre francophone de la province.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 17 avril et mis à jour le 18 avril 2024

OTTAWA – Lynn Casimiro débutera son nouveau mandat de présidente-directrice générale du Collège La Cité le 1ᵉʳ juillet prochain, à la suite du départ à la retraite de Lise Bourgeois.

Actuellement, vice-présidente à l’enseignement et à la réussite scolaire de La Cité, Lynn Casimiro compte 17 années d’expérience dans le milieu collégial et universitaire.

Mme Casimiro a eu plusieurs postes à responsabilité, dont ceux de directrice générale du Conseil académique de santé à l’Université d’Ottawa, directrice de l’éducation à l’Institut du Savoir Montfort, et chercheuse à l’Institut de recherche de l’Hôpital Montfort. Depuis 2016, elle occupe le poste de vice-présidente à l’Enseignement et à la réussite scolaire au Collège La Cité, précise l’établissement par voie de communiqué, ce mercredi.

Le comité de sélection révèle d’ailleurs avoir été « très impressionné » par sa candidature.

Ce à quoi Lise Cloutier, présidente du conseil d’administration, a réagi en disant : « Nous sommes convaincus d’avoir choisi la leader qu’il nous faut pour prendre la relève de La Cité. Je suis persuadée que Lynn a toutes les compétences pour diriger le collège et le propulser vers de nouveaux sommets dans la foulée du travail accompli par sa prédécesseure Lise Bourgeois. »

Lise Bourgeois est la présidente directrice générale de La Cité depuis 14 ans. Elle terminera son mandat à la fin du mois de juin. Source : X/ La Cité

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 17 avril 2024

La Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) voit d’un bon œil la bonification de l’enveloppe du Fonds du Canada pour la présentation suite au dépôt hier du budget fédéral.

Crédit : Pexels.com

Secteur névralgique de la francophonie canadienne, le milieu des arts et de la culture a passé au peigne fin le budget déposé ce mardi. Il en ressort, selon un communiqué du FCCF, une bonification du Fonds du Canada pour la présentation des arts (FCPA) à hauteur de 31 millions de dollars sur deux ans.

Préserver la culture et la langue en milieu minoritaire

« Bien qu’il s’agisse d’un soutien appréciable, la FCCF devra s’assurer qu’une partie de ce financement soit dirigée vers les organismes de la francophonie canadienne et acadienne, complètement absents de la présentation du budget fédéral », commente la Fédération dans un communiqué publié aujourd’hui.

« Le FCPA permet l’accès à une offre culturelle riche et diversifiée. Il joue un rôle vital pour préserver la langue et la culture dans les communautés francophones en situation minoritaire », indique Nancy Juneau, présidente de la FCCF.

Le budget fédéral a apporté d’autres nouveautés. Il s’agit d’une bonification modeste du Fonds du livre du Canada. De plus, le nouveau budget va débloquer un financement visant certaines disciplines, notamment les industries du film et de la musique, et le soutien accordé au Centre national des Arts.

« Cependant, les ressources allouées ne suffisent pas à l’ensemble des besoins. La précarité des emplois, la pénurie de main-d’œuvre et l’augmentation du coût de la vie continuent de fragiliser le milieu des arts et de la culture », tempère la FCCF.

Par ailleurs, l’organisation pancanadienne préconise un retour concernant les modifications au régime de l’assurance-emploi pour les travailleurs autonomes, qui sont majoritaires dans le secteur des arts et de la culture.

Basée à Ottawa, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) se présente comme un défenseur de la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien et acadien depuis plus de 40 ans.

Selon les chiffres les plus récents, le secteur des arts et de la culture en francophonie canadienne et acadienne emploie plus de 36 100 personnes et génère plus d’un 5,63 milliards de dollars annuellement en dehors du Québec.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 16 avril 2024

L’organisme Français pour l’avenir organise le Forum national des jeunes ambassadeurs à Edmonton du 4 au 9 août 2024 pour former 35 élèves québécois et canadiens à devenir des ambassadeurs du français et du bilinguisme dans leurs écoles.

Le Forum national des jeunes ambassadeurs a eu lieu à Halifax en 2023 – Gracieuseté

Et si un jour les francophones et les anglophones se mettaient ensemble pour promouvoir le français et le bilinguisme auprès des jeunes ?.

Cette alliance – qui peut sembler encore invraisemblable dans le contexte québécois – existe déjà dans d’autres provinces et territoires.

En effet, promouvoir le francais et le bilinguisme chez les jeunes de 12 à 18 ans partout au Canada est au cœur du mandat de l’organisme Francais pour l’avenir, fondé en 1997 par des francophones et des anglophones de Toronto.

