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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 5 avril et mis à jour le 7 avril 2024

OTTAWA – Depuis 2019, un groupe de parents s’engage activement en faveur de l’établissement d’une école francophone dans le centre-ville de la capitale. En réponse à cette demande, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) a officiellement soumis une requête au programme des immobilisations prioritaires du gouvernement provincial afin de démarrer la construction de cette école tant attendue.

Le rassemblement pour la nouvelle école. Crédit image: Lila Mouch

La réponse du gouvernement de l’Ontario devrait tomber durant le mois d’avril. Ce qui est attendu est un financement accordé pour la construction d’une école secondaire pouvant accueillir plus de 1000 élèves.

Mercredi soir, dans le quartier de la Petite Italie, de nombreux parents d’élèves du centre-ville se sont réunis pour discuter de ce projet. Près d’une quarantaine de parents, ainsi que le député provincial d’Ottawa-Centre, Joël Harden, le député fédéral d’Ottawa-Centre, Yasir Naqvi, le conseiller scolaire Joël Beddows et une grande partie de l’équipe du CEPEO, ont exprimé tour à tour l’urgence de disposer d’une école le plus rapidement possible.

Devant la foule de parents, Yasir Naqvi a exprimé son intention d’appuyer ce dossier qui lui est très important. « Mes enfants ont accès à une éducation francophone et il leur faudra continuer cette éducation », a-t-il dit en français.

Le député fédéral Yasir Naqvi veut travailler main dans la main avec le député provincial Joël Harden pour faire avancer le dossier de l’école. Crédit image : Lila Mouch

« C’est un droit de la Charte canadienne, a-t-il ajouté. Il faut sécuriser une parcelle de terrain et je vais appuyer le CEPEO et m’entretenir avec la Commission de la capitale nationale (CCN) au sujet des Plaines LeBreton. »

Si Les Plaines LeBreton semblent être une option plutôt viable, Jennifer Larocque, mère de famille et membre du regroupement pour une école secondaire au cœur du centre-ville, explique l’engouement autour de cet espace.

« Le terrain permet de rêver, parce que c’est un développement au cœur du centre-ville qui hébergera des sites importants, possiblement un nouvel aréna pour les Sénateurs d’Ottawa, la nouvelle bibliothèque municipale, de nouvelles constructions novatrices, alors c’est la promesse d’un lieu dynamique, le tout à proximité de deux bouches sur la voie du train léger. »

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ONFR+ – Abigail Alves Murta, publié le 4 avril et mis à jour le 5 avril 2024

[LE FIL CULTUREL DE L’ONTARIO FRANÇAIS]

En ce début de mois d’avril, la culture francophone de l’Ontario et d’ailleurs brille de mille feux en films, humour et théâtre. Cette semaine, des pièces de théâtre qui donnent à réfléchir sont à l’affiche, ainsi que des fous rires grâce au cinéma et à un stand-up humoristique.

Crédits image: Chapka Films et Wild Bunch

Films

Petit jésus de Julien Rigoulot au Sudbury Indie Cinema

Le Sudbury Indie Cinema propose cette semaine une comédie franco-canadienne réalisée par Julien Rigoulot. L’histoire tourne autour de Jean, un homme désespérément convaincu que son fils est une sorte de messie après l’avoir vu ressusciter leur chien. Excentrique et décalé, Jean poursuit sa quête de convaincre le reste de son entourage.

Crédit image : Chapka Films et Wild Bunch

Sudbury, le 5 avril. Détails et billets sur le site du Sudbury Indie Cinema.

Humour

Gala humour avec Evelyne-Roy Molgat

Du côté de Barrie, la Clé, un organisme sans but lucratif offrant de multiples services aux francophones et francophiles du comté de Simcoe, fait exceptionnellement d’une pierre trois coups dans le cadre de son Gala humour qui fera briller non pas deux, mais trois comédiens en pleine ascension dans leurs régions respectives. Cette soirée stand-up compte mettre en avant les talents de la Franco-Ontarienne Evelyne Roy-Molgat, également animatrice de la soirée, de Lucas Boucher, comédien provenant de Québec et ceux du Néo-Brunswickois, Thomas Lapointe.  

Crédit image : Groupe Phaneuf

Barrie, le 5 avril. Détails et billets ici.

Théâtre

M’appelle Mohamed Ali à la Nouvelle Scène Gilles Desjardins

Armé d’un scénario rédigé par la plume tranchante de l’auteur congolais, Dieudonné Niangouna, une troupe d’acteurs noirs du Théâtre de la Vieille 17, s’empare de la scène ottavienne pour raconter l’histoire du célèbre boxeur et activiste politique, Mohamed Ali. Un parcours puissant et toujours d’actualité, cette interprétation établit des parallèles avec la lutte actuelle pour la justice raciale, tant sur scène qu’en dehors.

