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Un projet de radio communautaire francophone prend forme à l’Île-du-Prince-Édouard |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 2 mars 2024

Un rêve vieux d’une quarantaine d’années pourrait bientôt devenir réalité.

Des émissions produites et animées par des élèves des institutions francophones occuperaient une partie de la programmation. (Photo d’archives)
PHOTO : GETTY IMAGES / CINEMATICFILM

Des membres de la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard souhaitent mettre sur pied la première station de radio communautaire de langue française de leur province.

Il s’agit d’un projet qui a été discuté à plusieurs reprises à l’île, mais qui ne s’est jamais concrétisé.

Pour Paul D. Gallant, idéateur du projet, cette station diffuserait uniquement sur le web avec un studio temporaire en attendant une licence pour diffusion sur la bande FM.

Au mois de juin, on a tâté le terrain. On a fait un test, on a fait les premières consultations, explique-t-il. On a dit : c’est-tu encore pertinent, c’est-tu encore une bonne idée?

Il organise une série de quatre séances d’information pour échanger avec la communauté sur cette initiative.

Paul D. Gallant, le 2 mars 2023 à Wellington, à l’Île-du-Prince-Édouard.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

M. Gallant estime que cette radio serait une manifestation concrète de la culture francophone de l’île. C’est pas assez d’avoir une école où ce que c’est que t’apprends à écrire en français. Il faut que tu vives ta construction identitaire dans la communauté, déclare-t-il.

Pour la journaliste Marcia Enman, directrice de La Voix acadienne (Nouvelle fenêtre), la création d’une radio communautaire francophone est un rêve qui date au moins des années 1980.

Je pense qu’on avait de la misère à avoir des fonds pour des employés, dit-elle. Faire fonctionner quelque chose avec juste des bénévoles, ce n’est pas évident.

Les responsables du projet de radio estiment que 40 000 $ sont nécessaires pour démarrer les activités.

Des émissions produites et animées par des élèves des institutions francophones occuperaient une partie de la programmation.

Ce serait un élément important pour la vitalité de cette radio, selon Darlene Arsenault, enseignante à la retraite. Pour moi c’est important que ça soit inséré dans le curriculum, pour ne pas perdre de vue la continuité et puis la formation qu’on peut donner aux jeunes.

Si tout va bien, la radio communautaire sera lancée sur le web cet été, et un studio permanent verrait le jour à l’intérieur de la nouvelle École Évangéline en 2027.

D’après le reportage de Gabrielle Drumond

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