Aller au contenu

Un nombre record de demandes d’admission au Collège Boréal |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Félix Hallée-Théoret et Venant Nshimyumurwa, publié le 7 septembre 2023

À la rentrée cet automne, le Collège Boréal annonce avoir connu une importante hausse des demandes d’admission, particulièrement celles provenant d’étudiants étrangers.

Ouvrir en mode plein écran
Le Collège Boréal annonce avoir reçu beaucoup plus de demandes d’étudiants étrangers que par le passé. Ici, son campus de Sudbury.(Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / YVON THÉRIAULT

Entre 2022 et 2023, le nombre de demandes d’admission aux programmes postsecondaires de l’ensemble des campus du Collège Boréal a bondi de 48 %, passant de 2902 à 4282, lit-on dans un communiqué.

Pour les étudiants étrangers, on note une croissance de l’ordre de 81 % en ce qui concerne le nombre de demandes. C’est très significatif, se félicite Michel Doucet, vice-président des services corporatifs au Collège Boréal.

Si ces demandes d’admission ne se traduisent pas nécessairement en inscriptions, les chiffres démontrent tout de même un grand intérêt à l’international pour le Collège, notamment pour ses programmes d’agriculture, d’administration des affaires et d’informatique.

Michel Doucet pense que le Collège Boréal accueillera jusqu’à 400 nouveaux étudiants étrangers en 2023.

La majorité des candidats proviennent de pays francophones d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.

Partenariat avec les agences de recrutement

M. Doucet explique que le Collège Boréal a une vingtaine de partenariats avec des agences dans divers pays qui font du recrutement pour Boréal dans différents coins du monde.

Beaucoup de ces agences de recrutement ont un cabinet au Canada. Elles sont accréditées et respectent les normes et pratiques en matière d’éducation internationale, déclare-t-il.

Les étudiants internationaux sont attirés par les programmes du Collège Boréal, dont celui d’agriculture. (Photo d’archives)
PHOTO : AVEC LA PERMISSION DE JOHNNY KASHAMA

Luisa Veronis, professeure de géographie et titulaire de la chaire de recherche sur l’immigration et les communautés franco-ontariennes à l’Université d’Ottawa, explique que les collèges et universités profitent aussi de la nouvelle politique du Canada en immigration, pour augmenter le nombre d’étudiants étrangers.

L’éducation est devenue une porte d’entrée pour immigrer au Canada. Arriver comme travailleur qualifié peut être beaucoup plus difficile, souligne-t-elle.

Le Canada a beaucoup transformé sa politique d’immigration. Avant, il était quasiment impossible pour un étudiant étranger de devenir un résident permanent.

Une citation de Luisa Veronis, professeur à l’Université d’Ottawa

Au mois d’août, le gouvernement fédéral a évoqué la possibilité de limiter le nombre d’étudiants étrangers au Canada, en réaction à la crise du logement.

De nombreux étudiants venus entre autres de l’Inde peinent à trouver un logement une fois arrivés au Canada.

La situation est toutefois différente lorsqu’on parle d’étudiants francophones.

Je pense que du côté francophone, il n’y a pas de problème. Au contraire, on a une capacité qu’on aimerait utiliser et qu’on n’arrive pas à remplir complètement, fait savoir Luisa Veronis.

Le Collège Boréal compte des étudiants étrangers de 28 pays. La majorité viennent de la République démocratique du Congo, du Niger, du Sénégal, du Cameroun et de la Côte d’Ivoire.

Il a néanmoins d’autres étudiants, en petit nombre, de pays comme l’Albanie, la Belgique, et l’Italie.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original