Crédit image : Yves Renaud

Ottawa, le 6 avril. Détails et billets sur le site de la Nouvelle Scène Gilles Desjardins.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 5 avril 2024

Organisé en collaboration avec I’Université d’Ottawa, le 91e Congrès de I’Acfas se déroulera du 13 au 17 mai 2024 dans la capitale fédérale sous le thème « Mobiliser les savoirs en français ».

Le 90e Congrès de l’Acfas à Montréal en mai 2023 – Gracieuseté

6000 chercheurs francophones en provenance du Québec, du Canada et de l’international. C’est le nombre moyen des participants au Congrès annuel de l’Acfas, le plus grand rassemblement de scientifiques francophones dans le monde.

Le plus grand rassemblement de chercheurs dans la francophonie

Au menu de l’événement : colloques, communications libres, activités spéciales et Science-moi!, une activité grand public.

Présentée sous un format hybride alliant présentiel et virtuel, la programmation du 91e Congrès de l’Acfas est à la fois dense et variée avec pas moins 220 colloques scientifiques, 450 communications libres ainsi qu’une dizaine d’activités spéciales et une dizaine d’activités Science-moi!.

« Le congrès annuel de l’Acfas est le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie. », peut-on lire sur le site web de l’Acfas.

Notons, par ailleurs, que les activités sont multidisciplinaires et couvrent une très large éventail de discipline scientifiques comme la médecine et les sciences de la santé, les sciences humaines ou appliquées.

Le dimanche 12 mai 2024, les rues d’Ottawa seront le théâtre d’une rencontre exceptionnelle avec des chercheuses passionnées lors de l’activité Science-moi!

Fondée en 1923 sous le nom d’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, l’organisme a été renommé Association francophone pour le savoir entre 2001 et mai 2019.

Depuis mai 2019, l’Association se dénomme tout simplement Acfas. Basé à Montréal, l’organisme dispose de 6 antennes régionales au Canada ainsi que 6500 membres actifs et 600 bénévoles issus de 32 pays.

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RADIO-CANADA – Publié le 3 avril 2024

L’édition 2024 du Festival boréal comptera sur des têtes d’affiche canadiennes tirées des sphères indie rock et R&B.

L’artiste Dayv Poulin (gauche) a diverti le public lors du dévoilement de la programmation du prochain Festival boréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / FÉLIX HALLÉE-THÉORET

La directrice générale du Festival, Tessa Balaz, estime que le prochain Festival sera le plus fort depuis la création de l’événement en 1972.

Plus de 40 artistes se livreront sur scène sur une période de quatre jours, du 4 au 7 juillet.

La Reine du R&B canadien, Jully Black, lancera les festivités le 4 juillet. Elle a cumulé plusieurs prix Juno et Gemini au fil de sa carrière, en plus d’être membre de l’Allée des célébrités canadiennes.

Elle a également fait les manchettes l’an dernier pour avoir modifié les paroles de l’hymne national du Canada lors du match des étoiles de la Ligue nationale de basketball.

La chanteuse Jully Black a créé une controverse en altérant les paroles de l’hymne national canadien lors du match des étoiles de la Ligue nationale de basket-ball disputé à Salt Lake City, en Utah, en 2023. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / TIM NWACHUKWU

Le groupe indie rock alternatif torontois July Talk, trois fois lauréat du prix Juno d’album alternatif de l’année, suivra le 5 juillet.

Le lendemain soir, le Festival propose un autre géant de l’indie canadien : The Rural Alberta Advantage.

Le groupe, qui célébrera ses 20 ans en 2025, figurait sur la longue liste des finalistes au prix Polaris en 2011 grâce à son deuxième album, Departing.

Tim Baker sera chargé de clore le Festival le 7 juillet. L’ancien membre du groupe Hey Rosetta compte plusieurs nominations aux prix Junos et Polaris et est en lice pour six prix aux prochains prix East Coast Music.

La diversité est également à l’avant-plan de la programmation avec, entre autres, la présence de l’artiste autochtone des Six Nations DJ Shub, du canado-mexicain Boogat, de la Franco-manitobaine Willows et du groupe multiethnique torontois Moskitto Bar.