Pour ce faire, l’organisme offre une pléthore d’activités, d’événements et d’expériences dont notamment le Forum national des jeunes ambassadeurs (FNJA). Une activité vedette pendant la saison estivale.

Former des ambassadeurs dans les écoles

Ouvert aux élèves de 10e et 11e année (secondaire 3 ou 4 au Québec), le FNJA rassemble annuellement 35 élèves de tous les coins du Canada inscrits dans un programme de français.

En 2024, l’événement étalé sur 6 jours aura lieu à Edmonton du 4 au 9 août avec au menu des ateliers, des activités et des expériences mémorables autour de l’importance du bilinguisme.

De jeunes ambassadeurs FNJA 2023 arborant des drapeaux de la francophonie canadienne – Gracieuseté

« Ta mission en tant qu’ambassadeur·rice est de promouvoir la langue française et le bilinguisme officiel dans ton école tout au long de l’année qui suit le FNJA en organisant des activités liées au français », lit-on sur le site web de Français pour l’avenir.

« Nous avons tous pu créer des souvenirs inoubliables et des liens que j’emporterai toujours avec moi. », témoigne Michael Suyavong, ambassadeur FNJA 2023.

Les élèves souhaitant participer au FNJA auront jusqu’au 6 mai prochain pour soumettre leurs candidatures. À noter que le voyage, l’hébergement et toutes les activités sont gratuites.

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RADIO-CANADA – David Houle, publié le 15 avril 2024

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) offrira dorénavant son aide aux municipalités urbaines de la province dans leurs diverses demandes en français.

L’Assemblée communautaire fransaskoise offrira son aide aux municipalités urbaines de la province dans leurs diverses demandes en français. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / MATTHEW HOWARD

Lundi, l’ACF et l’Association des municipalités urbaines de la Saskatchewan (SUMA) ont signé une entente de trois ans, sans échange d’argent, dans le cadre du congrès annuel de la SUMA.

Le municipal, c’est le niveau le plus proche du citoyen. C’est là que les gens touchent les premiers services dans leurs communautés, souligne le président de l’ACF, Denis Simard.

Ce dernier estime que l’ACF pourra offrir du soutien dans différents secteurs d’activités des municipalités urbaines, grâce à ce partenariat. Chaque village ou village a son bureau de tourisme, est-ce qu’on pourrait avoir un agent francophone dans ce bureau qui pourrait s’occuper du tourisme francophone?

L’entente signée par l’ACF et la SUMA sera révisée après trois ans.
PHOTO : RADIO-CANADA / CORY HERPERGER

Denis Simard ajoute que les municipalités urbaines pourraient bénéficier de l’aide de l’ACF dans le développement de différents projets d’infrastructures.

Ça va être un processus de découverte au cours des prochains mois, affirme le président de l’ACF.

Par voie de communiqué, la SUMA affirme avoir besoin de l’expertise, de la capacité linguistique et de l’expérience des membres de la communauté fransaskoise dans les demandes de financement gouvernemental francophone.

Le président-directeur général de la SUMA, Jean-Marc Nadeau, croit que ce partenariat permettra aux municipalités d’approfondir leurs services offerts de façon bilingue et en français.

Jean-Marc Nadeau affirme que les 440 membres de la SUMA pourraient bénéficier de l’entente. PHOTO : RADIO-CANADA / CORY HERPERGER

Les règlements municipaux sont habituellement tous en anglais, on veut les traduire en français ainsi que les sites web qui vont être traduits, dit-il.

Selon Jean-Marc Nadeau, les municipalités qui profiteront initialement de cette entente sont celles qui ont des origines francophones, comme Gravelbourg et Ponteix. Il ajoute que tous les 440 membres de la SUMA pourraient bénéficier de l’entente.

On va commencer petit, mais on va continuer à grandir, soutient-il.

De son côté, le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, affirme qu’il est avantageux que les municipalités offrent des services en français et en anglais.

Est-ce que nous devons en faire plus? Oui, et encore dans plusieurs langues et non seulement dans les deux langues les plus parlées ou les deux langues officielles qui sont le français et l’anglais, a-t-il dit lundi au congrès de la SUMA.

Avec les informations de Sacha-Wilky Merazil

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RADIO-CANADA – Rosanna Tiranti, publié le 14 avril 2024

Malgré l’échec de son projet de loi, le député acadien affirme qu’il n’a pas dit son dernier mot.

René Arseneault est député de Madawaska—Restigouche depuis 2015.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

Le député libéral René Arseneault n’a pas réussi à faire tourner la page du serment au roi dans le livre de la Chambre des communes, mais il refuse de s’avouer vaincu.

