Aller au contenu

Une version améliorée de la politique en matière de francophonie en Alberta |RADIO-CANADA|

Prenez note que cet article ne fait plus l’objet de mise à jour et pourrait contenir des informations désuètes.

RADIO-CANADA – Publié le 3 mars 2023

Le gouvernement albertain a dévoilé vendredi la nouvelle version de sa Politique en matière de francophonie. Elle intègre plusieurs changements demandés par la communauté, notamment sur les services juridiques, les mécanismes de financement et les comités multipartites.

La Politique en matière de francophonie albertaine a été mise en place en 2017. Des consultations avec toutes les parties prenantes ont débuté en 2022. La politique devait être révisée tous les cinq ans, mais le sera désormais tous les huit ans.
PHOTO : RADIO-CANADA

Selon Pierre Asselin, le président de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA), cette nouvelle politique offre des « changements positifs ».

L’élément « le plus excitant », selon lui, est l’arrivée des comités multipartites. « Il y a des réunions régulières, des suivis, etc. C’est un mécanisme qui permet vraiment d’avancer ensemble, puis d’avoir une certaine responsabilité pour les prochaines étapes et les décisions qui sont prises », dit-il.

Il note qu’un comité multipartite dans le domaine de l’immigration et un en justice ont « très bien fonctionné » dans le passé. Il souhaiterait qu’il y en ait d’autres, notamment dans le domaine de l’éducation et de la santé.

Les services judiciaires ont été ajoutés à la liste des services couverts explicitement. Cet ajout vient confirmer les obligations déjà existantes de ces services et assurer l’accès aux services judiciaires en français.


« C’est bien de voir que les cours peuvent s’insérer dans la structure, et puis, ça nous donne une confiance que les changements qui vont venir […] pour les Albertains [et] Albertaines d’expression française [vont] vraiment aboutir à quelque chose. »

Une révision tous les huit ans


La Politique en matière de francophonie albertaine a été mise en place en 2017. Des consultations avec toutes les parties prenantes ont débuté en 2022. La politique devait être révisée tous les cinq ans, mais elle le sera désormais tous les huit ans.
La section intitulée « Mécanisme de financement » a également été modifiée. « Le rythme auquel de nouvelles initiatives peuvent être mises en œuvre dépendra largement des possibilités de maximiser les ressources disponibles », peut-on maintenant lire, au lieu de : « dépendra largement des ressources disponibles ».
« C’est un langage qui permet plus de dynamisme dans les possibilités », affirme Pierre Asselin. « Ça ouvre la porte à des synergies ou des partenariats qui pourraient ouvrir la porte à d’autre argent […] On sent la volonté d’aller au-dessus des ressources disponibles, de travailler avec la communauté pour identifier les meilleures pratiques ».

Il souligne toutefois qu’il aurait aimé « un langage plus fort » sur cette question. « Un pas à la fois, ça avance de la bonne façon », précise-t-il toutefois.
Cette nouvelle politique montre désormais les nouvelles données du recensement de 2021 publiées par Statistique Canada. Sa structure et d’autres éléments ont également été modifiés afin de les clarifier et en mettre en évidence.
Le ministre provincial de la Culture, Jason Luan, a refusé les demandes d’entrevue de Radio-Canada.

Cliquez-ici pour consulter le contenu original