Une place a aussi été réservée pour le Nord de l’Ontario. Les Sudburois Edouard Landry, Dayv Poulin, le duo Jacinthe Trudeau et Jeff Wiseman et le groupe Chanelle Albert & The Easy Company de même que Jamie Dupuis, de New Liskeard, seront de la programmation.

Sur son site web, le Festival boréal indique vouloir dévoiler plus de détails sur les activités à venir d’ici 48 heures.

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ONFR+ – Rudy Chabannes, publié le 4 avril 2024

TOTONTO – Première étape vers une entente formelle, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick ont signé ce mercredi une déclaration commune en vue de renforcer leur coopération dans plusieurs domaines clés de la francophonie.

L’entente prévoit une coopération renforcée dans plusieurs domaines entre les deux provinces. Montage ONFR

Ratifié par la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, et son homologue néo-brunswickois Glen Savoie, ministre responsable de la Francophonie, le document prévoit une coopération renforcée dans plusieurs domaines.

Il est question d’encourager et promouvoir les échanges économiques, politiques, éducatifs et culturels, ainsi que d’opérer des initiatives conjointes dans la recherche, l’enseignement supérieur, le secteur municipal, les arts, le numérique, les communications, le tourisme ou encore la jeunesse.

Au cours de leur échange, qui s’est fait à distance, les deux ministres se sont entendus sur la nécessité de « trouver des occasions communes de supporter la vitalité de leurs communautés acadienne et francophones » et envisagent, dans les mois à venir, de développer des partenariats qui contribueront à « protéger et faire la promotion de la culture et du patrimoine francophones ».

La francophonie économique serait particulièrement ciblée, notamment en favorisant la connexion des entrepreneurs francophones entre eux, l’exploration de nouveaux marchés et l’innovation entrepreneuriale.

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RADIO-CANADA – Publié le 3 avril 2024

La Société de la francophonie manitobaine (SFM) soutient qu’« il y a une compréhension, au sein du gouvernement, de l’importance de la francophonie ». C’est l’impression que laisse le premier budget du gouvernement de Wab Kinew à la présidente du conseil d’administration de la SFM, Angela Cassie.

Que retiendront les Franco-Manitobains du budget provincial?PHOTO : Radio-Canada / Julienne Rwagasore

Selon Mme Cassie, ce budget est « un pas en avant » dans le financement des services en français au Manitoba.

Elle cite notamment l’augmentation des fonds de fonctionnement du Centre culturel franco-manitobain (CCFM) ou encore l’argent destiné aux municipalités bilingues.

Angela Cassie regrette toutefois le manque de précision concernant la place du français en santé et en immigration.

« Nous voulons nous assurer que les services en français sont inclus dans les investissements importants qu’on a vus hier. »— 

Une citation de  Angela Cassie, présidente du conseil d’administration de la SFM

La présidente du conseil d’administration de la SFM espère voir dans les jours à venir plus d’information quant aux priorités du plan stratégique communautaire de la SFM.

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ONFR+ – Lila Mouch-Essers, publié le 3 mars 2024

[ENTREVUE EXPRESS]

QUI : Originaire d’Alfred dans l’Est ontarien, Stéphane Sarrazin est député provincial sous la bannière des progressistes-conservateurs depuis 2022. Il fut le maire du canton d’Alfred et Plantagenet et avant ça, électricien.

LE CONTEXTE : D’abord adjoint parlementaire au ministre de l’Énergie, Todd Smith, M. Sarrazin est le nouvel assistant parlementaire de la ministre associée déléguée aux Petites Entreprises et de la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney.

L’ENJEU : Le député franco-ontarien prend la relève de Natalia Kusendova au poste d’adjoint parlementaire au ministère des Affaires francophones. Il prévoit oeuvrer dans la continuité, tout en renforçant les liens avec l’entrepreneuriat francophone en Ontario.

Stéphane Sarrazin, député provincial pour Glengarry-Prescott-Russell dans l’Est ontarien. Crédit image : Lila Mouch

« Dans quels dossiers allez-vous vous impliquer?

Je représente une communauté francophone, sans doute la plus importante en pourcentage de la population de l’Ontario. Dans notre région, le français est déjà largement utilisé, et nous disposons de services en français qui sont relativement satisfaisants comparativement au reste de la province. Mon objectif est donc d’utiliser cette base pour améliorer l’offre de services en français à travers toute la province.

Comme vous le savez, le budget de cette année a été augmenté, ce qui nous permettra d’améliorer les services offerts aux francophones de l’Ontario, et c’est là ma principale priorité.

Je continuerai à rencontrer les différents organismes francophones, et je suis très enthousiaste à l’idée de travailler avec la ministre Mulroney, une championne de la francophonie ontarienne. Je suis convaincu que nous pourrons accomplir de grandes choses ensemble.