Dans les années 1990, le fier Acadien avait réussi un tour de force : être admis au barreau de sa province sans prêter serment à la reine Élisabeth II. Sa tentative d’imposer le même changement à la Chambre des communes a échoué.

Symbole d’humiliation et douloureux rappel de la déportation des Acadiens entre 1755 et 1764, le serment au souverain est un peu le cheval de bataille du député libéral Arseneault.

Cela me fait mal au plus profond de moi de devoir prêter un serment d’allégeance à un monarque dans un autre pays pour travailler dans l’intérêt supérieur de mon pays, indique le député de Madawaska—Restigouche en entrevue à l’émission Les coulisses du pouvoir.

L’entrevue de René Arseneault à l’émission « Les Coulisses du pouvoir » sera diffusée le dimanche 15 avril à 11 h sur ICI Télé et ICI RDI.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

René Arseneault avait beau s’être préparé à tous les scénarios, il ne cache pas sa déception.

Au-delà de son combat personnel contre un serment humiliant, sa proposition était, dit-il, une manière élégante et inclusive pour le gouvernement fédéral de s’adapter aux réalités d’un Parlement où siègent des députés de toutes les origines.

Le projet de loi de M. Arseneault aurait donné le choix aux élus fédéraux de prononcer le serment d’allégeance au souverain ou de prêter serment au nom de l’intérêt supérieur du Canada et dans le respect de sa Constitution.

Il affirme que des députés – même ouvertement monarchistes – ont appuyé sa démarche, parce qu’ils ont compris que le but du projet de loi n’était pas de se débarrasser du serment au roi, mais plutôt d’offrir un choix aux élus.

Mais le matin du vote, les espoirs de René Arseneault sont gravement déçus.

Le leader du gouvernement en Chambre, Steven MacKinnon, annonce que le gouvernement n’appuiera pas le projet de loi. Nous estimons, dit-il, que ce n’est pas le temps de proposer des modifications constitutionnelles au Canada.

Si les ministres se prononcent donc contre le projet C-347, le vote est libre pour le reste du caucus libéral. Mais la décision du gouvernement envoie tout de même un message.

Le projet de loi de René Arsenault est finalement défait, 197 votes contre 113.

Dans les années 1990, le fier Acadien avait réussi un tour de force : être admis au barreau de sa province sans prêter serment à la reine Élisabeth II.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

Au Québec, où le Parti québécois a mené avec succès une démarche semblable après la dernière élection, la déception est vive. On a laissé penser aux gens qu’il y aurait un vote libre, mais pas au sein du cabinet, dit le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau.

C’est lamentable […] que le gouvernement Trudeau ait manqué un rendez-vous avec l’Histoire comme celui-là, pour faire un pas vers la réconciliation avec les Acadiens de tout le pays. C’est absolument décevant, ajoute-t-il.

La Constitution canadienne comme prétexte?

L’argument constitutionnel brandi par le leader du gouvernement ne convainc pas René Arseneault, pas plus que l’argument selon lequel le serment au roi ne fait pas partie des priorités des Canadiens, comme l’ont affirmé plusieurs membres du gouvernement Trudeau.

Quand on [ne] veut pas faire quelque chose, il n’y a jamais de bon ni de mauvais moment.

Une citation de René Arseneault, député libéral de Madawaska—Restigouche

Le député acadien ajoute que s’il avait été adopté en seconde lecture, son projet de loi aurait pris le chemin du comité de la Justice, où les témoignages d’experts et de juristes auraient permis de dissiper certains préjugés concernant sa proposition.

L’argument constitutionnel ne convainc pas non plus le constitutionnaliste Patrick Taillon.

Il estime plutôt que le gouvernement libéral ressent un malaise quant au fond du projet de loi. L’argument juridique permet plutôt au gouvernement d’éviter le fond de la question, l’objection de conscience d’un député acadien qui porte la mémoire de la Déportation.

Il faudra donc encore attendre pour qu’Ottawa suive l’exemple de l’Assemblée nationale du Québec, où le Parti québécois a réussi à convaincre les députés de tous les partis d’abolir le serment au roi.

« Cela me fait mal au plus profond de moi de devoir prêter un serment d’allégeance à un monarque dans un autre pays pour travailler dans l’intérêt supérieur de mon pays », estime René Arseneault.
PHOTO : RADIO-CANADA / BENOIT ROUSSEL

René Arsenault ignore quelle sera la suite à Ottawa. Il pense qu’un gouvernement majoritaire aurait plus de chance de faire adopter une telle mesure et surtout, il refuse de s’avouer vaincu.

