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Un festival fait rayonner la francophonie en Colombie-Britannique |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Victoria Kopiloff, publié le 24 mars 2023

De vendredi à dimanche, le Festival du Bois de Maillardville invite petits et grands à fêter une francophonie sans frontières.

Le Festival du Bois de Maillarville revient pour une 34e fois au parc Mackin, à Coquitlam. (Photo d’archives)
PHOTO : OFFERT PAR LA SOCIÉTÉ FRANCOPHONE DE MAILLARDVILLE/GAËTAN NERINCX

Depuis 34 ans, Maillardville célèbre la francophonie canadienne. Cette année, les organisateurs du Festival du Bois ont souhaité donner encore plus de place à la diversité.

S’ils ont toujours mis à l’honneur la culture métisse, les organisateurs ont invité pour la première fois l’association North Fraser Metis à participer à l’organisation de l’événement.

« On a signé un partenariat d’égal à égal avec la North Fraser Metis Association. On voulait leur laisser mettre en valeur leur patrimoine culturel. »— Une citation de  Valentine Mer, responsable des communications et du développement communautaire à la Société francophone de Maillardville et au Festival du Bois

Grâce à cette initiative, un village métis a été aménagé pour le festival cette année. Le public pourra apprendre et apprécier l’histoire, la danse, la langue ou encore les traditions de la Nation métisse.

Un gauche, une photographie d'un homme son stand d'artisanat. À droite, un jeune homme et deux femmes dansent une danse issue de la culture métisse.
Le groupe Métis Jiggers, de la Colombie-Britannique, se produira sur la scène du Festival du Bois.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : FESTIVAL DU BOIS

L’association a vraiment pris son rôle à cœur. Grâce à elle, le public va pouvoir découvrir des artistes et des créateurs métis. Pour la première fois, les festivaliers pourront aussi déguster des plats issus de la gastronomie métisse, explique Valentine Mer.

Une édition aux nouvelles sonorités

Le plus grand festival francophone de la Colombie-Britannique a également cherché à ouvrir l’événement au-delà des frontières canadiennes.

Depuis quelques éditions, on essaie de proposer des artistes qui sortent de la musique traditionnelle franco-canadienne ,dit Valentine Mer.

Cette année, en plus des danses de podorythmie, la danse traditionnelle brésilienne, le forró, sera aussi à l’honneur avec la présence du groupe de musique vancouvérois Forro de Cana.

Même si c’est un festival francophone, on essaie d’attirer aussi des personnes francophiles ou encore anglophones, souligne la responsable des communications.

Conscients de la diversité de la francophonie, les organisateurs ont également invité le maître percussionniste, auteur, compositeur et interprète canado-sénégalais Élage Diouf et la chanteuse, comédienne et conteuse Mulgungie, qui est originaire de la République démocratique du Congo.

« Il y a de plus en plus de francophones originaires d’Afrique qui viennent s’installer dans l’Ouest canadien. Il faut savoir parler à toute la francophonie!  »— Une citation de  Valentine Mer, responsable des communications et du développement communautaire à la Société francophone de Maillardville et au Festival du Bois

Élage Diouf se dit heureux de pouvoir partager sa musique avec le public du festival et son ouverture.

Le festival donne l’occasion d’avoir d’autres fenêtres, d’avoir d’autres gens, d’amener leur culture, leur savoir et de partager ça avec tout le monde, dit-il. Ceux qui viennent, ce ne sera pas juste la communauté francophone; on met la francophonie devant, mais tout le monde est bienvenu, et c’est ça, la musique, ça regroupe et ça rassemble.

Penser à toutes les générations

Cette année, la Société francophone de Maillardville, qui organise le festival, célèbre ses 40 ans. Il s’agit là d’un anniversaire important pour l’organisme, qui relève chaque année de nombreux défis pour continuer de proposer des événements francophones en milieu minoritaire.

« Les défis sont multiples. Il faut trouver des fonds et savoir aussi associer l’aspect communautaire à l’aspect culturel. On doit respecter les traditions francophones tout en se renouvelant. »— Une citation de  Valentine Mer, responsable des communications et du développement communautaire à la Société francophone de Maillardville et au Festival du Bois

Cet équilibre, l’organisme à but non lucratif le trouve grâce à une communication intergénérationnelle.

Il faut parler avec tout le monde, et composer avec les anciennes et nouvelles générations pour n’oublier personne , insiste Valentine Mer.

Avec la présence du groupe Les Grands Hurleurs – qui compose une musique traditionnelle mais novatrice –, de l’ensemble brésilien Forro do Cana, du rocker soul d’origine sénégalaise Élage Diouf ou encore de la chorale francophone de Maillardville, le 34e Festival du Bois met ainsi en valeur une francophonie canadienne diverse et variée.

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