De plus, ayant été nommé adjoint parlementaire au ministère des Petites entreprises, je compte également développer le volet économique en mettant l’accent sur la dimension francophone, en collaborant avec les entrepreneurs francophones. Je suis certain que nous pouvons offrir une représentation bilingue efficace.

Vous avez dirigé une entreprise francophone dans la région de Prescott et Russell par le passé. Pensez-vous être le mieux placé pour ces deux portefeuilles?

Absolument. Ma nomination en tant qu’adjoint parlementaire du ministre de l’Énergie était basée sur mon expertise dans ce domaine, ayant étudié l’électricité. Mais je crois que ma double expérience en représentant les francophones et en provenant du milieu des affaires me positionne de manière cohérente pour ces deux portefeuilles. Je comprends parfaitement ces enjeux.

La vitalité de la francophonie passe aussi par l’économie et son ouverture sur le monde. Avez-vous l’intention de promouvoir cette francophonie dans vos missions parlementaires?

Depuis 2022, je suis chargé de mission pour la région Amérique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, où je collabore avec des parlementaires francophones du monde entier pour renforcer la francophonie. Cette opportunité me permet de faire rayonner la francophonie et de travailler en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie. Mon objectif ultime est d’améliorer la situation de la francophonie ontarienne.

Député pour Glengarry-Prescott-Russell
Stéphane Sarrazin vient d’être nommé assistant parlementaire de la ministre Caroline Mulroney. Crédit image : Lila Mouch

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 4 avril 2024

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a annoncé, ce mercredi, la nomination de Aude Aprahamian à titre de nouvelle directrice de son bureau au Québec. Elle entrera en poste le 8 avril prochain.

Aude Aprahamian détient une maîtrise en Administration et Management public de l’Université de Bretagne occidentale en France. – Gracieuseté

Du sang neuf à l’équipe de la FCFA à Québec. Aude Aprahamian succède à Michel Morin qui part à la retraite au terme d’un mandat de cinq ans.

De par son parcours, la nouvelle directrice générale connait aussi bien le Québec que la francophonie canadienne.

Avant d’être nominée à son nouveau poste, Aude Aprahamian occupait le poste d’attachée à la francophonie au Bureau du Québec à Toronto.

La nouvelle gestionnaire a également occupé plusieurs postes au sein du diffuseur public francophone le Groupe média TFO, dont celui de cheffe de mission stratégique auprès du chef de la direction.

Sur le plan académique, Aude Aprahamian détient une maîtrise en Administration et Management public de l’Université de Bretagne occidentale en France.

« À titre de directrice du bureau de la FCFA au Québec, Mme Aprahamian assumera la responsabilité des relations de la Fédération avec le gouvernement québécois, ainsi que de l’ensemble des initiatives de promotion, de collaboration et de rayonnement auprès de la société civile québécoise », détaille un communiqué de la FCFA publié aujourd’hui.

« Je suis ravie de me joindre à la FCFA et de poursuivre mon engagement envers les communautés francophones et acadienne. Ce mandat est une belle occasion d’œuvrer au rapprochement durable de nos communautés avec le Québec. J’ai hâte de travailler avec l’équipe du bureau au Québec ; je suis convaincue, qu’ensemble, nous allons mettre en œuvre des projets porteurs pour faire valoir la richesse de nos cultures », déclare Aude Aprahamian, nouvelle DG de la FCFA au Québec.

« Nous sommes ravis de pouvoir compter sur l’expertise d’Aude Aprahamian et son riche parcours professionnel. Elle aura pour mandat de solidifier les partenariats entre la société civile québécoise et celle de nos communautés pour favoriser un rapprochement durable entre francophones. Elle travaillera aussi à établir des liens nouveaux avec les ministères clés du gouvernement du Québec pour faire rayonner le français dans l’espace canadien », ajoute le directeur général de la FCFA, Alain Dupuis.

Par ailleurs, la FCFA tient à remercier le directeur sortant, Michel Morin, qui entame une retraite bien méritée après cinq années au service de la FCFA.

Le mandat de Michel Morin a été marqué par une croissance remarquable du bureau au Québec et par la tenue du Sommet sur le rapprochement des francophonies.

C’est également sous son impulsion qu’a été créée la marque Francité et l’événement Mobilisation franco, organisé annuellement par la FCFA en collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques.