Ce n’est que partie remise, dit-il. La graine est plantée.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 10 avril et le 11 avril 2024

OTTAWA – Sophie Grenier a lancé son premier album complet vendredi dernier, un an après sa victoire au concours télévisé La Voix. À 18 ans, la jeune artiste d’Orléans signe toutes les chansons, à l’exception de sa fameuse réinterprétation de L’Oiseau, avec laquelle elle avait ébloui les quatre coachs lors de son audition à l’aveugle. ONFR s’est entretenu avec Sophie Grenier au sujet de l’album À l’envers, de la fin du tourbillon La Voix et de la suite des choses.

Sophie Grenier lors de son passage au Festival franco-ontarien, en 2023. Crédit image: Stéphane Bédard

« Jusqu’à présent, ce sont vraiment toutes de bonnes réactions. Je suis vraiment contente. Le public a l’air d’aimer mon album », indique Sophie Grenier, quelques jours après la sortie d’À l’envers, qui marque la fin de l’aventure La Voix et l’ouverture vers un nouveau chapitre.

Sous une recommandation de son coach Mario Pelchat, la jeune femme a été jumelée au réalisateur Benjamin Nadeau. Un heureux hasard pour celle qui avait remarqué la touche de ce dernier sur l’album de William Cloutier, gagnant de Star Académie 2021. L’équipe de Musicor a ensuite laissé la paire travailler sans trop intervenir dans le processus.

 Musicor m’a donné la liberté d’être qui je suis comme artiste 

— Sophie Grenier

C’était d’ailleurs l’une des promesses de Mario Pelchat. Dans une entrevue à ONFR après leur victoire, l’artiste et producteur établi avait affirmé : « Elle a du talent comme autrice-compositrice, alors c’est important que ce soit mis de l’avant. Je veux vraiment que son ADN ressorte, et non pas imposer un choix de chansons. »

Le mentor s’était tout de même gardé une carte dans sa manche, prêt à réquisitionner les services d’un auteur-compositeur connu pour ajouter des pièces, mais il n’en a finalement pas eu besoin. « Il écoutait toutes les chansons et me donnait du feedback (…) il était impressionné de mon écriture, alors je suis contente, » remercie Sophie Grenier.

Pochette de l’album À l’envers de Sophie Grenier. Source : Musicor

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 12 avril 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

Classique, cinématographique ou même folklorique, la musique déploie ses sons à travers l’Ontario francophone cette semaine. La poésie trouve aussi sa place, tout comme un peu de littérature.

L’orchestre FILMharmonique dirigé par Francis Choinière, avec Isabella d’Éloize Perron. Crédit image: Tam Photography

Musique

Tournée nord-américaine

L’Orchestre FILMharmonique de Montréal, dirigé par Francis Choinière, est en pleine tournée nord-américaine pour présenter son interprétation des Quatre saisons de Vivaldi et des Quatre saisons de Buenos Aires, de Piazzolla. La violoniste invitée Isabella d’Éloize Perron est aussi de la partie. Parmi les 11 villes visitées, on compte Toronto ce soir et Hamilton, demain.

Le public pourra constater l’étendue du talent de ces jeunes artistes. À 24 ans, la violoniste Isabella d’Éloize Perron est déjà bien reconnue. Elle avait seulement 10 ans lorsqu’elle a joué comme soliste avec l’Orchestre métropolitain, dirigé par Yannick Nézet-Séguin. De son côté, Francis Choinière, 27 ans, s’est retrouvé en 2020 sur la liste des meilleurs musiciens classiques de moins de 30 ans, établie par CBC.

En marge de la tournée, il est aussi possible de découvrir l’album Vivaldi & Piazzolla : Les Quatre Saisons, sorti le 22 mars dernier.

L’orchestre FILMharmonique dirigé par Francis Choinière, avec Isabella d’Éloize Perron. Crédit image : Tam Photography

Toronto et Hamilton, les 12 et 13 avril. Billets sur le site de GFN productions.

Triple performance

Trois formations unissent leurs forces ce samedi pour un concert au Rainbow d’Ottawa. L’autrice-compositrice-interprète montréalaise Sarah Segal-Lazar sera sur place avec ses musiciens. Elle rejoint le trio de guitare d’Ottawa et la formation Jumpin’ Joel Flash and the Magic Machine dans ce qui s’annonce comme une soirée plutôt éclectique. The Magic Machine est une formation qui mêle les styles folk, rock, country et comédie musicale. Le trio de guitare d’Ottawa se fait connaître entre autres pour ses reprises de musiques de film en version guitare classique.

