Aller au contenu

Un vent de renouveau soufflera sur l’Université Sainte-Anne en 2024 |FRANCITÉ|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

FRANCITÉ – Mehdi Jaouhari, publié le 22 novembre 2023

Au terme d’une carrière de 25 ans dans le milieu de l’éducation postsecondaire francophone en Nouvelle-Écosse, le recteur et le vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne Allister Surette mettra un terme à son mandat en juin 2024.

L’Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Gracieuseté.

C’est la fin d’un chapitre pour l’Université de Sainte-Anne. Son recteur et vice-chancelier Allister Surette quittera en juin 2024 l’unique université francophone de la Nouvelle-Écosse à l’issu de 25 ans de carrière. 25 ans de bons et loyaux services pour le développement de l’éducation postsecondaire francophone dans la province la plus peuplée de l’Atlantique.

Importants progrès

« Sous la direction de M. Surette, l’Université Sainte-Anne a réalisé d’importants progrès. Elle a réussi deux campagnes majeures de financement qui ont récolté plus de 10 millions de dollars chacune. Plusieurs édifices du campus de Pointe-de-l’Église ont fait peau neuve, notamment le Centre sportif Marcel-R.-Comeau, l’édifice Gustave-Blanche, la Bibliothèque Louis-R.-Comeau et l’ajout récent de la piste d’athlétisme et du terrain de soccer », lit-on dans un communiqué de l’Université Sainte-Anne.

Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne – gracieuseté

Autres réalisations durant les trois mandats successifs d’Allister Surette : un record d’inscriptions en 2019, une reconnaissance de l’université Sainte-Anne comme chef de file en recherche dans plusieurs domaines ainsi que davantage de notoriété et de visibilité.

Comme tout parcours, celui d’Allister Surette a connu certaines embuches. Il s’agit principalement de la fusion du Collège de l’Acadie et de l’Université Sainte-Anne, suivi de la pandémie de la COVID-19, qui a représenté un des plus grands défis de l’histoire de l’institution.

« Elle s’en est sortie grâce au dévouement inébranlable de l’équipe », juge l’institution postsecondaire.

Au niveau de ses relations externes, Allister Surette a établi un rapprochement avec les communautés acadiennes et francophones de la Nouvelle-Écosse, notamment lors des processus de consultation et d’élaboration de ses trois derniers plans stratégiques; le premier au Collège de l’Acadie et les deux derniers à l’Université Sainte-Anne.

« La situation dans laquelle se trouve l’institution actuellement est favorable et que le moment est opportun pour mon départ. La situation financière est stable et il est temps pour un nouveau plan stratégique. C’est au tour de quelqu’un d’autre de prendre la relève », déclare pour sa part le recteur de l’université.

Suite à son départ prévu en juin 2024, un comité d’embauche issu du Conseil des gouverneurs sera chargera de trouver un successeur.

Basée dans la région acadienne de Clare où se trouve son campus principal, l’Université Sainte-Anne dispose de quatre autres campus, à savoir Halifax, Tusket et Petit-de-Grat. Elle offre des programmes d’études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d’immersion et de formation sur mesure en français langue seconde.

De 1998 à 2003, Allister Surette était président et chef de la direction du Collège de l’Acadie. C’est à partir de l’an 2000 que Surette a joué un rôle clé dans le développement de l’Université Sainte-Anne, un établissement d’enseignement postsecondaire de langue française résultant de la fusion de l’ancienne Université Sainte-Anne et le Collège de l’Acadie. En 2003, il a été nommé vice-recteur du développement et des partenariats de l’Université Sainte-Anne, un poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination en tant que recteur et vice-chancelier en 2011.

Université Sainte-Anne