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ONFR+ – Rachel Crustin, publié le 23 mars et publié le 25 mars 2024

[LA RENCONTRE D’ONFR]

En 1978, un Franco-Ontarien de North Bay a rejoint l’une des formations les plus importantes de l’histoire de la musique québécoise. Mais Breen LeBoeuf, c’est beaucoup plus que le bassiste d’Offenbach. Toujours passionné après 55 ans de carrière, il tient l’affiche de la 51e Nuit sur l’étang de Sudbury, ce soir, quelques jours après être rentré d’un voyage professionnel en Floride. C’est de là qu’il s’est entretenu avec ONFR. 

Breen LeBoeuf à La Nuit sur l’étang 2024. Crédit image: Dominique Demers

« Qu’est-ce que vous faites en Floride?

J’ai été invité par un ami qui produit des spectacles pour la francophonie. En Floride, il y a beaucoup de francophones, particulièrement des Québécois. C’est agréable de jouer pour eux. C’est rare que je me permets de sortir de mon coin.

Donc, vous avez un côté tranquille?

Je suis rendu pantouflard, sauf quand je joue de la musique. La vie est tranquille et j’aime ça comme ça. Ça a été très actif, c’était même trop actif à un moment donné. Ça fait du bien de vivre à un rythme plus dégagé.

Retournons au début. Comment c’était, de grandir comme francophone à North Bay?

Il y avait beaucoup de noms francophones : Perron, Guillemette, LeBoeuf… mais beaucoup de gens avaient partiellement ou complètement perdu leur langue, à force de vivre dans une communauté où la langue du travail, des patrons et de l’argent était l’anglais.

Ma mère, d’origine irlandaise, occupait deux emplois pour nous payer notre éducation en français et nos leçons privées, comme mes cours de piano. Je suis chanceux.

Breen LeBoeuf lors d’un spectacle Harley. Gracieuseté

Au secondaire, on avait seulement l’Académie de Notre-Dame-de-L’Assomption, une école privée tenue par les Sœurs de l’Assomption. Elles faisaient un très bon travail, mais elles n’avaient pas de budget.

Au primaire, on partageait l’école avec des anglophones, car il manquait de bâtisses. J’étais parmi les frogs. Il y avait souvent de la friction. J’étais parmi le groupe qui protégeait notre culture, notre nom de famille, notre langue.

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 28 mars 2024

Fruit d’un travail de huit chercheurs franco-canadiens, l’anthologie Prise de parole explore l’histoire des communautés francophones minoritaires de 1867 à 2022 à travers une cinquantaine de documents.

Capture d’écran de quelques documents couvrant la période allant de 1968 à 1982 – www.parolefranco.ca

« Mettre les documents les plus emblématiques de l’histoire des francophonies canadiennes en situation minoritaire à la disposition d’un large public ».

Telle est la vision des initiateurs du projet d’anthologie virtuelle Prise de parole qui vise à faciliter la découverte de l’histoire des francophonies canadiennes. Celle-ci a été présentée hier mercredi lors d’une rencontre virtuelle.

Une cinquantaine de documents

Présentée sur un site web, l’anthologie virtuelle regroupe pour le moment 50 documents provenant des principaux centres d’archives sur les francophonies canadiennes. Ces documents sont classés dans quatre périodes historiques allant de 1867 à 2022.

Ces documents d’une grande valeur historique sont aussi classifiés selon 8 thématiques comme les arts et cultures, les droits scolaires ou l’histoire sociale.

« Les documents témoignent avec éloquence des nombreuses prises de parole par et pour les francophonies canadiennes en situation minoritaire. Certains d’entre eux dépeignent des francophones sur le pied de guerre, en colère et indignés; d’autres, en revanche, les présentent comme des collectivités soucieuses d’améliorer leur sort. Des documents mettent en lumière des francophonies de la solidarité, menant à bien des projets collectifs de grande ampleur », lit-on dans la présentation du projet.

Les historiens Joel Belliveau de l’Université York et Marcel Martel de l’Université d’Ottawa expliquent dans la présentation que leur travail a respecté plusieurs orientations fixés par le comité scientifique du projet.

À commencer le respect de la diversité régionale, thématique, chronologique, ethnique et de genre. Les chercheurs ont également jugé utile de prioriser des documents rédigés exclusivement par les membres des communautés ou qui pour la plupart n’ont jamais été publiés auparavant.

Par ailleurs, l’anthologie pourrait être enrichie avec d’autres documents suite aux suggestions du grand public. Ainsi, les chercheurs souhaitent que l’anthologie soit inclusive, puisque selon eux, les archivistes du passé avaient négligé de garder des documents concernant certains groupes comme les femmes, les travailleurs, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ et ceux issus des minorités racialisées.