Le trio de guitares d’Ottawa à Contact ontarois 2024. Crédit image : Rachel Crustin

Ottawa, le 13 avril. Détails et billets sur le site du Rainbow.

Deux occasions au MIFO

La programmation du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) est bien remplie cette semaine. Ce vendredi, le spectacle multidisciplinaire Robot infidèle alliera le cirque, la poésie, le théâtre d’objets et la musique. La pièce traite de l’équilibre entre productivité et créativité.

Quelques jours plus tard, le 18 avril, c’est le Fransaskois Étienne Fletcher qui montera sur scène. Il s’agit de son dernier passage dans la région pour sa tournée de l’album Entre-deux, qui lui a valu les prix de meilleur album et d’artiste solo lors du plus récent gala Trille Or.

Les deux spectacles auront lieu au Centre des arts Shenkman.

Étienne Fletcher à Contact ontarois 2023. Crédit image : Stéphane Bédard

Ottawa, les 12 et 18 avril. Détails et billets sur le site du MIFO.

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RADIO-CANADA – Vincent H. Turgeon, publié le 11 avril 2024

L’Assemblée communautaire fransaskoise organise ce jeudi et vendredi le Forum associatif et institutionnel à Saskatoon. 

Dans le cadre des prochaines élections, l’ACF souhaite faire avancer certains dossiers francophones.
PHOTO : RADIO-CANADA / PIER-OLIVIER NADEAU

Une chance pour de nombreux organismes francophones de la Saskatchewan de se réunir pour échanger, suivre des formations et se préparer en vue des prochaines élections provinciales.

Un atelier à ce sujet sera d’ailleurs proposé vendredi. L’objectif de ce dernier est de faire en sorte que les organismes fransaskois envoient un message fort aux différents partis politiques.

Tout seul, on ne peut pas avoir d’impact, mais quand on travaille tous ensemble, c’est ça qu’on espère avoir : un peu d’influence, explique le directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Ronald Labrecque.

Dans le cadre de ce scrutin, l’ACF souhaite faire avancer certains dossiers, notamment la construction de nouvelles écoles francophones.

Outre cet atelier, les deux jours que dure ce forum sont aussi l’occasion pour les différents organismes de présenter leurs plans et projets pour la prochaine année.

C’est l’occasion de se rencontrer, ça porte fruit, souligne notamment le directeur général de la Fédération des francophones de Saskatoon, Cristian Pereira. Ce n’est pas simplement intéressant, c’est réconfortant au niveau humain.

Le Forum associatif et institutionnel doit se poursuivre vendredi.
PHOTO : RADIO-CANADA / ALBERT COUILLARD

Par ailleurs, les participants ont pu recevoir jeudi un atelier de formation portant sur la communauté LGBTQ+.

Souvent, ce qu’on remarque, c’est qu’en créant un milieu plus inclusif pour une communauté en particulier, ça rend le monde plus inclusif pour d’autres communautés, explique la formatrice de la Fondation émergence, Olivia Baker.

Des représentants de Patrimoine canadien sont également venus rencontrer les différents organismes fransaskois afin de leur offrir des informations sur les programmes fédéraux, en plus de recevoir des rétroactions de la communauté.

C’est vraiment dans le [but] d’améliorer leur programme, de savoir comment les gens font avec les programmes existants, précise Ronald Labrecque.

Avec les informations de Pier-Olivier Nadeau

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RADIO-CANADA – Publié le 11 avril 2024

À Winnipeg, l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) organisait jeudi la Journée du savoir à l’Université de Saint-Boniface. 

Les étudiants participant à la Journée du savoir à l’Université de Saint-Boniface écoutent un conférencier invité pendant l’heure du déjeuner.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Cette activité annuelle donne l’occasion aux étudiants et étudiantes des 1er et 2e cycles de présenter en français leurs travaux de recherche dans de multiples domaines allant des arts aux sciences sociales.

C’est l’événement phare de L’ACFAS-Manitoba. C’est l’occasion pour les étudiants de faire l’expérience d’une communication savante, et ce dès le premier cycle, explique le président sortant de l’ACFAS-Manitoba, Patrick Noël.

Selon M. Noël, il s’agit d’une rencontre unique qu’il voit aussi comme une journée de célébration.

C’est l’occasion de voir comment les étudiants, souvent qui sont en dernière année de leur parcours, ont atteint un niveau de maturité intellectuelle, précise-t-il.

Il ajoute qu’ il n’y pas d’autre moment où un jeune francophone du Manitoba peut faire l’exercice d’une communication savante en français.

