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Un vent de renouveau pour la jeunesse acadienne et francophone à l’Île-du-Prince-Édouard |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 13 janvier 2024

L’année 2024 ne fait que commencer, et l’organisme Jeunesse acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (JAFLIPE) a déjà des objectifs bien précis.

Audrick Mofor est directeur de JAFLIPE.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

En tête de liste, il faut relancer un organisme qui s’est fait discret pendant la pandémie, et le remettre entre les mains de la plus jeune génération.

Le dossier prioritaire, c’est de ramener JAFLIPE dans la conscience collective de la jeunesse, déclare Audrick Mofor. Directeur de l’organisme depuis seulement deux mois, il constate que les défis ne manquent pas.

Je viens d’arriver, j’ai trouvé une structure dormante à cause de la COVID, dit-il. Je souhaite complètement redémarrer l’organisation.

Cette période trop calme crée un grand besoin, celui de faire le pont avec la relève, observe Hayden Cotton, un étudiant universitaire de 18 ans qui est le représentant de l’organisme auprès de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF).

Hayden Cotton est le représentant de JAFLIPE auprès de la Fédération de la jeunesse canadienne-française.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Le plus gros problème que je trouve que JAFLIPE va avoir, c’est essayer de convaincre une grosse majorité de la plus jeune population, parce qu’eux n’ont jamais eu l’opportunité de faire les activités de JAFLIPE, a-t-il mentionné samedi.

Pour ce faire, l’étape un, c’est d’aller rejoindre les jeunes dans leurs écoles, souligne-t-il.

Le nouveau directeur Audrick Mofor planifie justement deux tournées scolaires. D’abord une visite introductive pour remettre JAFLIPE sur les rails.

Ensuite, on retournera voir les jeunes pour qu’ils nous disent exactement quels sont leurs besoins, quelles activités ils aimeraient mettre en place dans la communauté, dit-il.

JAFLIPE, c’est d’abord par et pour les jeunes. C’est eux qui vont me dire quoi faire. En tant que leur direction générale, je vais les accompagner et j’implémenterai ce qu’ils auront décidé.

Une citation de Audrick Mofor, directeur de JAFLIPE

C’est une relance à laquelle Vincent Gallant, un étudiant de 8e année, veut participer. Il a assisté à l’assemblée générale annuelle qui se déroulait samedi à Charlottetown.

Je veux faire tout ce que je peux pour aider ma communauté puis essayer d’engager des gens à mon école, dit-il.

Vincent Gallant, samedi à Charlottetown.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

Ide Muriel Kembou Djoufack est arrivée du Caremoun l’été dernier pour étudier à l’île. Elle y a jusqu’à maintenant vu une francophonie diversifiée et accueillante, et désire encore mieux s’y intégrer.

D’où l’idée de joindre JAFLIPE. Je pense que je peux être un atout pour la communauté, parce que j’amène ma propre culture et mes connaissances. Je peux aider dans la communication, dans l’interaction, dit-elle.

Ide Muriel Kembou Djoufack à l’assemblée de JAFLIPE, samedi à Charlottetown.
PHOTO : RADIO-CANADA / GABRIELLE DRUMOND

L’engagement de la jeunesse francophone est une des clés pour assurer la vitalité de la communauté, d’après Hayden Cotton.

Je trouve que la culture acadienne et francophone à l’Île-du-Prince-Édouard n’est pas assez bien démontrée. On devrait avoir plus de participation de la population, a-t-il soutenu.

D’après le reportage de Gabrielle Drumond

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