« Nous espérons que cette collection virtuelle s’avérera utile pour rendre vivante l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire des communautés francophones du Canada », concluent Joel Belliveau et Marcel Martel.

Cliquez-ici pour visiter le site web de l’anthologie Prise de parole.

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ONFR+ – Pascal Vachon, publié le 27 mars 2024

TORONTO – Le gouvernement ontarien a annoncé mercredi son allocation des permis d’études à travers la province qui verra les inscriptions effectuées dans des programmes de langue française considérés comme « prioritaires ». 96 % des permis d’études seront décernés aux universités et collèges du système public, laissant une maigre part aux collèges privés.

Jill Dunlop, la ministre des Collèges et Universités. La Presse Canadienne /Chris Young

En janvier, le fédéral avait annoncé qu’il imposerait un plafond de deux ans sur le nombre de nouveaux étudiants étrangers au pays, soit de 360 000 en 2024. La décision revenait donc au gouvernement provincial de départager l’attribution des permis d’études pour chaque établissement postsecondaire.

La ministre des Collèges et Universités, Jill Dunlop¸, a annoncé ce mercredi les premières modalités de cette distribution. La priorité sera accordée « aux programmes dans les secteurs où la demande de main-d’œuvre est élevée, notamment dans le domaine des métiers spécialisés, des ressources humaines en santé, des STIM, de l’hôtellerie et de la garde d’enfants », précise le ministère par voie de communiqué.

« Les inscriptions effectuées dans des programmes de langue française seront également prioritaires, compte tenu de la demande croissante sur le marché du travail pour des travailleurs qui maîtrisent le français », explique-t-on par ailleurs.

Les établissements ne pourront dépasser le nombre d’étudiants internationaux qu’ils ont acceptés en 2023. La proportion de permis d’études soumis par des étudiants étrangers délivrés à un établissement ne pourra excéder 55 % du nombre total d’étudiants canadiens de première année inscrits dans un établissement en 2023. Des exceptions pour les francophones et les secteurs mentionnés comme criants en besoin de main-d’œuvre pourraient s’appliquer à cette dernière règle, ajoute-t-on.

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RADIO-CANADA – Publié le 26 mars 2024

Dans son plus récent rapport sur les services en français, le gouvernement du Yukon souligne plusieurs améliorations, notamment dans la prestation des services et les communications. Pour l’Association franco-yukonnaise (AFY), la priorité demeure toutefois les services de santé en français et, à ce titre, « il reste encore du chemin à faire ».

L’ouverture du centre de santé bilingue fait partie des bons coups soulignés par le gouvernement, mais la clinique fait aussi face à des défis de recrutement de personnel bilingue.
PHOTO : RADIO-CANADA / SARAH XENOS

Le directeur des Services en français pour le gouvernement du Yukon, André Bourcier, note que les bons coups de la dernière année comprennent l’ouverture du centre de santé bilingue Constellation, ainsi que l’aide apportée pour permettre à l’organisme Les EssentiElles d’acquérir l’édifice dans lequel il se trouve.

Donc, 2022-2023, qui est le rapport annuel dont on discute, marque une année importante. C’est le milieu d’une entente pluriannuelle de financement qui va de 2020 à 2025, indique-t-il.

Pour nous, c’est important de faire le point, de dire exactement où on en est, ce sur quoi on travaille, et de regarder vers la fin de cette entente-là, de façon à pouvoir établir les nouvelles priorités pour 2025-2028, ajoute-t-il.

Les bons coups présentés sont toutefois à prendre avec un grain de sel, nuance la directrice générale de l’AFY, Isabelle Salesse.

C’est sûr qu’il y a le centre de santé bilingue qui a été ouvert. Le petit bémol que je mettrais, c’est que tout le personnel dans ce centre n’est pas bilingue; ça, c’est un problème, dit-elle.

À l’heure actuelle, le médecin et les trois infirmières praticiennes à l’emploi du centre de santé Constellation sont unilingues anglophones. Des services d’interprétation virtuels peuvent néanmoins être utilisés pour faciliter les échanges entre les patients et les professionnels de la santé.

On est loin de l’égalité réelle; on a encore du chemin à faire par rapport au service direct à la clientèle, c’est clair et certain.

Une citation de Isabelle Salesse, directrice générale de l’AFY

J’ai l’impression, parfois, qu’on fait un pas en avant et trois pas en arrière, parce qu’on dépend des individus qui sont embauchés, et comme ça tourne beaucoup, un jour, il va y avoir le service, et dans trois mois, il n’y aura plus le service, ajoute-t-elle.