Maîtriser une communication scientifique efficace, ça requiert beaucoup d’habiletés qui peuvent être transférables dans l’ensemble des professions.

Une citation de Patrick Noël, président sortant de l’ACFAS-Manitoba
Reine-Marie Guillermic, professeure à la Faculté des sciences de l’Université de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

Selon la présidente de l’ACFAS-Manitoba, Reine-Marie Guillermic, le but de cet événement est également de valoriser la communication savante en français.

C’est possible de faire de la recherche en français et aussi montrer à la communauté qu’on produit de la recherche en français, précise-t-elle.

Une diversité de sujets abordés

Durant l’événement, plusieurs experts et étudiants ont enrichi les échanges sur les préoccupations autour de l’immigration et la promotion du français en milieu minoritaire.

Pour Daiy-Iris Muheto, qui étudie en administration des affaires, il s’agit d’un événement rassembleur qui lui donne l’occasion de présenter ses idées et ses recherches.

Je me sens tellement fier.

Une citation de Daiy-Iris Muheto, étudiant en administration des affaires à l’USB
Day-Iris Muhoto, étudiant en administration des affaires à l’Université de Saint-Boniface.
PHOTO : RADIO-CANADA / TREVOR LYONS

On a besoin d’être entendus, par rapport à ce qui se passe dans notre vie et spécialement dans notre orientation. J’espère que tout le monde dans la salle a retenu quelque chose, ajoute-t-il.

Pour Grégoire Diouf, qui est dans sa dernière année d’études en administration des affaires, cet événement permet aux personnes d’expression française de se retrouver et de partager leur passion pour la langue.

Le Canada est un pays bilingue, avec l’anglais et le français. Je pense qu’on doit aussi développer le français pour que les gens puissent y avoir accès et puissent communiquer dans cette langue, estime M. Diouf.

Cela va nous permettre de faire vivre la culture française et la culture francophone.

Une citation de Grégoire Diouf, étudiant en administration des affaires à l’USB

Le pourcentage des francophones au Manitoba c’est juste 3 %. J’aimerais que, dans un futur proche, que ça augmente jusqu’à 5, 10 ou bien 15 %, souhaite l’étudiant.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le

Mis en place par le gouvernement du Québec pour favoriser le développement et la diffusion de connaissances contribuant à une meilleure connaissance du Québec et de ses relations canadiennes, le Programme d’appui à la recherche vient d’être mis à jour.

Gracieuseté : SQRC

Le secrétariat québécois aux relations canadiennes (SQRC) vient d’apporter quelques changements au programme d’appui à la recherche (PAC).

Pour rappel, le PAC vise plusieurs objectifs. À commencer par l’augmentation de la production et la diffusion d’activités de recherche et d’études dans trois, à savoir : les affaires intergouvernementales, les études québécoises, et la francophonie canadienne.

Il s’agit aussi du renforcement de la collaboration entre les chercheurs québécois et leurs pairs canadiens ainsi que l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs dans ces trois domaines.

Changements effectifs à partir d’avril 2024

Désormais, les demandeurs doivent soumettre une demande d’aide financière distincte par activité et non plus une seule demande pour leur programme annuel d’activités.

Ensuite, le nombre maximal de projets par demandeur est plafonné à cinq dossiers actifs pour les organismes et à deux dossiers actifs pour les chercheuses et chercheurs.

De plus, seuls les projets de traduction d’articles ou d’ouvrages du français vers l’anglais sont désormais acceptés.

Le SQRC affirme qu’il est possible de déposer vos demandes à tout moment de l’année, 60 jours ouvrables avant le début de votre projet ou de la tenue d’un événement, dans l’un des trois volets du programme.

Les chercheuses et chercheurs peuvent, dès maintenant, consulter la page Web du programme afin de préparer leurs demandes de subvention pour des projets débutant dès le 1er avril.

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Perrine Pinel, publié le 10 avril 2024

Ces rabais sont notamment un moyen d’attirer plus d’élèves étrangers à l’École Mathieu, un établissement qui avait un déficit annuel de 400 000 $ en 2023.

Selon les nouveaux formulaires mis à jour en janvier 2024, les droits de scolarité pour les élèves étrangers sont maintenant de 22 600 $ avec le service des résidences, et de 15 400 $, sans résidence. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / ALBERT COUILLARD

Le recrutement à l’étranger est l’une des priorités du Conseil des écoles fransaskoises (CEF), notamment dans le but d’accroître le nombre d’inscriptions à l’École secondaire Mathieu de Gravelbourg. Pour y arriver, l’organisme a offert des rabais à des élèves étrangers en 2022 et en 2023. Le montant de ces rabais demeure toutefois incertain.