Parmi les solutions à court terme qui sont envisagées par la direction des Services en français, la télémédecine et l’utilisation de technologies sont soulevées, afin de permettre à tous les francophones, peu importe où ils vivent, d’avoir accès à ces services.

Une des avenues que nous sommes en train d’explorer, ce serait vraiment d’utiliser la technologie pour voir de quelle façon on pourrait améliorer le service directement, en attendant de trouver les moyens de pouvoir s’assurer d’avoir du personnel bilingue, explique André Bourcier.

Pour Isabelle Salesse, il serait également important que la communauté francophone puisse se prononcer sur le projet de loi qui est actuellement à l’étude à l’Assemblée législative concernant la création d’un office de la santé.

On demande qu’il y ait des amendements qui vont inclure les francophones de façon plus forte dans ce projet de loi, parce que c’est très difficile d’avoir une influence quand on n’est pas au cœur des institutions, soutient-elle.

Le rapport 2022-2023 du gouvernement souligne également le besoin de promouvoir davantage les services et les programmes déjà existants en français. pour la population puisse en profiter.

Avec les informations de Claudiane Samson

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FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 27 mars 2024

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) organise ce mercredi à Regina une foire d’emploi destiné aux nouveaux arrivants francophones afin de mieux faire connaitre les opportunités offertes dans les communautés rurales.

Pexels.com

Ce n’est pas seulement au Québec que l’immigration se concentre dans les grandes villes.

Cette tendance concerne aussi les communautés francophones en milieu minoritaire comme celle de la Saskatchewan. Dans cette province des prairies, il existe plusieurs communautés rurales francophones menacées par le déclin démographique. Conscient de cette réalité, le CÉCS a décidé de prendre le taureau par les cornes, en organisant une foire d’emploi à Regina.

Affiche de l’événement – Gracieuseté

Opportunités à saisir

« Au fil des années, la province de la Saskatchewan accueille de plus en plus de nouveaux arrivants/immigrants. Comme communauté, nous nous réjouissons que des gens de partout dans le monde choisissent notre belle province pour faire ou refaire leur vie. », peut-on lire dans la présentation de l’événement.

Le revers de la médaille est que les nouveaux arrivants choisissent très souvent l’une des deux grands centres urbains de la province, à savoir Regina ou Saskatoon.

Toutefois, « les milieux ruraux offrent plusieurs opportunités d’emplois qui peuvent faciliter une intégration socioéconomique des nouveaux arrivants », selon le CÉCS dont l’un des principaux mandats est de booster l’employabilité des francophones dans la province.

Durant toute la journée du mercredi, les chercheurs d’emploi auront l’occasion de croiser des employeurs potentiels des régions, des municipalités rurales et d’autres intervenants du terrain pour se faire une idée sur la vie en milieu rural.

Parmi les nombreuses communautés rurales Fransaskoises, la plus emblématique demeure sans conteste la petite ville du sud Gravelbourg.

Véritable berceau de la francophonie en Saskatchewan, la petite ville accueille le Collège Mathieu, la seule institution postsecondaire francophone qui offre des formations collégiales et de métiers.

D’ailleurs, Gravelbourg fait partie avec Moose Jaw de la communauté francophone accueillante en Saskatchewan, un projet financé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour offrir des services en français dans quatorze régions du Canada.

Vidéo promotionnelle de la communauté francophone accueillante de Moose Jaw-Gravelbourg – Gracieuseté IRCC

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ONFR+ – Sandra Padovani, publié le 26 mars et mis à jour le 27 mars 2024

TORONTO – Le budget de 2024 de la province révèle une augmentation du budget de base du ministère des Affaires francophones de 1 million de dollars ainsi qu’une augmentation globale à venir de 5,8 millions pour 2025. Décryptage des faits saillants pour la francophonie, dont une aide aux entrepreneurs, 10 millions de dollars pour l’amélioration de l’accès aux services en français et de nouvelles écoles francophones.

Caroline Mulroney, ministre des Affaires francophones de l’Ontario. Archives ONFR

Si comme l’année précédente les mentions à la francophonie se font rares dans les quelque 200 pages de l’exercice financier de 2024 de la province, un des faits notables en est l’augmentation du budget de base du ministère des Affaires francophones qui passe de 7 millions de dollars pour 2023 à 8 millions de dollars pour un total identique à l’année précédente qui bénéficiait d’un investissement de durée limitée de 1 million.

Une nette progression du budget total est en revanche à anticiper pour 2025 avec 600 000 $ du budget initial, soit 8,6 millions de dollars avec une nouvelle adition de 4,7 millions d’investissements à court terme pour un montant total de 13,3 millions de dollars.