D’après les formulaires d’inscription internationale du CEF de septembre 2021, chaque élève étranger devait débourser 10  600 $ pour suivre des cours en présentiel. En y ajoutant les services de résidences, le montant total s’élevait à 17  600 $ pour une année scolaire.

Or, en 2022 et en 2023, la division scolaire francophone a offert des rabais sur les droits de scolarité afin d’inciter des jeunes de l’étranger à venir étudier à Gravelbourg. Selon le CEF, ces rabais ne concernaient que des élèves du Burkina Faso.

Le directeur de la vie étudiante à l’École Mathieu, Claude-Jean Harel, affirmait en septembre 2023 que ces rabais s’appliquaient aux droits de scolarité et qu’ils n’avaient été offerts que pour l’année 2022-2023. Seuls les élèves du Burkina Faso en ont profité, précisait M. Harel.

Selon ce dernier, neuf élèves burkinabés ont bénéficié d’un rabais de 50 % sur leurs droits de scolarité, ce qui équivaut à une réduction de 5200 $. Ces rabais ne seraient toutefois plus offerts, sauf pour les élèves qui étaient déjà inscrits en 2023 et qui commencent leur scolarité en 2024.

D’après nos calculs, ce serait donc 46 800 $ de rabais qui auraient été offerts depuis 2022.

Le « Formulaire élève du Burkina Faso » du Conseil des écoles fransaskoises fait état des montants à payer pour les élèves qui souhaitent étudier en Saskatchewan.
PHOTO : RADIO-CANADA

Or, quelques mois après que Radio-Canada eut discuté avec M. Harel, le service des communications du CEF affirmait que c’était plutôt un rabais de 2000 $ qui avait été offert, et ce, à cinq élèves pour un montant total de 10 000 $.

Depuis notre entrevue de septembre 2023, Claude-Jean Harel a également été nommé directeur de l’éducation internationale.

Par ailleurs, selon les nouveaux formulaires mis à jour en janvier 2024, les droits de scolarité pour les élèves étrangers sont maintenant de 22 600 $ avec le service des résidences, et de 15 400 $, sans résidence.

Des rabais offerts à la demande du Burkina Faso

Un compte rendu de rencontre de janvier 2022, obtenu grâce à une demande d’accès à l’information, montre que c’est l’ambassade du Burkina Faso à Ottawa qui a formulé le souhait d’avoir accès à des rabais pour ses élèves qui fréquentent les écoles du CEF.

L’extrait du compte rendu de rencontre entre le CEF et un représentant culturel à l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa montre que les deux parties ont convenu de l’importance de cette mesure pour promouvoir l’éducation des ressortissants burkinabés au Canada.
PHOTO : RADIO-CANADA

Questionnée à ce sujet, la division scolaire mentionne qu’il n’y avait pas d’entente signée entre les deux parties sur les aides financières. Les rabais accordés étaient à la discrétion du CEF.

Le compte rendu de rencontre mentionne aussi que l’ambassade du Burkina Faso et le CEF ont convenu de l’importance de cette mesure pour promouvoir l’éducation des ressortissants burkinabés au Canada.

Augmenter les inscriptions à l’école de Gravelbourg

En 2023, le directeur général du CEF, Ronald Ajavon, affirmait que l’École Mathieu de Gravelbourg avait un déficit annuel de 400 000 $.

En avril 2024, 45 élèves sont inscrits à l’École Mathieu, dont 40 viennent de l’étranger, selon les données fournies par le CEF. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA

Pour Claude-Jean Harel, les rabais offerts aux jeunes Burkinabés sont donc un moyen d’attirer plus d’élèves au sein de l’établissement gravelbourgeois.

 On a plusieurs élèves qui sont venus du Burkina Faso grâce à ce rabais-là. Le bouche-à-oreille s’est fait! Maintenant, il y a d’autres pays qui s’intéressent à ce qu’on fait, qui ont entendu parler de ce qu’on fait. Les élèves de ces pays s’inscrivent et passent à travers le processus d’inscription normal.

Une citation de Claude-Jean Harel, directeur de la vie étudiante et de l’éducation internationale.

En avril 2024, 45 élèves sont inscrits à l’École Mathieu, dont 40 viennent de l’étranger, selon les données fournies par le CEF.

Ces élèves viennent notamment du Cameroun, du Mali, du Burkina Faso et du Burundi.