Budget du ministère des Affaires francophones de l’Ontario de 2021 à 2025, en millions de dollars.
Source : Budget de l’Ontario 2024

Comment expliquer cette hausse importante? « La province s’est engagée à améliorer l’accès aux services en français dans l’ensemble de l’Ontario et à renforcer la vitalité des communautés franco-ontariennes », peut-on lire dans le document budgétaire, annonçant le renouvellement de l’entente fédérale-provinciale de 10 millions de dollars sur trois ans pour « élargir la prestation de services de qualité en français ».

Selon le gouvernement, cette entente relative aux services dans la langue de la minorité permettrait de soutenir le développement de programmes de formation bilingues, d’améliorer les perspectives économiques des entreprises francophones et de renforcer le soutien à la langue française dans les collectivités.

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RADIO-CANADA – Laurence Taschereau, publié le 26 mars 2024

Pour souligner la fin du Mois de la francophonie, le drapeau de la communauté franco-albertaine a été hissé lundi devant le parterre de l’Assemblée législative à Edmonton; un geste symbolique qui permet de renforcer des liens grandissants entre le gouvernement et la francophonie.

C’est la ministre des Arts, de la Culture et de la Condition féminine, Tanya Fir (à gauche), qui fait aussi partie du conseil des ministres de la francophonie canadienne, qui a eu l’honneur d’élever les couleurs de la francophonie de la province, avec la présidente de l’Association canadienne-française de l’Alberta, Nathalie Lachance (à droite).
PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE LEBLANC

Nous avons de très bonnes relations avec le gouvernement, soutient la présidente de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA), Nathalie Lachance. Cette dernière croit qu’une collaboration grandissante se construit avec la ministre des Arts, de la Culture et de la Condition féminine, Tanya Fir, qui agit aussi comme représentante de la francophonie albertaine au sein du Conseil des ministres de la francophonie canadienne (CMFC).

La révision de la politique en matière de francophonie qui a eu lieu l’an passé joue un rôle important. […] Le momentum continue de croître au niveau des relations avec la province.

Une citation de Nathalie Lachance, présidente de l’ACFA

En plus de la levée du drapeau à Edmonton, Nathalie Lachance précise que des drapeaux ont été hissés partout en province pour le Mois de la francophonie.

La présidente de l’ACFA rappelle que ce geste est un symbole important : C’est une façon pour nous de souligner que nous existons, mais aussi de souligner notre apport à la communauté albertaine au sens large.

Plus de financement pour une communauté grandissante

L’Alberta a la troisième plus grande population francophone en dehors du Québec, selon la ministre Fir.

[Les Franco-Albertains] occupent une place de plus en plus importante, soutient la présidente de l’ACFA. Le nombre de personnes qui parlent français dans la province augmente considérablement. Selon elle, il y aurait à ce jour environ 261 000 personnes qui parlent français en Alberta.

Pourtant, affirme la ministre Tanya Fir, la province reçoit un financement inéquitable de la part du gouvernement fédéral pour les services et la culture en français.

J’en apprends de plus en plus sur l’histoire des francophones en Alberta, sur leur contribution à la culture et à l’économie. Ils jouent un rôle très important dans notre société.

Le lever du drapeau devait se dérouler plus tôt dans le mois, mais en raison du décès et des funérailles nationales de l’ancien premier ministre Brian Mulroney, la cérémonie a dû être repoussée.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE LEBLANC

Le financement qui ira au Secrétariat francophone de l’Alberta augmentera de plus du double, comme cela est prévu dans le budget 2024. Il passera de 1,4 million de dollars à 4 millions de dollars, rappelle la ministre Tanya Fir.

Celle-ci soutient que le gouvernement de l’Alberta continuera à défendre la communauté francophone de la province jusqu’à ce qu’un financement équitable soit accordé à cette minorité linguistique pourtant bien présente.

Au début du mois, le gouvernement fédéral a annoncé des investissements de près de 5 millions de dollars en appui aux communautés de langue officielle en situation minoritaire partout en Alberta, c’est-à-dire aux associations franco-albertaines.

On a une francophonie partout à travers le territoire, et qui est très diverse.

Une citation de Nathalie Lachance, présidente de l’ACFA

Nathalie Lachance explique que 25 % de la population francophone est franco-albertaine, que près de 50 % viennent d’ailleurs au Canada – notamment du Québec – et qu’environ 28 % viennent d’autres pays.

Avec des informations de Marc-Antoine Leblanc

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