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ONFR+ – Lila-Mouch Essers, publié le 11 avril 2024

TORONTO – Après s’être familiarisée avec sa nouvelle position d’adjointe parlementaire au ministre des Soins de longue durée et au ministre des Services aux aînés et de l’Accessibilité, Natalia Kusendova assure qu’elle apportera les besoins des francophones auprès des ministres en charges de ces dossiers.

Natalia Kusendova est désormais la nouvelle adjointe parlementaire au ministre des Soins de longue durée et au ministre des Services aux aînés et de l’Accessibilité. Archives ONFR

« Je suis prête », a-t-elle confié au micro d’ONFR, suite à sa nouvelle nomination comme assistante parlementaire au ministre Raymond Cho et au ministre Stan Cho.

Mme Kusendova change donc de domaine après avoir été adjointe parlementaire à la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, de 2020 à 2024. Cette dernière sera tout de même à l’aise dans ses nouvelles responsabilités puisqu’elle navigue dans le domaine de la santé depuis plusieurs années. Elle est d’ailleurs infirmière.  

« Je suis vraiment contente d’avoir été nommée dans ces portefeuilles, parce que, bien évidemment, j’ai les compétences, déjà en tant qu’infirmière, mais aussi parce que je connais bien le système de santé », a-t-elle déclaré.

La députée de Mississauga met en avant que, dans son rôle d’infirmière, elle est confrontée au continuum des soins de santé, ce qui constitue l’essence même des soins de longue durée. « À l’hôpital, je suis très souvent au contact de personnes qui viennent des établissements de soins de longue durée. Les patients viennent pour recevoir des traitements ou pour des urgences. »

Les deux ministres Cho ouverts aux francophones selon Natalia Kusendova

Bien que la députée admette que la question du français devrait être intégrée à toutes les politiques gouvernementales, elle explique que la présence de personnes parlant français et ayant une connaissance de la communauté apporte une dimension supplémentaire aux ministres dans l’élaboration de leurs plans.

« C’est aussi mon rôle de veiller à ce que nos politiques intègrent clairement une perspective francophone. »

Le ministre des Soins de longue durée, Stan Cho et Natalia Kusendova. Source : Facebook/ Stan Cho

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 8 avril 2024

Dans le cadre de la 37e édition du Festival BD Québec, une rencontre littéraire animée par les illustratrices Camille Perron-Cormier du Nouveau-Brunswick et Michèle Laframboise de l’Ontario aura lieu ce samedi 13 avril 2024 à 11h45 au Centre de Congrès de Québec.

Affiche du festival

Le Festival Québec BD est de retour au Salon international du livre du Québec pour présenter les dernières nouveautés du 9e art et de ses créateurs.

Fait marquant de la 37e édition : le public québécois aura l’occasion de découvrir l’univers de la BD en milieu francophone minoritaire.

Organisée le samedi prochain à 11h45 par le Centre de la francophonie de l’Amérique (CFA), une rencontre littéraire sera animée par la franco-ontarienne Michèle Laframboise et l’acadienne Camille Perron-Cormier.

Les deux illustratrices discuteront de leur choix de créer en français dans un contexte franco-canadien et de la bande dessinée en tant que média pour promouvoir la lecture en français.

Michèle Laframboise goûte à toutes les saveurs de la crème glacée littéraire, avec une nette préférence pour la science-fiction et ses paradoxes. Le projet Ithuriel et Le secret de Paloma, publiés aux Éditions David, offrent des intrigues d’anticipation complexes
(source de la biographie : regroupement des éditeurs franco-canadiens)
Camille Perron-Cormier est née à Moncton, au Nouveau-Brunswick. Elle est titulaire d’un baccalauréat en arts et en design avec concentration en bande dessinée de l’Université du Québec en Outaouais. De retour au Nouveau-Brunswick, elle fait du graphisme, de la récolte graphique et de l’illustration
(source de la biographie : regroupement des éditeurs franco-canadiens)

Notons, par ailleurs, que la rencontre aura lieu à scène Québec BD au Stand 106 du Salon international du livre de Québec.

« De par notre mission, nous sommes fiers de soutenir l’organisation de cet événement et d’offrir tout au long de l’année des espaces de découvertes et de dialogues avec des intervenantes et intervenants de la francophonie d’ici et d’ailleurs, enrichissant ainsi la diversité culturelle tout en valorisant notre belle langue française », lit-on dans l’invitation du CFA.

Crée en 2006 et opérationnel depuis 2008, le CFA a pour mission de contribuer à la promotion et à la mise en valeur d’une francophonie porteuse d’avenir pour la langue française dans le contexte de la diversité culturelle. Relevant du gouvernement du Québec, le CFA concrétise sa mission à travers une pléthore de programmes et de projets.